Daniel Humair & Didier Lockwood à Jazz in Marciac
Oubliées les intempéries de la veille, qui m’avaient contraint à renoncer après une demi-heure au triplé féminin Virginie Teychené / Youn Sun Nah / Eliane Elias. Heureusement, Jacques Aboucaya, qui lui n’a pas déclaré forfait après l’évacuation, a assuré la continuité de la chronique sur le blog. Depuis de nombreuses années, on sait que Daniel Humair déniche les pépites les plus créatives du jazz hexagonal. Souvenons-nous entre autres du Baby Boom Quintet dans lequel il réunissait voici une décennie Matthieu Donarier, Christophe Monniot, Manu Codjia et Sébastien Boisseau, pour apprécier avec le recul la justesse de son oreille. Difficile de douter, il est vrai, que la paire Emile Parisien / Vincent Peirani, particulièrement active cette année en duo, allait frapper fort et toucher juste dans ce casting élargi. Ce fut parfaitement le cas.
Samedi 2 août, Chapiteau de Marciac (32)
Emile Parisien (ss), Vincent Peirani (acc), Jérôme Regard (b), Daniel Humair (d)
Le son d’ensemble tire vers l’éclat et la brillance des aigus, ce que renforce l’activité du jeu de cymbales du leader, heureusement équilibrée par la rondeur des graves de Jérôme Regard. Le répertoire, toujours soigneusement présenté, équilibre reprises inattendues (et généralement inentendues : Joachim Kühn, François Jeanneau ou Jane Bloom) et pièces originales d’inspiration variée. Ce qui force l’admiration, c’est d’entendre comment les solistes s’approprient sous la conduite toujours attentive du maître le concept de « liberté contrôlée » qu’il aime défendre et illustrer. Soit une manière d’entrelacement perpétuel du respect des structures et d’encouragement à l’exploration spontanée, qui laisse en plan la traditionnelle séparation entre composition et improvisation. On admire tout autant la justesse avec laquelle Parisien et Peirani (à un tout petit « s » près, l’anagramme l’un de l’autre) tour à tour émergent du flux collectif, s’échangent les premiers rôles ou enlacent leurs souffles. Une expression vivante, un engagement d’une expressivité très visuelle, toujours réjouissante et parfois drôle, comme la valse dégingandée introduite par Peirani en bis).
Didier Lockwood (v), Orchestre du Conservatoire de Toulouse, dir. Jean-Pierre Peyrebelle, Guo Gan (erhu)
Didier Lockwood (v), Médéric Collignon (tp, voc), Antonio Farao (p), Daryll Hall (b), Manu Katché (d)
Pour fêter à Marciac ses quarante ans de carrière, le violoniste a choisi de « retracer en raccourci » un parcours qui a débuté dans la musique classique. D’où la généreuse place faite à l’orchestre de jeunes issus du CRR de Toulouse, sous la baguette de Jean-Pierre Peyrebelle qui officie également de longue date au Collège de Marciac – dont est issu un certain Emile Parisien. Ainsi, standards du jazz ou de la chanson ou compositions de circonstance du maître de cérémonie – en béret basque et tablier de sommelier – ont ouvert la seconde partie de soirée. Une générosité incontestable, parfois même immodérée dans la communication, que l’on retrouve dans le lyrisme appuyé du violoniste (In a sentimental mood), ou son dosage de la virtuosité et des effets électroniques. Une étonnante séquence à suivre, en compagnie d’un virtuose chinois du erhu (vielle à deux cordes) ne parvient pas à convaincre quant à la pertinence de l’échange mais laisse rapidement place à la seconde partie de soirée. En duo avec Médéric Collignon d’abord, en quartette ensuite ponctué d’apparitions du trompettiste-vocaliste. Didier Lockwood a-t-il souhaité, par la réunion de musiciens aux profils contrastés, contribuant presque tous au répertoire, de refléter les différentes phases stylistiques de son parcours ? La franchise me commande d’avouer que les ingrédients du cocktail sont apparus privés du lien qui leur aurait donné sens et efficacité. La sonorisation lourde de Darryl Hall, le jeu dense et pas toujours compatible de Manu Katché, les aller et retours dans le choix du répertoire, ont trop souvent conduit les solistes (dont l’excellent Antonio Farao, lumineux en solo mais semblant peiner à surnager ailleurs) à céder à une certaine surenchère. La faute aussi à des arrangements à la consistance insuffisante pour intégrer la diversité des forces en présence. Finalement, c’est sans doute la partie la plus improbable et la moins programmée de cette rencontre, le duo improvisé entre Lockwood et Collignon durant le changement de plateau central, qui a apporté la meilleure qualité d’échange et de surprise.
A suivre.
Dimanche 3 août :
21h au Chapiteau : Spyro Gyra / Kenny Garrett Quintet
21h30 à l’Astrada : Leïla Martial Baa Box / Raphael Gualazzi Sextet
|
Oubliées les intempéries de la veille, qui m’avaient contraint à renoncer après une demi-heure au triplé féminin Virginie Teychené / Youn Sun Nah / Eliane Elias. Heureusement, Jacques Aboucaya, qui lui n’a pas déclaré forfait après l’évacuation, a assuré la continuité de la chronique sur le blog. Depuis de nombreuses années, on sait que Daniel Humair déniche les pépites les plus créatives du jazz hexagonal. Souvenons-nous entre autres du Baby Boom Quintet dans lequel il réunissait voici une décennie Matthieu Donarier, Christophe Monniot, Manu Codjia et Sébastien Boisseau, pour apprécier avec le recul la justesse de son oreille. Difficile de douter, il est vrai, que la paire Emile Parisien / Vincent Peirani, particulièrement active cette année en duo, allait frapper fort et toucher juste dans ce casting élargi. Ce fut parfaitement le cas.
Samedi 2 août, Chapiteau de Marciac (32)
Emile Parisien (ss), Vincent Peirani (acc), Jérôme Regard (b), Daniel Humair (d)
Le son d’ensemble tire vers l’éclat et la brillance des aigus, ce que renforce l’activité du jeu de cymbales du leader, heureusement équilibrée par la rondeur des graves de Jérôme Regard. Le répertoire, toujours soigneusement présenté, équilibre reprises inattendues (et généralement inentendues : Joachim Kühn, François Jeanneau ou Jane Bloom) et pièces originales d’inspiration variée. Ce qui force l’admiration, c’est d’entendre comment les solistes s’approprient sous la conduite toujours attentive du maître le concept de « liberté contrôlée » qu’il aime défendre et illustrer. Soit une manière d’entrelacement perpétuel du respect des structures et d’encouragement à l’exploration spontanée, qui laisse en plan la traditionnelle séparation entre composition et improvisation. On admire tout autant la justesse avec laquelle Parisien et Peirani (à un tout petit « s » près, l’anagramme l’un de l’autre) tour à tour émergent du flux collectif, s’échangent les premiers rôles ou enlacent leurs souffles. Une expression vivante, un engagement d’une expressivité très visuelle, toujours réjouissante et parfois drôle, comme la valse dégingandée introduite par Peirani en bis).
Didier Lockwood (v), Orchestre du Conservatoire de Toulouse, dir. Jean-Pierre Peyrebelle, Guo Gan (erhu)
Didier Lockwood (v), Médéric Collignon (tp, voc), Antonio Farao (p), Daryll Hall (b), Manu Katché (d)
Pour fêter à Marciac ses quarante ans de carrière, le violoniste a choisi de « retracer en raccourci » un parcours qui a débuté dans la musique classique. D’où la généreuse place faite à l’orchestre de jeunes issus du CRR de Toulouse, sous la baguette de Jean-Pierre Peyrebelle qui officie également de longue date au Collège de Marciac – dont est issu un certain Emile Parisien. Ainsi, standards du jazz ou de la chanson ou compositions de circonstance du maître de cérémonie – en béret basque et tablier de sommelier – ont ouvert la seconde partie de soirée. Une générosité incontestable, parfois même immodérée dans la communication, que l’on retrouve dans le lyrisme appuyé du violoniste (In a sentimental mood), ou son dosage de la virtuosité et des effets électroniques. Une étonnante séquence à suivre, en compagnie d’un virtuose chinois du erhu (vielle à deux cordes) ne parvient pas à convaincre quant à la pertinence de l’échange mais laisse rapidement place à la seconde partie de soirée. En duo avec Médéric Collignon d’abord, en quartette ensuite ponctué d’apparitions du trompettiste-vocaliste. Didier Lockwood a-t-il souhaité, par la réunion de musiciens aux profils contrastés, contribuant presque tous au répertoire, de refléter les différentes phases stylistiques de son parcours ? La franchise me commande d’avouer que les ingrédients du cocktail sont apparus privés du lien qui leur aurait donné sens et efficacité. La sonorisation lourde de Darryl Hall, le jeu dense et pas toujours compatible de Manu Katché, les aller et retours dans le choix du répertoire, ont trop souvent conduit les solistes (dont l’excellent Antonio Farao, lumineux en solo mais semblant peiner à surnager ailleurs) à céder à une certaine surenchère. La faute aussi à des arrangements à la consistance insuffisante pour intégrer la diversité des forces en présence. Finalement, c’est sans doute la partie la plus improbable et la moins programmée de cette rencontre, le duo improvisé entre Lockwood et Collignon durant le changement de plateau central, qui a apporté la meilleure qualité d’échange et de surprise.
A suivre.
Dimanche 3 août :
21h au Chapiteau : Spyro Gyra / Kenny Garrett Quintet
21h30 à l’Astrada : Leïla Martial Baa Box / Raphael Gualazzi Sextet
|
Oubliées les intempéries de la veille, qui m’avaient contraint à renoncer après une demi-heure au triplé féminin Virginie Teychené / Youn Sun Nah / Eliane Elias. Heureusement, Jacques Aboucaya, qui lui n’a pas déclaré forfait après l’évacuation, a assuré la continuité de la chronique sur le blog. Depuis de nombreuses années, on sait que Daniel Humair déniche les pépites les plus créatives du jazz hexagonal. Souvenons-nous entre autres du Baby Boom Quintet dans lequel il réunissait voici une décennie Matthieu Donarier, Christophe Monniot, Manu Codjia et Sébastien Boisseau, pour apprécier avec le recul la justesse de son oreille. Difficile de douter, il est vrai, que la paire Emile Parisien / Vincent Peirani, particulièrement active cette année en duo, allait frapper fort et toucher juste dans ce casting élargi. Ce fut parfaitement le cas.
Samedi 2 août, Chapiteau de Marciac (32)
Emile Parisien (ss), Vincent Peirani (acc), Jérôme Regard (b), Daniel Humair (d)
Le son d’ensemble tire vers l’éclat et la brillance des aigus, ce que renforce l’activité du jeu de cymbales du leader, heureusement équilibrée par la rondeur des graves de Jérôme Regard. Le répertoire, toujours soigneusement présenté, équilibre reprises inattendues (et généralement inentendues : Joachim Kühn, François Jeanneau ou Jane Bloom) et pièces originales d’inspiration variée. Ce qui force l’admiration, c’est d’entendre comment les solistes s’approprient sous la conduite toujours attentive du maître le concept de « liberté contrôlée » qu’il aime défendre et illustrer. Soit une manière d’entrelacement perpétuel du respect des structures et d’encouragement à l’exploration spontanée, qui laisse en plan la traditionnelle séparation entre composition et improvisation. On admire tout autant la justesse avec laquelle Parisien et Peirani (à un tout petit « s » près, l’anagramme l’un de l’autre) tour à tour émergent du flux collectif, s’échangent les premiers rôles ou enlacent leurs souffles. Une expression vivante, un engagement d’une expressivité très visuelle, toujours réjouissante et parfois drôle, comme la valse dégingandée introduite par Peirani en bis).
Didier Lockwood (v), Orchestre du Conservatoire de Toulouse, dir. Jean-Pierre Peyrebelle, Guo Gan (erhu)
Didier Lockwood (v), Médéric Collignon (tp, voc), Antonio Farao (p), Daryll Hall (b), Manu Katché (d)
Pour fêter à Marciac ses quarante ans de carrière, le violoniste a choisi de « retracer en raccourci » un parcours qui a débuté dans la musique classique. D’où la généreuse place faite à l’orchestre de jeunes issus du CRR de Toulouse, sous la baguette de Jean-Pierre Peyrebelle qui officie également de longue date au Collège de Marciac – dont est issu un certain Emile Parisien. Ainsi, standards du jazz ou de la chanson ou compositions de circonstance du maître de cérémonie – en béret basque et tablier de sommelier – ont ouvert la seconde partie de soirée. Une générosité incontestable, parfois même immodérée dans la communication, que l’on retrouve dans le lyrisme appuyé du violoniste (In a sentimental mood), ou son dosage de la virtuosité et des effets électroniques. Une étonnante séquence à suivre, en compagnie d’un virtuose chinois du erhu (vielle à deux cordes) ne parvient pas à convaincre quant à la pertinence de l’échange mais laisse rapidement place à la seconde partie de soirée. En duo avec Médéric Collignon d’abord, en quartette ensuite ponctué d’apparitions du trompettiste-vocaliste. Didier Lockwood a-t-il souhaité, par la réunion de musiciens aux profils contrastés, contribuant presque tous au répertoire, de refléter les différentes phases stylistiques de son parcours ? La franchise me commande d’avouer que les ingrédients du cocktail sont apparus privés du lien qui leur aurait donné sens et efficacité. La sonorisation lourde de Darryl Hall, le jeu dense et pas toujours compatible de Manu Katché, les aller et retours dans le choix du répertoire, ont trop souvent conduit les solistes (dont l’excellent Antonio Farao, lumineux en solo mais semblant peiner à surnager ailleurs) à céder à une certaine surenchère. La faute aussi à des arrangements à la consistance insuffisante pour intégrer la diversité des forces en présence. Finalement, c’est sans doute la partie la plus improbable et la moins programmée de cette rencontre, le duo improvisé entre Lockwood et Collignon durant le changement de plateau central, qui a apporté la meilleure qualité d’échange et de surprise.
A suivre.
Dimanche 3 août :
21h au Chapiteau : Spyro Gyra / Kenny Garrett Quintet
21h30 à l’Astrada : Leïla Martial Baa Box / Raphael Gualazzi Sextet
|
Oubliées les intempéries de la veille, qui m’avaient contraint à renoncer après une demi-heure au triplé féminin Virginie Teychené / Youn Sun Nah / Eliane Elias. Heureusement, Jacques Aboucaya, qui lui n’a pas déclaré forfait après l’évacuation, a assuré la continuité de la chronique sur le blog. Depuis de nombreuses années, on sait que Daniel Humair déniche les pépites les plus créatives du jazz hexagonal. Souvenons-nous entre autres du Baby Boom Quintet dans lequel il réunissait voici une décennie Matthieu Donarier, Christophe Monniot, Manu Codjia et Sébastien Boisseau, pour apprécier avec le recul la justesse de son oreille. Difficile de douter, il est vrai, que la paire Emile Parisien / Vincent Peirani, particulièrement active cette année en duo, allait frapper fort et toucher juste dans ce casting élargi. Ce fut parfaitement le cas.
Samedi 2 août, Chapiteau de Marciac (32)
Emile Parisien (ss), Vincent Peirani (acc), Jérôme Regard (b), Daniel Humair (d)
Le son d’ensemble tire vers l’éclat et la brillance des aigus, ce que renforce l’activité du jeu de cymbales du leader, heureusement équilibrée par la rondeur des graves de Jérôme Regard. Le répertoire, toujours soigneusement présenté, équilibre reprises inattendues (et généralement inentendues : Joachim Kühn, François Jeanneau ou Jane Bloom) et pièces originales d’inspiration variée. Ce qui force l’admiration, c’est d’entendre comment les solistes s’approprient sous la conduite toujours attentive du maître le concept de « liberté contrôlée » qu’il aime défendre et illustrer. Soit une manière d’entrelacement perpétuel du respect des structures et d’encouragement à l’exploration spontanée, qui laisse en plan la traditionnelle séparation entre composition et improvisation. On admire tout autant la justesse avec laquelle Parisien et Peirani (à un tout petit « s » près, l’anagramme l’un de l’autre) tour à tour émergent du flux collectif, s’échangent les premiers rôles ou enlacent leurs souffles. Une expression vivante, un engagement d’une expressivité très visuelle, toujours réjouissante et parfois drôle, comme la valse dégingandée introduite par Peirani en bis).
Didier Lockwood (v), Orchestre du Conservatoire de Toulouse, dir. Jean-Pierre Peyrebelle, Guo Gan (erhu)
Didier Lockwood (v), Médéric Collignon (tp, voc), Antonio Farao (p), Daryll Hall (b), Manu Katché (d)
Pour fêter à Marciac ses quarante ans de carrière, le violoniste a choisi de « retracer en raccourci » un parcours qui a débuté dans la musique classique. D’où la généreuse place faite à l’orchestre de jeunes issus du CRR de Toulouse, sous la baguette de Jean-Pierre Peyrebelle qui officie également de longue date au Collège de Marciac – dont est issu un certain Emile Parisien. Ainsi, standards du jazz ou de la chanson ou compositions de circonstance du maître de cérémonie – en béret basque et tablier de sommelier – ont ouvert la seconde partie de soirée. Une générosité incontestable, parfois même immodérée dans la communication, que l’on retrouve dans le lyrisme appuyé du violoniste (In a sentimental mood), ou son dosage de la virtuosité et des effets électroniques. Une étonnante séquence à suivre, en compagnie d’un virtuose chinois du erhu (vielle à deux cordes) ne parvient pas à convaincre quant à la pertinence de l’échange mais laisse rapidement place à la seconde partie de soirée. En duo avec Médéric Collignon d’abord, en quartette ensuite ponctué d’apparitions du trompettiste-vocaliste. Didier Lockwood a-t-il souhaité, par la réunion de musiciens aux profils contrastés, contribuant presque tous au répertoire, de refléter les différentes phases stylistiques de son parcours ? La franchise me commande d’avouer que les ingrédients du cocktail sont apparus privés du lien qui leur aurait donné sens et efficacité. La sonorisation lourde de Darryl Hall, le jeu dense et pas toujours compatible de Manu Katché, les aller et retours dans le choix du répertoire, ont trop souvent conduit les solistes (dont l’excellent Antonio Farao, lumineux en solo mais semblant peiner à surnager ailleurs) à céder à une certaine surenchère. La faute aussi à des arrangements à la consistance insuffisante pour intégrer la diversité des forces en présence. Finalement, c’est sans doute la partie la plus improbable et la moins programmée de cette rencontre, le duo improvisé entre Lockwood et Collignon durant le changement de plateau central, qui a apporté la meilleure qualité d’échange et de surprise.
A suivre.
Dimanche 3 août :
21h au Chapiteau : Spyro Gyra / Kenny Garrett Quintet
21h30 à l’Astrada : Leïla Martial Baa Box / Raphael Gualazzi Sextet