Barcelona nights (suite): Gorka Benitez David Xirgu duo
Au 83 de la rue Montaner une plaque de marbre fichée au mur « Ici est né, a vécu, est mort Tete Montoliu » Dans l’immense garage contigu à la maison du légendaire pianiste catalan aveugle s’est ouvert ArTe un café aux allures d’un immense loft plutôt chic.
Gorka Benitez (ts, fl), David Xirigu (dm)
ArTe, 20 mai, Barcelona
Une carrure de costaud, un physique de force basque pour un musicien né à Bilbao, passé par New York, séduit in fine par l’air de Barcelone. Dans un souffle contrôlé le son du ténor sort très rond, pas lisse pour autant, chaud, épais dans les graves surtout. On sent tout de suite une écoute mutuelle, très nature avec son compère batteur au look d’étudiant sage. Gorka Benitez -au souvenir de sa jeunesse en Pays Basque, marquée par des groupes de bal portés vers la danse ?- part de thèmes simples, presque minimalistes, sélectionnés puis mis en place comme autant de refrains de chansons. Une façon bien à lui de réciter, scander les notes à partir d’un attrait marqué pour l’attaque dans le phrasé. Ainsi Gorka Benitez filtre-t-il ses lignes de mélodie. Scansion, attaque: David Xirgu utilise lui aussi ce vocabulaire dans un travail de formatage en parallèle à celui du sax, tambours frappés ou caressés pour pour tracer et coloriser.
L’ ouvrage ainsi écrit et/ou improvisé réalisé à deux voix, en soutien, en complément vise à mieux scénariser de courtes histoires musicales. Chacun donne plus ou moins de volume au son produit. On sent pourtant dans l’expression du duo une volonté manifeste de garder le contrôle du niveau sonore dans le but d’une lisibilité immédiate des séquences produites.
Ce concert marquait la sortie d’un double album rassemblant une réédition d’un premier CD paru en 2012 (Amarte) avec un second volume du duo (Quiero Amarte otra vez) le tout paru chez Fresh Sound New Talent. Témoin de cette première, Jordi Pujol le producteur et patron du label barcelonais ne cachait pas le coup de coeur ressenti pour le duo « Ces deux là ont une vraie pratique forgée dans le jazz, l’échange par l’improvisation. Plus un son fabriqué en commun »
Justement, voilà qui n’est pas si commun dans le paysage jazzistique ibérique actuel.
Robert Latxague|Au 83 de la rue Montaner une plaque de marbre fichée au mur « Ici est né, a vécu, est mort Tete Montoliu » Dans l’immense garage contigu à la maison du légendaire pianiste catalan aveugle s’est ouvert ArTe un café aux allures d’un immense loft plutôt chic.
Gorka Benitez (ts, fl), David Xirigu (dm)
ArTe, 20 mai, Barcelona
Une carrure de costaud, un physique de force basque pour un musicien né à Bilbao, passé par New York, séduit in fine par l’air de Barcelone. Dans un souffle contrôlé le son du ténor sort très rond, pas lisse pour autant, chaud, épais dans les graves surtout. On sent tout de suite une écoute mutuelle, très nature avec son compère batteur au look d’étudiant sage. Gorka Benitez -au souvenir de sa jeunesse en Pays Basque, marquée par des groupes de bal portés vers la danse ?- part de thèmes simples, presque minimalistes, sélectionnés puis mis en place comme autant de refrains de chansons. Une façon bien à lui de réciter, scander les notes à partir d’un attrait marqué pour l’attaque dans le phrasé. Ainsi Gorka Benitez filtre-t-il ses lignes de mélodie. Scansion, attaque: David Xirgu utilise lui aussi ce vocabulaire dans un travail de formatage en parallèle à celui du sax, tambours frappés ou caressés pour pour tracer et coloriser.
L’ ouvrage ainsi écrit et/ou improvisé réalisé à deux voix, en soutien, en complément vise à mieux scénariser de courtes histoires musicales. Chacun donne plus ou moins de volume au son produit. On sent pourtant dans l’expression du duo une volonté manifeste de garder le contrôle du niveau sonore dans le but d’une lisibilité immédiate des séquences produites.
Ce concert marquait la sortie d’un double album rassemblant une réédition d’un premier CD paru en 2012 (Amarte) avec un second volume du duo (Quiero Amarte otra vez) le tout paru chez Fresh Sound New Talent. Témoin de cette première, Jordi Pujol le producteur et patron du label barcelonais ne cachait pas le coup de coeur ressenti pour le duo « Ces deux là ont une vraie pratique forgée dans le jazz, l’échange par l’improvisation. Plus un son fabriqué en commun »
Justement, voilà qui n’est pas si commun dans le paysage jazzistique ibérique actuel.
Robert Latxague|Au 83 de la rue Montaner une plaque de marbre fichée au mur « Ici est né, a vécu, est mort Tete Montoliu » Dans l’immense garage contigu à la maison du légendaire pianiste catalan aveugle s’est ouvert ArTe un café aux allures d’un immense loft plutôt chic.
Gorka Benitez (ts, fl), David Xirigu (dm)
ArTe, 20 mai, Barcelona
Une carrure de costaud, un physique de force basque pour un musicien né à Bilbao, passé par New York, séduit in fine par l’air de Barcelone. Dans un souffle contrôlé le son du ténor sort très rond, pas lisse pour autant, chaud, épais dans les graves surtout. On sent tout de suite une écoute mutuelle, très nature avec son compère batteur au look d’étudiant sage. Gorka Benitez -au souvenir de sa jeunesse en Pays Basque, marquée par des groupes de bal portés vers la danse ?- part de thèmes simples, presque minimalistes, sélectionnés puis mis en place comme autant de refrains de chansons. Une façon bien à lui de réciter, scander les notes à partir d’un attrait marqué pour l’attaque dans le phrasé. Ainsi Gorka Benitez filtre-t-il ses lignes de mélodie. Scansion, attaque: David Xirgu utilise lui aussi ce vocabulaire dans un travail de formatage en parallèle à celui du sax, tambours frappés ou caressés pour pour tracer et coloriser.
L’ ouvrage ainsi écrit et/ou improvisé réalisé à deux voix, en soutien, en complément vise à mieux scénariser de courtes histoires musicales. Chacun donne plus ou moins de volume au son produit. On sent pourtant dans l’expression du duo une volonté manifeste de garder le contrôle du niveau sonore dans le but d’une lisibilité immédiate des séquences produites.
Ce concert marquait la sortie d’un double album rassemblant une réédition d’un premier CD paru en 2012 (Amarte) avec un second volume du duo (Quiero Amarte otra vez) le tout paru chez Fresh Sound New Talent. Témoin de cette première, Jordi Pujol le producteur et patron du label barcelonais ne cachait pas le coup de coeur ressenti pour le duo « Ces deux là ont une vraie pratique forgée dans le jazz, l’échange par l’improvisation. Plus un son fabriqué en commun »
Justement, voilà qui n’est pas si commun dans le paysage jazzistique ibérique actuel.
Robert Latxague|Au 83 de la rue Montaner une plaque de marbre fichée au mur « Ici est né, a vécu, est mort Tete Montoliu » Dans l’immense garage contigu à la maison du légendaire pianiste catalan aveugle s’est ouvert ArTe un café aux allures d’un immense loft plutôt chic.
Gorka Benitez (ts, fl), David Xirigu (dm)
ArTe, 20 mai, Barcelona
Une carrure de costaud, un physique de force basque pour un musicien né à Bilbao, passé par New York, séduit in fine par l’air de Barcelone. Dans un souffle contrôlé le son du ténor sort très rond, pas lisse pour autant, chaud, épais dans les graves surtout. On sent tout de suite une écoute mutuelle, très nature avec son compère batteur au look d’étudiant sage. Gorka Benitez -au souvenir de sa jeunesse en Pays Basque, marquée par des groupes de bal portés vers la danse ?- part de thèmes simples, presque minimalistes, sélectionnés puis mis en place comme autant de refrains de chansons. Une façon bien à lui de réciter, scander les notes à partir d’un attrait marqué pour l’attaque dans le phrasé. Ainsi Gorka Benitez filtre-t-il ses lignes de mélodie. Scansion, attaque: David Xirgu utilise lui aussi ce vocabulaire dans un travail de formatage en parallèle à celui du sax, tambours frappés ou caressés pour pour tracer et coloriser.
L’ ouvrage ainsi écrit et/ou improvisé réalisé à deux voix, en soutien, en complément vise à mieux scénariser de courtes histoires musicales. Chacun donne plus ou moins de volume au son produit. On sent pourtant dans l’expression du duo une volonté manifeste de garder le contrôle du niveau sonore dans le but d’une lisibilité immédiate des séquences produites.
Ce concert marquait la sortie d’un double album rassemblant une réédition d’un premier CD paru en 2012 (Amarte) avec un second volume du duo (Quiero Amarte otra vez) le tout paru chez Fresh Sound New Talent. Témoin de cette première, Jordi Pujol le producteur et patron du label barcelonais ne cachait pas le coup de coeur ressenti pour le duo « Ces deux là ont une vraie pratique forgée dans le jazz, l’échange par l’improvisation. Plus un son fabriqué en commun »
Justement, voilà qui n’est pas si commun dans le paysage jazzistique ibérique actuel.
Robert Latxague