Jazz live
Publié le 8 Mai 2015

Europa Jazz : quatuor IXI, Guidi/Petrella, Louis Sclavis Europa Trio. Et Valérie Crinière…

 

Dans la boutique des « Allumés du Jazz », Jean-Paul Ricard parle des femmes du jazz. Il connaît son sujet, prépare une compilation de trois CD pour Frémeaux, un long article sur la question à paraître dans un ouvrage futur. Il rend hommage, de façon sensible et indirecte, à une femme du jazz qui a beaucoup compté pour les « Allumés », qui était originaire du Mans, qui s’est éteinte le 22 février dernier : Valérie Crinière. On se souvient de sa présence sur les stands de l’association, elle coordonnait le journal, elle faisait équipe avec Cécile Salle, qui reste aujourd’hui pour assurer la continuité. Le 12 mai à 18.30 à la Fonderie, soirée en hommage à Valérie, avec la présence d’Hélène Labarrière, Émilie Lesbros, François Corneloup, Benoît Delbecq, Sylvain Kassap, etc. Hier, on a beaucoup pensé à Paulette, et à Valérie. Entre l’Europa et les « Allumés », des liens, des deuils. On avale et on continue.

 

Quatuor IXI : Guillaume Roy (alto), Théo Ceccaldi (vln), Régis Huby (vln), Atsushi Sakai (cello)

 

Alexandra Grimal « Naga » : Alexandra Grimal (ts), Lynn Cassiers (voix, electronics), Nelson Veras (g), Marc Ducret (g), Josef Dumoulin (claviers), Benoît Delbecq (p), Stéphane Galland (dm)

 

Giovanni Guidi (p), Gianluca Petrella (tb)

 

Louis Sclavis Europa Trio : Louis Sclavis (cl, b-cl, ss), Emil Spanyi (p), Simon Goubert (dm)

 

IMG 0687

Le quatuor IXI dans ses oeuvres, ça tient du miracle. Signées Guillaume Roy, Régis Huby ou Atsushi Sakai, ces « pièces » pour quatuor semblent provenir d’une source commune sinon unique, elles réfèrent à toute l’histoire du quatuor à cordes, et chacun y trouve ce qu’il en sait. Moi, c’était plutôt (et en même temps) Chausson, Shostakovitch, Prokofiev, voire Stravinsky. Une heure de musique parfois tendue, douloureuse (Huby), plus marquée rythmiquement chez Roy, tendre, rhapsodique, dansante, sauvage, emportée. On pense aussi à Schoenberg. Les titres sont beaux : La Nuit Étoilée, le Cri, Best Of Tomorrow. Hommages à la peinture de Pollock, Munch ou Van Gogh. Quand on apprend que tout cela est en assez grande partie improvisé, on ne veut pas le croire. Comment font-ils pour partir d’une base écrite, jouer ensemble avec ce son uni, celui d’un quatuor, mais inventer chacun à leur place une parole singulière ? On n’entend pas une faute, ni de grammaire, ni de style. C’est suprêmement beau, réussi, parfait. Encore. Le CD vient de sortir (« Temps Suspendus ») chez Abalone. Jetez-vous dessus.

 

Présent lors de la conférence de Jean-Paul Ricard, je n’ai pu qu’assister aux balances de l’ensemble « Naga » d’Alexandra Grimal. Et ce fut trop bref pour en concevoir une véritable idée. En tous cas, un « all star » exemplaire de la scène française mature.

 

Guidi/Petrella, ça commence en souplesse, presque trop « entertainment », et ça finit en rugissant, tellement le tromboniste s’est lâché. Des pièces de la plume de l’un et/ou de l’autre, de l’improvisation aussi, un toucher superbe chez le pianiste, une manière de faire vivre et revivre le blues, le gospel et les hymnes, chez Petrella. On rentre petit à petit dans cet univers assez facile d’accès, et on y séjourne volontiers par l’émotion qui s’en dégage.

 

Louis Sclavis a fini son concert par Paulette, la charmante valse qu’il a composée pour celle qui est partie cette année (voir mon article d’hier). Sans atteindre des sommets absolus, ce pari de jouer pour l’Europa avec un pianiste et un batteur qui ne sont pas familiers de son univers a été réussi. Le lien avec Spanyi est d’évidence, mais les attaches avec un batteur de jazz comme Simon Goubert sont moins évidentes. Pour l’occasion, Louis a pris le soprano, plus « coltranien », pour une pièce en duo très convaincante, bouillonnante même. Le reste du temps, on circule entre des balades tendres, des chansons qui semblent familières, et des pièces plus articulées où c’est plutôt Dolphy qui serait en ligne de mire. Un Dolphy qui n’aurait que faire d’un Elvin Jones, en quelque sorte. Un moment plein d’enseignement. 

 

Aujourd’hui : à midi quinze un duo inédit : Paul Rogers et Barre Phillips. L’ensemble « Dédales » de Dominique Pifarély à 17.00. Airelle Besson (tiens, une femme du jazz !) et Nelson Veras ce soir, avant Paolo Fresu. Belle journée.

 

Philippe Méziat

 

 

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Dans la boutique des « Allumés du Jazz », Jean-Paul Ricard parle des femmes du jazz. Il connaît son sujet, prépare une compilation de trois CD pour Frémeaux, un long article sur la question à paraître dans un ouvrage futur. Il rend hommage, de façon sensible et indirecte, à une femme du jazz qui a beaucoup compté pour les « Allumés », qui était originaire du Mans, qui s’est éteinte le 22 février dernier : Valérie Crinière. On se souvient de sa présence sur les stands de l’association, elle coordonnait le journal, elle faisait équipe avec Cécile Salle, qui reste aujourd’hui pour assurer la continuité. Le 12 mai à 18.30 à la Fonderie, soirée en hommage à Valérie, avec la présence d’Hélène Labarrière, Émilie Lesbros, François Corneloup, Benoît Delbecq, Sylvain Kassap, etc. Hier, on a beaucoup pensé à Paulette, et à Valérie. Entre l’Europa et les « Allumés », des liens, des deuils. On avale et on continue.

 

Quatuor IXI : Guillaume Roy (alto), Théo Ceccaldi (vln), Régis Huby (vln), Atsushi Sakai (cello)

 

Alexandra Grimal « Naga » : Alexandra Grimal (ts), Lynn Cassiers (voix, electronics), Nelson Veras (g), Marc Ducret (g), Josef Dumoulin (claviers), Benoît Delbecq (p), Stéphane Galland (dm)

 

Giovanni Guidi (p), Gianluca Petrella (tb)

 

Louis Sclavis Europa Trio : Louis Sclavis (cl, b-cl, ss), Emil Spanyi (p), Simon Goubert (dm)

 

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Le quatuor IXI dans ses oeuvres, ça tient du miracle. Signées Guillaume Roy, Régis Huby ou Atsushi Sakai, ces « pièces » pour quatuor semblent provenir d’une source commune sinon unique, elles réfèrent à toute l’histoire du quatuor à cordes, et chacun y trouve ce qu’il en sait. Moi, c’était plutôt (et en même temps) Chausson, Shostakovitch, Prokofiev, voire Stravinsky. Une heure de musique parfois tendue, douloureuse (Huby), plus marquée rythmiquement chez Roy, tendre, rhapsodique, dansante, sauvage, emportée. On pense aussi à Schoenberg. Les titres sont beaux : La Nuit Étoilée, le Cri, Best Of Tomorrow. Hommages à la peinture de Pollock, Munch ou Van Gogh. Quand on apprend que tout cela est en assez grande partie improvisé, on ne veut pas le croire. Comment font-ils pour partir d’une base écrite, jouer ensemble avec ce son uni, celui d’un quatuor, mais inventer chacun à leur place une parole singulière ? On n’entend pas une faute, ni de grammaire, ni de style. C’est suprêmement beau, réussi, parfait. Encore. Le CD vient de sortir (« Temps Suspendus ») chez Abalone. Jetez-vous dessus.

 

Présent lors de la conférence de Jean-Paul Ricard, je n’ai pu qu’assister aux balances de l’ensemble « Naga » d’Alexandra Grimal. Et ce fut trop bref pour en concevoir une véritable idée. En tous cas, un « all star » exemplaire de la scène française mature.

 

Guidi/Petrella, ça commence en souplesse, presque trop « entertainment », et ça finit en rugissant, tellement le tromboniste s’est lâché. Des pièces de la plume de l’un et/ou de l’autre, de l’improvisation aussi, un toucher superbe chez le pianiste, une manière de faire vivre et revivre le blues, le gospel et les hymnes, chez Petrella. On rentre petit à petit dans cet univers assez facile d’accès, et on y séjourne volontiers par l’émotion qui s’en dégage.

 

Louis Sclavis a fini son concert par Paulette, la charmante valse qu’il a composée pour celle qui est partie cette année (voir mon article d’hier). Sans atteindre des sommets absolus, ce pari de jouer pour l’Europa avec un pianiste et un batteur qui ne sont pas familiers de son univers a été réussi. Le lien avec Spanyi est d’évidence, mais les attaches avec un batteur de jazz comme Simon Goubert sont moins évidentes. Pour l’occasion, Louis a pris le soprano, plus « coltranien », pour une pièce en duo très convaincante, bouillonnante même. Le reste du temps, on circule entre des balades tendres, des chansons qui semblent familières, et des pièces plus articulées où c’est plutôt Dolphy qui serait en ligne de mire. Un Dolphy qui n’aurait que faire d’un Elvin Jones, en quelque sorte. Un moment plein d’enseignement. 

 

Aujourd’hui : à midi quinze un duo inédit : Paul Rogers et Barre Phillips. L’ensemble « Dédales » de Dominique Pifarély à 17.00. Airelle Besson (tiens, une femme du jazz !) et Nelson Veras ce soir, avant Paolo Fresu. Belle journée.

 

Philippe Méziat

 

 

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Dans la boutique des « Allumés du Jazz », Jean-Paul Ricard parle des femmes du jazz. Il connaît son sujet, prépare une compilation de trois CD pour Frémeaux, un long article sur la question à paraître dans un ouvrage futur. Il rend hommage, de façon sensible et indirecte, à une femme du jazz qui a beaucoup compté pour les « Allumés », qui était originaire du Mans, qui s’est éteinte le 22 février dernier : Valérie Crinière. On se souvient de sa présence sur les stands de l’association, elle coordonnait le journal, elle faisait équipe avec Cécile Salle, qui reste aujourd’hui pour assurer la continuité. Le 12 mai à 18.30 à la Fonderie, soirée en hommage à Valérie, avec la présence d’Hélène Labarrière, Émilie Lesbros, François Corneloup, Benoît Delbecq, Sylvain Kassap, etc. Hier, on a beaucoup pensé à Paulette, et à Valérie. Entre l’Europa et les « Allumés », des liens, des deuils. On avale et on continue.

 

Quatuor IXI : Guillaume Roy (alto), Théo Ceccaldi (vln), Régis Huby (vln), Atsushi Sakai (cello)

 

Alexandra Grimal « Naga » : Alexandra Grimal (ts), Lynn Cassiers (voix, electronics), Nelson Veras (g), Marc Ducret (g), Josef Dumoulin (claviers), Benoît Delbecq (p), Stéphane Galland (dm)

 

Giovanni Guidi (p), Gianluca Petrella (tb)

 

Louis Sclavis Europa Trio : Louis Sclavis (cl, b-cl, ss), Emil Spanyi (p), Simon Goubert (dm)

 

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Le quatuor IXI dans ses oeuvres, ça tient du miracle. Signées Guillaume Roy, Régis Huby ou Atsushi Sakai, ces « pièces » pour quatuor semblent provenir d’une source commune sinon unique, elles réfèrent à toute l’histoire du quatuor à cordes, et chacun y trouve ce qu’il en sait. Moi, c’était plutôt (et en même temps) Chausson, Shostakovitch, Prokofiev, voire Stravinsky. Une heure de musique parfois tendue, douloureuse (Huby), plus marquée rythmiquement chez Roy, tendre, rhapsodique, dansante, sauvage, emportée. On pense aussi à Schoenberg. Les titres sont beaux : La Nuit Étoilée, le Cri, Best Of Tomorrow. Hommages à la peinture de Pollock, Munch ou Van Gogh. Quand on apprend que tout cela est en assez grande partie improvisé, on ne veut pas le croire. Comment font-ils pour partir d’une base écrite, jouer ensemble avec ce son uni, celui d’un quatuor, mais inventer chacun à leur place une parole singulière ? On n’entend pas une faute, ni de grammaire, ni de style. C’est suprêmement beau, réussi, parfait. Encore. Le CD vient de sortir (« Temps Suspendus ») chez Abalone. Jetez-vous dessus.

 

Présent lors de la conférence de Jean-Paul Ricard, je n’ai pu qu’assister aux balances de l’ensemble « Naga » d’Alexandra Grimal. Et ce fut trop bref pour en concevoir une véritable idée. En tous cas, un « all star » exemplaire de la scène française mature.

 

Guidi/Petrella, ça commence en souplesse, presque trop « entertainment », et ça finit en rugissant, tellement le tromboniste s’est lâché. Des pièces de la plume de l’un et/ou de l’autre, de l’improvisation aussi, un toucher superbe chez le pianiste, une manière de faire vivre et revivre le blues, le gospel et les hymnes, chez Petrella. On rentre petit à petit dans cet univers assez facile d’accès, et on y séjourne volontiers par l’émotion qui s’en dégage.

 

Louis Sclavis a fini son concert par Paulette, la charmante valse qu’il a composée pour celle qui est partie cette année (voir mon article d’hier). Sans atteindre des sommets absolus, ce pari de jouer pour l’Europa avec un pianiste et un batteur qui ne sont pas familiers de son univers a été réussi. Le lien avec Spanyi est d’évidence, mais les attaches avec un batteur de jazz comme Simon Goubert sont moins évidentes. Pour l’occasion, Louis a pris le soprano, plus « coltranien », pour une pièce en duo très convaincante, bouillonnante même. Le reste du temps, on circule entre des balades tendres, des chansons qui semblent familières, et des pièces plus articulées où c’est plutôt Dolphy qui serait en ligne de mire. Un Dolphy qui n’aurait que faire d’un Elvin Jones, en quelque sorte. Un moment plein d’enseignement. 

 

Aujourd’hui : à midi quinze un duo inédit : Paul Rogers et Barre Phillips. L’ensemble « Dédales » de Dominique Pifarély à 17.00. Airelle Besson (tiens, une femme du jazz !) et Nelson Veras ce soir, avant Paolo Fresu. Belle journée.

 

Philippe Méziat

 

 

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Dans la boutique des « Allumés du Jazz », Jean-Paul Ricard parle des femmes du jazz. Il connaît son sujet, prépare une compilation de trois CD pour Frémeaux, un long article sur la question à paraître dans un ouvrage futur. Il rend hommage, de façon sensible et indirecte, à une femme du jazz qui a beaucoup compté pour les « Allumés », qui était originaire du Mans, qui s’est éteinte le 22 février dernier : Valérie Crinière. On se souvient de sa présence sur les stands de l’association, elle coordonnait le journal, elle faisait équipe avec Cécile Salle, qui reste aujourd’hui pour assurer la continuité. Le 12 mai à 18.30 à la Fonderie, soirée en hommage à Valérie, avec la présence d’Hélène Labarrière, Émilie Lesbros, François Corneloup, Benoît Delbecq, Sylvain Kassap, etc. Hier, on a beaucoup pensé à Paulette, et à Valérie. Entre l’Europa et les « Allumés », des liens, des deuils. On avale et on continue.

 

Quatuor IXI : Guillaume Roy (alto), Théo Ceccaldi (vln), Régis Huby (vln), Atsushi Sakai (cello)

 

Alexandra Grimal « Naga » : Alexandra Grimal (ts), Lynn Cassiers (voix, electronics), Nelson Veras (g), Marc Ducret (g), Josef Dumoulin (claviers), Benoît Delbecq (p), Stéphane Galland (dm)

 

Giovanni Guidi (p), Gianluca Petrella (tb)

 

Louis Sclavis Europa Trio : Louis Sclavis (cl, b-cl, ss), Emil Spanyi (p), Simon Goubert (dm)

 

IMG 0687

Le quatuor IXI dans ses oeuvres, ça tient du miracle. Signées Guillaume Roy, Régis Huby ou Atsushi Sakai, ces « pièces » pour quatuor semblent provenir d’une source commune sinon unique, elles réfèrent à toute l’histoire du quatuor à cordes, et chacun y trouve ce qu’il en sait. Moi, c’était plutôt (et en même temps) Chausson, Shostakovitch, Prokofiev, voire Stravinsky. Une heure de musique parfois tendue, douloureuse (Huby), plus marquée rythmiquement chez Roy, tendre, rhapsodique, dansante, sauvage, emportée. On pense aussi à Schoenberg. Les titres sont beaux : La Nuit Étoilée, le Cri, Best Of Tomorrow. Hommages à la peinture de Pollock, Munch ou Van Gogh. Quand on apprend que tout cela est en assez grande partie improvisé, on ne veut pas le croire. Comment font-ils pour partir d’une base écrite, jouer ensemble avec ce son uni, celui d’un quatuor, mais inventer chacun à leur place une parole singulière ? On n’entend pas une faute, ni de grammaire, ni de style. C’est suprêmement beau, réussi, parfait. Encore. Le CD vient de sortir (« Temps Suspendus ») chez Abalone. Jetez-vous dessus.

 

Présent lors de la conférence de Jean-Paul Ricard, je n’ai pu qu’assister aux balances de l’ensemble « Naga » d’Alexandra Grimal. Et ce fut trop bref pour en concevoir une véritable idée. En tous cas, un « all star » exemplaire de la scène française mature.

 

Guidi/Petrella, ça commence en souplesse, presque trop « entertainment », et ça finit en rugissant, tellement le tromboniste s’est lâché. Des pièces de la plume de l’un et/ou de l’autre, de l’improvisation aussi, un toucher superbe chez le pianiste, une manière de faire vivre et revivre le blues, le gospel et les hymnes, chez Petrella. On rentre petit à petit dans cet univers assez facile d’accès, et on y séjourne volontiers par l’émotion qui s’en dégage.

 

Louis Sclavis a fini son concert par Paulette, la charmante valse qu’il a composée pour celle qui est partie cette année (voir mon article d’hier). Sans atteindre des sommets absolus, ce pari de jouer pour l’Europa avec un pianiste et un batteur qui ne sont pas familiers de son univers a été réussi. Le lien avec Spanyi est d’évidence, mais les attaches avec un batteur de jazz comme Simon Goubert sont moins évidentes. Pour l’occasion, Louis a pris le soprano, plus « coltranien », pour une pièce en duo très convaincante, bouillonnante même. Le reste du temps, on circule entre des balades tendres, des chansons qui semblent familières, et des pièces plus articulées où c’est plutôt Dolphy qui serait en ligne de mire. Un Dolphy qui n’aurait que faire d’un Elvin Jones, en quelque sorte. Un moment plein d’enseignement. 

 

Aujourd’hui : à midi quinze un duo inédit : Paul Rogers et Barre Phillips. L’ensemble « Dédales » de Dominique Pifarély à 17.00. Airelle Besson (tiens, une femme du jazz !) et Nelson Veras ce soir, avant Paolo Fresu. Belle journée.

 

Philippe Méziat