Festival Radio France & Montpellier Jacques Schwarz Bart « Trio Vaudou »
Le programme annonçait « Jazz racine Haïti », en version trio. En fait ce trio, issu du programme cité, a pris un nouvel essor, avec des composantes différentes, sous le titre de « Trio Vaudou ». C’est une forme d’échange intense et presque fusionnel entre la tradition haïtienne et le jazz, échange porté à son plus haut degré d’incandescence par l’engagement musical et spirituel de chacun des musiciens.
Pendant la balance, le trio met au point le déroulement du concert
Jacques Schwarz Bart « Trio Vaudou » : Jacques Schwarz Bart (saxophone ténor), Moonlight Benjamin (voix), Claude Saturne (percussions). Festival de Radio France & Montpellier Languedoc Roussillon, Amphithéâtre du Domaine d’O, 18 juillet 2015, 22h.
J’avais assisté à la création de « Jazz Racine Haïti », en mars 2011, au festival Banlieues Bleues. C’était alors un septette, avec piano, trompette, contrebasse et batterie, en plus du trio. La voix était une voix d’homme, le chanteur et le percussionniste étaient des prêtres vaudous. Cette formule instrumentale s’est produite en concert et dans les festivals, et a fait l’objet d’un disque publié en 2014 sous le label Motéma. Au fil des concerts les musiciens changèrent, et l’arrivée de la chanteuse Moonlight Benjamin changea la donne. Cette musicienne haïtienne s’est installée à Toulouse en 2002 pour parfaire sa formation musicale. Prêtresse vaudoue initiée en 2009, elle apporte, par son charisme exceptionnel, une nouvelle dimension, et la formule du trio, plus légère à présenter en ces temps de pénurie pour le spectacle vivant, offre une intensité nouvelle.
Jacques Schwarz Bart aime parler, et il éclaire de ses commentaires le sens réel de sa démarche artistique. En prélude au concert, reprenant amicalement le présentateur, il précisait l’évolution du projet, et faisait remarquer avec humour et finesse que l’on ne peut circonscrire le vaudou à la sorcellerie, pas plus que l’on ne peut réduire le catholicisme au seul exorcisme. Et si les différents moments du concerts évoquent les divinités vaudoues, c’est surtout sur la dimension spirituelle qui relie l’être humain à la nature et à l’univers que la saxophoniste met l’accent.
La voix de la chanteuse capte l’attention au plus haut point, et fascine les auditeurs . Elle esquisse aussi des danses à forte charge rituelle tandis que les deux instrumentistes dialoguent. Ici le tempo se double, jusqu’à la transe, avec le souvenir des calypsos de Sonny Rollins ; là un duo voix-saxophone, plus contemplatif, fait vibrer la relation mystérieuse du visible et de l’invisible. Le percussionniste, riche de la tradition rythmique considérable des musiques vaudoues, fait vivre chaque son, chaque instant, avec une sorte d’énergie tellurique. Le monde des initiés s’ouvre à nous pour un partage total : ici pas de séparation de l’âme et du corps, comme dans les traditions culturelles occidentales. La pensée circule au rythme des sentiments, des émotions et des sensations : une expérience unique, qui alla droit au cœur du public, fasciné et enthousiaste.
Xavier Prévost
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Le programme annonçait « Jazz racine Haïti », en version trio. En fait ce trio, issu du programme cité, a pris un nouvel essor, avec des composantes différentes, sous le titre de « Trio Vaudou ». C’est une forme d’échange intense et presque fusionnel entre la tradition haïtienne et le jazz, échange porté à son plus haut degré d’incandescence par l’engagement musical et spirituel de chacun des musiciens.
Pendant la balance, le trio met au point le déroulement du concert
Jacques Schwarz Bart « Trio Vaudou » : Jacques Schwarz Bart (saxophone ténor), Moonlight Benjamin (voix), Claude Saturne (percussions). Festival de Radio France & Montpellier Languedoc Roussillon, Amphithéâtre du Domaine d’O, 18 juillet 2015, 22h.
J’avais assisté à la création de « Jazz Racine Haïti », en mars 2011, au festival Banlieues Bleues. C’était alors un septette, avec piano, trompette, contrebasse et batterie, en plus du trio. La voix était une voix d’homme, le chanteur et le percussionniste étaient des prêtres vaudous. Cette formule instrumentale s’est produite en concert et dans les festivals, et a fait l’objet d’un disque publié en 2014 sous le label Motéma. Au fil des concerts les musiciens changèrent, et l’arrivée de la chanteuse Moonlight Benjamin changea la donne. Cette musicienne haïtienne s’est installée à Toulouse en 2002 pour parfaire sa formation musicale. Prêtresse vaudoue initiée en 2009, elle apporte, par son charisme exceptionnel, une nouvelle dimension, et la formule du trio, plus légère à présenter en ces temps de pénurie pour le spectacle vivant, offre une intensité nouvelle.
Jacques Schwarz Bart aime parler, et il éclaire de ses commentaires le sens réel de sa démarche artistique. En prélude au concert, reprenant amicalement le présentateur, il précisait l’évolution du projet, et faisait remarquer avec humour et finesse que l’on ne peut circonscrire le vaudou à la sorcellerie, pas plus que l’on ne peut réduire le catholicisme au seul exorcisme. Et si les différents moments du concerts évoquent les divinités vaudoues, c’est surtout sur la dimension spirituelle qui relie l’être humain à la nature et à l’univers que la saxophoniste met l’accent.
La voix de la chanteuse capte l’attention au plus haut point, et fascine les auditeurs . Elle esquisse aussi des danses à forte charge rituelle tandis que les deux instrumentistes dialoguent. Ici le tempo se double, jusqu’à la transe, avec le souvenir des calypsos de Sonny Rollins ; là un duo voix-saxophone, plus contemplatif, fait vibrer la relation mystérieuse du visible et de l’invisible. Le percussionniste, riche de la tradition rythmique considérable des musiques vaudoues, fait vivre chaque son, chaque instant, avec une sorte d’énergie tellurique. Le monde des initiés s’ouvre à nous pour un partage total : ici pas de séparation de l’âme et du corps, comme dans les traditions culturelles occidentales. La pensée circule au rythme des sentiments, des émotions et des sensations : une expérience unique, qui alla droit au cœur du public, fasciné et enthousiaste.
Xavier Prévost
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Le programme annonçait « Jazz racine Haïti », en version trio. En fait ce trio, issu du programme cité, a pris un nouvel essor, avec des composantes différentes, sous le titre de « Trio Vaudou ». C’est une forme d’échange intense et presque fusionnel entre la tradition haïtienne et le jazz, échange porté à son plus haut degré d’incandescence par l’engagement musical et spirituel de chacun des musiciens.
Pendant la balance, le trio met au point le déroulement du concert
Jacques Schwarz Bart « Trio Vaudou » : Jacques Schwarz Bart (saxophone ténor), Moonlight Benjamin (voix), Claude Saturne (percussions). Festival de Radio France & Montpellier Languedoc Roussillon, Amphithéâtre du Domaine d’O, 18 juillet 2015, 22h.
J’avais assisté à la création de « Jazz Racine Haïti », en mars 2011, au festival Banlieues Bleues. C’était alors un septette, avec piano, trompette, contrebasse et batterie, en plus du trio. La voix était une voix d’homme, le chanteur et le percussionniste étaient des prêtres vaudous. Cette formule instrumentale s’est produite en concert et dans les festivals, et a fait l’objet d’un disque publié en 2014 sous le label Motéma. Au fil des concerts les musiciens changèrent, et l’arrivée de la chanteuse Moonlight Benjamin changea la donne. Cette musicienne haïtienne s’est installée à Toulouse en 2002 pour parfaire sa formation musicale. Prêtresse vaudoue initiée en 2009, elle apporte, par son charisme exceptionnel, une nouvelle dimension, et la formule du trio, plus légère à présenter en ces temps de pénurie pour le spectacle vivant, offre une intensité nouvelle.
Jacques Schwarz Bart aime parler, et il éclaire de ses commentaires le sens réel de sa démarche artistique. En prélude au concert, reprenant amicalement le présentateur, il précisait l’évolution du projet, et faisait remarquer avec humour et finesse que l’on ne peut circonscrire le vaudou à la sorcellerie, pas plus que l’on ne peut réduire le catholicisme au seul exorcisme. Et si les différents moments du concerts évoquent les divinités vaudoues, c’est surtout sur la dimension spirituelle qui relie l’être humain à la nature et à l’univers que la saxophoniste met l’accent.
La voix de la chanteuse capte l’attention au plus haut point, et fascine les auditeurs . Elle esquisse aussi des danses à forte charge rituelle tandis que les deux instrumentistes dialoguent. Ici le tempo se double, jusqu’à la transe, avec le souvenir des calypsos de Sonny Rollins ; là un duo voix-saxophone, plus contemplatif, fait vibrer la relation mystérieuse du visible et de l’invisible. Le percussionniste, riche de la tradition rythmique considérable des musiques vaudoues, fait vivre chaque son, chaque instant, avec une sorte d’énergie tellurique. Le monde des initiés s’ouvre à nous pour un partage total : ici pas de séparation de l’âme et du corps, comme dans les traditions culturelles occidentales. La pensée circule au rythme des sentiments, des émotions et des sensations : une expérience unique, qui alla droit au cœur du public, fasciné et enthousiaste.
Xavier Prévost
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Le programme annonçait « Jazz racine Haïti », en version trio. En fait ce trio, issu du programme cité, a pris un nouvel essor, avec des composantes différentes, sous le titre de « Trio Vaudou ». C’est une forme d’échange intense et presque fusionnel entre la tradition haïtienne et le jazz, échange porté à son plus haut degré d’incandescence par l’engagement musical et spirituel de chacun des musiciens.
Pendant la balance, le trio met au point le déroulement du concert
Jacques Schwarz Bart « Trio Vaudou » : Jacques Schwarz Bart (saxophone ténor), Moonlight Benjamin (voix), Claude Saturne (percussions). Festival de Radio France & Montpellier Languedoc Roussillon, Amphithéâtre du Domaine d’O, 18 juillet 2015, 22h.
J’avais assisté à la création de « Jazz Racine Haïti », en mars 2011, au festival Banlieues Bleues. C’était alors un septette, avec piano, trompette, contrebasse et batterie, en plus du trio. La voix était une voix d’homme, le chanteur et le percussionniste étaient des prêtres vaudous. Cette formule instrumentale s’est produite en concert et dans les festivals, et a fait l’objet d’un disque publié en 2014 sous le label Motéma. Au fil des concerts les musiciens changèrent, et l’arrivée de la chanteuse Moonlight Benjamin changea la donne. Cette musicienne haïtienne s’est installée à Toulouse en 2002 pour parfaire sa formation musicale. Prêtresse vaudoue initiée en 2009, elle apporte, par son charisme exceptionnel, une nouvelle dimension, et la formule du trio, plus légère à présenter en ces temps de pénurie pour le spectacle vivant, offre une intensité nouvelle.
Jacques Schwarz Bart aime parler, et il éclaire de ses commentaires le sens réel de sa démarche artistique. En prélude au concert, reprenant amicalement le présentateur, il précisait l’évolution du projet, et faisait remarquer avec humour et finesse que l’on ne peut circonscrire le vaudou à la sorcellerie, pas plus que l’on ne peut réduire le catholicisme au seul exorcisme. Et si les différents moments du concerts évoquent les divinités vaudoues, c’est surtout sur la dimension spirituelle qui relie l’être humain à la nature et à l’univers que la saxophoniste met l’accent.
La voix de la chanteuse capte l’attention au plus haut point, et fascine les auditeurs . Elle esquisse aussi des danses à forte charge rituelle tandis que les deux instrumentistes dialoguent. Ici le tempo se double, jusqu’à la transe, avec le souvenir des calypsos de Sonny Rollins ; là un duo voix-saxophone, plus contemplatif, fait vibrer la relation mystérieuse du visible et de l’invisible. Le percussionniste, riche de la tradition rythmique considérable des musiques vaudoues, fait vivre chaque son, chaque instant, avec une sorte d’énergie tellurique. Le monde des initiés s’ouvre à nous pour un partage total : ici pas de séparation de l’âme et du corps, comme dans les traditions culturelles occidentales. La pensée circule au rythme des sentiments, des émotions et des sensations : une expérience unique, qui alla droit au cœur du public, fasciné et enthousiaste.
Xavier Prévost