Final de l'Europa Jazz au Mans : ça joue, ça tricote, et l'amour toujours !
« Equal Crossing », le nom que Régis Huby a donné à son quartet (hier à la Fonderie), est une sorte de partie carrée (musicale s’entend !) entre quatre instrumentistes dont il connaît les goûts, les qualités, les talents multiples, et une écriture pour quatuor où le dimension chambriste domine, associée à une approche électro-acoustique. Quant au « Tribute To Lucienne Boyer » par le grand orchestre du Tricot, il en a été question ici assez souvent, et comme on sait c’est l’amour qui y triomphe au prix d’un parcours évidemment plein d’embûches et de rebondissements…
Régis Huby Quartet : Régis Huby (vln), Marc Ducret (g), Bruno Angelini (p), Michele Rabbia (dm, perc)
Grand Orchestre du Tricot : Angela Flahaut (voix), Roberto Negro (p), Théo Ceccaldi (vln, perc), Valentin Ceccaldi (cello, perc), Gabriel Lemaire (anches), Sacha Gillard (cl), Quentin Biardeau (anches), Fidel Fourneyron (tb), Eric Amrofel (g, bjo), Stéphane Decolly (b), Florian Satche (dm)
Fondée sur une approche à la fois très rigoureuse et très ouverte, la musique proposée par le quartet de Régis Huby vous emporte sur des chemins très diversement colorés, bruitistes à certains moments, minimalistes quand surgit une cellule, répétitifs quand cette cellule devient motif, et se déploie enfin dans sa (parfois violente) majesté. Sur ce principe de construction musicale, Régis prévoit pour chacun des membres du quartet des temps de liberté, bien accordés à la « nature » de chacun. On se régale donc de quelques déboulés confiés à la guitare de Marc Ducret, toujours aussi surprenant, captivant, intelligent et inventif, mais on apprécie aussi les moments de suspens puis de reprise confiés au violon du « leader », le travail fantastique de Bruno Angelini qui parvient à soutenir l’ensemble par des motifs rythmiques structurants, et la palette inspirée de Michele Rabbia. Bel ouvrage et belle musique qui naît sous vos yeux, vos oreilles, et ne vous lâche pas.
Angela Flahaut tient ce « Tribute To Lucienne Boyer » à bout de voix, avec une tenue confondante, un charme innocent et légèrement pervers quand même, et un abattage en définitive impressionnant. Car il faut tenir, avec les onze gaillards qui l’accompagnent, la provoquent, et rugissent en permanence pour que ces chansons d’un autre monde reviennent dans le nôtre avec une nouvelle fraîcheur ! Et comme les arrangements originaux étaient déjà fort structurés (voir la version des années 30 de « J’ai raté la correspondance« ), on se doute que le travail de Roberto Negro, Théo Ceccaldi et les autres n’a fait qu’amplifier cette tendance à une sorte de « folie » musicale qu’on imagine mal sous la plume des arrangeurs des années trente, et qui pourtant était bien là, déjà. Une dramaturgie à la fois simple et efficace ajoute une dimension narrative à cette musique de feu, et l’on prend les confettis et la fête finale comme ils viennent, avec jubilation. Décidément, on aime ça !
Rendez-vous cet après midi à la Fonderie pour trois concerts à ne pas manquer (Théo Ceccaldi, Roberto Negro, Michel Godard, Gunter Sommer, Alexandre Gosse), puis final endiablé à l’Epau avec Oliva/Boisseau/Rainey et le « Brotherhood Heritage ».
Philippe Méziat| »Equal Crossing », le nom que Régis Huby a donné à son quartet (hier à la Fonderie), est une sorte de partie carrée (musicale s’entend !) entre quatre instrumentistes dont il connaît les goûts, les qualités, les talents multiples, et une écriture pour quatuor où le dimension chambriste domine, associée à une approche électro-acoustique. Quant au « Tribute To Lucienne Boyer » par le grand orchestre du Tricot, il en a été question ici assez souvent, et comme on sait c’est l’amour qui y triomphe au prix d’un parcours évidemment plein d’embûches et de rebondissements…
Régis Huby Quartet : Régis Huby (vln), Marc Ducret (g), Bruno Angelini (p), Michele Rabbia (dm, perc)
Grand Orchestre du Tricot : Angela Flahaut (voix), Roberto Negro (p), Théo Ceccaldi (vln, perc), Valentin Ceccaldi (cello, perc), Gabriel Lemaire (anches), Sacha Gillard (cl), Quentin Biardeau (anches), Fidel Fourneyron (tb), Eric Amrofel (g, bjo), Stéphane Decolly (b), Florian Satche (dm)
Fondée sur une approche à la fois très rigoureuse et très ouverte, la musique proposée par le quartet de Régis Huby vous emporte sur des chemins très diversement colorés, bruitistes à certains moments, minimalistes quand surgit une cellule, répétitifs quand cette cellule devient motif, et se déploie enfin dans sa (parfois violente) majesté. Sur ce principe de construction musicale, Régis prévoit pour chacun des membres du quartet des temps de liberté, bien accordés à la « nature » de chacun. On se régale donc de quelques déboulés confiés à la guitare de Marc Ducret, toujours aussi surprenant, captivant, intelligent et inventif, mais on apprécie aussi les moments de suspens puis de reprise confiés au violon du « leader », le travail fantastique de Bruno Angelini qui parvient à soutenir l’ensemble par des motifs rythmiques structurants, et la palette inspirée de Michele Rabbia. Bel ouvrage et belle musique qui naît sous vos yeux, vos oreilles, et ne vous lâche pas.
Angela Flahaut tient ce « Tribute To Lucienne Boyer » à bout de voix, avec une tenue confondante, un charme innocent et légèrement pervers quand même, et un abattage en définitive impressionnant. Car il faut tenir, avec les onze gaillards qui l’accompagnent, la provoquent, et rugissent en permanence pour que ces chansons d’un autre monde reviennent dans le nôtre avec une nouvelle fraîcheur ! Et comme les arrangements originaux étaient déjà fort structurés (voir la version des années 30 de « J’ai raté la correspondance« ), on se doute que le travail de Roberto Negro, Théo Ceccaldi et les autres n’a fait qu’amplifier cette tendance à une sorte de « folie » musicale qu’on imagine mal sous la plume des arrangeurs des années trente, et qui pourtant était bien là, déjà. Une dramaturgie à la fois simple et efficace ajoute une dimension narrative à cette musique de feu, et l’on prend les confettis et la fête finale comme ils viennent, avec jubilation. Décidément, on aime ça !
Rendez-vous cet après midi à la Fonderie pour trois concerts à ne pas manquer (Théo Ceccaldi, Roberto Negro, Michel Godard, Gunter Sommer, Alexandre Gosse), puis final endiablé à l’Epau avec Oliva/Boisseau/Rainey et le « Brotherhood Heritage ».
Philippe Méziat| »Equal Crossing », le nom que Régis Huby a donné à son quartet (hier à la Fonderie), est une sorte de partie carrée (musicale s’entend !) entre quatre instrumentistes dont il connaît les goûts, les qualités, les talents multiples, et une écriture pour quatuor où le dimension chambriste domine, associée à une approche électro-acoustique. Quant au « Tribute To Lucienne Boyer » par le grand orchestre du Tricot, il en a été question ici assez souvent, et comme on sait c’est l’amour qui y triomphe au prix d’un parcours évidemment plein d’embûches et de rebondissements…
Régis Huby Quartet : Régis Huby (vln), Marc Ducret (g), Bruno Angelini (p), Michele Rabbia (dm, perc)
Grand Orchestre du Tricot : Angela Flahaut (voix), Roberto Negro (p), Théo Ceccaldi (vln, perc), Valentin Ceccaldi (cello, perc), Gabriel Lemaire (anches), Sacha Gillard (cl), Quentin Biardeau (anches), Fidel Fourneyron (tb), Eric Amrofel (g, bjo), Stéphane Decolly (b), Florian Satche (dm)
Fondée sur une approche à la fois très rigoureuse et très ouverte, la musique proposée par le quartet de Régis Huby vous emporte sur des chemins très diversement colorés, bruitistes à certains moments, minimalistes quand surgit une cellule, répétitifs quand cette cellule devient motif, et se déploie enfin dans sa (parfois violente) majesté. Sur ce principe de construction musicale, Régis prévoit pour chacun des membres du quartet des temps de liberté, bien accordés à la « nature » de chacun. On se régale donc de quelques déboulés confiés à la guitare de Marc Ducret, toujours aussi surprenant, captivant, intelligent et inventif, mais on apprécie aussi les moments de suspens puis de reprise confiés au violon du « leader », le travail fantastique de Bruno Angelini qui parvient à soutenir l’ensemble par des motifs rythmiques structurants, et la palette inspirée de Michele Rabbia. Bel ouvrage et belle musique qui naît sous vos yeux, vos oreilles, et ne vous lâche pas.
Angela Flahaut tient ce « Tribute To Lucienne Boyer » à bout de voix, avec une tenue confondante, un charme innocent et légèrement pervers quand même, et un abattage en définitive impressionnant. Car il faut tenir, avec les onze gaillards qui l’accompagnent, la provoquent, et rugissent en permanence pour que ces chansons d’un autre monde reviennent dans le nôtre avec une nouvelle fraîcheur ! Et comme les arrangements originaux étaient déjà fort structurés (voir la version des années 30 de « J’ai raté la correspondance« ), on se doute que le travail de Roberto Negro, Théo Ceccaldi et les autres n’a fait qu’amplifier cette tendance à une sorte de « folie » musicale qu’on imagine mal sous la plume des arrangeurs des années trente, et qui pourtant était bien là, déjà. Une dramaturgie à la fois simple et efficace ajoute une dimension narrative à cette musique de feu, et l’on prend les confettis et la fête finale comme ils viennent, avec jubilation. Décidément, on aime ça !
Rendez-vous cet après midi à la Fonderie pour trois concerts à ne pas manquer (Théo Ceccaldi, Roberto Negro, Michel Godard, Gunter Sommer, Alexandre Gosse), puis final endiablé à l’Epau avec Oliva/Boisseau/Rainey et le « Brotherhood Heritage ».
Philippe Méziat| »Equal Crossing », le nom que Régis Huby a donné à son quartet (hier à la Fonderie), est une sorte de partie carrée (musicale s’entend !) entre quatre instrumentistes dont il connaît les goûts, les qualités, les talents multiples, et une écriture pour quatuor où le dimension chambriste domine, associée à une approche électro-acoustique. Quant au « Tribute To Lucienne Boyer » par le grand orchestre du Tricot, il en a été question ici assez souvent, et comme on sait c’est l’amour qui y triomphe au prix d’un parcours évidemment plein d’embûches et de rebondissements…
Régis Huby Quartet : Régis Huby (vln), Marc Ducret (g), Bruno Angelini (p), Michele Rabbia (dm, perc)
Grand Orchestre du Tricot : Angela Flahaut (voix), Roberto Negro (p), Théo Ceccaldi (vln, perc), Valentin Ceccaldi (cello, perc), Gabriel Lemaire (anches), Sacha Gillard (cl), Quentin Biardeau (anches), Fidel Fourneyron (tb), Eric Amrofel (g, bjo), Stéphane Decolly (b), Florian Satche (dm)
Fondée sur une approche à la fois très rigoureuse et très ouverte, la musique proposée par le quartet de Régis Huby vous emporte sur des chemins très diversement colorés, bruitistes à certains moments, minimalistes quand surgit une cellule, répétitifs quand cette cellule devient motif, et se déploie enfin dans sa (parfois violente) majesté. Sur ce principe de construction musicale, Régis prévoit pour chacun des membres du quartet des temps de liberté, bien accordés à la « nature » de chacun. On se régale donc de quelques déboulés confiés à la guitare de Marc Ducret, toujours aussi surprenant, captivant, intelligent et inventif, mais on apprécie aussi les moments de suspens puis de reprise confiés au violon du « leader », le travail fantastique de Bruno Angelini qui parvient à soutenir l’ensemble par des motifs rythmiques structurants, et la palette inspirée de Michele Rabbia. Bel ouvrage et belle musique qui naît sous vos yeux, vos oreilles, et ne vous lâche pas.
Angela Flahaut tient ce « Tribute To Lucienne Boyer » à bout de voix, avec une tenue confondante, un charme innocent et légèrement pervers quand même, et un abattage en définitive impressionnant. Car il faut tenir, avec les onze gaillards qui l’accompagnent, la provoquent, et rugissent en permanence pour que ces chansons d’un autre monde reviennent dans le nôtre avec une nouvelle fraîcheur ! Et comme les arrangements originaux étaient déjà fort structurés (voir la version des années 30 de « J’ai raté la correspondance« ), on se doute que le travail de Roberto Negro, Théo Ceccaldi et les autres n’a fait qu’amplifier cette tendance à une sorte de « folie » musicale qu’on imagine mal sous la plume des arrangeurs des années trente, et qui pourtant était bien là, déjà. Une dramaturgie à la fois simple et efficace ajoute une dimension narrative à cette musique de feu, et l’on prend les confettis et la fête finale comme ils viennent, avec jubilation. Décidément, on aime ça !
Rendez-vous cet après midi à la Fonderie pour trois concerts à ne pas manquer (Théo Ceccaldi, Roberto Negro, Michel Godard, Gunter Sommer, Alexandre Gosse), puis final endiablé à l’Epau avec Oliva/Boisseau/Rainey et le « Brotherhood Heritage ».
Philippe Méziat