Jazz Campus en Clunisois (1) : Vincent Courtois et Pierre Baux, « L’Amérique »
Après quelques belles journées ensoleillées à Jazz à Ramatuelle, changement total de paysage et de climat avec Jazz Campus en Clunisois. Alors que l’on déplore souvent la prétendue uniformité des festivals hexagonaux, il est pourtant difficile d’imaginer deux manifestations plus différentes que celles-là, et c’est tant mieux comme ça. Là où le public varois a pu se régaler de grandes têtes d’affiche principalement américaines, à l’identité « jazz » clairement affirmée, l’équipe de Jazz Campus emmenée par Didier Levallet propose en ses terres bourguignonnes une programmation mettant la scène française à l’honneur, aux confins de l’improvisation libre et des expérimentations en tout genre. Le tout en essaimant généreusement sur cinq communes d’un territoire rural où le festival est ancré depuis maintenant trente-cinq ans. Démonstration mardi soir à Massilly avec le spectacle « L’Amérique » de Pierre Baux et Vincent Courtois – créé à créé à l’Atelier du Plateau, à l’occasion de Jazz à la Villette 2011 –, où texte et musique entrent en résonnance pour un résultat d’une rare intensité.
Vincent Courtois et Pierre Baux : « L’Amérique », textes de Raymond Carver
Mardi 21 août, salle des fêtes de Massilly (71)
Vincent Courtois (violoncelle), Pierre Baux (comédien)
Tout d’abord, il y a le bonheur d’entendre un spectacle non amplifiée. La projection de la voix, la résonnance naturelle du violoncelle condensent la force d’une communication directe que nulle sono ne pourra jamais approcher.
Pierre Baux dit des textes de Raymond Carver (1938-1988), chroniqueur des grands et des petits drames de la vie quotidienne américaine. Ou plutôt, il les joue, ces monologues où une angoisse pointe derrière une apparente quotidienneté, où les obsessions tournent sur elle-même, rythmant que texte jusqu’à la folie.
Le violoncelle de Vincent Courtois est à la fois toujours présent et subtilement en retrait. L’air de rien, il fait monter la tension, petit à petit, jusqu’à ce qu’elle expose. Ici ou là, il impose des silences qui sont plus lourd de sens que n’importe quelle note de musique. Une ou deux fois, pas plus, il se lance dans de grandes improvisations au lyrisme survolté, sortes d’intermèdes musicaux dans une performance par ailleurs tout entière tournée vers le propos dramatique. Intense.
Pascal Rozat
PS : ne rater pas la diffusion du concert de ce soir à 21 heures, en direct sur France Musique, avec François Corneloup / Simon Goubert et Das Kapital !
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Après quelques belles journées ensoleillées à Jazz à Ramatuelle, changement total de paysage et de climat avec Jazz Campus en Clunisois. Alors que l’on déplore souvent la prétendue uniformité des festivals hexagonaux, il est pourtant difficile d’imaginer deux manifestations plus différentes que celles-là, et c’est tant mieux comme ça. Là où le public varois a pu se régaler de grandes têtes d’affiche principalement américaines, à l’identité « jazz » clairement affirmée, l’équipe de Jazz Campus emmenée par Didier Levallet propose en ses terres bourguignonnes une programmation mettant la scène française à l’honneur, aux confins de l’improvisation libre et des expérimentations en tout genre. Le tout en essaimant généreusement sur cinq communes d’un territoire rural où le festival est ancré depuis maintenant trente-cinq ans. Démonstration mardi soir à Massilly avec le spectacle « L’Amérique » de Pierre Baux et Vincent Courtois – créé à créé à l’Atelier du Plateau, à l’occasion de Jazz à la Villette 2011 –, où texte et musique entrent en résonnance pour un résultat d’une rare intensité.
Vincent Courtois et Pierre Baux : « L’Amérique », textes de Raymond Carver
Mardi 21 août, salle des fêtes de Massilly (71)
Vincent Courtois (violoncelle), Pierre Baux (comédien)
Tout d’abord, il y a le bonheur d’entendre un spectacle non amplifiée. La projection de la voix, la résonnance naturelle du violoncelle condensent la force d’une communication directe que nulle sono ne pourra jamais approcher.
Pierre Baux dit des textes de Raymond Carver (1938-1988), chroniqueur des grands et des petits drames de la vie quotidienne américaine. Ou plutôt, il les joue, ces monologues où une angoisse pointe derrière une apparente quotidienneté, où les obsessions tournent sur elle-même, rythmant que texte jusqu’à la folie.
Le violoncelle de Vincent Courtois est à la fois toujours présent et subtilement en retrait. L’air de rien, il fait monter la tension, petit à petit, jusqu’à ce qu’elle expose. Ici ou là, il impose des silences qui sont plus lourd de sens que n’importe quelle note de musique. Une ou deux fois, pas plus, il se lance dans de grandes improvisations au lyrisme survolté, sortes d’intermèdes musicaux dans une performance par ailleurs tout entière tournée vers le propos dramatique. Intense.
Pascal Rozat
PS : ne rater pas la diffusion du concert de ce soir à 21 heures, en direct sur France Musique, avec François Corneloup / Simon Goubert et Das Kapital !
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Après quelques belles journées ensoleillées à Jazz à Ramatuelle, changement total de paysage et de climat avec Jazz Campus en Clunisois. Alors que l’on déplore souvent la prétendue uniformité des festivals hexagonaux, il est pourtant difficile d’imaginer deux manifestations plus différentes que celles-là, et c’est tant mieux comme ça. Là où le public varois a pu se régaler de grandes têtes d’affiche principalement américaines, à l’identité « jazz » clairement affirmée, l’équipe de Jazz Campus emmenée par Didier Levallet propose en ses terres bourguignonnes une programmation mettant la scène française à l’honneur, aux confins de l’improvisation libre et des expérimentations en tout genre. Le tout en essaimant généreusement sur cinq communes d’un territoire rural où le festival est ancré depuis maintenant trente-cinq ans. Démonstration mardi soir à Massilly avec le spectacle « L’Amérique » de Pierre Baux et Vincent Courtois – créé à créé à l’Atelier du Plateau, à l’occasion de Jazz à la Villette 2011 –, où texte et musique entrent en résonnance pour un résultat d’une rare intensité.
Vincent Courtois et Pierre Baux : « L’Amérique », textes de Raymond Carver
Mardi 21 août, salle des fêtes de Massilly (71)
Vincent Courtois (violoncelle), Pierre Baux (comédien)
Tout d’abord, il y a le bonheur d’entendre un spectacle non amplifiée. La projection de la voix, la résonnance naturelle du violoncelle condensent la force d’une communication directe que nulle sono ne pourra jamais approcher.
Pierre Baux dit des textes de Raymond Carver (1938-1988), chroniqueur des grands et des petits drames de la vie quotidienne américaine. Ou plutôt, il les joue, ces monologues où une angoisse pointe derrière une apparente quotidienneté, où les obsessions tournent sur elle-même, rythmant que texte jusqu’à la folie.
Le violoncelle de Vincent Courtois est à la fois toujours présent et subtilement en retrait. L’air de rien, il fait monter la tension, petit à petit, jusqu’à ce qu’elle expose. Ici ou là, il impose des silences qui sont plus lourd de sens que n’importe quelle note de musique. Une ou deux fois, pas plus, il se lance dans de grandes improvisations au lyrisme survolté, sortes d’intermèdes musicaux dans une performance par ailleurs tout entière tournée vers le propos dramatique. Intense.
Pascal Rozat
PS : ne rater pas la diffusion du concert de ce soir à 21 heures, en direct sur France Musique, avec François Corneloup / Simon Goubert et Das Kapital !
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Après quelques belles journées ensoleillées à Jazz à Ramatuelle, changement total de paysage et de climat avec Jazz Campus en Clunisois. Alors que l’on déplore souvent la prétendue uniformité des festivals hexagonaux, il est pourtant difficile d’imaginer deux manifestations plus différentes que celles-là, et c’est tant mieux comme ça. Là où le public varois a pu se régaler de grandes têtes d’affiche principalement américaines, à l’identité « jazz » clairement affirmée, l’équipe de Jazz Campus emmenée par Didier Levallet propose en ses terres bourguignonnes une programmation mettant la scène française à l’honneur, aux confins de l’improvisation libre et des expérimentations en tout genre. Le tout en essaimant généreusement sur cinq communes d’un territoire rural où le festival est ancré depuis maintenant trente-cinq ans. Démonstration mardi soir à Massilly avec le spectacle « L’Amérique » de Pierre Baux et Vincent Courtois – créé à créé à l’Atelier du Plateau, à l’occasion de Jazz à la Villette 2011 –, où texte et musique entrent en résonnance pour un résultat d’une rare intensité.
Vincent Courtois et Pierre Baux : « L’Amérique », textes de Raymond Carver
Mardi 21 août, salle des fêtes de Massilly (71)
Vincent Courtois (violoncelle), Pierre Baux (comédien)
Tout d’abord, il y a le bonheur d’entendre un spectacle non amplifiée. La projection de la voix, la résonnance naturelle du violoncelle condensent la force d’une communication directe que nulle sono ne pourra jamais approcher.
Pierre Baux dit des textes de Raymond Carver (1938-1988), chroniqueur des grands et des petits drames de la vie quotidienne américaine. Ou plutôt, il les joue, ces monologues où une angoisse pointe derrière une apparente quotidienneté, où les obsessions tournent sur elle-même, rythmant que texte jusqu’à la folie.
Le violoncelle de Vincent Courtois est à la fois toujours présent et subtilement en retrait. L’air de rien, il fait monter la tension, petit à petit, jusqu’à ce qu’elle expose. Ici ou là, il impose des silences qui sont plus lourd de sens que n’importe quelle note de musique. Une ou deux fois, pas plus, il se lance dans de grandes improvisations au lyrisme survolté, sortes d’intermèdes musicaux dans une performance par ailleurs tout entière tournée vers le propos dramatique. Intense.
Pascal Rozat
PS : ne rater pas la diffusion du concert de ce soir à 21 heures, en direct sur France Musique, avec François Corneloup / Simon Goubert et Das Kapital !
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Après quelques belles journées ensoleillées à Jazz à Ramatuelle, changement total de paysage et de climat avec Jazz Campus en Clunisois. Alors que l’on déplore souvent la prétendue uniformité des festivals hexagonaux, il est pourtant difficile d’imaginer deux manifestations plus différentes que celles-là, et c’est tant mieux comme ça. Là où le public varois a pu se régaler de grandes têtes d’affiche principalement américaines, à l’identité « jazz » clairement affirmée, l’équipe de Jazz Campus emmenée par Didier Levallet propose en ses terres bourguignonnes une programmation mettant la scène française à l’honneur, aux confins de l’improvisation libre et des expérimentations en tout genre. Le tout en essaimant généreusement sur cinq communes d’un territoire rural où le festival est ancré depuis maintenant trente-cinq ans. Démonstration mardi soir à Massilly avec le spectacle « L’Amérique » de Pierre Baux et Vincent Courtois – créé à créé à l’Atelier du Plateau, à l’occasion de Jazz à la Villette 2011 –, où texte et musique entrent en résonnance pour un résultat d’une rare intensité.
Vincent Courtois et Pierre Baux : « L’Amérique », textes de Raymond Carver
Mardi 21 août, salle des fêtes de Massilly (71)
Vincent Courtois (violoncelle), Pierre Baux (comédien)
Tout d’abord, il y a le bonheur d’entendre un spectacle non amplifiée. La projection de la voix, la résonnance naturelle du violoncelle condensent la force d’une communication directe que nulle sono ne pourra jamais approcher.
Pierre Baux dit des textes de Raymond Carver (1938-1988), chroniqueur des grands et des petits drames de la vie quotidienne américaine. Ou plutôt, il les joue, ces monologues où une angoisse pointe derrière une apparente quotidienneté, où les obsessions tournent sur elle-même, rythmant que texte jusqu’à la folie.
Le violoncelle de Vincent Courtois est à la fois toujours présent et subtilement en retrait. L’air de rien, il fait monter la tension, petit à petit, jusqu’à ce qu’elle expose. Ici ou là, il impose des silences qui sont plus lourd de sens que n’importe quelle note de musique. Une ou deux fois, pas plus, il se lance dans de grandes improvisations au lyrisme survolté, sortes d’intermèdes musicaux dans une performance par ailleurs tout entière tournée vers le propos dramatique. Intense.
Pascal Rozat
PS : ne rater pas la diffusion du concert de ce soir à 21 heures, en direct sur France Musique, avec François Corneloup / Simon Goubert et Das Kapital !
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Après quelques belles journées ensoleillées à Jazz à Ramatuelle, changement total de paysage et de climat avec Jazz Campus en Clunisois. Alors que l’on déplore souvent la prétendue uniformité des festivals hexagonaux, il est pourtant difficile d’imaginer deux manifestations plus différentes que celles-là, et c’est tant mieux comme ça. Là où le public varois a pu se régaler de grandes têtes d’affiche principalement américaines, à l’identité « jazz » clairement affirmée, l’équipe de Jazz Campus emmenée par Didier Levallet propose en ses terres bourguignonnes une programmation mettant la scène française à l’honneur, aux confins de l’improvisation libre et des expérimentations en tout genre. Le tout en essaimant généreusement sur cinq communes d’un territoire rural où le festival est ancré depuis maintenant trente-cinq ans. Démonstration mardi soir à Massilly avec le spectacle « L’Amérique » de Pierre Baux et Vincent Courtois – créé à créé à l’Atelier du Plateau, à l’occasion de Jazz à la Villette 2011 –, où texte et musique entrent en résonnance pour un résultat d’une rare intensité.
Vincent Courtois et Pierre Baux : « L’Amérique », textes de Raymond Carver
Mardi 21 août, salle des fêtes de Massilly (71)
Vincent Courtois (violoncelle), Pierre Baux (comédien)
Tout d’abord, il y a le bonheur d’entendre un spectacle non amplifiée. La projection de la voix, la résonnance naturelle du violoncelle condensent la force d’une communication directe que nulle sono ne pourra jamais approcher.
Pierre Baux dit des textes de Raymond Carver (1938-1988), chroniqueur des grands et des petits drames de la vie quotidienne américaine. Ou plutôt, il les joue, ces monologues où une angoisse pointe derrière une apparente quotidienneté, où les obsessions tournent sur elle-même, rythmant que texte jusqu’à la folie.
Le violoncelle de Vincent Courtois est à la fois toujours présent et subtilement en retrait. L’air de rien, il fait monter la tension, petit à petit, jusqu’à ce qu’elle expose. Ici ou là, il impose des silences qui sont plus lourd de sens que n’importe quelle note de musique. Une ou deux fois, pas plus, il se lance dans de grandes improvisations au lyrisme survolté, sortes d’intermèdes musicaux dans une performance par ailleurs tout entière tournée vers le propos dramatique. Intense.
Pascal Rozat
PS : ne rater pas la diffusion du concert de ce soir à 21 heures, en direct sur France Musique, avec François Corneloup / Simon Goubert et Das Kapital !
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Après quelques belles journées ensoleillées à Jazz à Ramatuelle, changement total de paysage et de climat avec Jazz Campus en Clunisois. Alors que l’on déplore souvent la prétendue uniformité des festivals hexagonaux, il est pourtant difficile d’imaginer deux manifestations plus différentes que celles-là, et c’est tant mieux comme ça. Là où le public varois a pu se régaler de grandes têtes d’affiche principalement américaines, à l’identité « jazz » clairement affirmée, l’équipe de Jazz Campus emmenée par Didier Levallet propose en ses terres bourguignonnes une programmation mettant la scène française à l’honneur, aux confins de l’improvisation libre et des expérimentations en tout genre. Le tout en essaimant généreusement sur cinq communes d’un territoire rural où le festival est ancré depuis maintenant trente-cinq ans. Démonstration mardi soir à Massilly avec le spectacle « L’Amérique » de Pierre Baux et Vincent Courtois – créé à créé à l’Atelier du Plateau, à l’occasion de Jazz à la Villette 2011 –, où texte et musique entrent en résonnance pour un résultat d’une rare intensité.
Vincent Courtois et Pierre Baux : « L’Amérique », textes de Raymond Carver
Mardi 21 août, salle des fêtes de Massilly (71)
Vincent Courtois (violoncelle), Pierre Baux (comédien)
Tout d’abord, il y a le bonheur d’entendre un spectacle non amplifiée. La projection de la voix, la résonnance naturelle du violoncelle condensent la force d’une communication directe que nulle sono ne pourra jamais approcher.
Pierre Baux dit des textes de Raymond Carver (1938-1988), chroniqueur des grands et des petits drames de la vie quotidienne américaine. Ou plutôt, il les joue, ces monologues où une angoisse pointe derrière une apparente quotidienneté, où les obsessions tournent sur elle-même, rythmant que texte jusqu’à la folie.
Le violoncelle de Vincent Courtois est à la fois toujours présent et subtilement en retrait. L’air de rien, il fait monter la tension, petit à petit, jusqu’à ce qu’elle expose. Ici ou là, il impose des silences qui sont plus lourd de sens que n’importe quelle note de musique. Une ou deux fois, pas plus, il se lance dans de grandes improvisations au lyrisme survolté, sortes d’intermèdes musicaux dans une performance par ailleurs tout entière tournée vers le propos dramatique. Intense.
Pascal Rozat
PS : ne rater pas la diffusion du concert de ce soir à 21 heures, en direct sur France Musique, avec François Corneloup / Simon Goubert et Das Kapital !
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Après quelques belles journées ensoleillées à Jazz à Ramatuelle, changement total de paysage et de climat avec Jazz Campus en Clunisois. Alors que l’on déplore souvent la prétendue uniformité des festivals hexagonaux, il est pourtant difficile d’imaginer deux manifestations plus différentes que celles-là, et c’est tant mieux comme ça. Là où le public varois a pu se régaler de grandes têtes d’affiche principalement américaines, à l’identité « jazz » clairement affirmée, l’équipe de Jazz Campus emmenée par Didier Levallet propose en ses terres bourguignonnes une programmation mettant la scène française à l’honneur, aux confins de l’improvisation libre et des expérimentations en tout genre. Le tout en essaimant généreusement sur cinq communes d’un territoire rural où le festival est ancré depuis maintenant trente-cinq ans. Démonstration mardi soir à Massilly avec le spectacle « L’Amérique » de Pierre Baux et Vincent Courtois – créé à créé à l’Atelier du Plateau, à l’occasion de Jazz à la Villette 2011 –, où texte et musique entrent en résonnance pour un résultat d’une rare intensité.
Vincent Courtois et Pierre Baux : « L’Amérique », textes de Raymond Carver
Mardi 21 août, salle des fêtes de Massilly (71)
Vincent Courtois (violoncelle), Pierre Baux (comédien)
Tout d’abord, il y a le bonheur d’entendre un spectacle non amplifiée. La projection de la voix, la résonnance naturelle du violoncelle condensent la force d’une communication directe que nulle sono ne pourra jamais approcher.
Pierre Baux dit des textes de Raymond Carver (1938-1988), chroniqueur des grands et des petits drames de la vie quotidienne américaine. Ou plutôt, il les joue, ces monologues où une angoisse pointe derrière une apparente quotidienneté, où les obsessions tournent sur elle-même, rythmant que texte jusqu’à la folie.
Le violoncelle de Vincent Courtois est à la fois toujours présent et subtilement en retrait. L’air de rien, il fait monter la tension, petit à petit, jusqu’à ce qu’elle expose. Ici ou là, il impose des silences qui sont plus lourd de sens que n’importe quelle note de musique. Une ou deux fois, pas plus, il se lance dans de grandes improvisations au lyrisme survolté, sortes d’intermèdes musicaux dans une performance par ailleurs tout entière tournée vers le propos dramatique. Intense.
Pascal Rozat
PS : ne rater pas la diffusion du concert de ce soir à 21 heures, en direct sur France Musique, avec François Corneloup / Simon Goubert et Das Kapital !