FESTIVAL DE RADIO FRANCE & MONTPELLIER OCCITANIE : MARIO CANONGE-MICHEL ZENINO QUINTET
Le chroniqueur avait une fois encore prévu de sécher l’avant-concert du « Huck Quartet », sous la pinède, mais pour la bonne cause : aller au centre ville écouter le duo Emmanuel Bex-Frédéric Monino aux « Encas de jazz ». Hélas la pluie dicta l’annulation, et le plumitif revint dare-dare au Domaine d’O pour écouter le formidable quintette de Mario Canonge et Michel Zenino.
ENCAS de JAZZ
Comme chaque année l’association Continuum proposait 4 concerts de la série « Encas de jazz » Place Saint Roch, dans le Square Dominique Bagouet, au centre de Montpellier, du 20 au 23 juillet à 19h. Se sont succédés au fil des jours : un duo de Pierre Boussaget avec le guitariste Vittorio Silvestri, un solo de Patrice Héral, et le duo Martin Levrero – Guilhem Verger. Le dernier soir devait accueillir un duo Emmanuel Bex-Frédéric Monino. Tout était prêt : installation, balance…. Une pluie d’orage violente et persistante a interrompu les préparatifs, et quand il s’est agi de remettre tout en ordre pour commencer le concert, force fut de constater que, si les instruments (bien protégés) étaient prêts à faire leur office, l’équipement électrique, affecté par les averses à répétition, ne remplissait plus les conditions de sécurité pour les instruments électriques et amplifiés. C’est donc la mort dans l’âme qu’il fallut annuler. Frédéric Monino, l’instigateur de cet événement, nous donne rendez-vous l’année prochaine pour la 17ème édition, avec un temps que l’on espère plus clément.
Frédéric Monino et l’équipe de l’association Continuum rangent après l’annulation, faisant contre mauvaise fortune bon cœur
MARIO CANONGE-MICHEL ZENINO QUINTET
Josiah Woodson (trompette, bugle, flûte), Ricardo Izquierdo (saxophone ténor), Mario Canonge (piano), Michel Zenino (contrebasse), Arnaud Dolmen (batterie)
Amphithéâtre du Domaine d’O, samedi 23 juillet 2016, 22h
L’association du pianiste martiniquais et du contrebassiste provençal fêtera bientôt ses dix ans de résidence au Baiser Salé, rue des Lombards, à Paris. Chaque semaine ils jouent en duo, le mercredi à 19h30, et au fil des années ils ont proposé des groupes plus étoffés. Depuis quelque temps ce quintette s’est rôdé au Baiser Salé : le « Jazz Club » de France Musique avait diffusé l’un de ces concerts en février dernier. Le moment était venu de le retrouver sur une grande scène, devant près de 1400 spectateurs. Le groupe reflète la scène parisienne d’aujourd’hui : un trompettiste américain, un saxophoniste cubain, et un batteur guadeloupéen. Les deux leaders ont choisi cette fois de jouer leurs propres compositions, et le choix est excellent : thèmes élaborés, taillés sur mesure pour ce groupe qui fait référence à l’esthétique des années 60, celle qui prévalait sous l’étiquette Blue Note avec Herbie Hancock, Freddie Hubbard, Joe Henderson et quelques autres.
©David Abécassis
Au fil des thèmes, les qualités des musiciens se sont révélées : formidable pulsation du batteur, beau dialogue entre le sax ténor et le bugle, solide assise, et belles improvisations de la contrebasse, et festival pianistique : Mario Canonge soutient, conforte et relance,et quand vient son tour de prendre le solo, il se lance à corps perdu, manifestement stimulé par l’exceptionnelle qualité du piano, et l’effervescence qui règne, sur la scène comme sur les gradins. Il prend des risques, varie les phrases sans lâcher le fil rythmique ou harmonique. Il jubile, et nous avec lui. Michel Zenino est aux anges : leur groupe est une absolue réussite. Ostinato vocal du pianiste, du saxophoniste et du trompettiste en coda du dernier morceau : le public reprend tout naturellement, et la fête est à son comble. Ovation, évidemment, et en rappel un blues qui prend des libertés avec la structure habituelle : le bonheur, en somme.
Xavier Prévost
Concert en réécoute sur le site de France Musique :
http://www.francemusique.fr/emission/jazz-ete/2016-ete/jazz-montpellier-du-23-juillet-2016-mario-canonge-et-michel-zenino-quintet-07-23-2016-22-15 |Le chroniqueur avait une fois encore prévu de sécher l’avant-concert du « Huck Quartet », sous la pinède, mais pour la bonne cause : aller au centre ville écouter le duo Emmanuel Bex-Frédéric Monino aux « Encas de jazz ». Hélas la pluie dicta l’annulation, et le plumitif revint dare-dare au Domaine d’O pour écouter le formidable quintette de Mario Canonge et Michel Zenino.
ENCAS de JAZZ
Comme chaque année l’association Continuum proposait 4 concerts de la série « Encas de jazz » Place Saint Roch, dans le Square Dominique Bagouet, au centre de Montpellier, du 20 au 23 juillet à 19h. Se sont succédés au fil des jours : un duo de Pierre Boussaget avec le guitariste Vittorio Silvestri, un solo de Patrice Héral, et le duo Martin Levrero – Guilhem Verger. Le dernier soir devait accueillir un duo Emmanuel Bex-Frédéric Monino. Tout était prêt : installation, balance…. Une pluie d’orage violente et persistante a interrompu les préparatifs, et quand il s’est agi de remettre tout en ordre pour commencer le concert, force fut de constater que, si les instruments (bien protégés) étaient prêts à faire leur office, l’équipement électrique, affecté par les averses à répétition, ne remplissait plus les conditions de sécurité pour les instruments électriques et amplifiés. C’est donc la mort dans l’âme qu’il fallut annuler. Frédéric Monino, l’instigateur de cet événement, nous donne rendez-vous l’année prochaine pour la 17ème édition, avec un temps que l’on espère plus clément.
Frédéric Monino et l’équipe de l’association Continuum rangent après l’annulation, faisant contre mauvaise fortune bon cœur
MARIO CANONGE-MICHEL ZENINO QUINTET
Josiah Woodson (trompette, bugle, flûte), Ricardo Izquierdo (saxophone ténor), Mario Canonge (piano), Michel Zenino (contrebasse), Arnaud Dolmen (batterie)
Amphithéâtre du Domaine d’O, samedi 23 juillet 2016, 22h
L’association du pianiste martiniquais et du contrebassiste provençal fêtera bientôt ses dix ans de résidence au Baiser Salé, rue des Lombards, à Paris. Chaque semaine ils jouent en duo, le mercredi à 19h30, et au fil des années ils ont proposé des groupes plus étoffés. Depuis quelque temps ce quintette s’est rôdé au Baiser Salé : le « Jazz Club » de France Musique avait diffusé l’un de ces concerts en février dernier. Le moment était venu de le retrouver sur une grande scène, devant près de 1400 spectateurs. Le groupe reflète la scène parisienne d’aujourd’hui : un trompettiste américain, un saxophoniste cubain, et un batteur guadeloupéen. Les deux leaders ont choisi cette fois de jouer leurs propres compositions, et le choix est excellent : thèmes élaborés, taillés sur mesure pour ce groupe qui fait référence à l’esthétique des années 60, celle qui prévalait sous l’étiquette Blue Note avec Herbie Hancock, Freddie Hubbard, Joe Henderson et quelques autres.
©David Abécassis
Au fil des thèmes, les qualités des musiciens se sont révélées : formidable pulsation du batteur, beau dialogue entre le sax ténor et le bugle, solide assise, et belles improvisations de la contrebasse, et festival pianistique : Mario Canonge soutient, conforte et relance,et quand vient son tour de prendre le solo, il se lance à corps perdu, manifestement stimulé par l’exceptionnelle qualité du piano, et l’effervescence qui règne, sur la scène comme sur les gradins. Il prend des risques, varie les phrases sans lâcher le fil rythmique ou harmonique. Il jubile, et nous avec lui. Michel Zenino est aux anges : leur groupe est une absolue réussite. Ostinato vocal du pianiste, du saxophoniste et du trompettiste en coda du dernier morceau : le public reprend tout naturellement, et la fête est à son comble. Ovation, évidemment, et en rappel un blues qui prend des libertés avec la structure habituelle : le bonheur, en somme.
Xavier Prévost
Concert en réécoute sur le site de France Musique :
http://www.francemusique.fr/emission/jazz-ete/2016-ete/jazz-montpellier-du-23-juillet-2016-mario-canonge-et-michel-zenino-quintet-07-23-2016-22-15 |Le chroniqueur avait une fois encore prévu de sécher l’avant-concert du « Huck Quartet », sous la pinède, mais pour la bonne cause : aller au centre ville écouter le duo Emmanuel Bex-Frédéric Monino aux « Encas de jazz ». Hélas la pluie dicta l’annulation, et le plumitif revint dare-dare au Domaine d’O pour écouter le formidable quintette de Mario Canonge et Michel Zenino.
ENCAS de JAZZ
Comme chaque année l’association Continuum proposait 4 concerts de la série « Encas de jazz » Place Saint Roch, dans le Square Dominique Bagouet, au centre de Montpellier, du 20 au 23 juillet à 19h. Se sont succédés au fil des jours : un duo de Pierre Boussaget avec le guitariste Vittorio Silvestri, un solo de Patrice Héral, et le duo Martin Levrero – Guilhem Verger. Le dernier soir devait accueillir un duo Emmanuel Bex-Frédéric Monino. Tout était prêt : installation, balance…. Une pluie d’orage violente et persistante a interrompu les préparatifs, et quand il s’est agi de remettre tout en ordre pour commencer le concert, force fut de constater que, si les instruments (bien protégés) étaient prêts à faire leur office, l’équipement électrique, affecté par les averses à répétition, ne remplissait plus les conditions de sécurité pour les instruments électriques et amplifiés. C’est donc la mort dans l’âme qu’il fallut annuler. Frédéric Monino, l’instigateur de cet événement, nous donne rendez-vous l’année prochaine pour la 17ème édition, avec un temps que l’on espère plus clément.
Frédéric Monino et l’équipe de l’association Continuum rangent après l’annulation, faisant contre mauvaise fortune bon cœur
MARIO CANONGE-MICHEL ZENINO QUINTET
Josiah Woodson (trompette, bugle, flûte), Ricardo Izquierdo (saxophone ténor), Mario Canonge (piano), Michel Zenino (contrebasse), Arnaud Dolmen (batterie)
Amphithéâtre du Domaine d’O, samedi 23 juillet 2016, 22h
L’association du pianiste martiniquais et du contrebassiste provençal fêtera bientôt ses dix ans de résidence au Baiser Salé, rue des Lombards, à Paris. Chaque semaine ils jouent en duo, le mercredi à 19h30, et au fil des années ils ont proposé des groupes plus étoffés. Depuis quelque temps ce quintette s’est rôdé au Baiser Salé : le « Jazz Club » de France Musique avait diffusé l’un de ces concerts en février dernier. Le moment était venu de le retrouver sur une grande scène, devant près de 1400 spectateurs. Le groupe reflète la scène parisienne d’aujourd’hui : un trompettiste américain, un saxophoniste cubain, et un batteur guadeloupéen. Les deux leaders ont choisi cette fois de jouer leurs propres compositions, et le choix est excellent : thèmes élaborés, taillés sur mesure pour ce groupe qui fait référence à l’esthétique des années 60, celle qui prévalait sous l’étiquette Blue Note avec Herbie Hancock, Freddie Hubbard, Joe Henderson et quelques autres.
©David Abécassis
Au fil des thèmes, les qualités des musiciens se sont révélées : formidable pulsation du batteur, beau dialogue entre le sax ténor et le bugle, solide assise, et belles improvisations de la contrebasse, et festival pianistique : Mario Canonge soutient, conforte et relance,et quand vient son tour de prendre le solo, il se lance à corps perdu, manifestement stimulé par l’exceptionnelle qualité du piano, et l’effervescence qui règne, sur la scène comme sur les gradins. Il prend des risques, varie les phrases sans lâcher le fil rythmique ou harmonique. Il jubile, et nous avec lui. Michel Zenino est aux anges : leur groupe est une absolue réussite. Ostinato vocal du pianiste, du saxophoniste et du trompettiste en coda du dernier morceau : le public reprend tout naturellement, et la fête est à son comble. Ovation, évidemment, et en rappel un blues qui prend des libertés avec la structure habituelle : le bonheur, en somme.
Xavier Prévost
Concert en réécoute sur le site de France Musique :
http://www.francemusique.fr/emission/jazz-ete/2016-ete/jazz-montpellier-du-23-juillet-2016-mario-canonge-et-michel-zenino-quintet-07-23-2016-22-15 |Le chroniqueur avait une fois encore prévu de sécher l’avant-concert du « Huck Quartet », sous la pinède, mais pour la bonne cause : aller au centre ville écouter le duo Emmanuel Bex-Frédéric Monino aux « Encas de jazz ». Hélas la pluie dicta l’annulation, et le plumitif revint dare-dare au Domaine d’O pour écouter le formidable quintette de Mario Canonge et Michel Zenino.
ENCAS de JAZZ
Comme chaque année l’association Continuum proposait 4 concerts de la série « Encas de jazz » Place Saint Roch, dans le Square Dominique Bagouet, au centre de Montpellier, du 20 au 23 juillet à 19h. Se sont succédés au fil des jours : un duo de Pierre Boussaget avec le guitariste Vittorio Silvestri, un solo de Patrice Héral, et le duo Martin Levrero – Guilhem Verger. Le dernier soir devait accueillir un duo Emmanuel Bex-Frédéric Monino. Tout était prêt : installation, balance…. Une pluie d’orage violente et persistante a interrompu les préparatifs, et quand il s’est agi de remettre tout en ordre pour commencer le concert, force fut de constater que, si les instruments (bien protégés) étaient prêts à faire leur office, l’équipement électrique, affecté par les averses à répétition, ne remplissait plus les conditions de sécurité pour les instruments électriques et amplifiés. C’est donc la mort dans l’âme qu’il fallut annuler. Frédéric Monino, l’instigateur de cet événement, nous donne rendez-vous l’année prochaine pour la 17ème édition, avec un temps que l’on espère plus clément.
Frédéric Monino et l’équipe de l’association Continuum rangent après l’annulation, faisant contre mauvaise fortune bon cœur
MARIO CANONGE-MICHEL ZENINO QUINTET
Josiah Woodson (trompette, bugle, flûte), Ricardo Izquierdo (saxophone ténor), Mario Canonge (piano), Michel Zenino (contrebasse), Arnaud Dolmen (batterie)
Amphithéâtre du Domaine d’O, samedi 23 juillet 2016, 22h
L’association du pianiste martiniquais et du contrebassiste provençal fêtera bientôt ses dix ans de résidence au Baiser Salé, rue des Lombards, à Paris. Chaque semaine ils jouent en duo, le mercredi à 19h30, et au fil des années ils ont proposé des groupes plus étoffés. Depuis quelque temps ce quintette s’est rôdé au Baiser Salé : le « Jazz Club » de France Musique avait diffusé l’un de ces concerts en février dernier. Le moment était venu de le retrouver sur une grande scène, devant près de 1400 spectateurs. Le groupe reflète la scène parisienne d’aujourd’hui : un trompettiste américain, un saxophoniste cubain, et un batteur guadeloupéen. Les deux leaders ont choisi cette fois de jouer leurs propres compositions, et le choix est excellent : thèmes élaborés, taillés sur mesure pour ce groupe qui fait référence à l’esthétique des années 60, celle qui prévalait sous l’étiquette Blue Note avec Herbie Hancock, Freddie Hubbard, Joe Henderson et quelques autres.
©David Abécassis
Au fil des thèmes, les qualités des musiciens se sont révélées : formidable pulsation du batteur, beau dialogue entre le sax ténor et le bugle, solide assise, et belles improvisations de la contrebasse, et festival pianistique : Mario Canonge soutient, conforte et relance,et quand vient son tour de prendre le solo, il se lance à corps perdu, manifestement stimulé par l’exceptionnelle qualité du piano, et l’effervescence qui règne, sur la scène comme sur les gradins. Il prend des risques, varie les phrases sans lâcher le fil rythmique ou harmonique. Il jubile, et nous avec lui. Michel Zenino est aux anges : leur groupe est une absolue réussite. Ostinato vocal du pianiste, du saxophoniste et du trompettiste en coda du dernier morceau : le public reprend tout naturellement, et la fête est à son comble. Ovation, évidemment, et en rappel un blues qui prend des libertés avec la structure habituelle : le bonheur, en somme.
Xavier Prévost
Concert en réécoute sur le site de France Musique :