EUROPA JAZZ : un après-midi à la Fonderie
Après le duo « Danse de salon », chroniqué quelques clics plus bas par l’Ami Philippe Méziat, le festival accueillait, toujours sur la même scène, le duo Michel Godard – Günter Sommer, puis une création en quintette du pianiste Alexandre Gosse. À la spontanéité virtuose des deux premiers faisait écho le parti-pris chambriste des suivants, tempéré par de beaux espaces de liberté.
MICHEL GODARD – GÜNTER SOMMER Duo
Michel Godard (tuba, serpent, guitare basse), Günter Sommer (batterie, percussions, guimbarde)
Le Mans, La Fonderie, 21 mai 2016, 15h
Cet étonnant duo a vu le jour en 2014 lors de l’extension berlinoise du festival Jazzdor de Strasbourg. Il rassemble deux amateurs forcenés d’imprévu, de spontanéité facétieuse et de profonde musicalité. L’un et l’autre ont souvent fréquenté la scène de l’Europa avec divers groupe, mais leur réunion fait assurément événement. Le tuba, en début de concert, fait écho aux son graves du tom basse stimulé par les mailloches du batteur. Plus loin, après une intro mystère, ils nous régalent tous deux d’un version singulière de My Heart Belongs to Daddy, entre influence hispanique et pulsions free. Puis le souffleur se saisit du serpent, tandis que le percussionniste agresse les cymbales et les peaux avec la serviette dont il vient de s’éponger le visage : chez lui, tout objet devient accessoire de rythme, et sa gestuelle est d’un grâce confondante. Avec une vitalité de jeune homme, le batteur à moustache blanche s’empare d’une sorte de coffre parallélépipédique, de la taille d’un petit cercueil, qui se trouve être une instrument de percussion, sonnant un peu comme le cajon du flamenco, mais avec un timbre plus riche et des harmoniques généreuses : avec ses mailloches il en tire des trésors de rythmes caribéens, pour une chaud dialogue avec le serpent.
Vient le temps du solo, avec Michel d’abord, au tuba, pour un hommage aux aborigènes joueurs de didgeridoo : jeu de timbres et de voix, tout en souffle continu. Pour son solo, Günter choisit les bols tibétains, qu’il fait sonner avec délices tout en produisant de la voix le fredon de là-bas ; la cloche tubulaire, les cymbales et de libres onomatopées complètent cette performance visuelle et sonore pleine de fantaisie.
Retour au duo : le tubiste prend la guitare basse pour installer, avec ses effets électroniques, une boucle sur laquelle ensuite, au serpent, il développe une mélodie que souligne le batteur. Ce fin dialogue, très apprécié, précède un rappel avec guimbarde et serpent : public conquis, chroniqueur compris, par ce formidable alliage d’invention musicale, d’humour et d’imprévu.
ALEXANDRE GOSSE Quintet (Création)
Alexandre Gosse (piano, composition), Régis Huby (violon), Sylvain Kassap et Olivier Thémines (clarinettes & clarinettes basses), Claude Tchamitchian (contrebasse)
Le Mans, La Fonderie, 21 mai 2016, 17 h
Un talentueux pianiste, responsable du département de jazz du Conservatoire de Laval, s’est vu confier l’une des créations du festival, lequel lui offre des sidemen de luxe. Ses partenaires sont en effet quelques figures éminentes de la scène française d’aujourd’hui, présents pour la plupart ces jours-là à l’affiche d’Europa Jazz au sein d’autres groupes. Le climat musical est plutôt celui de la musique de chambre : introduction à deux clarinettes, puis violon et piano, dans un lyrisme façon Alban Berg, fracturé par la clarinette basse, exacerbée, de Sylvain Kassap, avant un échange violon-contrebasse, et un solo mélodique d’Olivier Thémines à la clarinette. La création, en plusieurs parties, a pour titre Paréidolie, un mot qui désigne la tendance du cerveau à voir se dessiner des formes humaines ou animales là où il n’y en a pas. Cette illusion perceptive, productrice d’images subjectives, est une belle métaphore de ces musiques qui traversent les codes et les étiquettes. La séquence suivante s’ouvre sur un solo de piano qui rappelle un peu Descent Into The Maelstrom de Lennie Tristano : tourbillon violent et liberté tonale. Après un thème syncopé, et des échanges mesurés entre violon, contrebasse et piano, la clarinette basse revient en mode hyper expressif, et l’œuvre continue de tendre sa toile, entre écrit et improvisé, accord mystérieux (presque mystiques) du piano et dialogue des instrumentistes, sans négliger les épisodes où la souple pulsation du jazz se fait prégnante. Chaque moment nous conduit sur un chemin contrasté où la rationalité de l’écrit affronte le caractère pulsionnel de l’improvisation, sans que l’attention défaille. Et la cohérence de l’ensemble, où les partenaires conviés ont joué le jeu à hauteur des attentes du pianiste, est de bon augure.
Xavier Prévost|Après le duo « Danse de salon », chroniqué quelques clics plus bas par l’Ami Philippe Méziat, le festival accueillait, toujours sur la même scène, le duo Michel Godard – Günter Sommer, puis une création en quintette du pianiste Alexandre Gosse. À la spontanéité virtuose des deux premiers faisait écho le parti-pris chambriste des suivants, tempéré par de beaux espaces de liberté.
MICHEL GODARD – GÜNTER SOMMER Duo
Michel Godard (tuba, serpent, guitare basse), Günter Sommer (batterie, percussions, guimbarde)
Le Mans, La Fonderie, 21 mai 2016, 15h
Cet étonnant duo a vu le jour en 2014 lors de l’extension berlinoise du festival Jazzdor de Strasbourg. Il rassemble deux amateurs forcenés d’imprévu, de spontanéité facétieuse et de profonde musicalité. L’un et l’autre ont souvent fréquenté la scène de l’Europa avec divers groupe, mais leur réunion fait assurément événement. Le tuba, en début de concert, fait écho aux son graves du tom basse stimulé par les mailloches du batteur. Plus loin, après une intro mystère, ils nous régalent tous deux d’un version singulière de My Heart Belongs to Daddy, entre influence hispanique et pulsions free. Puis le souffleur se saisit du serpent, tandis que le percussionniste agresse les cymbales et les peaux avec la serviette dont il vient de s’éponger le visage : chez lui, tout objet devient accessoire de rythme, et sa gestuelle est d’un grâce confondante. Avec une vitalité de jeune homme, le batteur à moustache blanche s’empare d’une sorte de coffre parallélépipédique, de la taille d’un petit cercueil, qui se trouve être une instrument de percussion, sonnant un peu comme le cajon du flamenco, mais avec un timbre plus riche et des harmoniques généreuses : avec ses mailloches il en tire des trésors de rythmes caribéens, pour une chaud dialogue avec le serpent.
Vient le temps du solo, avec Michel d’abord, au tuba, pour un hommage aux aborigènes joueurs de didgeridoo : jeu de timbres et de voix, tout en souffle continu. Pour son solo, Günter choisit les bols tibétains, qu’il fait sonner avec délices tout en produisant de la voix le fredon de là-bas ; la cloche tubulaire, les cymbales et de libres onomatopées complètent cette performance visuelle et sonore pleine de fantaisie.
Retour au duo : le tubiste prend la guitare basse pour installer, avec ses effets électroniques, une boucle sur laquelle ensuite, au serpent, il développe une mélodie que souligne le batteur. Ce fin dialogue, très apprécié, précède un rappel avec guimbarde et serpent : public conquis, chroniqueur compris, par ce formidable alliage d’invention musicale, d’humour et d’imprévu.
ALEXANDRE GOSSE Quintet (Création)
Alexandre Gosse (piano, composition), Régis Huby (violon), Sylvain Kassap et Olivier Thémines (clarinettes & clarinettes basses), Claude Tchamitchian (contrebasse)
Le Mans, La Fonderie, 21 mai 2016, 17 h
Un talentueux pianiste, responsable du département de jazz du Conservatoire de Laval, s’est vu confier l’une des créations du festival, lequel lui offre des sidemen de luxe. Ses partenaires sont en effet quelques figures éminentes de la scène française d’aujourd’hui, présents pour la plupart ces jours-là à l’affiche d’Europa Jazz au sein d’autres groupes. Le climat musical est plutôt celui de la musique de chambre : introduction à deux clarinettes, puis violon et piano, dans un lyrisme façon Alban Berg, fracturé par la clarinette basse, exacerbée, de Sylvain Kassap, avant un échange violon-contrebasse, et un solo mélodique d’Olivier Thémines à la clarinette. La création, en plusieurs parties, a pour titre Paréidolie, un mot qui désigne la tendance du cerveau à voir se dessiner des formes humaines ou animales là où il n’y en a pas. Cette illusion perceptive, productrice d’images subjectives, est une belle métaphore de ces musiques qui traversent les codes et les étiquettes. La séquence suivante s’ouvre sur un solo de piano qui rappelle un peu Descent Into The Maelstrom de Lennie Tristano : tourbillon violent et liberté tonale. Après un thème syncopé, et des échanges mesurés entre violon, contrebasse et piano, la clarinette basse revient en mode hyper expressif, et l’œuvre continue de tendre sa toile, entre écrit et improvisé, accord mystérieux (presque mystiques) du piano et dialogue des instrumentistes, sans négliger les épisodes où la souple pulsation du jazz se fait prégnante. Chaque moment nous conduit sur un chemin contrasté où la rationalité de l’écrit affronte le caractère pulsionnel de l’improvisation, sans que l’attention défaille. Et la cohérence de l’ensemble, où les partenaires conviés ont joué le jeu à hauteur des attentes du pianiste, est de bon augure.
Xavier Prévost|Après le duo « Danse de salon », chroniqué quelques clics plus bas par l’Ami Philippe Méziat, le festival accueillait, toujours sur la même scène, le duo Michel Godard – Günter Sommer, puis une création en quintette du pianiste Alexandre Gosse. À la spontanéité virtuose des deux premiers faisait écho le parti-pris chambriste des suivants, tempéré par de beaux espaces de liberté.
MICHEL GODARD – GÜNTER SOMMER Duo
Michel Godard (tuba, serpent, guitare basse), Günter Sommer (batterie, percussions, guimbarde)
Le Mans, La Fonderie, 21 mai 2016, 15h
Cet étonnant duo a vu le jour en 2014 lors de l’extension berlinoise du festival Jazzdor de Strasbourg. Il rassemble deux amateurs forcenés d’imprévu, de spontanéité facétieuse et de profonde musicalité. L’un et l’autre ont souvent fréquenté la scène de l’Europa avec divers groupe, mais leur réunion fait assurément événement. Le tuba, en début de concert, fait écho aux son graves du tom basse stimulé par les mailloches du batteur. Plus loin, après une intro mystère, ils nous régalent tous deux d’un version singulière de My Heart Belongs to Daddy, entre influence hispanique et pulsions free. Puis le souffleur se saisit du serpent, tandis que le percussionniste agresse les cymbales et les peaux avec la serviette dont il vient de s’éponger le visage : chez lui, tout objet devient accessoire de rythme, et sa gestuelle est d’un grâce confondante. Avec une vitalité de jeune homme, le batteur à moustache blanche s’empare d’une sorte de coffre parallélépipédique, de la taille d’un petit cercueil, qui se trouve être une instrument de percussion, sonnant un peu comme le cajon du flamenco, mais avec un timbre plus riche et des harmoniques généreuses : avec ses mailloches il en tire des trésors de rythmes caribéens, pour une chaud dialogue avec le serpent.
Vient le temps du solo, avec Michel d’abord, au tuba, pour un hommage aux aborigènes joueurs de didgeridoo : jeu de timbres et de voix, tout en souffle continu. Pour son solo, Günter choisit les bols tibétains, qu’il fait sonner avec délices tout en produisant de la voix le fredon de là-bas ; la cloche tubulaire, les cymbales et de libres onomatopées complètent cette performance visuelle et sonore pleine de fantaisie.
Retour au duo : le tubiste prend la guitare basse pour installer, avec ses effets électroniques, une boucle sur laquelle ensuite, au serpent, il développe une mélodie que souligne le batteur. Ce fin dialogue, très apprécié, précède un rappel avec guimbarde et serpent : public conquis, chroniqueur compris, par ce formidable alliage d’invention musicale, d’humour et d’imprévu.
ALEXANDRE GOSSE Quintet (Création)
Alexandre Gosse (piano, composition), Régis Huby (violon), Sylvain Kassap et Olivier Thémines (clarinettes & clarinettes basses), Claude Tchamitchian (contrebasse)
Le Mans, La Fonderie, 21 mai 2016, 17 h
Un talentueux pianiste, responsable du département de jazz du Conservatoire de Laval, s’est vu confier l’une des créations du festival, lequel lui offre des sidemen de luxe. Ses partenaires sont en effet quelques figures éminentes de la scène française d’aujourd’hui, présents pour la plupart ces jours-là à l’affiche d’Europa Jazz au sein d’autres groupes. Le climat musical est plutôt celui de la musique de chambre : introduction à deux clarinettes, puis violon et piano, dans un lyrisme façon Alban Berg, fracturé par la clarinette basse, exacerbée, de Sylvain Kassap, avant un échange violon-contrebasse, et un solo mélodique d’Olivier Thémines à la clarinette. La création, en plusieurs parties, a pour titre Paréidolie, un mot qui désigne la tendance du cerveau à voir se dessiner des formes humaines ou animales là où il n’y en a pas. Cette illusion perceptive, productrice d’images subjectives, est une belle métaphore de ces musiques qui traversent les codes et les étiquettes. La séquence suivante s’ouvre sur un solo de piano qui rappelle un peu Descent Into The Maelstrom de Lennie Tristano : tourbillon violent et liberté tonale. Après un thème syncopé, et des échanges mesurés entre violon, contrebasse et piano, la clarinette basse revient en mode hyper expressif, et l’œuvre continue de tendre sa toile, entre écrit et improvisé, accord mystérieux (presque mystiques) du piano et dialogue des instrumentistes, sans négliger les épisodes où la souple pulsation du jazz se fait prégnante. Chaque moment nous conduit sur un chemin contrasté où la rationalité de l’écrit affronte le caractère pulsionnel de l’improvisation, sans que l’attention défaille. Et la cohérence de l’ensemble, où les partenaires conviés ont joué le jeu à hauteur des attentes du pianiste, est de bon augure.
Xavier Prévost|Après le duo « Danse de salon », chroniqué quelques clics plus bas par l’Ami Philippe Méziat, le festival accueillait, toujours sur la même scène, le duo Michel Godard – Günter Sommer, puis une création en quintette du pianiste Alexandre Gosse. À la spontanéité virtuose des deux premiers faisait écho le parti-pris chambriste des suivants, tempéré par de beaux espaces de liberté.
MICHEL GODARD – GÜNTER SOMMER Duo
Michel Godard (tuba, serpent, guitare basse), Günter Sommer (batterie, percussions, guimbarde)
Le Mans, La Fonderie, 21 mai 2016, 15h
Cet étonnant duo a vu le jour en 2014 lors de l’extension berlinoise du festival Jazzdor de Strasbourg. Il rassemble deux amateurs forcenés d’imprévu, de spontanéité facétieuse et de profonde musicalité. L’un et l’autre ont souvent fréquenté la scène de l’Europa avec divers groupe, mais leur réunion fait assurément événement. Le tuba, en début de concert, fait écho aux son graves du tom basse stimulé par les mailloches du batteur. Plus loin, après une intro mystère, ils nous régalent tous deux d’un version singulière de My Heart Belongs to Daddy, entre influence hispanique et pulsions free. Puis le souffleur se saisit du serpent, tandis que le percussionniste agresse les cymbales et les peaux avec la serviette dont il vient de s’éponger le visage : chez lui, tout objet devient accessoire de rythme, et sa gestuelle est d’un grâce confondante. Avec une vitalité de jeune homme, le batteur à moustache blanche s’empare d’une sorte de coffre parallélépipédique, de la taille d’un petit cercueil, qui se trouve être une instrument de percussion, sonnant un peu comme le cajon du flamenco, mais avec un timbre plus riche et des harmoniques généreuses : avec ses mailloches il en tire des trésors de rythmes caribéens, pour une chaud dialogue avec le serpent.
Vient le temps du solo, avec Michel d’abord, au tuba, pour un hommage aux aborigènes joueurs de didgeridoo : jeu de timbres et de voix, tout en souffle continu. Pour son solo, Günter choisit les bols tibétains, qu’il fait sonner avec délices tout en produisant de la voix le fredon de là-bas ; la cloche tubulaire, les cymbales et de libres onomatopées complètent cette performance visuelle et sonore pleine de fantaisie.
Retour au duo : le tubiste prend la guitare basse pour installer, avec ses effets électroniques, une boucle sur laquelle ensuite, au serpent, il développe une mélodie que souligne le batteur. Ce fin dialogue, très apprécié, précède un rappel avec guimbarde et serpent : public conquis, chroniqueur compris, par ce formidable alliage d’invention musicale, d’humour et d’imprévu.
ALEXANDRE GOSSE Quintet (Création)
Alexandre Gosse (piano, composition), Régis Huby (violon), Sylvain Kassap et Olivier Thémines (clarinettes & clarinettes basses), Claude Tchamitchian (contrebasse)
Le Mans, La Fonderie, 21 mai 2016, 17 h
Un talentueux pianiste, responsable du département de jazz du Conservatoire de Laval, s’est vu confier l’une des créations du festival, lequel lui offre des sidemen de luxe. Ses partenaires sont en effet quelques figures éminentes de la scène française d’aujourd’hui, présents pour la plupart ces jours-là à l’affiche d’Europa Jazz au sein d’autres groupes. Le climat musical est plutôt celui de la musique de chambre : introduction à deux clarinettes, puis violon et piano, dans un lyrisme façon Alban Berg, fracturé par la clarinette basse, exacerbée, de Sylvain Kassap, avant un échange violon-contrebasse, et un solo mélodique d’Olivier Thémines à la clarinette. La création, en plusieurs parties, a pour titre Paréidolie, un mot qui désigne la tendance du cerveau à voir se dessiner des formes humaines ou animales là où il n’y en a pas. Cette illusion perceptive, productrice d’images subjectives, est une belle métaphore de ces musiques qui traversent les codes et les étiquettes. La séquence suivante s’ouvre sur un solo de piano qui rappelle un peu Descent Into The Maelstrom de Lennie Tristano : tourbillon violent et liberté tonale. Après un thème syncopé, et des échanges mesurés entre violon, contrebasse et piano, la clarinette basse revient en mode hyper expressif, et l’œuvre continue de tendre sa toile, entre écrit et improvisé, accord mystérieux (presque mystiques) du piano et dialogue des instrumentistes, sans négliger les épisodes où la souple pulsation du jazz se fait prégnante. Chaque moment nous conduit sur un chemin contrasté où la rationalité de l’écrit affronte le caractère pulsionnel de l’improvisation, sans que l’attention défaille. Et la cohérence de l’ensemble, où les partenaires conviés ont joué le jeu à hauteur des attentes du pianiste, est de bon augure.
Xavier Prévost