D'jazz Nevers Festival : Clap de fin de la 30e édition
Le D’jazz Nevers Festival a refermé sa trentième édition de la plus belle des manières, la dernière journée ayant évolué du monde du silence vers les grands espaces américains. Explications.
Festival D’jazz Nevers Festival
Samedi 12 novembre 2016, Nevers (58), Maison de la Culture, Salle Lauberty, 12h30
Jean-Marc Foltz (cl, bcl), Stéphan Oliva (p).
Comme pour la totalité des concerts auxquels j’ai pu assister, la petite salle Lauberty était pleine pour assister à un concert d’une grande dignité. L’entrée des artistes en scène avait même quelque chose d’un peu solennel, tous deux vêtus de costumes sombres et sobres, visages concentrés. Le projet du duo pouvait pourtant laissé présager d’un concert a priori guilleret. Pensez donc, les frères Gershwin ! La vitalité américaine des années 1920-30 ! L’énergie juvénile, la volupté du chant, la frénésie du monde moderne, les griseries de la vitesse ! Jean-Marc Foltz et Stéphan Oliva ont toutefois choisi de prendre le contre-pied de ces idées toutes faites en réalisant une musique sereine, posée, intimiste, centrée sur l’expression profonde de chacune des mélodies reprises et sur leur riche potentiel. Est-ce à cause de l’influence conjuguée du brouillard puis de la pluie nivernais que j’eus d’abord quelques difficultés à m’acclimater à cette attitude esthétique-esthétisante ? Il me fallut en effet attendre plusieurs morceaux pour entrer véritablement en résonance avec ce qui était présenté. Mais lorsque le début de The Man I Love fut entonné par les deux artistes, je m’envolais à leur suite. Ou plutôt je m’enfonçais avec eux, car j’eus alors l’étrange impression de me trouver au fond de la mer. Comme on le sait, lorsque l’on met la tête sous l’eau, le « monde du silence » (ainsi nommé par Jean-Yves Cousteau) bruisse d’événements sonores, mais qui semblent nous parvenir comme au ralenti. Les interprétations de ce concert produisirent un peu le même effet sur moi. Je songeais aussi au Musica callada, ces recueils où le compositeur Federico Mompou donne du temps au temps, invite à l’introspection – et cela même avec quelques éclats extrêmes à certains moments des improvisations de Jean-Marc Foltz. À rebours, je compris que mon désappointement du début de concert était simplement le fait de ne tout simplement pas avoir été en état d’adhérer au parti pris musical du duo et qu’il m’avait fallu du temps pour me mettre dans cette disposition d’esprit. Je ne sais si une partie de l’auditoire fit le même chemin que moi, mais l’ovation que reçurent les artistes démontra que nous étions en tout cas parvenus tous à la même conclusion. À l’image de la musique de Gershwin qui allie le savant au populaire, le duo donna en bis une interprétation plutôt réussie du mouvement lent de la Sonate pour clarinette et piano de Francis Poulenc – dont Michel Portal, qui se produisait l’avant veille à Nevers, a enregistré une version de référence.
Festival D’jazz Nevers Festival
Samedi 12 novembre 2016, Nevers (58), Maison de la Culture, Salle Lauberty, 20h30
Larry Goldings (org, p), John Scofield (g), Steve Swallow (b), Bill Stewart (dm).
Le guitariste revenait à Nevers un an après les événements du Bataclan qui avaient contraint les organisateurs du festival à interrompre leur programmation, annulant entre autre la venue de John Scofield. Le concert de fermeture du cru 2016 ne ressembla en rien à celui qui avait ouvert la journée, alors qu’ils avaient pour racines communes la musique américaine. Le quartette de John Scofield interroge en effet depuis quelques mois des morceaux issus principalement de la country music. La prestation des musiciens fut formidable. En blueséifiant la musique country, en la salissant de ses innombrables sonorités saturées, en la zébrant de formules mélodiques douces-amères, Scofield contenta les 800 personnes présentent dans la grande salle de la Maison de la Culture. Il fut d’ailleurs très généreux en leur offrant presque deux heures de musique. Parmi les pépites du soir, on peut citer un chorus de Larry Goldings finissant par aborder les claviers de son orgue Hammond comme s’il frappait des congas (sous forme de clusters), une pièce up-tempo à 7/4 sans clave (autrement dit du swing traditionnel, mais avec un temps en moins, perturbant au début), l’éclat de Bill Stewart (comme toujours, pourrais-je ajouter), le tempo d’une sauvage fixité de Steve Swallow… Après le concert, des explosions retentirent dans le grand hall de la Maison de la Culture, des explosions synonymes de joie et de fête, faisant voleter des paillettes dorées, tandis que les spectateurs présents fêtaient coupe de champagne aux lèvres et petits fours à la main la réussite du trentième anniversaire de leur désormais vénérable festival.
Photos : Maxim François
On trouvera une captation vidéo du concert de John Scofield avec le lien suivant :
|Le D’jazz Nevers Festival a refermé sa trentième édition de la plus belle des manières, la dernière journée ayant évolué du monde du silence vers les grands espaces américains. Explications.
Festival D’jazz Nevers Festival
Samedi 12 novembre 2016, Nevers (58), Maison de la Culture, Salle Lauberty, 12h30
Jean-Marc Foltz (cl, bcl), Stéphan Oliva (p).
Comme pour la totalité des concerts auxquels j’ai pu assister, la petite salle Lauberty était pleine pour assister à un concert d’une grande dignité. L’entrée des artistes en scène avait même quelque chose d’un peu solennel, tous deux vêtus de costumes sombres et sobres, visages concentrés. Le projet du duo pouvait pourtant laissé présager d’un concert a priori guilleret. Pensez donc, les frères Gershwin ! La vitalité américaine des années 1920-30 ! L’énergie juvénile, la volupté du chant, la frénésie du monde moderne, les griseries de la vitesse ! Jean-Marc Foltz et Stéphan Oliva ont toutefois choisi de prendre le contre-pied de ces idées toutes faites en réalisant une musique sereine, posée, intimiste, centrée sur l’expression profonde de chacune des mélodies reprises et sur leur riche potentiel. Est-ce à cause de l’influence conjuguée du brouillard puis de la pluie nivernais que j’eus d’abord quelques difficultés à m’acclimater à cette attitude esthétique-esthétisante ? Il me fallut en effet attendre plusieurs morceaux pour entrer véritablement en résonance avec ce qui était présenté. Mais lorsque le début de The Man I Love fut entonné par les deux artistes, je m’envolais à leur suite. Ou plutôt je m’enfonçais avec eux, car j’eus alors l’étrange impression de me trouver au fond de la mer. Comme on le sait, lorsque l’on met la tête sous l’eau, le « monde du silence » (ainsi nommé par Jean-Yves Cousteau) bruisse d’événements sonores, mais qui semblent nous parvenir comme au ralenti. Les interprétations de ce concert produisirent un peu le même effet sur moi. Je songeais aussi au Musica callada, ces recueils où le compositeur Federico Mompou donne du temps au temps, invite à l’introspection – et cela même avec quelques éclats extrêmes à certains moments des improvisations de Jean-Marc Foltz. À rebours, je compris que mon désappointement du début de concert était simplement le fait de ne tout simplement pas avoir été en état d’adhérer au parti pris musical du duo et qu’il m’avait fallu du temps pour me mettre dans cette disposition d’esprit. Je ne sais si une partie de l’auditoire fit le même chemin que moi, mais l’ovation que reçurent les artistes démontra que nous étions en tout cas parvenus tous à la même conclusion. À l’image de la musique de Gershwin qui allie le savant au populaire, le duo donna en bis une interprétation plutôt réussie du mouvement lent de la Sonate pour clarinette et piano de Francis Poulenc – dont Michel Portal, qui se produisait l’avant veille à Nevers, a enregistré une version de référence.
Festival D’jazz Nevers Festival
Samedi 12 novembre 2016, Nevers (58), Maison de la Culture, Salle Lauberty, 20h30
Larry Goldings (org, p), John Scofield (g), Steve Swallow (b), Bill Stewart (dm).
Le guitariste revenait à Nevers un an après les événements du Bataclan qui avaient contraint les organisateurs du festival à interrompre leur programmation, annulant entre autre la venue de John Scofield. Le concert de fermeture du cru 2016 ne ressembla en rien à celui qui avait ouvert la journée, alors qu’ils avaient pour racines communes la musique américaine. Le quartette de John Scofield interroge en effet depuis quelques mois des morceaux issus principalement de la country music. La prestation des musiciens fut formidable. En blueséifiant la musique country, en la salissant de ses innombrables sonorités saturées, en la zébrant de formules mélodiques douces-amères, Scofield contenta les 800 personnes présentent dans la grande salle de la Maison de la Culture. Il fut d’ailleurs très généreux en leur offrant presque deux heures de musique. Parmi les pépites du soir, on peut citer un chorus de Larry Goldings finissant par aborder les claviers de son orgue Hammond comme s’il frappait des congas (sous forme de clusters), une pièce up-tempo à 7/4 sans clave (autrement dit du swing traditionnel, mais avec un temps en moins, perturbant au début), l’éclat de Bill Stewart (comme toujours, pourrais-je ajouter), le tempo d’une sauvage fixité de Steve Swallow… Après le concert, des explosions retentirent dans le grand hall de la Maison de la Culture, des explosions synonymes de joie et de fête, faisant voleter des paillettes dorées, tandis que les spectateurs présents fêtaient coupe de champagne aux lèvres et petits fours à la main la réussite du trentième anniversaire de leur désormais vénérable festival.
Photos : Maxim François
On trouvera une captation vidéo du concert de John Scofield avec le lien suivant :
|Le D’jazz Nevers Festival a refermé sa trentième édition de la plus belle des manières, la dernière journée ayant évolué du monde du silence vers les grands espaces américains. Explications.
Festival D’jazz Nevers Festival
Samedi 12 novembre 2016, Nevers (58), Maison de la Culture, Salle Lauberty, 12h30
Jean-Marc Foltz (cl, bcl), Stéphan Oliva (p).
Comme pour la totalité des concerts auxquels j’ai pu assister, la petite salle Lauberty était pleine pour assister à un concert d’une grande dignité. L’entrée des artistes en scène avait même quelque chose d’un peu solennel, tous deux vêtus de costumes sombres et sobres, visages concentrés. Le projet du duo pouvait pourtant laissé présager d’un concert a priori guilleret. Pensez donc, les frères Gershwin ! La vitalité américaine des années 1920-30 ! L’énergie juvénile, la volupté du chant, la frénésie du monde moderne, les griseries de la vitesse ! Jean-Marc Foltz et Stéphan Oliva ont toutefois choisi de prendre le contre-pied de ces idées toutes faites en réalisant une musique sereine, posée, intimiste, centrée sur l’expression profonde de chacune des mélodies reprises et sur leur riche potentiel. Est-ce à cause de l’influence conjuguée du brouillard puis de la pluie nivernais que j’eus d’abord quelques difficultés à m’acclimater à cette attitude esthétique-esthétisante ? Il me fallut en effet attendre plusieurs morceaux pour entrer véritablement en résonance avec ce qui était présenté. Mais lorsque le début de The Man I Love fut entonné par les deux artistes, je m’envolais à leur suite. Ou plutôt je m’enfonçais avec eux, car j’eus alors l’étrange impression de me trouver au fond de la mer. Comme on le sait, lorsque l’on met la tête sous l’eau, le « monde du silence » (ainsi nommé par Jean-Yves Cousteau) bruisse d’événements sonores, mais qui semblent nous parvenir comme au ralenti. Les interprétations de ce concert produisirent un peu le même effet sur moi. Je songeais aussi au Musica callada, ces recueils où le compositeur Federico Mompou donne du temps au temps, invite à l’introspection – et cela même avec quelques éclats extrêmes à certains moments des improvisations de Jean-Marc Foltz. À rebours, je compris que mon désappointement du début de concert était simplement le fait de ne tout simplement pas avoir été en état d’adhérer au parti pris musical du duo et qu’il m’avait fallu du temps pour me mettre dans cette disposition d’esprit. Je ne sais si une partie de l’auditoire fit le même chemin que moi, mais l’ovation que reçurent les artistes démontra que nous étions en tout cas parvenus tous à la même conclusion. À l’image de la musique de Gershwin qui allie le savant au populaire, le duo donna en bis une interprétation plutôt réussie du mouvement lent de la Sonate pour clarinette et piano de Francis Poulenc – dont Michel Portal, qui se produisait l’avant veille à Nevers, a enregistré une version de référence.
Festival D’jazz Nevers Festival
Samedi 12 novembre 2016, Nevers (58), Maison de la Culture, Salle Lauberty, 20h30
Larry Goldings (org, p), John Scofield (g), Steve Swallow (b), Bill Stewart (dm).
Le guitariste revenait à Nevers un an après les événements du Bataclan qui avaient contraint les organisateurs du festival à interrompre leur programmation, annulant entre autre la venue de John Scofield. Le concert de fermeture du cru 2016 ne ressembla en rien à celui qui avait ouvert la journée, alors qu’ils avaient pour racines communes la musique américaine. Le quartette de John Scofield interroge en effet depuis quelques mois des morceaux issus principalement de la country music. La prestation des musiciens fut formidable. En blueséifiant la musique country, en la salissant de ses innombrables sonorités saturées, en la zébrant de formules mélodiques douces-amères, Scofield contenta les 800 personnes présentent dans la grande salle de la Maison de la Culture. Il fut d’ailleurs très généreux en leur offrant presque deux heures de musique. Parmi les pépites du soir, on peut citer un chorus de Larry Goldings finissant par aborder les claviers de son orgue Hammond comme s’il frappait des congas (sous forme de clusters), une pièce up-tempo à 7/4 sans clave (autrement dit du swing traditionnel, mais avec un temps en moins, perturbant au début), l’éclat de Bill Stewart (comme toujours, pourrais-je ajouter), le tempo d’une sauvage fixité de Steve Swallow… Après le concert, des explosions retentirent dans le grand hall de la Maison de la Culture, des explosions synonymes de joie et de fête, faisant voleter des paillettes dorées, tandis que les spectateurs présents fêtaient coupe de champagne aux lèvres et petits fours à la main la réussite du trentième anniversaire de leur désormais vénérable festival.
Photos : Maxim François
On trouvera une captation vidéo du concert de John Scofield avec le lien suivant :
|Le D’jazz Nevers Festival a refermé sa trentième édition de la plus belle des manières, la dernière journée ayant évolué du monde du silence vers les grands espaces américains. Explications.
Festival D’jazz Nevers Festival
Samedi 12 novembre 2016, Nevers (58), Maison de la Culture, Salle Lauberty, 12h30
Jean-Marc Foltz (cl, bcl), Stéphan Oliva (p).
Comme pour la totalité des concerts auxquels j’ai pu assister, la petite salle Lauberty était pleine pour assister à un concert d’une grande dignité. L’entrée des artistes en scène avait même quelque chose d’un peu solennel, tous deux vêtus de costumes sombres et sobres, visages concentrés. Le projet du duo pouvait pourtant laissé présager d’un concert a priori guilleret. Pensez donc, les frères Gershwin ! La vitalité américaine des années 1920-30 ! L’énergie juvénile, la volupté du chant, la frénésie du monde moderne, les griseries de la vitesse ! Jean-Marc Foltz et Stéphan Oliva ont toutefois choisi de prendre le contre-pied de ces idées toutes faites en réalisant une musique sereine, posée, intimiste, centrée sur l’expression profonde de chacune des mélodies reprises et sur leur riche potentiel. Est-ce à cause de l’influence conjuguée du brouillard puis de la pluie nivernais que j’eus d’abord quelques difficultés à m’acclimater à cette attitude esthétique-esthétisante ? Il me fallut en effet attendre plusieurs morceaux pour entrer véritablement en résonance avec ce qui était présenté. Mais lorsque le début de The Man I Love fut entonné par les deux artistes, je m’envolais à leur suite. Ou plutôt je m’enfonçais avec eux, car j’eus alors l’étrange impression de me trouver au fond de la mer. Comme on le sait, lorsque l’on met la tête sous l’eau, le « monde du silence » (ainsi nommé par Jean-Yves Cousteau) bruisse d’événements sonores, mais qui semblent nous parvenir comme au ralenti. Les interprétations de ce concert produisirent un peu le même effet sur moi. Je songeais aussi au Musica callada, ces recueils où le compositeur Federico Mompou donne du temps au temps, invite à l’introspection – et cela même avec quelques éclats extrêmes à certains moments des improvisations de Jean-Marc Foltz. À rebours, je compris que mon désappointement du début de concert était simplement le fait de ne tout simplement pas avoir été en état d’adhérer au parti pris musical du duo et qu’il m’avait fallu du temps pour me mettre dans cette disposition d’esprit. Je ne sais si une partie de l’auditoire fit le même chemin que moi, mais l’ovation que reçurent les artistes démontra que nous étions en tout cas parvenus tous à la même conclusion. À l’image de la musique de Gershwin qui allie le savant au populaire, le duo donna en bis une interprétation plutôt réussie du mouvement lent de la Sonate pour clarinette et piano de Francis Poulenc – dont Michel Portal, qui se produisait l’avant veille à Nevers, a enregistré une version de référence.
Festival D’jazz Nevers Festival
Samedi 12 novembre 2016, Nevers (58), Maison de la Culture, Salle Lauberty, 20h30
Larry Goldings (org, p), John Scofield (g), Steve Swallow (b), Bill Stewart (dm).
Le guitariste revenait à Nevers un an après les événements du Bataclan qui avaient contraint les organisateurs du festival à interrompre leur programmation, annulant entre autre la venue de John Scofield. Le concert de fermeture du cru 2016 ne ressembla en rien à celui qui avait ouvert la journée, alors qu’ils avaient pour racines communes la musique américaine. Le quartette de John Scofield interroge en effet depuis quelques mois des morceaux issus principalement de la country music. La prestation des musiciens fut formidable. En blueséifiant la musique country, en la salissant de ses innombrables sonorités saturées, en la zébrant de formules mélodiques douces-amères, Scofield contenta les 800 personnes présentent dans la grande salle de la Maison de la Culture. Il fut d’ailleurs très généreux en leur offrant presque deux heures de musique. Parmi les pépites du soir, on peut citer un chorus de Larry Goldings finissant par aborder les claviers de son orgue Hammond comme s’il frappait des congas (sous forme de clusters), une pièce up-tempo à 7/4 sans clave (autrement dit du swing traditionnel, mais avec un temps en moins, perturbant au début), l’éclat de Bill Stewart (comme toujours, pourrais-je ajouter), le tempo d’une sauvage fixité de Steve Swallow… Après le concert, des explosions retentirent dans le grand hall de la Maison de la Culture, des explosions synonymes de joie et de fête, faisant voleter des paillettes dorées, tandis que les spectateurs présents fêtaient coupe de champagne aux lèvres et petits fours à la main la réussite du trentième anniversaire de leur désormais vénérable festival.
Photos : Maxim François
On trouvera une captation vidéo du concert de John Scofield avec le lien suivant :