Cecil Taylor et Pierre Boulez: la vraie-fausse polémique
Depuis la disparition de Pierre Boulez, on cite un peu partout la fameuse phrase du compositeur sur l’improvisation comme onanisme (sans en connaître la source*) et la réplique de Cecil Taylor dans notre n° 234 de juillet 1975, sans d’ailleurs que l’on sache exactement à quoi répond Cecil Taylor. Réponse (et interrogations ! ) avec la reproduction de l’interview originale !
Voici donc, tout droit sorti de nos archives, un extrait en fac-similé de cette interview restée dans les annales. En lisant bien, on réalise que c’est en fait Cecil Taylor qui s’enquiert d’abord spontanément auprès de Philippe Carles et Francis Marmande : « Que se passe-t-il à Paris ? Que devient Frank Wright ? Que fait Pierre Boulez ? » Peut-être parce qu’il avait de l’intérêt ou de l’admiration pour lui ? Hypothèse plausible.
Il semble que ce soit ses interlocuteurs qui l’amènent ensuite sur le terrain de la polémique « improvisation et onanisme », à laquelle Taylor répond de manière très ouverte et générale, en précisant un peu plus loin… qu’il ne parle pas de Pierre Boulez ! « Je ne sais rien de Boulez. Je ne parle pas de lui. »
Cela ne l’empêche pas de l’évoquer à nouveau deux colonnes plus loin (« Ce n’est pas aussi simple que si Boulez était sans intérêt »), mais il semble alors se référer à lui davantage comme à un exemple de compositeur de « musique écrite » parmi d’autres…
* On retrouve la trace écrite de cette expression dans la correspondance de Pierre Boulez avec l’ethnomusicologue et amateur de jazz André Schaeffner (1954-1970, Fayard).
|Depuis la disparition de Pierre Boulez, on cite un peu partout la fameuse phrase du compositeur sur l’improvisation comme onanisme (sans en connaître la source*) et la réplique de Cecil Taylor dans notre n° 234 de juillet 1975, sans d’ailleurs que l’on sache exactement à quoi répond Cecil Taylor. Réponse (et interrogations ! ) avec la reproduction de l’interview originale !
Voici donc, tout droit sorti de nos archives, un extrait en fac-similé de cette interview restée dans les annales. En lisant bien, on réalise que c’est en fait Cecil Taylor qui s’enquiert d’abord spontanément auprès de Philippe Carles et Francis Marmande : « Que se passe-t-il à Paris ? Que devient Frank Wright ? Que fait Pierre Boulez ? » Peut-être parce qu’il avait de l’intérêt ou de l’admiration pour lui ? Hypothèse plausible.
Il semble que ce soit ses interlocuteurs qui l’amènent ensuite sur le terrain de la polémique « improvisation et onanisme », à laquelle Taylor répond de manière très ouverte et générale, en précisant un peu plus loin… qu’il ne parle pas de Pierre Boulez ! « Je ne sais rien de Boulez. Je ne parle pas de lui. »
Cela ne l’empêche pas de l’évoquer à nouveau deux colonnes plus loin (« Ce n’est pas aussi simple que si Boulez était sans intérêt »), mais il semble alors se référer à lui davantage comme à un exemple de compositeur de « musique écrite » parmi d’autres…
* On retrouve la trace écrite de cette expression dans la correspondance de Pierre Boulez avec l’ethnomusicologue et amateur de jazz André Schaeffner (1954-1970, Fayard).
|Depuis la disparition de Pierre Boulez, on cite un peu partout la fameuse phrase du compositeur sur l’improvisation comme onanisme (sans en connaître la source*) et la réplique de Cecil Taylor dans notre n° 234 de juillet 1975, sans d’ailleurs que l’on sache exactement à quoi répond Cecil Taylor. Réponse (et interrogations ! ) avec la reproduction de l’interview originale !
Voici donc, tout droit sorti de nos archives, un extrait en fac-similé de cette interview restée dans les annales. En lisant bien, on réalise que c’est en fait Cecil Taylor qui s’enquiert d’abord spontanément auprès de Philippe Carles et Francis Marmande : « Que se passe-t-il à Paris ? Que devient Frank Wright ? Que fait Pierre Boulez ? » Peut-être parce qu’il avait de l’intérêt ou de l’admiration pour lui ? Hypothèse plausible.
Il semble que ce soit ses interlocuteurs qui l’amènent ensuite sur le terrain de la polémique « improvisation et onanisme », à laquelle Taylor répond de manière très ouverte et générale, en précisant un peu plus loin… qu’il ne parle pas de Pierre Boulez ! « Je ne sais rien de Boulez. Je ne parle pas de lui. »
Cela ne l’empêche pas de l’évoquer à nouveau deux colonnes plus loin (« Ce n’est pas aussi simple que si Boulez était sans intérêt »), mais il semble alors se référer à lui davantage comme à un exemple de compositeur de « musique écrite » parmi d’autres…
* On retrouve la trace écrite de cette expression dans la correspondance de Pierre Boulez avec l’ethnomusicologue et amateur de jazz André Schaeffner (1954-1970, Fayard).
|Depuis la disparition de Pierre Boulez, on cite un peu partout la fameuse phrase du compositeur sur l’improvisation comme onanisme (sans en connaître la source*) et la réplique de Cecil Taylor dans notre n° 234 de juillet 1975, sans d’ailleurs que l’on sache exactement à quoi répond Cecil Taylor. Réponse (et interrogations ! ) avec la reproduction de l’interview originale !
Voici donc, tout droit sorti de nos archives, un extrait en fac-similé de cette interview restée dans les annales. En lisant bien, on réalise que c’est en fait Cecil Taylor qui s’enquiert d’abord spontanément auprès de Philippe Carles et Francis Marmande : « Que se passe-t-il à Paris ? Que devient Frank Wright ? Que fait Pierre Boulez ? » Peut-être parce qu’il avait de l’intérêt ou de l’admiration pour lui ? Hypothèse plausible.
Il semble que ce soit ses interlocuteurs qui l’amènent ensuite sur le terrain de la polémique « improvisation et onanisme », à laquelle Taylor répond de manière très ouverte et générale, en précisant un peu plus loin… qu’il ne parle pas de Pierre Boulez ! « Je ne sais rien de Boulez. Je ne parle pas de lui. »
Cela ne l’empêche pas de l’évoquer à nouveau deux colonnes plus loin (« Ce n’est pas aussi simple que si Boulez était sans intérêt »), mais il semble alors se référer à lui davantage comme à un exemple de compositeur de « musique écrite » parmi d’autres…
* On retrouve la trace écrite de cette expression dans la correspondance de Pierre Boulez avec l’ethnomusicologue et amateur de jazz André Schaeffner (1954-1970, Fayard).