Hop’n jazz reçoit la Jazzbox de Cécile Léna et Philippe Méziat
L’exposition Jazzbox conçue par la scénographe Cécile Léna en collaboration avec notre ami Philippe Méziat est accueillie par l’association morbihanaise Hop’n Jazz au Théâtre de Lorient à partir du 6 janvier en préambule au festival Jazz Miniatures qui se tiendra en pays de Lorient du 24 au 26 janvier.
Duo saxophone-contrebasse avec Johann Epenay et Stéphane Marrec le 24 janvier à la Dame blanche de Port-Louis, voix-texte et saxophone avec Jacques Bonnaffé et François Corneloup le 25 à 17h à la Salle des fêtes de Locmalo, puis à 20h au théâtre de Lorient My Mother Is A Fish d’après William Faulkner avec Mark Tompkins (voix), Sarah Murcia (contrebasse, voix), Olivier Py (saxophone), Gilles Coronado (guitare), Benoît Delbecq (piano) et Franck Vaillant (batterie), puis le 26 à 17h retour à Locmalo avec le duo Kamilya Joubran (voix, oud) et Sarah Murcia (voix, contrebasse) et le trio de Robin Fincker (clarinette, saxophone), Daniel Erdman (saxophone) et Vincent Courtois (violoncelle). Tel est le programme de l’édition 2020 de Jazz Miniatures, un festival qui assume sa petite taille, la modestie de ses moyens, mais qui ne transige pas sur la qualité artistique volontiers transdisciplinaire revendiquée par Christophe Desforges, animateur de l’association et lui-même plasticien.
C’est ainsi que, en préambule à son festival, Hop’n jazz reçoit à partir du 6 janvier l’exposition Jazzbox de la scénographe, plasticienne, créatrice de costumes, diplômée de l’École supérieure d’Art dramatique du Théâtre national de Strasbourg Cécile Léna. Créée en 2013 au théâtre des Quatre Saisons de Gradignan dans l’agglomération de Bordeaux, elle a été conçue en collaboration avec notre ami Philippe Méziat, collaborateur historique de Jazz Magazine, contributeur assidu au Jazzlive de jazzmagazine.com et conteur passionné du jazz et de ses histoires. En 2013, dans ces pages, lors de la reprise au festival Nevers D’Jazz de Jazzbox – qui a depuis abondamment tourné –, il nous décrivit l’exposition dans ces termes :
« Huit « boîtes de jazz » sont disposées dans des sortes d’isoloirs où il faut pénétrer. Vous découvrez alors une maquette, à hauteur d’homme, vous êtes invité à mettre un casque sur vos oreilles (le fil du casque à gauche si vous voulez profiter des effets stéréo), vous appuyez sur un bouton éclairé en bleu, et ça démarre. La scène s’anime musicalement (en fait, c’est une bande son qui intègre aussi des éléments extérieurs à la musique, bruits du monde, de la rue, de la vie), l’éclairage est également une partie essentielle de la “narration”, pendant trois minutes ou un peu plus c’est une brève histoire qui se déroule, histoire de l’entrée d’un club de jazz où les musiciens sont venus bavarder pendant que Dean Benedetti enregistre, ou histoire d’un couple qui écoute la radio en 1945 pendant que Lester Young joue Lady Be Good, ou journée passée quelque part en Ethiopie cependant que Mulatu Astatke joue Tezeta, et j’en passe, il y en a huit. Je laisse à d’autres – s’il s’en trouve – le soin de dire ce qu’ils en pensent. »
De passage dans le Morbihan fin février, je ne manquerai pas d’aller y voir et dire dans ces pages ce que j’en pense. Franck Bergerot (photo Le Birdland par Cécile Léna © Gaël Kerbaol)