Jazz live
Publié le 1 Mai 2012

April in Paris N°5 : Le jazz est-il de gauche ? Quel Jazz ?

Une question à la con dont pourtant, si l’on prenait le temps de l’examiner avec les outils de l’histoire (rappeler par exemple les relations de la gauche d’avant-guerre américaine avec le jazz) et de la sociologie (des chiffres, des chiffres !), ne serait pas sans intérêt. Le 24 au matin, invitée de Marc Voinchet sur France Culture, Elisabeth Levy rapporte que, depuis cinq ans, le pianiste Dominique Fillon vit l’enfer parce que du fait de son lien familial avec François Fillon, son frère Premier Ministre, il n’a plus d’engagement dans les municipalités de gauche.

Remettons les choses à leur place… Depuis plus ou moins cinq ans, c’est l’enfer pour l’ensemble du monde du spectacle et particulièrement pour le jazz qui ne correspond pas exactement ni au formatage des médias ni au tout rentable qui voudrait, à droite et de plus en plus à gauche, qu’un spectacle qui ne se joue pas à guichets fermés est un mauvais spectacle. Dominique Fillon est un bon pianiste, sans grande visibilité (sauf peut-être celle que lui confère son nom dans les municipalités de gauche, comme de droite où, si l’on en croit les propos d’Elisabeth Levy, il est mieux accueilli) sur une scène du jazz surpeuplée de talents considérables où la visibilité est réservée à quelques uns, pas toujours en fonction de leur talent. Après, on peut discuter des blocages idéologiques qui font que tel ou tel style de jazz ne trouve pas sa place dans telle structure ou telle ville ou région. Claude Bolling a toujours été le chouchou des municipalités de droite et l’on imagine Joëlle Léandre mieux accueillie dans des structures ayant de l’action culturelle une vision plutôt ancrée à gauche. Mais sans chiffres, sans grille d’analyse très rigoureuse, on parle dans le vide. Et Andy Emler, Antoine Hervé, Patrice Caratini, David Linx, Bojan Z et Marc Ducret… que révéleraient leurs carnets de route ?

 

Franck Bergerot

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Une question à la con dont pourtant, si l’on prenait le temps de l’examiner avec les outils de l’histoire (rappeler par exemple les relations de la gauche d’avant-guerre américaine avec le jazz) et de la sociologie (des chiffres, des chiffres !), ne serait pas sans intérêt. Le 24 au matin, invitée de Marc Voinchet sur France Culture, Elisabeth Levy rapporte que, depuis cinq ans, le pianiste Dominique Fillon vit l’enfer parce que du fait de son lien familial avec François Fillon, son frère Premier Ministre, il n’a plus d’engagement dans les municipalités de gauche.

Remettons les choses à leur place… Depuis plus ou moins cinq ans, c’est l’enfer pour l’ensemble du monde du spectacle et particulièrement pour le jazz qui ne correspond pas exactement ni au formatage des médias ni au tout rentable qui voudrait, à droite et de plus en plus à gauche, qu’un spectacle qui ne se joue pas à guichets fermés est un mauvais spectacle. Dominique Fillon est un bon pianiste, sans grande visibilité (sauf peut-être celle que lui confère son nom dans les municipalités de gauche, comme de droite où, si l’on en croit les propos d’Elisabeth Levy, il est mieux accueilli) sur une scène du jazz surpeuplée de talents considérables où la visibilité est réservée à quelques uns, pas toujours en fonction de leur talent. Après, on peut discuter des blocages idéologiques qui font que tel ou tel style de jazz ne trouve pas sa place dans telle structure ou telle ville ou région. Claude Bolling a toujours été le chouchou des municipalités de droite et l’on imagine Joëlle Léandre mieux accueillie dans des structures ayant de l’action culturelle une vision plutôt ancrée à gauche. Mais sans chiffres, sans grille d’analyse très rigoureuse, on parle dans le vide. Et Andy Emler, Antoine Hervé, Patrice Caratini, David Linx, Bojan Z et Marc Ducret… que révéleraient leurs carnets de route ?

 

Franck Bergerot

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Une question à la con dont pourtant, si l’on prenait le temps de l’examiner avec les outils de l’histoire (rappeler par exemple les relations de la gauche d’avant-guerre américaine avec le jazz) et de la sociologie (des chiffres, des chiffres !), ne serait pas sans intérêt. Le 24 au matin, invitée de Marc Voinchet sur France Culture, Elisabeth Levy rapporte que, depuis cinq ans, le pianiste Dominique Fillon vit l’enfer parce que du fait de son lien familial avec François Fillon, son frère Premier Ministre, il n’a plus d’engagement dans les municipalités de gauche.

Remettons les choses à leur place… Depuis plus ou moins cinq ans, c’est l’enfer pour l’ensemble du monde du spectacle et particulièrement pour le jazz qui ne correspond pas exactement ni au formatage des médias ni au tout rentable qui voudrait, à droite et de plus en plus à gauche, qu’un spectacle qui ne se joue pas à guichets fermés est un mauvais spectacle. Dominique Fillon est un bon pianiste, sans grande visibilité (sauf peut-être celle que lui confère son nom dans les municipalités de gauche, comme de droite où, si l’on en croit les propos d’Elisabeth Levy, il est mieux accueilli) sur une scène du jazz surpeuplée de talents considérables où la visibilité est réservée à quelques uns, pas toujours en fonction de leur talent. Après, on peut discuter des blocages idéologiques qui font que tel ou tel style de jazz ne trouve pas sa place dans telle structure ou telle ville ou région. Claude Bolling a toujours été le chouchou des municipalités de droite et l’on imagine Joëlle Léandre mieux accueillie dans des structures ayant de l’action culturelle une vision plutôt ancrée à gauche. Mais sans chiffres, sans grille d’analyse très rigoureuse, on parle dans le vide. Et Andy Emler, Antoine Hervé, Patrice Caratini, David Linx, Bojan Z et Marc Ducret… que révéleraient leurs carnets de route ?

 

Franck Bergerot

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Une question à la con dont pourtant, si l’on prenait le temps de l’examiner avec les outils de l’histoire (rappeler par exemple les relations de la gauche d’avant-guerre américaine avec le jazz) et de la sociologie (des chiffres, des chiffres !), ne serait pas sans intérêt. Le 24 au matin, invitée de Marc Voinchet sur France Culture, Elisabeth Levy rapporte que, depuis cinq ans, le pianiste Dominique Fillon vit l’enfer parce que du fait de son lien familial avec François Fillon, son frère Premier Ministre, il n’a plus d’engagement dans les municipalités de gauche.

Remettons les choses à leur place… Depuis plus ou moins cinq ans, c’est l’enfer pour l’ensemble du monde du spectacle et particulièrement pour le jazz qui ne correspond pas exactement ni au formatage des médias ni au tout rentable qui voudrait, à droite et de plus en plus à gauche, qu’un spectacle qui ne se joue pas à guichets fermés est un mauvais spectacle. Dominique Fillon est un bon pianiste, sans grande visibilité (sauf peut-être celle que lui confère son nom dans les municipalités de gauche, comme de droite où, si l’on en croit les propos d’Elisabeth Levy, il est mieux accueilli) sur une scène du jazz surpeuplée de talents considérables où la visibilité est réservée à quelques uns, pas toujours en fonction de leur talent. Après, on peut discuter des blocages idéologiques qui font que tel ou tel style de jazz ne trouve pas sa place dans telle structure ou telle ville ou région. Claude Bolling a toujours été le chouchou des municipalités de droite et l’on imagine Joëlle Léandre mieux accueillie dans des structures ayant de l’action culturelle une vision plutôt ancrée à gauche. Mais sans chiffres, sans grille d’analyse très rigoureuse, on parle dans le vide. Et Andy Emler, Antoine Hervé, Patrice Caratini, David Linx, Bojan Z et Marc Ducret… que révéleraient leurs carnets de route ?

 

Franck Bergerot