Eric Séva: jazz nomade
Il procède par frappes précises, très syncopées sur caisses ou cymbales. Mais toujours gardées sous contrôle comme s’il fallait afficher dans l’expression percussive un je ne ne sais quoi de retenue afin de rester dans le bon son global, le volume collectivement décidé. Ou qui sait, histoire d’ entretenir l’envie de celui celle qui écoute. Puis voilà tout à coup le batteur formé un temps ici à Pau, en les murs du Conservatoire, Matthieu Chazarenc donc qui laisse tout de go tomber les baguettes pour jouer sa partie à main nue. Soit une autre gamme de sons, un autre registre de timbres. Répercutée dans la salle exiguë la musique en percussion s’exprime alors au naturel. Peau contre peau.
Eric Seva (ba s, ss), Daniel Zimmerman (tb), Kevin Reveyrand (b), Matthieu Chazarenc (dm)
Tonnerre de jazz, Château d’Idron, 19 décembre
On l’avait notée comme caractéristique première tout au long des séquences de Nomade Sonore (Gaya / Socadisc) l’album autoproduit sorti cette année. L’exécution de cette musique mis en live le confirme. Mieux, l’accentue: le travail d’Eric Seva et et de son quartet s’affiche dans son expression publique comme une recherche permanente d’équilibre. Plus précisément en forme de mouvement idoine pour aller vers et/ou flirter avec un point d’équilibre. De quoi résumer la relation singulière que le musicien basé à Marmande entretient entre l’écrit et l’improvisé. A ce titre, le son du quartet fonctionne tel un instrument de liaison harmonique idéal. La bonne entente, l’apport mutuel avec Daniel Zimmerman débouche dans un jeu subtil sur les lignes, la manière de les déplacer, les dépasser. Y revenir enfin comme autant de ponctuations nécessaires (illustration dans Graffiti Celtique, thème présenté aussi en hommage à Cabu, ami qui avait illustré avant le funeste 13 janvier le texte de pochette de l’album pré-cité). Entre sax (le baryton en particulier en ce qu’il dégage de force et relief) et trombone, au beau milieu de forces unissons voulus et autres glissements intempestifs, les petits défis instrumentaux lancés à deux tournent à de subtils paris que l’on se régale à découvrir, dénicher tels de piquants secrets (Sur le pont de Gazagou) Plaisir simple augmenté du bonus de savants décalages -au sens rugbystique, ceux là même qui font mouche, marquent des points- de la batterie, appuyé sur l’effet métronome de la basse enfin, elle qui conte autant qu’elle compte le(s) temps. Au total le jazz signé Seva trouve sur scène un surplus de sens, occasion donnée d’ouvertures jouissives vers de belles mélodies livrées riches, travaillées. Judicieusement colorisées.
Le premier rendez vous jazz mensuel offert par Tonnerre de Jazz (www.facebook;com/tonnerredejazz) association qui selon son mentor, Jean-Claude Tessier souhaite «promouvoir un jazz vivant à Pau et dans son agglomération jusqu’ici un peu déshérité en la matière» ne pouvait mieux marquer les esprits des aficionados béarnais au travers d’une pareille mise en mouvement.
Robert Latxague|Il procède par frappes précises, très syncopées sur caisses ou cymbales. Mais toujours gardées sous contrôle comme s’il fallait afficher dans l’expression percussive un je ne ne sais quoi de retenue afin de rester dans le bon son global, le volume collectivement décidé. Ou qui sait, histoire d’ entretenir l’envie de celui celle qui écoute. Puis voilà tout à coup le batteur formé un temps ici à Pau, en les murs du Conservatoire, Matthieu Chazarenc donc qui laisse tout de go tomber les baguettes pour jouer sa partie à main nue. Soit une autre gamme de sons, un autre registre de timbres. Répercutée dans la salle exiguë la musique en percussion s’exprime alors au naturel. Peau contre peau.
Eric Seva (ba s, ss), Daniel Zimmerman (tb), Kevin Reveyrand (b), Matthieu Chazarenc (dm)
Tonnerre de jazz, Château d’Idron, 19 décembre
On l’avait notée comme caractéristique première tout au long des séquences de Nomade Sonore (Gaya / Socadisc) l’album autoproduit sorti cette année. L’exécution de cette musique mis en live le confirme. Mieux, l’accentue: le travail d’Eric Seva et et de son quartet s’affiche dans son expression publique comme une recherche permanente d’équilibre. Plus précisément en forme de mouvement idoine pour aller vers et/ou flirter avec un point d’équilibre. De quoi résumer la relation singulière que le musicien basé à Marmande entretient entre l’écrit et l’improvisé. A ce titre, le son du quartet fonctionne tel un instrument de liaison harmonique idéal. La bonne entente, l’apport mutuel avec Daniel Zimmerman débouche dans un jeu subtil sur les lignes, la manière de les déplacer, les dépasser. Y revenir enfin comme autant de ponctuations nécessaires (illustration dans Graffiti Celtique, thème présenté aussi en hommage à Cabu, ami qui avait illustré avant le funeste 13 janvier le texte de pochette de l’album pré-cité). Entre sax (le baryton en particulier en ce qu’il dégage de force et relief) et trombone, au beau milieu de forces unissons voulus et autres glissements intempestifs, les petits défis instrumentaux lancés à deux tournent à de subtils paris que l’on se régale à découvrir, dénicher tels de piquants secrets (Sur le pont de Gazagou) Plaisir simple augmenté du bonus de savants décalages -au sens rugbystique, ceux là même qui font mouche, marquent des points- de la batterie, appuyé sur l’effet métronome de la basse enfin, elle qui conte autant qu’elle compte le(s) temps. Au total le jazz signé Seva trouve sur scène un surplus de sens, occasion donnée d’ouvertures jouissives vers de belles mélodies livrées riches, travaillées. Judicieusement colorisées.
Le premier rendez vous jazz mensuel offert par Tonnerre de Jazz (www.facebook;com/tonnerredejazz) association qui selon son mentor, Jean-Claude Tessier souhaite «promouvoir un jazz vivant à Pau et dans son agglomération jusqu’ici un peu déshérité en la matière» ne pouvait mieux marquer les esprits des aficionados béarnais au travers d’une pareille mise en mouvement.
Robert Latxague|Il procède par frappes précises, très syncopées sur caisses ou cymbales. Mais toujours gardées sous contrôle comme s’il fallait afficher dans l’expression percussive un je ne ne sais quoi de retenue afin de rester dans le bon son global, le volume collectivement décidé. Ou qui sait, histoire d’ entretenir l’envie de celui celle qui écoute. Puis voilà tout à coup le batteur formé un temps ici à Pau, en les murs du Conservatoire, Matthieu Chazarenc donc qui laisse tout de go tomber les baguettes pour jouer sa partie à main nue. Soit une autre gamme de sons, un autre registre de timbres. Répercutée dans la salle exiguë la musique en percussion s’exprime alors au naturel. Peau contre peau.
Eric Seva (ba s, ss), Daniel Zimmerman (tb), Kevin Reveyrand (b), Matthieu Chazarenc (dm)
Tonnerre de jazz, Château d’Idron, 19 décembre
On l’avait notée comme caractéristique première tout au long des séquences de Nomade Sonore (Gaya / Socadisc) l’album autoproduit sorti cette année. L’exécution de cette musique mis en live le confirme. Mieux, l’accentue: le travail d’Eric Seva et et de son quartet s’affiche dans son expression publique comme une recherche permanente d’équilibre. Plus précisément en forme de mouvement idoine pour aller vers et/ou flirter avec un point d’équilibre. De quoi résumer la relation singulière que le musicien basé à Marmande entretient entre l’écrit et l’improvisé. A ce titre, le son du quartet fonctionne tel un instrument de liaison harmonique idéal. La bonne entente, l’apport mutuel avec Daniel Zimmerman débouche dans un jeu subtil sur les lignes, la manière de les déplacer, les dépasser. Y revenir enfin comme autant de ponctuations nécessaires (illustration dans Graffiti Celtique, thème présenté aussi en hommage à Cabu, ami qui avait illustré avant le funeste 13 janvier le texte de pochette de l’album pré-cité). Entre sax (le baryton en particulier en ce qu’il dégage de force et relief) et trombone, au beau milieu de forces unissons voulus et autres glissements intempestifs, les petits défis instrumentaux lancés à deux tournent à de subtils paris que l’on se régale à découvrir, dénicher tels de piquants secrets (Sur le pont de Gazagou) Plaisir simple augmenté du bonus de savants décalages -au sens rugbystique, ceux là même qui font mouche, marquent des points- de la batterie, appuyé sur l’effet métronome de la basse enfin, elle qui conte autant qu’elle compte le(s) temps. Au total le jazz signé Seva trouve sur scène un surplus de sens, occasion donnée d’ouvertures jouissives vers de belles mélodies livrées riches, travaillées. Judicieusement colorisées.
Le premier rendez vous jazz mensuel offert par Tonnerre de Jazz (www.facebook;com/tonnerredejazz) association qui selon son mentor, Jean-Claude Tessier souhaite «promouvoir un jazz vivant à Pau et dans son agglomération jusqu’ici un peu déshérité en la matière» ne pouvait mieux marquer les esprits des aficionados béarnais au travers d’une pareille mise en mouvement.
Robert Latxague|Il procède par frappes précises, très syncopées sur caisses ou cymbales. Mais toujours gardées sous contrôle comme s’il fallait afficher dans l’expression percussive un je ne ne sais quoi de retenue afin de rester dans le bon son global, le volume collectivement décidé. Ou qui sait, histoire d’ entretenir l’envie de celui celle qui écoute. Puis voilà tout à coup le batteur formé un temps ici à Pau, en les murs du Conservatoire, Matthieu Chazarenc donc qui laisse tout de go tomber les baguettes pour jouer sa partie à main nue. Soit une autre gamme de sons, un autre registre de timbres. Répercutée dans la salle exiguë la musique en percussion s’exprime alors au naturel. Peau contre peau.
Eric Seva (ba s, ss), Daniel Zimmerman (tb), Kevin Reveyrand (b), Matthieu Chazarenc (dm)
Tonnerre de jazz, Château d’Idron, 19 décembre
On l’avait notée comme caractéristique première tout au long des séquences de Nomade Sonore (Gaya / Socadisc) l’album autoproduit sorti cette année. L’exécution de cette musique mis en live le confirme. Mieux, l’accentue: le travail d’Eric Seva et et de son quartet s’affiche dans son expression publique comme une recherche permanente d’équilibre. Plus précisément en forme de mouvement idoine pour aller vers et/ou flirter avec un point d’équilibre. De quoi résumer la relation singulière que le musicien basé à Marmande entretient entre l’écrit et l’improvisé. A ce titre, le son du quartet fonctionne tel un instrument de liaison harmonique idéal. La bonne entente, l’apport mutuel avec Daniel Zimmerman débouche dans un jeu subtil sur les lignes, la manière de les déplacer, les dépasser. Y revenir enfin comme autant de ponctuations nécessaires (illustration dans Graffiti Celtique, thème présenté aussi en hommage à Cabu, ami qui avait illustré avant le funeste 13 janvier le texte de pochette de l’album pré-cité). Entre sax (le baryton en particulier en ce qu’il dégage de force et relief) et trombone, au beau milieu de forces unissons voulus et autres glissements intempestifs, les petits défis instrumentaux lancés à deux tournent à de subtils paris que l’on se régale à découvrir, dénicher tels de piquants secrets (Sur le pont de Gazagou) Plaisir simple augmenté du bonus de savants décalages -au sens rugbystique, ceux là même qui font mouche, marquent des points- de la batterie, appuyé sur l’effet métronome de la basse enfin, elle qui conte autant qu’elle compte le(s) temps. Au total le jazz signé Seva trouve sur scène un surplus de sens, occasion donnée d’ouvertures jouissives vers de belles mélodies livrées riches, travaillées. Judicieusement colorisées.
Le premier rendez vous jazz mensuel offert par Tonnerre de Jazz (www.facebook;com/tonnerredejazz) association qui selon son mentor, Jean-Claude Tessier souhaite «promouvoir un jazz vivant à Pau et dans son agglomération jusqu’ici un peu déshérité en la matière» ne pouvait mieux marquer les esprits des aficionados béarnais au travers d’une pareille mise en mouvement.
Robert Latxague