Jazz à Vannes : Marc Ducret invite Journal Intime
Retour à l’envoyeur : après s’être laissé inviter par Journal Intime, Marc Ducret invite le trio sur un programme de sa plume. C’était hier à Jazz à Vannes où Franck Bergerot était de passage.
Auditorium des Carmes, Jazz à Vannes (56), le 30 juillet 2015.
Marc Ducret (guitare électrique, compositions) invite Journal Intime : Sylvain Bardiau (trompette), Matthias Malher (trombone), Frédéric Gastard (sax basse).
17h30 : tandis que sur le port se termine la deuxième et avant-dernière épreuve du Tremplin national de jazz de Vannes, notamment à l’oreille attentif de notre ami Pascal Anquetil, c’est l’heure du concert de fin d’après-midi à l’auditorium des Carmes. Le programme présenté par Marc Ducret a pris forme sur les plages des Côtes d’Armor dont le guitariste s’est entiché depuis peu, et s’est concrétisé sous les auspices de l’Atlantique Jazz Festival en novembre 2014. Sous la voute des Carmes pourtant revêtue de boiseries, l’acoustique ne permet pas de comprendre tout ce que, entre chaque morceau, raconte Marc Ducret sans micro, mais l’on parvient à y reconnaître ce goût du récit que trahissaient déjà les titres des premiers album de ce lecteur de Robert Louis Stevenson. Ce soir, il est question de promenades sur les plages entre deux pages d’écriture, d’un renard bravache qui y serait venu à la rencontre du promeneur et de bien d’autres choses dont il ne faut pas nécessairement prendre pour un programme, mais plutôt comme une mise en appétit, tant pour le musicien au moment de se mettre à la table pour composer que pour le public avant que ne résonne le premier accord à ses oreilles.
Ce n’est d’ailleurs pas exactement un accord, par quoi commencera le concert, mais une vive polyphonie dessinant un frise infiniment détaillée dont, hélas, l’acoustique du lieu gommera la précision du trait sans tout à fait en trahir ni la luxuriance, ni la fermeté des textures. Une fois de plus, probablement par l’étroitesse de ma culture classique, je vois dans cette musique de chambre l’héritage de Stravinsky, pas seulement à cause de la puissante rythmicité de l’écriture – à laquelle Marc Ducret donne un élan venu des musiques noires qu’appuie la motricité du baryton de Frédéric Gastard –, mais à cause de ce goût commun pour les cuivres qu’il fait toujours merveilleusement sonner, pour la discipline de la musique baroque qui ne lui semble pas étrangère, jusqu’à cette limpidité soudaine des musiques pré-baroques, d’un temps où les cuivres ne connaissaient pas le piston et où le trombone portait le nom de saqueboute (des moments que la voûte des Carmes magnifient pleinement). On y trouve encore de cette “écriture longue” sur laquelle Ducret et Tim Berne se sont longtemps entendus, la transposition sur l’accord normal de la 6 cordes de l’iconoclasme harmonique des guitariste adeptes de l’accord ouvert (déjà, sur son premier album, Ducret empruntait à Joni Mitchell) et la spontanéité gestuelle du rock (Lennon est le titre d’un coda de l’un des morceaux me soufflera Frédéric Gastard à l’issue du concert). Mais c’est avec un petit arrangement de la 6ème Bagatelle pour piano de Bela Bartok (une référence qui n’étonne guère) que se termine ce concert dont il faudrait encore détailler les vertus de trois compères de Journal Intime que Marc Ducret connaît désormais intimement, pour lesquels il a écrit tout spécialement, et qui ont si brillamment assimilé ce répertoire, pour ce qui s’y trouve noté sur la partition tout comme pour ce qui en est absent ou s’y trouve simplement suggéré, tant tout est ici précisément consigné de la contrainte à l’espace de liberté.
J’ai déserté le concert du soir, trop jaloux de mes maigres vacances et J’ai préféré dîner dans une guinguette de bord de mer dont les connaisseurs ont gentiment moqué mon choix peu gastronomique. Pourtant, je n’aurais pas échangé contre rien au monde cet après-concert et mon assiette de frites maison partagée entre une amoureuse des Beaux Arts de 87 ans, un historien de l’art spécialiste, parmi de nombreuses autres compétences, de Jacques Callot et des roues à carillon, et un plasticien spécialiste de la lumière (du vitrail au monde des phares, domaine sur lequel il est attendu demain 31 août à Ouessant pour une projection commentée du film Louis Cochet, d’une lumière l’autre qu’il cosigna, au musée des phares et balises dans le cadre de l’Année internationale de la lumière). Puis j’ai regagné ma campagne par les petites routes du Pays Pourlet qui scintillait sous la pleine lune et où je termine ces lignes en sursautant chaque fois qu’une effraie s’abat sur ma faîtière ou qu’une pipistrelle se glisse dans mes combles. La nuit remue. Franck Bergerot
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Retour à l’envoyeur : après s’être laissé inviter par Journal Intime, Marc Ducret invite le trio sur un programme de sa plume. C’était hier à Jazz à Vannes où Franck Bergerot était de passage.
Auditorium des Carmes, Jazz à Vannes (56), le 30 juillet 2015.
Marc Ducret (guitare électrique, compositions) invite Journal Intime : Sylvain Bardiau (trompette), Matthias Malher (trombone), Frédéric Gastard (sax basse).
17h30 : tandis que sur le port se termine la deuxième et avant-dernière épreuve du Tremplin national de jazz de Vannes, notamment à l’oreille attentif de notre ami Pascal Anquetil, c’est l’heure du concert de fin d’après-midi à l’auditorium des Carmes. Le programme présenté par Marc Ducret a pris forme sur les plages des Côtes d’Armor dont le guitariste s’est entiché depuis peu, et s’est concrétisé sous les auspices de l’Atlantique Jazz Festival en novembre 2014. Sous la voute des Carmes pourtant revêtue de boiseries, l’acoustique ne permet pas de comprendre tout ce que, entre chaque morceau, raconte Marc Ducret sans micro, mais l’on parvient à y reconnaître ce goût du récit que trahissaient déjà les titres des premiers album de ce lecteur de Robert Louis Stevenson. Ce soir, il est question de promenades sur les plages entre deux pages d’écriture, d’un renard bravache qui y serait venu à la rencontre du promeneur et de bien d’autres choses dont il ne faut pas nécessairement prendre pour un programme, mais plutôt comme une mise en appétit, tant pour le musicien au moment de se mettre à la table pour composer que pour le public avant que ne résonne le premier accord à ses oreilles.
Ce n’est d’ailleurs pas exactement un accord, par quoi commencera le concert, mais une vive polyphonie dessinant un frise infiniment détaillée dont, hélas, l’acoustique du lieu gommera la précision du trait sans tout à fait en trahir ni la luxuriance, ni la fermeté des textures. Une fois de plus, probablement par l’étroitesse de ma culture classique, je vois dans cette musique de chambre l’héritage de Stravinsky, pas seulement à cause de la puissante rythmicité de l’écriture – à laquelle Marc Ducret donne un élan venu des musiques noires qu’appuie la motricité du baryton de Frédéric Gastard –, mais à cause de ce goût commun pour les cuivres qu’il fait toujours merveilleusement sonner, pour la discipline de la musique baroque qui ne lui semble pas étrangère, jusqu’à cette limpidité soudaine des musiques pré-baroques, d’un temps où les cuivres ne connaissaient pas le piston et où le trombone portait le nom de saqueboute (des moments que la voûte des Carmes magnifient pleinement). On y trouve encore de cette “écriture longue” sur laquelle Ducret et Tim Berne se sont longtemps entendus, la transposition sur l’accord normal de la 6 cordes de l’iconoclasme harmonique des guitariste adeptes de l’accord ouvert (déjà, sur son premier album, Ducret empruntait à Joni Mitchell) et la spontanéité gestuelle du rock (Lennon est le titre d’un coda de l’un des morceaux me soufflera Frédéric Gastard à l’issue du concert). Mais c’est avec un petit arrangement de la 6ème Bagatelle pour piano de Bela Bartok (une référence qui n’étonne guère) que se termine ce concert dont il faudrait encore détailler les vertus de trois compères de Journal Intime que Marc Ducret connaît désormais intimement, pour lesquels il a écrit tout spécialement, et qui ont si brillamment assimilé ce répertoire, pour ce qui s’y trouve noté sur la partition tout comme pour ce qui en est absent ou s’y trouve simplement suggéré, tant tout est ici précisément consigné de la contrainte à l’espace de liberté.
J’ai déserté le concert du soir, trop jaloux de mes maigres vacances et J’ai préféré dîner dans une guinguette de bord de mer dont les connaisseurs ont gentiment moqué mon choix peu gastronomique. Pourtant, je n’aurais pas échangé contre rien au monde cet après-concert et mon assiette de frites maison partagée entre une amoureuse des Beaux Arts de 87 ans, un historien de l’art spécialiste, parmi de nombreuses autres compétences, de Jacques Callot et des roues à carillon, et un plasticien spécialiste de la lumière (du vitrail au monde des phares, domaine sur lequel il est attendu demain 31 août à Ouessant pour une projection commentée du film Louis Cochet, d’une lumière l’autre qu’il cosigna, au musée des phares et balises dans le cadre de l’Année internationale de la lumière). Puis j’ai regagné ma campagne par les petites routes du Pays Pourlet qui scintillait sous la pleine lune et où je termine ces lignes en sursautant chaque fois qu’une effraie s’abat sur ma faîtière ou qu’une pipistrelle se glisse dans mes combles. La nuit remue. Franck Bergerot
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Retour à l’envoyeur : après s’être laissé inviter par Journal Intime, Marc Ducret invite le trio sur un programme de sa plume. C’était hier à Jazz à Vannes où Franck Bergerot était de passage.
Auditorium des Carmes, Jazz à Vannes (56), le 30 juillet 2015.
Marc Ducret (guitare électrique, compositions) invite Journal Intime : Sylvain Bardiau (trompette), Matthias Malher (trombone), Frédéric Gastard (sax basse).
17h30 : tandis que sur le port se termine la deuxième et avant-dernière épreuve du Tremplin national de jazz de Vannes, notamment à l’oreille attentif de notre ami Pascal Anquetil, c’est l’heure du concert de fin d’après-midi à l’auditorium des Carmes. Le programme présenté par Marc Ducret a pris forme sur les plages des Côtes d’Armor dont le guitariste s’est entiché depuis peu, et s’est concrétisé sous les auspices de l’Atlantique Jazz Festival en novembre 2014. Sous la voute des Carmes pourtant revêtue de boiseries, l’acoustique ne permet pas de comprendre tout ce que, entre chaque morceau, raconte Marc Ducret sans micro, mais l’on parvient à y reconnaître ce goût du récit que trahissaient déjà les titres des premiers album de ce lecteur de Robert Louis Stevenson. Ce soir, il est question de promenades sur les plages entre deux pages d’écriture, d’un renard bravache qui y serait venu à la rencontre du promeneur et de bien d’autres choses dont il ne faut pas nécessairement prendre pour un programme, mais plutôt comme une mise en appétit, tant pour le musicien au moment de se mettre à la table pour composer que pour le public avant que ne résonne le premier accord à ses oreilles.
Ce n’est d’ailleurs pas exactement un accord, par quoi commencera le concert, mais une vive polyphonie dessinant un frise infiniment détaillée dont, hélas, l’acoustique du lieu gommera la précision du trait sans tout à fait en trahir ni la luxuriance, ni la fermeté des textures. Une fois de plus, probablement par l’étroitesse de ma culture classique, je vois dans cette musique de chambre l’héritage de Stravinsky, pas seulement à cause de la puissante rythmicité de l’écriture – à laquelle Marc Ducret donne un élan venu des musiques noires qu’appuie la motricité du baryton de Frédéric Gastard –, mais à cause de ce goût commun pour les cuivres qu’il fait toujours merveilleusement sonner, pour la discipline de la musique baroque qui ne lui semble pas étrangère, jusqu’à cette limpidité soudaine des musiques pré-baroques, d’un temps où les cuivres ne connaissaient pas le piston et où le trombone portait le nom de saqueboute (des moments que la voûte des Carmes magnifient pleinement). On y trouve encore de cette “écriture longue” sur laquelle Ducret et Tim Berne se sont longtemps entendus, la transposition sur l’accord normal de la 6 cordes de l’iconoclasme harmonique des guitariste adeptes de l’accord ouvert (déjà, sur son premier album, Ducret empruntait à Joni Mitchell) et la spontanéité gestuelle du rock (Lennon est le titre d’un coda de l’un des morceaux me soufflera Frédéric Gastard à l’issue du concert). Mais c’est avec un petit arrangement de la 6ème Bagatelle pour piano de Bela Bartok (une référence qui n’étonne guère) que se termine ce concert dont il faudrait encore détailler les vertus de trois compères de Journal Intime que Marc Ducret connaît désormais intimement, pour lesquels il a écrit tout spécialement, et qui ont si brillamment assimilé ce répertoire, pour ce qui s’y trouve noté sur la partition tout comme pour ce qui en est absent ou s’y trouve simplement suggéré, tant tout est ici précisément consigné de la contrainte à l’espace de liberté.
J’ai déserté le concert du soir, trop jaloux de mes maigres vacances et J’ai préféré dîner dans une guinguette de bord de mer dont les connaisseurs ont gentiment moqué mon choix peu gastronomique. Pourtant, je n’aurais pas échangé contre rien au monde cet après-concert et mon assiette de frites maison partagée entre une amoureuse des Beaux Arts de 87 ans, un historien de l’art spécialiste, parmi de nombreuses autres compétences, de Jacques Callot et des roues à carillon, et un plasticien spécialiste de la lumière (du vitrail au monde des phares, domaine sur lequel il est attendu demain 31 août à Ouessant pour une projection commentée du film Louis Cochet, d’une lumière l’autre qu’il cosigna, au musée des phares et balises dans le cadre de l’Année internationale de la lumière). Puis j’ai regagné ma campagne par les petites routes du Pays Pourlet qui scintillait sous la pleine lune et où je termine ces lignes en sursautant chaque fois qu’une effraie s’abat sur ma faîtière ou qu’une pipistrelle se glisse dans mes combles. La nuit remue. Franck Bergerot
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Retour à l’envoyeur : après s’être laissé inviter par Journal Intime, Marc Ducret invite le trio sur un programme de sa plume. C’était hier à Jazz à Vannes où Franck Bergerot était de passage.
Auditorium des Carmes, Jazz à Vannes (56), le 30 juillet 2015.
Marc Ducret (guitare électrique, compositions) invite Journal Intime : Sylvain Bardiau (trompette), Matthias Malher (trombone), Frédéric Gastard (sax basse).
17h30 : tandis que sur le port se termine la deuxième et avant-dernière épreuve du Tremplin national de jazz de Vannes, notamment à l’oreille attentif de notre ami Pascal Anquetil, c’est l’heure du concert de fin d’après-midi à l’auditorium des Carmes. Le programme présenté par Marc Ducret a pris forme sur les plages des Côtes d’Armor dont le guitariste s’est entiché depuis peu, et s’est concrétisé sous les auspices de l’Atlantique Jazz Festival en novembre 2014. Sous la voute des Carmes pourtant revêtue de boiseries, l’acoustique ne permet pas de comprendre tout ce que, entre chaque morceau, raconte Marc Ducret sans micro, mais l’on parvient à y reconnaître ce goût du récit que trahissaient déjà les titres des premiers album de ce lecteur de Robert Louis Stevenson. Ce soir, il est question de promenades sur les plages entre deux pages d’écriture, d’un renard bravache qui y serait venu à la rencontre du promeneur et de bien d’autres choses dont il ne faut pas nécessairement prendre pour un programme, mais plutôt comme une mise en appétit, tant pour le musicien au moment de se mettre à la table pour composer que pour le public avant que ne résonne le premier accord à ses oreilles.
Ce n’est d’ailleurs pas exactement un accord, par quoi commencera le concert, mais une vive polyphonie dessinant un frise infiniment détaillée dont, hélas, l’acoustique du lieu gommera la précision du trait sans tout à fait en trahir ni la luxuriance, ni la fermeté des textures. Une fois de plus, probablement par l’étroitesse de ma culture classique, je vois dans cette musique de chambre l’héritage de Stravinsky, pas seulement à cause de la puissante rythmicité de l’écriture – à laquelle Marc Ducret donne un élan venu des musiques noires qu’appuie la motricité du baryton de Frédéric Gastard –, mais à cause de ce goût commun pour les cuivres qu’il fait toujours merveilleusement sonner, pour la discipline de la musique baroque qui ne lui semble pas étrangère, jusqu’à cette limpidité soudaine des musiques pré-baroques, d’un temps où les cuivres ne connaissaient pas le piston et où le trombone portait le nom de saqueboute (des moments que la voûte des Carmes magnifient pleinement). On y trouve encore de cette “écriture longue” sur laquelle Ducret et Tim Berne se sont longtemps entendus, la transposition sur l’accord normal de la 6 cordes de l’iconoclasme harmonique des guitariste adeptes de l’accord ouvert (déjà, sur son premier album, Ducret empruntait à Joni Mitchell) et la spontanéité gestuelle du rock (Lennon est le titre d’un coda de l’un des morceaux me soufflera Frédéric Gastard à l’issue du concert). Mais c’est avec un petit arrangement de la 6ème Bagatelle pour piano de Bela Bartok (une référence qui n’étonne guère) que se termine ce concert dont il faudrait encore détailler les vertus de trois compères de Journal Intime que Marc Ducret connaît désormais intimement, pour lesquels il a écrit tout spécialement, et qui ont si brillamment assimilé ce répertoire, pour ce qui s’y trouve noté sur la partition tout comme pour ce qui en est absent ou s’y trouve simplement suggéré, tant tout est ici précisément consigné de la contrainte à l’espace de liberté.
J’ai déserté le concert du soir, trop jaloux de mes maigres vacances et J’ai préféré dîner dans une guinguette de bord de mer dont les connaisseurs ont gentiment moqué mon choix peu gastronomique. Pourtant, je n’aurais pas échangé contre rien au monde cet après-concert et mon assiette de frites maison partagée entre une amoureuse des Beaux Arts de 87 ans, un historien de l’art spécialiste, parmi de nombreuses autres compétences, de Jacques Callot et des roues à carillon, et un plasticien spécialiste de la lumière (du vitrail au monde des phares, domaine sur lequel il est attendu demain 31 août à Ouessant pour une projection commentée du film Louis Cochet, d’une lumière l’autre qu’il cosigna, au musée des phares et balises dans le cadre de l’Année internationale de la lumière). Puis j’ai regagné ma campagne par les petites routes du Pays Pourlet qui scintillait sous la pleine lune et où je termine ces lignes en sursautant chaque fois qu’une effraie s’abat sur ma faîtière ou qu’une pipistrelle se glisse dans mes combles. La nuit remue. Franck Bergerot