Le Brotherhood Heritage le 6 octobre au Théâtre 71 de Malakoff
Le Brotherhood Heritage de Didier Levallet et François Raulin qui se consacre au répertoire du légendaire Brotherood of Breath du pianiste sud-africain Chris McGregor, ouvrira “en fanfare” la saison musicale du Théâtre 71 de Malakoff ce vendredi 6 octobre.
Le Brotherhood of Breath (confrérie du souffle) fut créé par le pianiste Chris McGregor à la fin des années 1960 dans le prolongement des Blue Notes constitués de ses compagnons d’exil (Mongezi Feza, Dudu Pukwana, Harry Miller) après avoir quitté l’Afrique du Sud afin d’échapper aux lois de l’apartheid qui interdisaient la réunion de musiciens blancs et noirs. Complété de musiciens de l’avant-garde londoniennes (Harry Beckett, Mark Charig, Mongezi Feza, Radu Malfatti, Nick Evans, Paul Rutherford,Elton Dean, Mike Osborne, Alan Skidmore, Evan Parker, John Surman…), l’orchestre donnait une vigueur nouvelles aux rythmes et harmonies du marabi sud-africain. Et l’on se souvient de ces grands diables de soufflants alignés sur un seul plan en front de scène parmi lesquels Dudu Pukawna virevoltait en mouche du coche, jouant tantôt de l’alto, tantôt du sifflet à roulette. Il en résultait une impression de puissance, de force de pénétration irrésistible, comme une locomotive folle lancée à toute vapeur, fumant de toutes ses bielles et de tous ses pistons, empanachée d’une nuée d’escarbilles, qu’alimentaient en charbon une dizaine de personnages se bousculant impassiblement quoique dans un désordre indescriptible autour du foyer.
Ce sont à ces formidables grooves, ces embrasements mélodiques lancés à la diable, superposés et enchevêtrés en délirants canons et contrepoints, que ce sont attaqués François Raulin, Didier Levallet et leurs comparses du Brotherhood Heritage : Michel Marre, Alain Vankenhove (trompette), Jean-Louis Pommier, Matthias Mahler (trombone), Chris Biscoe (sax alto), Raphaël Imbert (sax ténor), François Corneloup (sax baryton), François Raulin (piano, arrangements), Didier Levallet (contrebasse, arrangements), Simon Goubert (batterie). Un pari franchement réussi au fil des concerts depuis la création au printemps 2016, qu’ils remettent en jeu ce vendredi 6 octobre sur la scène du Théâtre 71 de Malakoff (M°Plateau de Vanves). En ouverture d’une saison jazz où se succèderont du 22 au 30 novembre l’improvisateur sonneur de cornemuse Erwan Keravec et son spectacle Blind, le 9 décembre Post K et le Quatuor Machaut (pour une remontée “futuriste” aux origines du jazz et à celles de la musique classique européenne), le 23 mars l’Open land 4tet du pianiste Bruno Angelini. •|Le Brotherhood Heritage de Didier Levallet et François Raulin qui se consacre au répertoire du légendaire Brotherood of Breath du pianiste sud-africain Chris McGregor, ouvrira “en fanfare” la saison musicale du Théâtre 71 de Malakoff ce vendredi 6 octobre.
Le Brotherhood of Breath (confrérie du souffle) fut créé par le pianiste Chris McGregor à la fin des années 1960 dans le prolongement des Blue Notes constitués de ses compagnons d’exil (Mongezi Feza, Dudu Pukwana, Harry Miller) après avoir quitté l’Afrique du Sud afin d’échapper aux lois de l’apartheid qui interdisaient la réunion de musiciens blancs et noirs. Complété de musiciens de l’avant-garde londoniennes (Harry Beckett, Mark Charig, Mongezi Feza, Radu Malfatti, Nick Evans, Paul Rutherford,Elton Dean, Mike Osborne, Alan Skidmore, Evan Parker, John Surman…), l’orchestre donnait une vigueur nouvelles aux rythmes et harmonies du marabi sud-africain. Et l’on se souvient de ces grands diables de soufflants alignés sur un seul plan en front de scène parmi lesquels Dudu Pukawna virevoltait en mouche du coche, jouant tantôt de l’alto, tantôt du sifflet à roulette. Il en résultait une impression de puissance, de force de pénétration irrésistible, comme une locomotive folle lancée à toute vapeur, fumant de toutes ses bielles et de tous ses pistons, empanachée d’une nuée d’escarbilles, qu’alimentaient en charbon une dizaine de personnages se bousculant impassiblement quoique dans un désordre indescriptible autour du foyer.
Ce sont à ces formidables grooves, ces embrasements mélodiques lancés à la diable, superposés et enchevêtrés en délirants canons et contrepoints, que ce sont attaqués François Raulin, Didier Levallet et leurs comparses du Brotherhood Heritage : Michel Marre, Alain Vankenhove (trompette), Jean-Louis Pommier, Matthias Mahler (trombone), Chris Biscoe (sax alto), Raphaël Imbert (sax ténor), François Corneloup (sax baryton), François Raulin (piano, arrangements), Didier Levallet (contrebasse, arrangements), Simon Goubert (batterie). Un pari franchement réussi au fil des concerts depuis la création au printemps 2016, qu’ils remettent en jeu ce vendredi 6 octobre sur la scène du Théâtre 71 de Malakoff (M°Plateau de Vanves). En ouverture d’une saison jazz où se succèderont du 22 au 30 novembre l’improvisateur sonneur de cornemuse Erwan Keravec et son spectacle Blind, le 9 décembre Post K et le Quatuor Machaut (pour une remontée “futuriste” aux origines du jazz et à celles de la musique classique européenne), le 23 mars l’Open land 4tet du pianiste Bruno Angelini. •|Le Brotherhood Heritage de Didier Levallet et François Raulin qui se consacre au répertoire du légendaire Brotherood of Breath du pianiste sud-africain Chris McGregor, ouvrira “en fanfare” la saison musicale du Théâtre 71 de Malakoff ce vendredi 6 octobre.
Le Brotherhood of Breath (confrérie du souffle) fut créé par le pianiste Chris McGregor à la fin des années 1960 dans le prolongement des Blue Notes constitués de ses compagnons d’exil (Mongezi Feza, Dudu Pukwana, Harry Miller) après avoir quitté l’Afrique du Sud afin d’échapper aux lois de l’apartheid qui interdisaient la réunion de musiciens blancs et noirs. Complété de musiciens de l’avant-garde londoniennes (Harry Beckett, Mark Charig, Mongezi Feza, Radu Malfatti, Nick Evans, Paul Rutherford,Elton Dean, Mike Osborne, Alan Skidmore, Evan Parker, John Surman…), l’orchestre donnait une vigueur nouvelles aux rythmes et harmonies du marabi sud-africain. Et l’on se souvient de ces grands diables de soufflants alignés sur un seul plan en front de scène parmi lesquels Dudu Pukawna virevoltait en mouche du coche, jouant tantôt de l’alto, tantôt du sifflet à roulette. Il en résultait une impression de puissance, de force de pénétration irrésistible, comme une locomotive folle lancée à toute vapeur, fumant de toutes ses bielles et de tous ses pistons, empanachée d’une nuée d’escarbilles, qu’alimentaient en charbon une dizaine de personnages se bousculant impassiblement quoique dans un désordre indescriptible autour du foyer.
Ce sont à ces formidables grooves, ces embrasements mélodiques lancés à la diable, superposés et enchevêtrés en délirants canons et contrepoints, que ce sont attaqués François Raulin, Didier Levallet et leurs comparses du Brotherhood Heritage : Michel Marre, Alain Vankenhove (trompette), Jean-Louis Pommier, Matthias Mahler (trombone), Chris Biscoe (sax alto), Raphaël Imbert (sax ténor), François Corneloup (sax baryton), François Raulin (piano, arrangements), Didier Levallet (contrebasse, arrangements), Simon Goubert (batterie). Un pari franchement réussi au fil des concerts depuis la création au printemps 2016, qu’ils remettent en jeu ce vendredi 6 octobre sur la scène du Théâtre 71 de Malakoff (M°Plateau de Vanves). En ouverture d’une saison jazz où se succèderont du 22 au 30 novembre l’improvisateur sonneur de cornemuse Erwan Keravec et son spectacle Blind, le 9 décembre Post K et le Quatuor Machaut (pour une remontée “futuriste” aux origines du jazz et à celles de la musique classique européenne), le 23 mars l’Open land 4tet du pianiste Bruno Angelini. •|Le Brotherhood Heritage de Didier Levallet et François Raulin qui se consacre au répertoire du légendaire Brotherood of Breath du pianiste sud-africain Chris McGregor, ouvrira “en fanfare” la saison musicale du Théâtre 71 de Malakoff ce vendredi 6 octobre.
Le Brotherhood of Breath (confrérie du souffle) fut créé par le pianiste Chris McGregor à la fin des années 1960 dans le prolongement des Blue Notes constitués de ses compagnons d’exil (Mongezi Feza, Dudu Pukwana, Harry Miller) après avoir quitté l’Afrique du Sud afin d’échapper aux lois de l’apartheid qui interdisaient la réunion de musiciens blancs et noirs. Complété de musiciens de l’avant-garde londoniennes (Harry Beckett, Mark Charig, Mongezi Feza, Radu Malfatti, Nick Evans, Paul Rutherford,Elton Dean, Mike Osborne, Alan Skidmore, Evan Parker, John Surman…), l’orchestre donnait une vigueur nouvelles aux rythmes et harmonies du marabi sud-africain. Et l’on se souvient de ces grands diables de soufflants alignés sur un seul plan en front de scène parmi lesquels Dudu Pukawna virevoltait en mouche du coche, jouant tantôt de l’alto, tantôt du sifflet à roulette. Il en résultait une impression de puissance, de force de pénétration irrésistible, comme une locomotive folle lancée à toute vapeur, fumant de toutes ses bielles et de tous ses pistons, empanachée d’une nuée d’escarbilles, qu’alimentaient en charbon une dizaine de personnages se bousculant impassiblement quoique dans un désordre indescriptible autour du foyer.
Ce sont à ces formidables grooves, ces embrasements mélodiques lancés à la diable, superposés et enchevêtrés en délirants canons et contrepoints, que ce sont attaqués François Raulin, Didier Levallet et leurs comparses du Brotherhood Heritage : Michel Marre, Alain Vankenhove (trompette), Jean-Louis Pommier, Matthias Mahler (trombone), Chris Biscoe (sax alto), Raphaël Imbert (sax ténor), François Corneloup (sax baryton), François Raulin (piano, arrangements), Didier Levallet (contrebasse, arrangements), Simon Goubert (batterie). Un pari franchement réussi au fil des concerts depuis la création au printemps 2016, qu’ils remettent en jeu ce vendredi 6 octobre sur la scène du Théâtre 71 de Malakoff (M°Plateau de Vanves). En ouverture d’une saison jazz où se succèderont du 22 au 30 novembre l’improvisateur sonneur de cornemuse Erwan Keravec et son spectacle Blind, le 9 décembre Post K et le Quatuor Machaut (pour une remontée “futuriste” aux origines du jazz et à celles de la musique classique européenne), le 23 mars l’Open land 4tet du pianiste Bruno Angelini. •