Jazz à la Tour d'Aigues, Journal Intime, Bruno Angelini, Kartet
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Ils font les entrées, les sorties, les entre-deux tours, les pauses, les à côtés, pour un peu et dans la grande tradition des groupes à qui l’on demande d’ajouter du lien social ils feraient les prisons, les hospices, les maisons de retraite. Ils sont toujours de bonne humeur pour le faire, ils assurent leur partie avec une rare constance, et surtout ils retiennent l’attention du public. Un enfant qui porte fièrement que « pour écouter du jazz, le meilleur moyen c’est d’en voir« , ou les deux cents personnes littéralement rivés à leur chaise et à leur verre de vin, hier soir, entre Bruno Angelini et Kartet, c’est du pareil au même : on les écoute, et on achète leurs disques. C’est « Journal Intime« .
Sylvain Bardiau (trompette), Frédéric Gastard (bass-sax), Matthias Mahler (tb) sont donc « Journal Intime » et on pourra encore les écouter ce soir.
On apprenait hier matin la mort de Earl « Lavon » Freeman, dit « Von Freeman », saxophoniste-ténor de Chicago, à l’âge de 88 ans. Benoît Delbecq et Guillaume Orti (Kartet) pensaient immédiatement à la tristesse qui avait du envahir un de leurs maîtres, Steve Coleman, à l’annonce de cette nouvelle, lui qui avait Von Freeman comme « modèle » depuis des années, et avait été si heureux de pouvoir enregistrer avec lui. Mais la vie est là, qui presse. Aubaine : un direct est prévu sur France Musique, à 18.00, en direct du festival de La Roque d’Anthéron. On s’y rend. Petit comité, on frôle le trio « Wanderer » qui jouera aussi en direct un extrait d’un trio de Beethoven, Benoît est légèrement tendu, comme chaque fois qu’il « prépare » un piano et que les responsables de l’instrument s’inquiètent de le voir glisser trois petits bouts de bois entre les cordes. « Un jour même, on me refusait un grand Steinway sous prétexte qu’il n’était pas libre, j’ai suspecté le coup, ils ont fini par avouer qu’ils craignaient pour le piano à cause de mes préparations, finalement j’ai obtenu qu’un responsable du facteur vienne sur place pour constater que ce que je faisais, ils est venu et s’est fâché contre les organisateurs du concert parce qu’on l’avait dérangé pour si peu…«
On continue avec les instruments : sur la photo, on pourrait croire que Guillaume Orti a deux saxophones alto. Illusion, reflet. En fait, Guillaume Orti avait bien hier deux saxophones alto, ou plutôt un alto classique en si bémol, et un saxophone Conn en fa (j’espère ne pas me tromper), donc une sorte de saxophone mezzo-soprano, fabriqué dans les années 1929/30, donc au moment de la crise, et qui fut un insuccès commercial retentissant. D’où sa rareté, et donc sa valeur. Superbe, le « mezzo-soprano » de Guillaume semble absolument neuf, et il sonne de toute beauté.
Bruno Angelini (p), Sébastien Texier (as, cl), Christophe Marguet (dm) ont assuré la première partie de la soirée. Une musique qui se veut explictement « à programme », et qui, malgré ses qualités, prouve que cette manière d’annoncer la couleur est toujours un peu risquée. On se prend à s’y perdre, et à retrouver ici ou là les mêmes ambiances, les mêmes couleurs, les mêmes rêveries ou révoltes. Du lyrisme certes, quelques beaux envols, mais un sentiment d’inachevé.
Kartet a donc 22 ans d’existence. Stéphane Galland remplace Chander Sardjoe de plus en plus souvent. La musique est celle que nous aimons, d’hier à aujourd’hui : cérébrale et sensible à la fois, avec ses provenances (Steve Coleman, le stage de Banff, Dave Holland), ses références (chez Benoît, quelque chose de Mal Waldron qui affleure souvent, chez Orti comme un écho de Lee Konitz quand même…), la solidité formidable de Hubert Dupont (b) qui prend beaucoup de longs et superbes solos, et puis cette façon d’avancer en multipliant les superpositions rythmiques, comme ça, doucement, sans en avoir l’air, juste en douceur. Ajoutons que Delbecq a su depuis longtemps ajuster cette façon d’entendre les choses à la musique vocale des pygmées AKA et que cela donne à son piano une couleur unique.
Dernière soirée à venir, avec Bernard Jean, et Médéric Collignon « Jus de Bocse ».
Philippe Méziat
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Ils font les entrées, les sorties, les entre-deux tours, les pauses, les à côtés, pour un peu et dans la grande tradition des groupes à qui l’on demande d’ajouter du lien social ils feraient les prisons, les hospices, les maisons de retraite. Ils sont toujours de bonne humeeur pour le faire, ils assurent leur partie avec une rare constance, et surtout ils retiennent l’attention du public. Un enfant qui porte fièrement que « pour écouter du jazz, le meilleur moyen c’est d’en voir », ou les deux cents personnes littéralement rivés à leur chaise et à leur verre de vin, hier soir, entre Bruno Angelini et Kartet, c’est du pareil au même : on les écoute, et on achète leurs disques. C’est « Journal Intime« .
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Ils font les entrées, les sorties, les entre-deux tours, les pauses, les à côtés, pour un peu et dans la grande tradition des groupes à qui l’on demande d’ajouter du lien social ils feraient les prisons, les hospices, les maisons de retraite. Ils sont toujours de bonne humeur pour le faire, ils assurent leur partie avec une rare constance, et surtout ils retiennent l’attention du public. Un enfant qui porte fièrement que « pour écouter du jazz, le meilleur moyen c’est d’en voir« , ou les deux cents personnes littéralement rivés à leur chaise et à leur verre de vin, hier soir, entre Bruno Angelini et Kartet, c’est du pareil au même : on les écoute, et on achète leurs disques. C’est « Journal Intime« .
Sylvain Bardiau (trompette), Frédéric Gastard (bass-sax), Matthias Mahler (tb) sont donc « Journal Intime » et on pourra encore les écouter ce soir.
On apprenait hier matin la mort de Earl « Lavon » Freeman, dit « Von Freeman », saxophoniste-ténor de Chicago, à l’âge de 88 ans. Benoît Delbecq et Guillaume Orti (Kartet) pensaient immédiatement à la tristesse qui avait du envahir un de leurs maîtres, Steve Coleman, à l’annonce de cette nouvelle, lui qui avait Von Freeman comme « modèle » depuis des années, et avait été si heureux de pouvoir enregistrer avec lui. Mais la vie est là, qui presse. Aubaine : un direct est prévu sur France Musique, à 18.00, en direct du festival de La Roque d’Anthéron. On s’y rend. Petit comité, on frôle le trio « Wanderer » qui jouera aussi en direct un extrait d’un trio de Beethoven, Benoît est légèrement tendu, comme chaque fois qu’il « prépare » un piano et que les responsables de l’instrument s’inquiètent de le voir glisser trois petits bouts de bois entre les cordes. « Un jour même, on me refusait un grand Steinway sous prétexte qu’il n’était pas libre, j’ai suspecté le coup, ils ont fini par avouer qu’ils craignaient pour le piano à cause de mes préparations, finalement j’ai obtenu qu’un responsable du facteur vienne sur place pour constater que ce que je faisais, ils est venu et s’est fâché contre les organisateurs du concert parce qu’on l’avait dérangé pour si peu…«
On continue avec les instruments : sur la photo, on pourrait croire que Guillaume Orti a deux saxophones alto. Illusion, reflet. En fait, Guillaume Orti avait bien hier deux saxophones alto, ou plutôt un alto classique en si bémol, et un saxophone Conn en fa (j’espère ne pas me tromper), donc une sorte de saxophone mezzo-soprano, fabriqué dans les années 1929/30, donc au moment de la crise, et qui fut un insuccès commercial retentissant. D’où sa rareté, et donc sa valeur. Superbe, le « mezzo-soprano » de Guillaume semble absolument neuf, et il sonne de toute beauté.
Bruno Angelini (p), Sébastien Texier (as, cl), Christophe Marguet (dm) ont assuré la première partie de la soirée. Une musique qui se veut explictement « à programme », et qui, malgré ses qualités, prouve que cette manière d’annoncer la couleur est toujours un peu risquée. On se prend à s’y perdre, et à retrouver ici ou là les mêmes ambiances, les mêmes couleurs, les mêmes rêveries ou révoltes. Du lyrisme certes, quelques beaux envols, mais un sentiment d’inachevé.
Kartet a donc 22 ans d’existence. Stéphane Galland remplace Chander Sardjoe de plus en plus souvent. La musique est celle que nous aimons, d’hier à aujourd’hui : cérébrale et sensible à la fois, avec ses provenances (Steve Coleman, le stage de Banff, Dave Holland), ses références (chez Benoît, quelque chose de Mal Waldron qui affleure souvent, chez Orti comme un écho de Lee Konitz quand même…), la solidité formidable de Hubert Dupont (b) qui prend beaucoup de longs et superbes solos, et puis cette façon d’avancer en multipliant les superpositions rythmiques, comme ça, doucement, sans en avoir l’air, juste en douceur. Ajoutons que Delbecq a su depuis longtemps ajuster cette façon d’entendre les choses à la musique vocale des pygmées AKA et que cela donne à son piano une couleur unique.
Dernière soirée à venir, avec Bernard Jean, et Médéric Collignon « Jus de Bocse ».
Philippe Méziat
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Ils font les entrées, les sorties, les entre-deux tours, les pauses, les à côtés, pour un peu et dans la grande tradition des groupes à qui l’on demande d’ajouter du lien social ils feraient les prisons, les hospices, les maisons de retraite. Ils sont toujours de bonne humeeur pour le faire, ils assurent leur partie avec une rare constance, et surtout ils retiennent l’attention du public. Un enfant qui porte fièrement que « pour écouter du jazz, le meilleur moyen c’est d’en voir », ou les deux cents personnes littéralement rivés à leur chaise et à leur verre de vin, hier soir, entre Bruno Angelini et Kartet, c’est du pareil au même : on les écoute, et on achète leurs disques. C’est « Journal Intime« .
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Ils font les entrées, les sorties, les entre-deux tours, les pauses, les à côtés, pour un peu et dans la grande tradition des groupes à qui l’on demande d’ajouter du lien social ils feraient les prisons, les hospices, les maisons de retraite. Ils sont toujours de bonne humeur pour le faire, ils assurent leur partie avec une rare constance, et surtout ils retiennent l’attention du public. Un enfant qui porte fièrement que « pour écouter du jazz, le meilleur moyen c’est d’en voir« , ou les deux cents personnes littéralement rivés à leur chaise et à leur verre de vin, hier soir, entre Bruno Angelini et Kartet, c’est du pareil au même : on les écoute, et on achète leurs disques. C’est « Journal Intime« .
Sylvain Bardiau (trompette), Frédéric Gastard (bass-sax), Matthias Mahler (tb) sont donc « Journal Intime » et on pourra encore les écouter ce soir.
On apprenait hier matin la mort de Earl « Lavon » Freeman, dit « Von Freeman », saxophoniste-ténor de Chicago, à l’âge de 88 ans. Benoît Delbecq et Guillaume Orti (Kartet) pensaient immédiatement à la tristesse qui avait du envahir un de leurs maîtres, Steve Coleman, à l’annonce de cette nouvelle, lui qui avait Von Freeman comme « modèle » depuis des années, et avait été si heureux de pouvoir enregistrer avec lui. Mais la vie est là, qui presse. Aubaine : un direct est prévu sur France Musique, à 18.00, en direct du festival de La Roque d’Anthéron. On s’y rend. Petit comité, on frôle le trio « Wanderer » qui jouera aussi en direct un extrait d’un trio de Beethoven, Benoît est légèrement tendu, comme chaque fois qu’il « prépare » un piano et que les responsables de l’instrument s’inquiètent de le voir glisser trois petits bouts de bois entre les cordes. « Un jour même, on me refusait un grand Steinway sous prétexte qu’il n’était pas libre, j’ai suspecté le coup, ils ont fini par avouer qu’ils craignaient pour le piano à cause de mes préparations, finalement j’ai obtenu qu’un responsable du facteur vienne sur place pour constater que ce que je faisais, ils est venu et s’est fâché contre les organisateurs du concert parce qu’on l’avait dérangé pour si peu…«
On continue avec les instruments : sur la photo, on pourrait croire que Guillaume Orti a deux saxophones alto. Illusion, reflet. En fait, Guillaume Orti avait bien hier deux saxophones alto, ou plutôt un alto classique en si bémol, et un saxophone Conn en fa (j’espère ne pas me tromper), donc une sorte de saxophone mezzo-soprano, fabriqué dans les années 1929/30, donc au moment de la crise, et qui fut un insuccès commercial retentissant. D’où sa rareté, et donc sa valeur. Superbe, le « mezzo-soprano » de Guillaume semble absolument neuf, et il sonne de toute beauté.
Bruno Angelini (p), Sébastien Texier (as, cl), Christophe Marguet (dm) ont assuré la première partie de la soirée. Une musique qui se veut explictement « à programme », et qui, malgré ses qualités, prouve que cette manière d’annoncer la couleur est toujours un peu risquée. On se prend à s’y perdre, et à retrouver ici ou là les mêmes ambiances, les mêmes couleurs, les mêmes rêveries ou révoltes. Du lyrisme certes, quelques beaux envols, mais un sentiment d’inachevé.
Kartet a donc 22 ans d’existence. Stéphane Galland remplace Chander Sardjoe de plus en plus souvent. La musique est celle que nous aimons, d’hier à aujourd’hui : cérébrale et sensible à la fois, avec ses provenances (Steve Coleman, le stage de Banff, Dave Holland), ses références (chez Benoît, quelque chose de Mal Waldron qui affleure souvent, chez Orti comme un écho de Lee Konitz quand même…), la solidité formidable de Hubert Dupont (b) qui prend beaucoup de longs et superbes solos, et puis cette façon d’avancer en multipliant les superpositions rythmiques, comme ça, doucement, sans en avoir l’air, juste en douceur. Ajoutons que Delbecq a su depuis longtemps ajuster cette façon d’entendre les choses à la musique vocale des pygmées AKA et que cela donne à son piano une couleur unique.
Dernière soirée à venir, avec Bernard Jean, et Médéric Collignon « Jus de Bocse ».
Philippe Méziat
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Ils font les entrées, les sorties, les entre-deux tours, les pauses, les à côtés, pour un peu et dans la grande tradition des groupes à qui l’on demande d’ajouter du lien social ils feraient les prisons, les hospices, les maisons de retraite. Ils sont toujours de bonne humeeur pour le faire, ils assurent leur partie avec une rare constance, et surtout ils retiennent l’attention du public. Un enfant qui porte fièrement que « pour écouter du jazz, le meilleur moyen c’est d’en voir », ou les deux cents personnes littéralement rivés à leur chaise et à leur verre de vin, hier soir, entre Bruno Angelini et Kartet, c’est du pareil au même : on les écoute, et on achète leurs disques. C’est « Journal Intime« .
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Ils font les entrées, les sorties, les entre-deux tours, les pauses, les à côtés, pour un peu et dans la grande tradition des groupes à qui l’on demande d’ajouter du lien social ils feraient les prisons, les hospices, les maisons de retraite. Ils sont toujours de bonne humeur pour le faire, ils assurent leur partie avec une rare constance, et surtout ils retiennent l’attention du public. Un enfant qui porte fièrement que « pour écouter du jazz, le meilleur moyen c’est d’en voir« , ou les deux cents personnes littéralement rivés à leur chaise et à leur verre de vin, hier soir, entre Bruno Angelini et Kartet, c’est du pareil au même : on les écoute, et on achète leurs disques. C’est « Journal Intime« .
Sylvain Bardiau (trompette), Frédéric Gastard (bass-sax), Matthias Mahler (tb) sont donc « Journal Intime » et on pourra encore les écouter ce soir.
On apprenait hier matin la mort de Earl « Lavon » Freeman, dit « Von Freeman », saxophoniste-ténor de Chicago, à l’âge de 88 ans. Benoît Delbecq et Guillaume Orti (Kartet) pensaient immédiatement à la tristesse qui avait du envahir un de leurs maîtres, Steve Coleman, à l’annonce de cette nouvelle, lui qui avait Von Freeman comme « modèle » depuis des années, et avait été si heureux de pouvoir enregistrer avec lui. Mais la vie est là, qui presse. Aubaine : un direct est prévu sur France Musique, à 18.00, en direct du festival de La Roque d’Anthéron. On s’y rend. Petit comité, on frôle le trio « Wanderer » qui jouera aussi en direct un extrait d’un trio de Beethoven, Benoît est légèrement tendu, comme chaque fois qu’il « prépare » un piano et que les responsables de l’instrument s’inquiètent de le voir glisser trois petits bouts de bois entre les cordes. « Un jour même, on me refusait un grand Steinway sous prétexte qu’il n’était pas libre, j’ai suspecté le coup, ils ont fini par avouer qu’ils craignaient pour le piano à cause de mes préparations, finalement j’ai obtenu qu’un responsable du facteur vienne sur place pour constater que ce que je faisais, ils est venu et s’est fâché contre les organisateurs du concert parce qu’on l’avait dérangé pour si peu…«
On continue avec les instruments : sur la photo, on pourrait croire que Guillaume Orti a deux saxophones alto. Illusion, reflet. En fait, Guillaume Orti avait bien hier deux saxophones alto, ou plutôt un alto classique en si bémol, et un saxophone Conn en fa (j’espère ne pas me tromper), donc une sorte de saxophone mezzo-soprano, fabriqué dans les années 1929/30, donc au moment de la crise, et qui fut un insuccès commercial retentissant. D’où sa rareté, et donc sa valeur. Superbe, le « mezzo-soprano » de Guillaume semble absolument neuf, et il sonne de toute beauté.
Bruno Angelini (p), Sébastien Texier (as, cl), Christophe Marguet (dm) ont assuré la première partie de la soirée. Une musique qui se veut explictement « à programme », et qui, malgré ses qualités, prouve que cette manière d’annoncer la couleur est toujours un peu risquée. On se prend à s’y perdre, et à retrouver ici ou là les mêmes ambiances, les mêmes couleurs, les mêmes rêveries ou révoltes. Du lyrisme certes, quelques beaux envols, mais un sentiment d’inachevé.
Kartet a donc 22 ans d’existence. Stéphane Galland remplace Chander Sardjoe de plus en plus souvent. La musique est celle que nous aimons, d’hier à aujourd’hui : cérébrale et sensible à la fois, avec ses provenances (Steve Coleman, le stage de Banff, Dave Holland), ses références (chez Benoît, quelque chose de Mal Waldron qui affleure souvent, chez Orti comme un écho de Lee Konitz quand même…), la solidité formidable de Hubert Dupont (b) qui prend beaucoup de longs et superbes solos, et puis cette façon d’avancer en multipliant les superpositions rythmiques, comme ça, doucement, sans en avoir l’air, juste en douceur. Ajoutons que Delbecq a su depuis longtemps ajuster cette façon d’entendre les choses à la musique vocale des pygmées AKA et que cela donne à son piano une couleur unique.
Dernière soirée à venir, avec Bernard Jean, et Médéric Collignon « Jus de Bocse ».
Philippe Méziat