Jazz à Juan, guitare et nostalgie
À en juger par l’assistance plutôt restreinte de la pinède Gould, la soirée du 18 juillet consacrée à la guitare n’a pas vraiment convaincu. Il faut dire que le concept manquait quelque peu de visibilité et que la succession de guitar heroes ne suffisait pas à lui conférer une cohérence. D’autant que la présence du groupe Troc d’André Ceccarelli ne s’imposait pas vraiment en un tel contexte – sauf à illustrer la coloration jazz-rock, dominante d’un concert largement étiré dans le temps.
Juan Guitar Summit
Alex Suart Quartet. Alex Stuart (g), Guillaume Perret (ts), Juan-Sebastien Jimenez (b), Yoann Serra (dm).
Blick Bassy (g, voc).
Duo Philip Catherine (g) – Syvain Luc (g).
Troc. André Ceccarelli (dm), Jannick Top (b), Claude Engel (g), Alex Ligertwood (voc), Julian Olivier Mazzariello (claviers).
Biréli Lagrène Quartet. Biréli Lagrène (g), Franck Wolf (ts, ss), Jean-Yves Jung (org), Jean-Marc Robin (dm).
Mike Stern-Richard Bona Quartet. Mike Stern (g), Richard Bona (b), Bob Franceschini (ss), Dave Weckl (dm).
Grand Prix des révélations l’an dernier, l’australien Alex Stuart, parisien d’adoption, méritait bien de retourner sur la scène de Juan, même si sa prestation a été écourtée pour cause de programme pléthorique. Au sein de son groupe, un saxophoniste ténor généreux, jouant sur toutes les possibilités sonores offertes par l’électronique. Guillaume Perret s’est fait connaître à la tête de son Electric Epik. C’est lui, incontestablement, l’âme d’un groupe qu’il entraîne sur les chemins aventureux d’un jazz mâtiné de funk. Sa complicité avec le guitariste se manifeste dans de longues phrases où la réitération joue un rôle capital (Thanks, inspiré par la musique de l’Inde, ou encore Wake Up, introduit par le bassiste et qui donne lieu à un solo lyrique du ténor.)
Après le bref intermède impromptu offert par Blick Bassy, sa guitare et ses mélopées, le duo Sylvain Luc-Philip Catherine joue sur un autre registre. Leur complicité, que traduisent des échanges de regards, est faite d’attention mutuelle. De goût partagé pour la mélodie. De phrases reprises au vol. De prouesses techniques aussi, sans qu’aucun ne cherche à écraser l’autre. Armando’s Rumba, de Chick Corea, illustre la réactivité des deux partenaires, leur complémentarité et leur capacité d’écoute. Un régal de finesse.
André Ceccarelli a refondé Troc, l’un des groupes phares des années 70, dans la lignée des Weather Report et autres Return To Forever ou Mahavishnu Orchestra. Nostalgie, nostalgie… La rythmique est toujours aussi efficace et Alex Ligertwood, dont la dégaine me fait penser, allez savoir pourquoi, au Zabriskie Point d’Antonioni, donne de la voix avec une conviction intacte. Quelque quarante ans après sa création, ce groupe à l’existence éphémère mais qui compta des admirateurs enthousiastes recrée quasiment à l’identique l’atmosphère d’une époque fertile en expériences musicales et dont les surgeons portent encore leurs fruits.
Le sommet est toutefois atteint par le nouveau quartette de Biréli Lagrène. Celui-ci parvient à concilier virtuosité et musicalité. Chacune de ses interventions captive l’auditeur, l’entraîne dans des développements échevelés dont la cohérence a pourtant de quoi laisser pantois. Son vieux complice Franck Wolf se hisse à sa hauteur et leurs échanges, comme les interventions toujours pertinentes de Jean-Yves Jung, illustrent la permanence d’un courant, à cheval sur le hard bop et le jazz rock, qui ne perd jamais de vue le swing. Lequel sert à tout le moins de référence, même implicite, ne fût-ce que dans les citations, marquées au coin de l’humour, dont le guitariste émaille son propos.
Une bonne partie de l’assistance a déjà déserté les gradins lorsque Mike Stern, Richard Bona et leurs partenaires entament le dernier set. Stern, émoustillé sans doute par les prouesses de ceux qui l’ont précédé, désireux aussi de montrer qu’il reste bien le maître incontesté de la fusion, se lance d’entrée de jeu dans une de ces improvisations dont il a le secret, faisant monter la tension jusqu’au paroxysme. Hilare, à son habitude. Accompagnant de mimiques expressives chaque trait brillant que Dave Weckl, précis, attentif, s’empresse de souligner. Conforme, en somme, à une réputation qui est loin d’être usurpée.
Ce soir, encore un retour vers le passé avec les Jazz Crusaders. Quant à Bobby McFerrin, dont la seule apparition dans la Pinède remonte à 1984, il se produira avec les Yellowjackets.
Jacques Aboucaya
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À en juger par l’assistance plutôt restreinte de la pinède Gould, la soirée du 18 juillet consacrée à la guitare n’a pas vraiment convaincu. Il faut dire que le concept manquait quelque peu de visibilité et que la succession de guitar heroes ne suffisait pas à lui conférer une cohérence. D’autant que la présence du groupe Troc d’André Ceccarelli ne s’imposait pas vraiment en un tel contexte – sauf à illustrer la coloration jazz-rock, dominante d’un concert largement étiré dans le temps.
Juan Guitar Summit
Alex Suart Quartet. Alex Stuart (g), Guillaume Perret (ts), Juan-Sebastien Jimenez (b), Yoann Serra (dm).
Blick Bassy (g, voc).
Duo Philip Catherine (g) – Syvain Luc (g).
Troc. André Ceccarelli (dm), Jannick Top (b), Claude Engel (g), Alex Ligertwood (voc), Julian Olivier Mazzariello (claviers).
Biréli Lagrène Quartet. Biréli Lagrène (g), Franck Wolf (ts, ss), Jean-Yves Jung (org), Jean-Marc Robin (dm).
Mike Stern-Richard Bona Quartet. Mike Stern (g), Richard Bona (b), Bob Franceschini (ss), Dave Weckl (dm).
Grand Prix des révélations l’an dernier, l’australien Alex Stuart, parisien d’adoption, méritait bien de retourner sur la scène de Juan, même si sa prestation a été écourtée pour cause de programme pléthorique. Au sein de son groupe, un saxophoniste ténor généreux, jouant sur toutes les possibilités sonores offertes par l’électronique. Guillaume Perret s’est fait connaître à la tête de son Electric Epik. C’est lui, incontestablement, l’âme d’un groupe qu’il entraîne sur les chemins aventureux d’un jazz mâtiné de funk. Sa complicité avec le guitariste se manifeste dans de longues phrases où la réitération joue un rôle capital (Thanks, inspiré par la musique de l’Inde, ou encore Wake Up, introduit par le bassiste et qui donne lieu à un solo lyrique du ténor.)
Après le bref intermède impromptu offert par Blick Bassy, sa guitare et ses mélopées, le duo Sylvain Luc-Philip Catherine joue sur un autre registre. Leur complicité, que traduisent des échanges de regards, est faite d’attention mutuelle. De goût partagé pour la mélodie. De phrases reprises au vol. De prouesses techniques aussi, sans qu’aucun ne cherche à écraser l’autre. Armando’s Rumba, de Chick Corea, illustre la réactivité des deux partenaires, leur complémentarité et leur capacité d’écoute. Un régal de finesse.
André Ceccarelli a refondé Troc, l’un des groupes phares des années 70, dans la lignée des Weather Report et autres Return To Forever ou Mahavishnu Orchestra. Nostalgie, nostalgie… La rythmique est toujours aussi efficace et Alex Ligertwood, dont la dégaine me fait penser, allez savoir pourquoi, au Zabriskie Point d’Antonioni, donne de la voix avec une conviction intacte. Quelque quarante ans après sa création, ce groupe à l’existence éphémère mais qui compta des admirateurs enthousiastes recrée quasiment à l’identique l’atmosphère d’une époque fertile en expériences musicales et dont les surgeons portent encore leurs fruits.
Le sommet est toutefois atteint par le nouveau quartette de Biréli Lagrène. Celui-ci parvient à concilier virtuosité et musicalité. Chacune de ses interventions captive l’auditeur, l’entraîne dans des développements échevelés dont la cohérence a pourtant de quoi laisser pantois. Son vieux complice Franck Wolf se hisse à sa hauteur et leurs échanges, comme les interventions toujours pertinentes de Jean-Yves Jung, illustrent la permanence d’un courant, à cheval sur le hard bop et le jazz rock, qui ne perd jamais de vue le swing. Lequel sert à tout le moins de référence, même implicite, ne fût-ce que dans les citations, marquées au coin de l’humour, dont le guitariste émaille son propos.
Une bonne partie de l’assistance a déjà déserté les gradins lorsque Mike Stern, Richard Bona et leurs partenaires entament le dernier set. Stern, émoustillé sans doute par les prouesses de ceux qui l’ont précédé, désireux aussi de montrer qu’il reste bien le maître incontesté de la fusion, se lance d’entrée de jeu dans une de ces improvisations dont il a le secret, faisant monter la tension jusqu’au paroxysme. Hilare, à son habitude. Accompagnant de mimiques expressives chaque trait brillant que Dave Weckl, précis, attentif, s’empresse de souligner. Conforme, en somme, à une réputation qui est loin d’être usurpée.
Ce soir, encore un retour vers le passé avec les Jazz Crusaders. Quant à Bobby McFerrin, dont la seule apparition dans la Pinède remonte à 1984, il se produira avec les Yellowjackets.
Jacques Aboucaya
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À en juger par l’assistance plutôt restreinte de la pinède Gould, la soirée du 18 juillet consacrée à la guitare n’a pas vraiment convaincu. Il faut dire que le concept manquait quelque peu de visibilité et que la succession de guitar heroes ne suffisait pas à lui conférer une cohérence. D’autant que la présence du groupe Troc d’André Ceccarelli ne s’imposait pas vraiment en un tel contexte – sauf à illustrer la coloration jazz-rock, dominante d’un concert largement étiré dans le temps.
Juan Guitar Summit
Alex Suart Quartet. Alex Stuart (g), Guillaume Perret (ts), Juan-Sebastien Jimenez (b), Yoann Serra (dm).
Blick Bassy (g, voc).
Duo Philip Catherine (g) – Syvain Luc (g).
Troc. André Ceccarelli (dm), Jannick Top (b), Claude Engel (g), Alex Ligertwood (voc), Julian Olivier Mazzariello (claviers).
Biréli Lagrène Quartet. Biréli Lagrène (g), Franck Wolf (ts, ss), Jean-Yves Jung (org), Jean-Marc Robin (dm).
Mike Stern-Richard Bona Quartet. Mike Stern (g), Richard Bona (b), Bob Franceschini (ss), Dave Weckl (dm).
Grand Prix des révélations l’an dernier, l’australien Alex Stuart, parisien d’adoption, méritait bien de retourner sur la scène de Juan, même si sa prestation a été écourtée pour cause de programme pléthorique. Au sein de son groupe, un saxophoniste ténor généreux, jouant sur toutes les possibilités sonores offertes par l’électronique. Guillaume Perret s’est fait connaître à la tête de son Electric Epik. C’est lui, incontestablement, l’âme d’un groupe qu’il entraîne sur les chemins aventureux d’un jazz mâtiné de funk. Sa complicité avec le guitariste se manifeste dans de longues phrases où la réitération joue un rôle capital (Thanks, inspiré par la musique de l’Inde, ou encore Wake Up, introduit par le bassiste et qui donne lieu à un solo lyrique du ténor.)
Après le bref intermède impromptu offert par Blick Bassy, sa guitare et ses mélopées, le duo Sylvain Luc-Philip Catherine joue sur un autre registre. Leur complicité, que traduisent des échanges de regards, est faite d’attention mutuelle. De goût partagé pour la mélodie. De phrases reprises au vol. De prouesses techniques aussi, sans qu’aucun ne cherche à écraser l’autre. Armando’s Rumba, de Chick Corea, illustre la réactivité des deux partenaires, leur complémentarité et leur capacité d’écoute. Un régal de finesse.
André Ceccarelli a refondé Troc, l’un des groupes phares des années 70, dans la lignée des Weather Report et autres Return To Forever ou Mahavishnu Orchestra. Nostalgie, nostalgie… La rythmique est toujours aussi efficace et Alex Ligertwood, dont la dégaine me fait penser, allez savoir pourquoi, au Zabriskie Point d’Antonioni, donne de la voix avec une conviction intacte. Quelque quarante ans après sa création, ce groupe à l’existence éphémère mais qui compta des admirateurs enthousiastes recrée quasiment à l’identique l’atmosphère d’une époque fertile en expériences musicales et dont les surgeons portent encore leurs fruits.
Le sommet est toutefois atteint par le nouveau quartette de Biréli Lagrène. Celui-ci parvient à concilier virtuosité et musicalité. Chacune de ses interventions captive l’auditeur, l’entraîne dans des développements échevelés dont la cohérence a pourtant de quoi laisser pantois. Son vieux complice Franck Wolf se hisse à sa hauteur et leurs échanges, comme les interventions toujours pertinentes de Jean-Yves Jung, illustrent la permanence d’un courant, à cheval sur le hard bop et le jazz rock, qui ne perd jamais de vue le swing. Lequel sert à tout le moins de référence, même implicite, ne fût-ce que dans les citations, marquées au coin de l’humour, dont le guitariste émaille son propos.
Une bonne partie de l’assistance a déjà déserté les gradins lorsque Mike Stern, Richard Bona et leurs partenaires entament le dernier set. Stern, émoustillé sans doute par les prouesses de ceux qui l’ont précédé, désireux aussi de montrer qu’il reste bien le maître incontesté de la fusion, se lance d’entrée de jeu dans une de ces improvisations dont il a le secret, faisant monter la tension jusqu’au paroxysme. Hilare, à son habitude. Accompagnant de mimiques expressives chaque trait brillant que Dave Weckl, précis, attentif, s’empresse de souligner. Conforme, en somme, à une réputation qui est loin d’être usurpée.
Ce soir, encore un retour vers le passé avec les Jazz Crusaders. Quant à Bobby McFerrin, dont la seule apparition dans la Pinède remonte à 1984, il se produira avec les Yellowjackets.
Jacques Aboucaya
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À en juger par l’assistance plutôt restreinte de la pinède Gould, la soirée du 18 juillet consacrée à la guitare n’a pas vraiment convaincu. Il faut dire que le concept manquait quelque peu de visibilité et que la succession de guitar heroes ne suffisait pas à lui conférer une cohérence. D’autant que la présence du groupe Troc d’André Ceccarelli ne s’imposait pas vraiment en un tel contexte – sauf à illustrer la coloration jazz-rock, dominante d’un concert largement étiré dans le temps.
Juan Guitar Summit
Alex Suart Quartet. Alex Stuart (g), Guillaume Perret (ts), Juan-Sebastien Jimenez (b), Yoann Serra (dm).
Blick Bassy (g, voc).
Duo Philip Catherine (g) – Syvain Luc (g).
Troc. André Ceccarelli (dm), Jannick Top (b), Claude Engel (g), Alex Ligertwood (voc), Julian Olivier Mazzariello (claviers).
Biréli Lagrène Quartet. Biréli Lagrène (g), Franck Wolf (ts, ss), Jean-Yves Jung (org), Jean-Marc Robin (dm).
Mike Stern-Richard Bona Quartet. Mike Stern (g), Richard Bona (b), Bob Franceschini (ss), Dave Weckl (dm).
Grand Prix des révélations l’an dernier, l’australien Alex Stuart, parisien d’adoption, méritait bien de retourner sur la scène de Juan, même si sa prestation a été écourtée pour cause de programme pléthorique. Au sein de son groupe, un saxophoniste ténor généreux, jouant sur toutes les possibilités sonores offertes par l’électronique. Guillaume Perret s’est fait connaître à la tête de son Electric Epik. C’est lui, incontestablement, l’âme d’un groupe qu’il entraîne sur les chemins aventureux d’un jazz mâtiné de funk. Sa complicité avec le guitariste se manifeste dans de longues phrases où la réitération joue un rôle capital (Thanks, inspiré par la musique de l’Inde, ou encore Wake Up, introduit par le bassiste et qui donne lieu à un solo lyrique du ténor.)
Après le bref intermède impromptu offert par Blick Bassy, sa guitare et ses mélopées, le duo Sylvain Luc-Philip Catherine joue sur un autre registre. Leur complicité, que traduisent des échanges de regards, est faite d’attention mutuelle. De goût partagé pour la mélodie. De phrases reprises au vol. De prouesses techniques aussi, sans qu’aucun ne cherche à écraser l’autre. Armando’s Rumba, de Chick Corea, illustre la réactivité des deux partenaires, leur complémentarité et leur capacité d’écoute. Un régal de finesse.
André Ceccarelli a refondé Troc, l’un des groupes phares des années 70, dans la lignée des Weather Report et autres Return To Forever ou Mahavishnu Orchestra. Nostalgie, nostalgie… La rythmique est toujours aussi efficace et Alex Ligertwood, dont la dégaine me fait penser, allez savoir pourquoi, au Zabriskie Point d’Antonioni, donne de la voix avec une conviction intacte. Quelque quarante ans après sa création, ce groupe à l’existence éphémère mais qui compta des admirateurs enthousiastes recrée quasiment à l’identique l’atmosphère d’une époque fertile en expériences musicales et dont les surgeons portent encore leurs fruits.
Le sommet est toutefois atteint par le nouveau quartette de Biréli Lagrène. Celui-ci parvient à concilier virtuosité et musicalité. Chacune de ses interventions captive l’auditeur, l’entraîne dans des développements échevelés dont la cohérence a pourtant de quoi laisser pantois. Son vieux complice Franck Wolf se hisse à sa hauteur et leurs échanges, comme les interventions toujours pertinentes de Jean-Yves Jung, illustrent la permanence d’un courant, à cheval sur le hard bop et le jazz rock, qui ne perd jamais de vue le swing. Lequel sert à tout le moins de référence, même implicite, ne fût-ce que dans les citations, marquées au coin de l’humour, dont le guitariste émaille son propos.
Une bonne partie de l’assistance a déjà déserté les gradins lorsque Mike Stern, Richard Bona et leurs partenaires entament le dernier set. Stern, émoustillé sans doute par les prouesses de ceux qui l’ont précédé, désireux aussi de montrer qu’il reste bien le maître incontesté de la fusion, se lance d’entrée de jeu dans une de ces improvisations dont il a le secret, faisant monter la tension jusqu’au paroxysme. Hilare, à son habitude. Accompagnant de mimiques expressives chaque trait brillant que Dave Weckl, précis, attentif, s’empresse de souligner. Conforme, en somme, à une réputation qui est loin d’être usurpée.
Ce soir, encore un retour vers le passé avec les Jazz Crusaders. Quant à Bobby McFerrin, dont la seule apparition dans la Pinède remonte à 1984, il se produira avec les Yellowjackets.
Jacques Aboucaya