Des Imposteurs et the Thing à La Dynamo
Exellente idée d’avoir rajouté, ce soir là, sur le devant, un rang de siège supplémentaires! nous sommes vraiment encore plus proches des musiciens et plus de monde en face d’eux…..
Die Hochstapler « The Braxtonette Project
Mercredi 19 février 2014, La Dynamo de Banlieues Bleues
Pierre Borel (tp), Louis Laurain (tp), Antonio Borghini (b) et Hannes Lingens (dm)
Un couple de souffleurs français, un bassiste italien et un batteur allemand, comme le noyau dur d’une efficace union musicale européenne. Voilà quatre jeunes gens qui se sont baptisés « Les Imposteurs ». Gonflés, ces petits gars ont décidé de reinterpréter à leur manière la musique de deux très grands saxophonistes libertaires : les redoutables et redoutés Anthony Braxton et Ornette Coleman. Ce programme ambitieux se traduit par un habile mariage entre les compositions de ces deux musiciens révolutionnaires. Les échanges entre les deux cuivres complices sont tour à tour agiles, austères, abruptes, détonnants, obsédants et même parfois dansants quand Ornette reprend le dessus. La basse jouée souvent à l’archet et la batteriepercussive soutiennent avec justesse ces ébats ludiques. Belle première partie toute acoustique!
The Thing
Mats Gustafsson (bs, ts), Ingebrigt Haker-Flaten (b) et Paal Nilssen-Love (dm)
En seconde partie, changement d’ambiance, les Vikings débarquent sur scène!
La batterie est nettement plus imposante avec ses deux toms basse et des immenses cymbales. La basse est une superbe Fender électrique avec une palanquée de pédales. D’entrée de jeu, Mats Gustafsson enbouche avec voracité son baryton et produit un très gros son d’enfer. C’est du vrai « free jazz punk rock » puissant, bouillonnant, exhubérant, dévastateur et fort réjouissant! La basse électrique est souvent utilisée comme une guitare qui carbure au super avec beaucoup de plomb. La batteris est tellurique comme au temps des Who, de Led Zeppelin et de Black Sabbath. L’interprétation au ténor et à la contrebasse du thème d’Alfie de Sonny Rollins est aussi fort roborative. En bons disciples de Peter Brötzman, ces trois fiers scandinaves font exploser Angels d’Alber Ayler. Une belle heure de musique dévorante dopée à l’énergie. En rappel, ces trois artificiers nous ont asséné avec gourmandise une version sacrilège, très rock et fort réussie, d’India, le tube de l’éternel John Coltrane, qui a laissé le public pantois d’admiration!
Paul Jaillet
Prochains Concerts à la Dynamo de Banlieues Bleues :
7 mars : Yon – The Empire of Love
et n’oubliez pas à partir du 14 mars le Festival Banlieues Bleues
|
Exellente idée d’avoir rajouté, ce soir là, sur le devant, un rang de siège supplémentaires! nous sommes vraiment encore plus proches des musiciens et plus de monde en face d’eux…..
Die Hochstapler « The Braxtonette Project
Mercredi 19 février 2014, La Dynamo de Banlieues Bleues
Pierre Borel (tp), Louis Laurain (tp), Antonio Borghini (b) et Hannes Lingens (dm)
Un couple de souffleurs français, un bassiste italien et un batteur allemand, comme le noyau dur d’une efficace union musicale européenne. Voilà quatre jeunes gens qui se sont baptisés « Les Imposteurs ». Gonflés, ces petits gars ont décidé de reinterpréter à leur manière la musique de deux très grands saxophonistes libertaires : les redoutables et redoutés Anthony Braxton et Ornette Coleman. Ce programme ambitieux se traduit par un habile mariage entre les compositions de ces deux musiciens révolutionnaires. Les échanges entre les deux cuivres complices sont tour à tour agiles, austères, abruptes, détonnants, obsédants et même parfois dansants quand Ornette reprend le dessus. La basse jouée souvent à l’archet et la batteriepercussive soutiennent avec justesse ces ébats ludiques. Belle première partie toute acoustique!
The Thing
Mats Gustafsson (bs, ts), Ingebrigt Haker-Flaten (b) et Paal Nilssen-Love (dm)
En seconde partie, changement d’ambiance, les Vikings débarquent sur scène!
La batterie est nettement plus imposante avec ses deux toms basse et des immenses cymbales. La basse est une superbe Fender électrique avec une palanquée de pédales. D’entrée de jeu, Mats Gustafsson enbouche avec voracité son baryton et produit un très gros son d’enfer. C’est du vrai « free jazz punk rock » puissant, bouillonnant, exhubérant, dévastateur et fort réjouissant! La basse électrique est souvent utilisée comme une guitare qui carbure au super avec beaucoup de plomb. La batteris est tellurique comme au temps des Who, de Led Zeppelin et de Black Sabbath. L’interprétation au ténor et à la contrebasse du thème d’Alfie de Sonny Rollins est aussi fort roborative. En bons disciples de Peter Brötzman, ces trois fiers scandinaves font exploser Angels d’Alber Ayler. Une belle heure de musique dévorante dopée à l’énergie. En rappel, ces trois artificiers nous ont asséné avec gourmandise une version sacrilège, très rock et fort réussie, d’India, le tube de l’éternel John Coltrane, qui a laissé le public pantois d’admiration!
Paul Jaillet
Prochains Concerts à la Dynamo de Banlieues Bleues :
7 mars : Yon – The Empire of Love
et n’oubliez pas à partir du 14 mars le Festival Banlieues Bleues
|
Exellente idée d’avoir rajouté, ce soir là, sur le devant, un rang de siège supplémentaires! nous sommes vraiment encore plus proches des musiciens et plus de monde en face d’eux…..
Die Hochstapler « The Braxtonette Project
Mercredi 19 février 2014, La Dynamo de Banlieues Bleues
Pierre Borel (tp), Louis Laurain (tp), Antonio Borghini (b) et Hannes Lingens (dm)
Un couple de souffleurs français, un bassiste italien et un batteur allemand, comme le noyau dur d’une efficace union musicale européenne. Voilà quatre jeunes gens qui se sont baptisés « Les Imposteurs ». Gonflés, ces petits gars ont décidé de reinterpréter à leur manière la musique de deux très grands saxophonistes libertaires : les redoutables et redoutés Anthony Braxton et Ornette Coleman. Ce programme ambitieux se traduit par un habile mariage entre les compositions de ces deux musiciens révolutionnaires. Les échanges entre les deux cuivres complices sont tour à tour agiles, austères, abruptes, détonnants, obsédants et même parfois dansants quand Ornette reprend le dessus. La basse jouée souvent à l’archet et la batteriepercussive soutiennent avec justesse ces ébats ludiques. Belle première partie toute acoustique!
The Thing
Mats Gustafsson (bs, ts), Ingebrigt Haker-Flaten (b) et Paal Nilssen-Love (dm)
En seconde partie, changement d’ambiance, les Vikings débarquent sur scène!
La batterie est nettement plus imposante avec ses deux toms basse et des immenses cymbales. La basse est une superbe Fender électrique avec une palanquée de pédales. D’entrée de jeu, Mats Gustafsson enbouche avec voracité son baryton et produit un très gros son d’enfer. C’est du vrai « free jazz punk rock » puissant, bouillonnant, exhubérant, dévastateur et fort réjouissant! La basse électrique est souvent utilisée comme une guitare qui carbure au super avec beaucoup de plomb. La batteris est tellurique comme au temps des Who, de Led Zeppelin et de Black Sabbath. L’interprétation au ténor et à la contrebasse du thème d’Alfie de Sonny Rollins est aussi fort roborative. En bons disciples de Peter Brötzman, ces trois fiers scandinaves font exploser Angels d’Alber Ayler. Une belle heure de musique dévorante dopée à l’énergie. En rappel, ces trois artificiers nous ont asséné avec gourmandise une version sacrilège, très rock et fort réussie, d’India, le tube de l’éternel John Coltrane, qui a laissé le public pantois d’admiration!
Paul Jaillet
Prochains Concerts à la Dynamo de Banlieues Bleues :
7 mars : Yon – The Empire of Love
et n’oubliez pas à partir du 14 mars le Festival Banlieues Bleues
|
Exellente idée d’avoir rajouté, ce soir là, sur le devant, un rang de siège supplémentaires! nous sommes vraiment encore plus proches des musiciens et plus de monde en face d’eux…..
Die Hochstapler « The Braxtonette Project
Mercredi 19 février 2014, La Dynamo de Banlieues Bleues
Pierre Borel (tp), Louis Laurain (tp), Antonio Borghini (b) et Hannes Lingens (dm)
Un couple de souffleurs français, un bassiste italien et un batteur allemand, comme le noyau dur d’une efficace union musicale européenne. Voilà quatre jeunes gens qui se sont baptisés « Les Imposteurs ». Gonflés, ces petits gars ont décidé de reinterpréter à leur manière la musique de deux très grands saxophonistes libertaires : les redoutables et redoutés Anthony Braxton et Ornette Coleman. Ce programme ambitieux se traduit par un habile mariage entre les compositions de ces deux musiciens révolutionnaires. Les échanges entre les deux cuivres complices sont tour à tour agiles, austères, abruptes, détonnants, obsédants et même parfois dansants quand Ornette reprend le dessus. La basse jouée souvent à l’archet et la batteriepercussive soutiennent avec justesse ces ébats ludiques. Belle première partie toute acoustique!
The Thing
Mats Gustafsson (bs, ts), Ingebrigt Haker-Flaten (b) et Paal Nilssen-Love (dm)
En seconde partie, changement d’ambiance, les Vikings débarquent sur scène!
La batterie est nettement plus imposante avec ses deux toms basse et des immenses cymbales. La basse est une superbe Fender électrique avec une palanquée de pédales. D’entrée de jeu, Mats Gustafsson enbouche avec voracité son baryton et produit un très gros son d’enfer. C’est du vrai « free jazz punk rock » puissant, bouillonnant, exhubérant, dévastateur et fort réjouissant! La basse électrique est souvent utilisée comme une guitare qui carbure au super avec beaucoup de plomb. La batteris est tellurique comme au temps des Who, de Led Zeppelin et de Black Sabbath. L’interprétation au ténor et à la contrebasse du thème d’Alfie de Sonny Rollins est aussi fort roborative. En bons disciples de Peter Brötzman, ces trois fiers scandinaves font exploser Angels d’Alber Ayler. Une belle heure de musique dévorante dopée à l’énergie. En rappel, ces trois artificiers nous ont asséné avec gourmandise une version sacrilège, très rock et fort réussie, d’India, le tube de l’éternel John Coltrane, qui a laissé le public pantois d’admiration!
Paul Jaillet
Prochains Concerts à la Dynamo de Banlieues Bleues :
7 mars : Yon – The Empire of Love
et n’oubliez pas à partir du 14 mars le Festival Banlieues Bleues