Jazz live
Publié le 27 Août 2012

Jazz Campus en Clunisois (6) : écho des stages

Depuis les origines, la pédagogie constitue un axe structurant de Jazz Campus en Clunisois, qui ne porte pas son nom pour rien. Tout au long du festival, des stagiaires suivent en effet un enseignement intensif auprès de grands noms de la scène française du jazz et des musiques improvisées. Objectif : le concert gratuit de fin de festival, où chaque atelier présente le résultat collectif de son travail.

 

Commune rurale de 1000 habitants située à environ 25 kilomètres au sud de Cluny, Matour dispose d’un équipement à faire pâlir plus d’un village d’Ile de France : on y trouve ainsi plusieurs commerces de proximité, un collège, une école de musique, une maison des associations… C’est dans ces infrastructures que se tiennent simultanément les six stages proposés par le festival. Renouvelée par période de 3 ans, l’équipe pédagogique n’y est constituée que de musiciens de renom. Cette année : Laurent Dehors, Jean-Luc Cappozzo, François Raulin, Yves Rousseau et Claudia Solal, excusez du peu ! On pourrait donc parler de master class, si ce n’est que ce terme induit en général que le « maître » s’adresse à des élèves déjà très avancés. Or, une des originalités des stages matourin est justement d’accueillir des musiciens de tout âge, tout niveau et… tout instrument. Hormis le stage de Claudia Solal, spécifiquement dédié à la voix, tous les groupes présentent en effet des instrumentations mixtes, qui s’adaptent au gré des inscriptions : l’objectif est donc moins la pratique du « biniou » que le travail collectif.

 

Si les stages de François Raulin et Yves Rousseau – et dans une moindre mesure celui de Laurent Dehors – sont avant tout axés sur des arrangements écrits pour grande ou moyenne formation, ceux de Jean-Luc Cappozzo et Claudia Solal sont en revanche entièrement dédiés à l’improvisation libre, une discipline somme toute rare dans une pédagogie jazzistique encore largement dominée par le paradigme thème / grille / solo. Ayant eu le privilège de pouvoir assister brièvement à tous les ateliers, j’ai été particulièrement impressionné par celui de Claudia : il y a quelque chose de vertigineux à voir ces vocalistes « non spécialistes » se lancer sans filet (et sans instrument !) dans une improvisation libre a cappella par petits groupes de quatre, sans autre point de départ qu’un texte de Georges Perec ou un vieil article de Courrier international.

 

Le soir, les stagiaires peuvent se rendre aux concerts du festival (avec un accès à prix réduit), ou encore jammer à Matour jusqu’à des heures indus. En option pour ceux qui le souhaitaient : un atelier de fanfare matinal animé par Jean-Paul Autin et Michel Deltruc. C’est cette vaste formation qui inaugura dans les rues de Matour la dernière journée du festival, avec un répertoire festif et éclectique, incluant entre autre un traditionnel du Kosovo en 7/8 et une chanson réunionnaise signée Daniel Waro. Les enfants eurent eux aussi leur heure de gloire, avec une démonstration de soundpainting (!). Après un roboratif déjeuner en plein air arrosé comme il se doit de vins du cru, ce furent enfin au tour des cinq maîtres de stage de présenter le travail de leurs élèves, avec des résultats souvent réjouissants. Nombre de stagiaires se sont déjà donné rendez-vous pour l’année prochaine !

 

Pascal Rozat

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Depuis les origines, la pédagogie constitue un axe structurant de Jazz Campus en Clunisois, qui ne porte pas son nom pour rien. Tout au long du festival, des stagiaires suivent en effet un enseignement intensif auprès de grands noms de la scène française du jazz et des musiques improvisées. Objectif : le concert gratuit de fin de festival, où chaque atelier présente le résultat collectif de son travail.

 

Commune rurale de 1000 habitants située à environ 25 kilomètres au sud de Cluny, Matour dispose d’un équipement à faire pâlir plus d’un village d’Ile de France : on y trouve ainsi plusieurs commerces de proximité, un collège, une école de musique, une maison des associations… C’est dans ces infrastructures que se tiennent simultanément les six stages proposés par le festival. Renouvelée par période de 3 ans, l’équipe pédagogique n’y est constituée que de musiciens de renom. Cette année : Laurent Dehors, Jean-Luc Cappozzo, François Raulin, Yves Rousseau et Claudia Solal, excusez du peu ! On pourrait donc parler de master class, si ce n’est que ce terme induit en général que le « maître » s’adresse à des élèves déjà très avancés. Or, une des originalités des stages matourin est justement d’accueillir des musiciens de tout âge, tout niveau et… tout instrument. Hormis le stage de Claudia Solal, spécifiquement dédié à la voix, tous les groupes présentent en effet des instrumentations mixtes, qui s’adaptent au gré des inscriptions : l’objectif est donc moins la pratique du « biniou » que le travail collectif.

 

Si les stages de François Raulin et Yves Rousseau – et dans une moindre mesure celui de Laurent Dehors – sont avant tout axés sur des arrangements écrits pour grande ou moyenne formation, ceux de Jean-Luc Cappozzo et Claudia Solal sont en revanche entièrement dédiés à l’improvisation libre, une discipline somme toute rare dans une pédagogie jazzistique encore largement dominée par le paradigme thème / grille / solo. Ayant eu le privilège de pouvoir assister brièvement à tous les ateliers, j’ai été particulièrement impressionné par celui de Claudia : il y a quelque chose de vertigineux à voir ces vocalistes « non spécialistes » se lancer sans filet (et sans instrument !) dans une improvisation libre a cappella par petits groupes de quatre, sans autre point de départ qu’un texte de Georges Perec ou un vieil article de Courrier international.

 

Le soir, les stagiaires peuvent se rendre aux concerts du festival (avec un accès à prix réduit), ou encore jammer à Matour jusqu’à des heures indus. En option pour ceux qui le souhaitaient : un atelier de fanfare matinal animé par Jean-Paul Autin et Michel Deltruc. C’est cette vaste formation qui inaugura dans les rues de Matour la dernière journée du festival, avec un répertoire festif et éclectique, incluant entre autre un traditionnel du Kosovo en 7/8 et une chanson réunionnaise signée Daniel Waro. Les enfants eurent eux aussi leur heure de gloire, avec une démonstration de soundpainting (!). Après un roboratif déjeuner en plein air arrosé comme il se doit de vins du cru, ce furent enfin au tour des cinq maîtres de stage de présenter le travail de leurs élèves, avec des résultats souvent réjouissants. Nombre de stagiaires se sont déjà donné rendez-vous pour l’année prochaine !

 

Pascal Rozat

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Depuis les origines, la pédagogie constitue un axe structurant de Jazz Campus en Clunisois, qui ne porte pas son nom pour rien. Tout au long du festival, des stagiaires suivent en effet un enseignement intensif auprès de grands noms de la scène française du jazz et des musiques improvisées. Objectif : le concert gratuit de fin de festival, où chaque atelier présente le résultat collectif de son travail.

 

Commune rurale de 1000 habitants située à environ 25 kilomètres au sud de Cluny, Matour dispose d’un équipement à faire pâlir plus d’un village d’Ile de France : on y trouve ainsi plusieurs commerces de proximité, un collège, une école de musique, une maison des associations… C’est dans ces infrastructures que se tiennent simultanément les six stages proposés par le festival. Renouvelée par période de 3 ans, l’équipe pédagogique n’y est constituée que de musiciens de renom. Cette année : Laurent Dehors, Jean-Luc Cappozzo, François Raulin, Yves Rousseau et Claudia Solal, excusez du peu ! On pourrait donc parler de master class, si ce n’est que ce terme induit en général que le « maître » s’adresse à des élèves déjà très avancés. Or, une des originalités des stages matourin est justement d’accueillir des musiciens de tout âge, tout niveau et… tout instrument. Hormis le stage de Claudia Solal, spécifiquement dédié à la voix, tous les groupes présentent en effet des instrumentations mixtes, qui s’adaptent au gré des inscriptions : l’objectif est donc moins la pratique du « biniou » que le travail collectif.

 

Si les stages de François Raulin et Yves Rousseau – et dans une moindre mesure celui de Laurent Dehors – sont avant tout axés sur des arrangements écrits pour grande ou moyenne formation, ceux de Jean-Luc Cappozzo et Claudia Solal sont en revanche entièrement dédiés à l’improvisation libre, une discipline somme toute rare dans une pédagogie jazzistique encore largement dominée par le paradigme thème / grille / solo. Ayant eu le privilège de pouvoir assister brièvement à tous les ateliers, j’ai été particulièrement impressionné par celui de Claudia : il y a quelque chose de vertigineux à voir ces vocalistes « non spécialistes » se lancer sans filet (et sans instrument !) dans une improvisation libre a cappella par petits groupes de quatre, sans autre point de départ qu’un texte de Georges Perec ou un vieil article de Courrier international.

 

Le soir, les stagiaires peuvent se rendre aux concerts du festival (avec un accès à prix réduit), ou encore jammer à Matour jusqu’à des heures indus. En option pour ceux qui le souhaitaient : un atelier de fanfare matinal animé par Jean-Paul Autin et Michel Deltruc. C’est cette vaste formation qui inaugura dans les rues de Matour la dernière journée du festival, avec un répertoire festif et éclectique, incluant entre autre un traditionnel du Kosovo en 7/8 et une chanson réunionnaise signée Daniel Waro. Les enfants eurent eux aussi leur heure de gloire, avec une démonstration de soundpainting (!). Après un roboratif déjeuner en plein air arrosé comme il se doit de vins du cru, ce furent enfin au tour des cinq maîtres de stage de présenter le travail de leurs élèves, avec des résultats souvent réjouissants. Nombre de stagiaires se sont déjà donné rendez-vous pour l’année prochaine !

 

Pascal Rozat

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Depuis les origines, la pédagogie constitue un axe structurant de Jazz Campus en Clunisois, qui ne porte pas son nom pour rien. Tout au long du festival, des stagiaires suivent en effet un enseignement intensif auprès de grands noms de la scène française du jazz et des musiques improvisées. Objectif : le concert gratuit de fin de festival, où chaque atelier présente le résultat collectif de son travail.

 

Commune rurale de 1000 habitants située à environ 25 kilomètres au sud de Cluny, Matour dispose d’un équipement à faire pâlir plus d’un village d’Ile de France : on y trouve ainsi plusieurs commerces de proximité, un collège, une école de musique, une maison des associations… C’est dans ces infrastructures que se tiennent simultanément les six stages proposés par le festival. Renouvelée par période de 3 ans, l’équipe pédagogique n’y est constituée que de musiciens de renom. Cette année : Laurent Dehors, Jean-Luc Cappozzo, François Raulin, Yves Rousseau et Claudia Solal, excusez du peu ! On pourrait donc parler de master class, si ce n’est que ce terme induit en général que le « maître » s’adresse à des élèves déjà très avancés. Or, une des originalités des stages matourin est justement d’accueillir des musiciens de tout âge, tout niveau et… tout instrument. Hormis le stage de Claudia Solal, spécifiquement dédié à la voix, tous les groupes présentent en effet des instrumentations mixtes, qui s’adaptent au gré des inscriptions : l’objectif est donc moins la pratique du « biniou » que le travail collectif.

 

Si les stages de François Raulin et Yves Rousseau – et dans une moindre mesure celui de Laurent Dehors – sont avant tout axés sur des arrangements écrits pour grande ou moyenne formation, ceux de Jean-Luc Cappozzo et Claudia Solal sont en revanche entièrement dédiés à l’improvisation libre, une discipline somme toute rare dans une pédagogie jazzistique encore largement dominée par le paradigme thème / grille / solo. Ayant eu le privilège de pouvoir assister brièvement à tous les ateliers, j’ai été particulièrement impressionné par celui de Claudia : il y a quelque chose de vertigineux à voir ces vocalistes « non spécialistes » se lancer sans filet (et sans instrument !) dans une improvisation libre a cappella par petits groupes de quatre, sans autre point de départ qu’un texte de Georges Perec ou un vieil article de Courrier international.

 

Le soir, les stagiaires peuvent se rendre aux concerts du festival (avec un accès à prix réduit), ou encore jammer à Matour jusqu’à des heures indus. En option pour ceux qui le souhaitaient : un atelier de fanfare matinal animé par Jean-Paul Autin et Michel Deltruc. C’est cette vaste formation qui inaugura dans les rues de Matour la dernière journée du festival, avec un répertoire festif et éclectique, incluant entre autre un traditionnel du Kosovo en 7/8 et une chanson réunionnaise signée Daniel Waro. Les enfants eurent eux aussi leur heure de gloire, avec une démonstration de soundpainting (!). Après un roboratif déjeuner en plein air arrosé comme il se doit de vins du cru, ce furent enfin au tour des cinq maîtres de stage de présenter le travail de leurs élèves, avec des résultats souvent réjouissants. Nombre de stagiaires se sont déjà donné rendez-vous pour l’année prochaine !

 

Pascal Rozat