Daniel Humair et Émile Parisien, pour la beauté du geste
Émile Parisien et Daniel Humair en duo, sans sono, 100 % acoustique, à même le son en quelque sorte, c’est un privilège que le public attentif et curieux du Jazz’titudes a apprécié à sa juste valeur. Et comme le musique était au diapason…
Avant que le concert ne commence, on entend déjà, s’échappant de la coulisse tel le chant d’un oiseau, au loin, cette sonorité de saxophone soprano reconnaissable entre mille. Puis entre Émile (Parisien), complice de longue date de Daniel Humair. Jouer en duo, pour deux musiciens de ce calibre, ce doit être facile se dit-on. Ou tout du moins naturel. Mais si tout semble couler de source, et que la musique, leur musique vous saisit d’emblée, c’est parce qu’ils se connaissent et jouent ensemble depuis quelques années. Et quelques années, chez des instrumentistes pour qui l’improvisation est un défi permanent, une raison d’être, ça vaut bien, qui sait, toute une vie pour d’autres.
On était bien dans ce petit théâtre niché au cœur de la Maison des Arts et des Loisirs de Laon. La joyeuse équipe de Jazz’titudes est attentive à tout, à tous, au bien-être des musiciens comme à celui du public.
Premières notes de soprano, premières petites danses de mailloches sur tambours : nos deux représentants du « Parti du Jazz en France », dixit Daniel Humair (qui nommerait bien son compère Premier Ministre, ou Ministre de la culture, ou bien « maire de Jazz City »…) entre avec douceur dans le vif du sujet. Ce qu’on aime chez eux, c’est bien sûr toute l’histoire, toutes les histoires qu’ils charrient avec eux. Daniel Humair, bientôt soixante ans de carrière – il fêtera ses quatre-vingts ans sur terre en 2018 – en a plein les poches et les baguettes. Chaque coup porté, ou presque, est une surprise. On a beau l’avoir vu et entendu des dizaines et des dizaines… – allez, on ne compte plus –, on est toujours impressionné par cette faculté à jouer autrement de la batterie, tout en rappelant, avec ce mélange de finesse et de mordant, ce qu’il doit aux grands maîtres, de Shelly Manne à Elvin Jones en passant par Mel Lewis (entre autres).
À ses côtés, celui qui pourrait largement être son petit fils mais qui est surtout son petit frère de son, ne cesse décidément pas de nous éblouir (quelles que soient les circonstances d’ailleurs, et on sait le garçon impliqué dans de nombreux projets). Toujours plus habité, toujous plus danseur, sa gestuelle fascine autant que son jeu. C’est un fait : Émile Parisien vit réellement la musique corps et âme. Sur un thème d’une étourdissante originalité de la saxophoniste Jane Ira Bloom, sur ceux extraits de “Sweet & Sour” (A Unicorn In Captivity, Shuberauster), l’osmose entre le saxophone et la batterie laisse rêveur. Free ce duo ? De temps en temps, comme le suggère le titre d’une des compositions (From Time To Time Free). Mais entre ces vivifiantes virées hors-cadre jamais hors-chant, la mélodie reste reine et l’entente royale. •
|Émile Parisien et Daniel Humair en duo, sans sono, 100 % acoustique, à même le son en quelque sorte, c’est un privilège que le public attentif et curieux du Jazz’titudes a apprécié à sa juste valeur. Et comme le musique était au diapason…
Avant que le concert ne commence, on entend déjà, s’échappant de la coulisse tel le chant d’un oiseau, au loin, cette sonorité de saxophone soprano reconnaissable entre mille. Puis entre Émile (Parisien), complice de longue date de Daniel Humair. Jouer en duo, pour deux musiciens de ce calibre, ce doit être facile se dit-on. Ou tout du moins naturel. Mais si tout semble couler de source, et que la musique, leur musique vous saisit d’emblée, c’est parce qu’ils se connaissent et jouent ensemble depuis quelques années. Et quelques années, chez des instrumentistes pour qui l’improvisation est un défi permanent, une raison d’être, ça vaut bien, qui sait, toute une vie pour d’autres.
On était bien dans ce petit théâtre niché au cœur de la Maison des Arts et des Loisirs de Laon. La joyeuse équipe de Jazz’titudes est attentive à tout, à tous, au bien-être des musiciens comme à celui du public.
Premières notes de soprano, premières petites danses de mailloches sur tambours : nos deux représentants du « Parti du Jazz en France », dixit Daniel Humair (qui nommerait bien son compère Premier Ministre, ou Ministre de la culture, ou bien « maire de Jazz City »…) entre avec douceur dans le vif du sujet. Ce qu’on aime chez eux, c’est bien sûr toute l’histoire, toutes les histoires qu’ils charrient avec eux. Daniel Humair, bientôt soixante ans de carrière – il fêtera ses quatre-vingts ans sur terre en 2018 – en a plein les poches et les baguettes. Chaque coup porté, ou presque, est une surprise. On a beau l’avoir vu et entendu des dizaines et des dizaines… – allez, on ne compte plus –, on est toujours impressionné par cette faculté à jouer autrement de la batterie, tout en rappelant, avec ce mélange de finesse et de mordant, ce qu’il doit aux grands maîtres, de Shelly Manne à Elvin Jones en passant par Mel Lewis (entre autres).
À ses côtés, celui qui pourrait largement être son petit fils mais qui est surtout son petit frère de son, ne cesse décidément pas de nous éblouir (quelles que soient les circonstances d’ailleurs, et on sait le garçon impliqué dans de nombreux projets). Toujours plus habité, toujous plus danseur, sa gestuelle fascine autant que son jeu. C’est un fait : Émile Parisien vit réellement la musique corps et âme. Sur un thème d’une étourdissante originalité de la saxophoniste Jane Ira Bloom, sur ceux extraits de “Sweet & Sour” (A Unicorn In Captivity, Shuberauster), l’osmose entre le saxophone et la batterie laisse rêveur. Free ce duo ? De temps en temps, comme le suggère le titre d’une des compositions (From Time To Time Free). Mais entre ces vivifiantes virées hors-cadre jamais hors-chant, la mélodie reste reine et l’entente royale. •
|Émile Parisien et Daniel Humair en duo, sans sono, 100 % acoustique, à même le son en quelque sorte, c’est un privilège que le public attentif et curieux du Jazz’titudes a apprécié à sa juste valeur. Et comme le musique était au diapason…
Avant que le concert ne commence, on entend déjà, s’échappant de la coulisse tel le chant d’un oiseau, au loin, cette sonorité de saxophone soprano reconnaissable entre mille. Puis entre Émile (Parisien), complice de longue date de Daniel Humair. Jouer en duo, pour deux musiciens de ce calibre, ce doit être facile se dit-on. Ou tout du moins naturel. Mais si tout semble couler de source, et que la musique, leur musique vous saisit d’emblée, c’est parce qu’ils se connaissent et jouent ensemble depuis quelques années. Et quelques années, chez des instrumentistes pour qui l’improvisation est un défi permanent, une raison d’être, ça vaut bien, qui sait, toute une vie pour d’autres.
On était bien dans ce petit théâtre niché au cœur de la Maison des Arts et des Loisirs de Laon. La joyeuse équipe de Jazz’titudes est attentive à tout, à tous, au bien-être des musiciens comme à celui du public.
Premières notes de soprano, premières petites danses de mailloches sur tambours : nos deux représentants du « Parti du Jazz en France », dixit Daniel Humair (qui nommerait bien son compère Premier Ministre, ou Ministre de la culture, ou bien « maire de Jazz City »…) entre avec douceur dans le vif du sujet. Ce qu’on aime chez eux, c’est bien sûr toute l’histoire, toutes les histoires qu’ils charrient avec eux. Daniel Humair, bientôt soixante ans de carrière – il fêtera ses quatre-vingts ans sur terre en 2018 – en a plein les poches et les baguettes. Chaque coup porté, ou presque, est une surprise. On a beau l’avoir vu et entendu des dizaines et des dizaines… – allez, on ne compte plus –, on est toujours impressionné par cette faculté à jouer autrement de la batterie, tout en rappelant, avec ce mélange de finesse et de mordant, ce qu’il doit aux grands maîtres, de Shelly Manne à Elvin Jones en passant par Mel Lewis (entre autres).
À ses côtés, celui qui pourrait largement être son petit fils mais qui est surtout son petit frère de son, ne cesse décidément pas de nous éblouir (quelles que soient les circonstances d’ailleurs, et on sait le garçon impliqué dans de nombreux projets). Toujours plus habité, toujous plus danseur, sa gestuelle fascine autant que son jeu. C’est un fait : Émile Parisien vit réellement la musique corps et âme. Sur un thème d’une étourdissante originalité de la saxophoniste Jane Ira Bloom, sur ceux extraits de “Sweet & Sour” (A Unicorn In Captivity, Shuberauster), l’osmose entre le saxophone et la batterie laisse rêveur. Free ce duo ? De temps en temps, comme le suggère le titre d’une des compositions (From Time To Time Free). Mais entre ces vivifiantes virées hors-cadre jamais hors-chant, la mélodie reste reine et l’entente royale. •
|Émile Parisien et Daniel Humair en duo, sans sono, 100 % acoustique, à même le son en quelque sorte, c’est un privilège que le public attentif et curieux du Jazz’titudes a apprécié à sa juste valeur. Et comme le musique était au diapason…
Avant que le concert ne commence, on entend déjà, s’échappant de la coulisse tel le chant d’un oiseau, au loin, cette sonorité de saxophone soprano reconnaissable entre mille. Puis entre Émile (Parisien), complice de longue date de Daniel Humair. Jouer en duo, pour deux musiciens de ce calibre, ce doit être facile se dit-on. Ou tout du moins naturel. Mais si tout semble couler de source, et que la musique, leur musique vous saisit d’emblée, c’est parce qu’ils se connaissent et jouent ensemble depuis quelques années. Et quelques années, chez des instrumentistes pour qui l’improvisation est un défi permanent, une raison d’être, ça vaut bien, qui sait, toute une vie pour d’autres.
On était bien dans ce petit théâtre niché au cœur de la Maison des Arts et des Loisirs de Laon. La joyeuse équipe de Jazz’titudes est attentive à tout, à tous, au bien-être des musiciens comme à celui du public.
Premières notes de soprano, premières petites danses de mailloches sur tambours : nos deux représentants du « Parti du Jazz en France », dixit Daniel Humair (qui nommerait bien son compère Premier Ministre, ou Ministre de la culture, ou bien « maire de Jazz City »…) entre avec douceur dans le vif du sujet. Ce qu’on aime chez eux, c’est bien sûr toute l’histoire, toutes les histoires qu’ils charrient avec eux. Daniel Humair, bientôt soixante ans de carrière – il fêtera ses quatre-vingts ans sur terre en 2018 – en a plein les poches et les baguettes. Chaque coup porté, ou presque, est une surprise. On a beau l’avoir vu et entendu des dizaines et des dizaines… – allez, on ne compte plus –, on est toujours impressionné par cette faculté à jouer autrement de la batterie, tout en rappelant, avec ce mélange de finesse et de mordant, ce qu’il doit aux grands maîtres, de Shelly Manne à Elvin Jones en passant par Mel Lewis (entre autres).
À ses côtés, celui qui pourrait largement être son petit fils mais qui est surtout son petit frère de son, ne cesse décidément pas de nous éblouir (quelles que soient les circonstances d’ailleurs, et on sait le garçon impliqué dans de nombreux projets). Toujours plus habité, toujous plus danseur, sa gestuelle fascine autant que son jeu. C’est un fait : Émile Parisien vit réellement la musique corps et âme. Sur un thème d’une étourdissante originalité de la saxophoniste Jane Ira Bloom, sur ceux extraits de “Sweet & Sour” (A Unicorn In Captivity, Shuberauster), l’osmose entre le saxophone et la batterie laisse rêveur. Free ce duo ? De temps en temps, comme le suggère le titre d’une des compositions (From Time To Time Free). Mais entre ces vivifiantes virées hors-cadre jamais hors-chant, la mélodie reste reine et l’entente royale. •