Des fleurs, des poules et des biques pour Élodie, et le Petit Orchestre du Dimanche
Incroyable Cédric Jeanneaud ! Non content d’arranger pour Élodie Alice les « standards » qu’elle accroche à son répertoire, de composer pour son Petit Orchestre du Dimanche des pièces de très belle facture, comme cette adaptation du 1° mouvement du Concerto pour piano de Francis Poulenc, il prend le temps et le soin de décorer le « Bootleg » avec un tapis de gazon frais, des caillebotis, des éclats de pins, et des fleurs bien sûr, beaucoup de fleurs…
Mais qu’est-ce qui le pousse ainsi ? Célébration du printemps ? Offrande à sa chanteuse ? Volonté de repeindre en vert et rose le décor urbain de cet ancien garage ? Allez savoir.
Elodie Alice Septet : Élodie Alice (voc), Cédric Jeanneaud (p, arr), Laurent Vanhée (b), Guillermo Roatta (dm), M. Gadou (tb), Alain Coyral (ts), Jean Vernheres (as, bs, ss)
Petit Orchestre du Dimanche : les mêmes moins Elodie Alice et plus Michael Chevalier (tp)
Et quoi qu’il en soit, tout cela sent bon son esprit ellingtonnien. Déjà la forme du septet avec trois ou quatre souffleurs. Puis la façon dont la chanteuse laisse toute leur place à ses accompagnateurs instrumentaux. La précision, l’humour et l’originalité des arrangements, jusqu’à cet « Interlude » qui n’est autre que « Night In Tunisia » revu et quelque peu ralenti et corrigé. Et quand survient « No Moon At All » on se prend à regarder en l’air pour voir si par hasard, en même temps que les poules et les biques que Cédric a réussi à introduire dans le lieu, il n’y aurait pas quelque part une face blafarde et lunaire… Guillermo Roatta drive l’ensemble avec maestria, et intervient en solo avec l’appui d’une voix venue en droite ligne du continent sud-américain.
Au fond, il ne manque pas grand chose à ces formations et à ces musiciens pour qu’ils constituent la base d’une sorte de collectif girondin de musiciens improvisateurs attentifs à la fois aux héritages du jazz et aux aventures de la musique ouverte. Pas grand chose, mais qui fait la différence avec d’autres. Alors on se contente d’apprécier ce « Petit Orchestre Du Dimanche » dont Cédric dit que c’est la dernière fois qu’il se produit. Voilà pour les fleurs, alors ? Peut-être. En attendant (car renaître est ici une manière habituelle aux alentours de Pâques), on apprécie les compositions originales chaloupées du septet sans chanteuse, telle version sublime d’un morceau emprunté à Benny Moré, ou telle adaptation du concerto de Poulenc. Je vous le dis : un travail qui ressemble à tant d’autres en France, et qui mérite d’être connu et diffusé. Avec ou sans les massifs. « Flower Is A Lovesome Thing ».
Philippe Méziat|Incroyable Cédric Jeanneaud ! Non content d’arranger pour Élodie Alice les « standards » qu’elle accroche à son répertoire, de composer pour son Petit Orchestre du Dimanche des pièces de très belle facture, comme cette adaptation du 1° mouvement du Concerto pour piano de Francis Poulenc, il prend le temps et le soin de décorer le « Bootleg » avec un tapis de gazon frais, des caillebotis, des éclats de pins, et des fleurs bien sûr, beaucoup de fleurs…
Mais qu’est-ce qui le pousse ainsi ? Célébration du printemps ? Offrande à sa chanteuse ? Volonté de repeindre en vert et rose le décor urbain de cet ancien garage ? Allez savoir.
Elodie Alice Septet : Élodie Alice (voc), Cédric Jeanneaud (p, arr), Laurent Vanhée (b), Guillermo Roatta (dm), M. Gadou (tb), Alain Coyral (ts), Jean Vernheres (as, bs, ss)
Petit Orchestre du Dimanche : les mêmes moins Elodie Alice et plus Michael Chevalier (tp)
Et quoi qu’il en soit, tout cela sent bon son esprit ellingtonnien. Déjà la forme du septet avec trois ou quatre souffleurs. Puis la façon dont la chanteuse laisse toute leur place à ses accompagnateurs instrumentaux. La précision, l’humour et l’originalité des arrangements, jusqu’à cet « Interlude » qui n’est autre que « Night In Tunisia » revu et quelque peu ralenti et corrigé. Et quand survient « No Moon At All » on se prend à regarder en l’air pour voir si par hasard, en même temps que les poules et les biques que Cédric a réussi à introduire dans le lieu, il n’y aurait pas quelque part une face blafarde et lunaire… Guillermo Roatta drive l’ensemble avec maestria, et intervient en solo avec l’appui d’une voix venue en droite ligne du continent sud-américain.
Au fond, il ne manque pas grand chose à ces formations et à ces musiciens pour qu’ils constituent la base d’une sorte de collectif girondin de musiciens improvisateurs attentifs à la fois aux héritages du jazz et aux aventures de la musique ouverte. Pas grand chose, mais qui fait la différence avec d’autres. Alors on se contente d’apprécier ce « Petit Orchestre Du Dimanche » dont Cédric dit que c’est la dernière fois qu’il se produit. Voilà pour les fleurs, alors ? Peut-être. En attendant (car renaître est ici une manière habituelle aux alentours de Pâques), on apprécie les compositions originales chaloupées du septet sans chanteuse, telle version sublime d’un morceau emprunté à Benny Moré, ou telle adaptation du concerto de Poulenc. Je vous le dis : un travail qui ressemble à tant d’autres en France, et qui mérite d’être connu et diffusé. Avec ou sans les massifs. « Flower Is A Lovesome Thing ».
Philippe Méziat|Incroyable Cédric Jeanneaud ! Non content d’arranger pour Élodie Alice les « standards » qu’elle accroche à son répertoire, de composer pour son Petit Orchestre du Dimanche des pièces de très belle facture, comme cette adaptation du 1° mouvement du Concerto pour piano de Francis Poulenc, il prend le temps et le soin de décorer le « Bootleg » avec un tapis de gazon frais, des caillebotis, des éclats de pins, et des fleurs bien sûr, beaucoup de fleurs…
Mais qu’est-ce qui le pousse ainsi ? Célébration du printemps ? Offrande à sa chanteuse ? Volonté de repeindre en vert et rose le décor urbain de cet ancien garage ? Allez savoir.
Elodie Alice Septet : Élodie Alice (voc), Cédric Jeanneaud (p, arr), Laurent Vanhée (b), Guillermo Roatta (dm), M. Gadou (tb), Alain Coyral (ts), Jean Vernheres (as, bs, ss)
Petit Orchestre du Dimanche : les mêmes moins Elodie Alice et plus Michael Chevalier (tp)
Et quoi qu’il en soit, tout cela sent bon son esprit ellingtonnien. Déjà la forme du septet avec trois ou quatre souffleurs. Puis la façon dont la chanteuse laisse toute leur place à ses accompagnateurs instrumentaux. La précision, l’humour et l’originalité des arrangements, jusqu’à cet « Interlude » qui n’est autre que « Night In Tunisia » revu et quelque peu ralenti et corrigé. Et quand survient « No Moon At All » on se prend à regarder en l’air pour voir si par hasard, en même temps que les poules et les biques que Cédric a réussi à introduire dans le lieu, il n’y aurait pas quelque part une face blafarde et lunaire… Guillermo Roatta drive l’ensemble avec maestria, et intervient en solo avec l’appui d’une voix venue en droite ligne du continent sud-américain.
Au fond, il ne manque pas grand chose à ces formations et à ces musiciens pour qu’ils constituent la base d’une sorte de collectif girondin de musiciens improvisateurs attentifs à la fois aux héritages du jazz et aux aventures de la musique ouverte. Pas grand chose, mais qui fait la différence avec d’autres. Alors on se contente d’apprécier ce « Petit Orchestre Du Dimanche » dont Cédric dit que c’est la dernière fois qu’il se produit. Voilà pour les fleurs, alors ? Peut-être. En attendant (car renaître est ici une manière habituelle aux alentours de Pâques), on apprécie les compositions originales chaloupées du septet sans chanteuse, telle version sublime d’un morceau emprunté à Benny Moré, ou telle adaptation du concerto de Poulenc. Je vous le dis : un travail qui ressemble à tant d’autres en France, et qui mérite d’être connu et diffusé. Avec ou sans les massifs. « Flower Is A Lovesome Thing ».
Philippe Méziat|Incroyable Cédric Jeanneaud ! Non content d’arranger pour Élodie Alice les « standards » qu’elle accroche à son répertoire, de composer pour son Petit Orchestre du Dimanche des pièces de très belle facture, comme cette adaptation du 1° mouvement du Concerto pour piano de Francis Poulenc, il prend le temps et le soin de décorer le « Bootleg » avec un tapis de gazon frais, des caillebotis, des éclats de pins, et des fleurs bien sûr, beaucoup de fleurs…
Mais qu’est-ce qui le pousse ainsi ? Célébration du printemps ? Offrande à sa chanteuse ? Volonté de repeindre en vert et rose le décor urbain de cet ancien garage ? Allez savoir.
Elodie Alice Septet : Élodie Alice (voc), Cédric Jeanneaud (p, arr), Laurent Vanhée (b), Guillermo Roatta (dm), M. Gadou (tb), Alain Coyral (ts), Jean Vernheres (as, bs, ss)
Petit Orchestre du Dimanche : les mêmes moins Elodie Alice et plus Michael Chevalier (tp)
Et quoi qu’il en soit, tout cela sent bon son esprit ellingtonnien. Déjà la forme du septet avec trois ou quatre souffleurs. Puis la façon dont la chanteuse laisse toute leur place à ses accompagnateurs instrumentaux. La précision, l’humour et l’originalité des arrangements, jusqu’à cet « Interlude » qui n’est autre que « Night In Tunisia » revu et quelque peu ralenti et corrigé. Et quand survient « No Moon At All » on se prend à regarder en l’air pour voir si par hasard, en même temps que les poules et les biques que Cédric a réussi à introduire dans le lieu, il n’y aurait pas quelque part une face blafarde et lunaire… Guillermo Roatta drive l’ensemble avec maestria, et intervient en solo avec l’appui d’une voix venue en droite ligne du continent sud-américain.
Au fond, il ne manque pas grand chose à ces formations et à ces musiciens pour qu’ils constituent la base d’une sorte de collectif girondin de musiciens improvisateurs attentifs à la fois aux héritages du jazz et aux aventures de la musique ouverte. Pas grand chose, mais qui fait la différence avec d’autres. Alors on se contente d’apprécier ce « Petit Orchestre Du Dimanche » dont Cédric dit que c’est la dernière fois qu’il se produit. Voilà pour les fleurs, alors ? Peut-être. En attendant (car renaître est ici une manière habituelle aux alentours de Pâques), on apprécie les compositions originales chaloupées du septet sans chanteuse, telle version sublime d’un morceau emprunté à Benny Moré, ou telle adaptation du concerto de Poulenc. Je vous le dis : un travail qui ressemble à tant d’autres en France, et qui mérite d’être connu et diffusé. Avec ou sans les massifs. « Flower Is A Lovesome Thing ».
Philippe Méziat