JAZZ IN ARLES (4) : Myra Melford, Mark Dresser, Matt Wilson, M Trio
J’avais entendu ce même trio à Tampere en Finlande, fin 2009 (voir article sur ce même site), et j’en avais un excellent souvenir. Confirmé. Myra Melford (p), Mark Dresser (b) et Matt Wilson (dm) ont même encore muri leur complicité joyeuse, la musique est de plus en plus débridée, ouverte, ce qui offre des opportunités étonnantes, comme ce thème dont je n’ai pas le titre mais qui fonctionne un peu comme le Kinda Dukish que Duke Ellington avait l’habitude de jouer dans les années 60/70 en introduction de Rockin’In Rhythm. Soit une façon d’accepter que le « swing » revienne sous cette forme première, sans écarter l’autre, celui qui prédomina en première partie, ce swing océanique caractéristique des années du free, qui repose sur des lames de fond d’inégales valeurs. La musique de Myra et de ses deux complices est très énergique dans son écriture, elle est parfois aussi dansante que celle d’Ornette Coleman, jamais tournée vers la mélancolie, rieuse, drôle (Matt Wilson, impayable).
C’est un trait qui est revenu souvent cette semaine, celui du sourire. Il est également présent d’une façon récurrente dans les photos de Frank Bigotte, exposées dans le café voisin. Une vingtaine de portraits en noir et blanc, parfois en situation « hors scène », dont l’identité commune repose sur le côté avenant que le photographe a cherché en chaque occasion dans ses modèles, d’Enrico Rava à Archie Shepp en passant par Youn Sun Nah, Stéphan Oliva et Vincent Peirani. On surlignera aussi, en souriant toujours, la fréquentation de ce festival, qui ne cesse d’augmenter. Des salles de 150 à 200 personnes tous les soirs quand la programmation reste très exigeante et fait appel à des musiciens peu connus, c’est le signe que la confiance règne. Et bien sûr, quand il s’agit de Youn Sun Nah, ou comme ce soir de Michel Portal avec Bruno Chevillon et Daniel Humair, on peut s’attendre à beaucoup plus.
Philippe Méziat
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J’avais entendu ce même trio à Tampere en Finlande, fin 2009 (voir article sur ce même site), et j’en avais un excellent souvenir. Confirmé. Myra Melford (p), Mark Dresser (b) et Matt Wilson (dm) ont même encore muri leur complicité joyeuse, la musique est de plus en plus débridée, ouverte, ce qui offre des opportunités étonnantes, comme ce thème dont je n’ai pas le titre mais qui fonctionne un peu comme le Kinda Dukish que Duke Ellington avait l’habitude de jouer dans les années 60/70 en introduction de Rockin’In Rhythm. Soit une façon d’accepter que le « swing » revienne sous cette forme première, sans écarter l’autre, celui qui prédomina en première partie, ce swing océanique caractéristique des années du free, qui repose sur des lames de fond d’inégales valeurs. La musique de Myra et de ses deux complices est très énergique dans son écriture, elle est parfois aussi dansante que celle d’Ornette Coleman, jamais tournée vers la mélancolie, rieuse, drôle (Matt Wilson, impayable).
C’est un trait qui est revenu souvent cette semaine, celui du sourire. Il est également présent d’une façon récurrente dans les photos de Frank Bigotte, exposées dans le café voisin. Une vingtaine de portraits en noir et blanc, parfois en situation « hors scène », dont l’identité commune repose sur le côté avenant que le photographe a cherché en chaque occasion dans ses modèles, d’Enrico Rava à Archie Shepp en passant par Youn Sun Nah, Stéphan Oliva et Vincent Peirani. On surlignera aussi, en souriant toujours, la fréquentation de ce festival, qui ne cesse d’augmenter. Des salles de 150 à 200 personnes tous les soirs quand la programmation reste très exigeante et fait appel à des musiciens peu connus, c’est le signe que la confiance règne. Et bien sûr, quand il s’agit de Youn Sun Nah, ou comme ce soir de Michel Portal avec Bruno Chevillon et Daniel Humair, on peut s’attendre à beaucoup plus.
Philippe Méziat
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J’avais entendu ce même trio à Tampere en Finlande, fin 2009 (voir article sur ce même site), et j’en avais un excellent souvenir. Confirmé. Myra Melford (p), Mark Dresser (b) et Matt Wilson (dm) ont même encore muri leur complicité joyeuse, la musique est de plus en plus débridée, ouverte, ce qui offre des opportunités étonnantes, comme ce thème dont je n’ai pas le titre mais qui fonctionne un peu comme le Kinda Dukish que Duke Ellington avait l’habitude de jouer dans les années 60/70 en introduction de Rockin’In Rhythm. Soit une façon d’accepter que le « swing » revienne sous cette forme première, sans écarter l’autre, celui qui prédomina en première partie, ce swing océanique caractéristique des années du free, qui repose sur des lames de fond d’inégales valeurs. La musique de Myra et de ses deux complices est très énergique dans son écriture, elle est parfois aussi dansante que celle d’Ornette Coleman, jamais tournée vers la mélancolie, rieuse, drôle (Matt Wilson, impayable).
C’est un trait qui est revenu souvent cette semaine, celui du sourire. Il est également présent d’une façon récurrente dans les photos de Frank Bigotte, exposées dans le café voisin. Une vingtaine de portraits en noir et blanc, parfois en situation « hors scène », dont l’identité commune repose sur le côté avenant que le photographe a cherché en chaque occasion dans ses modèles, d’Enrico Rava à Archie Shepp en passant par Youn Sun Nah, Stéphan Oliva et Vincent Peirani. On surlignera aussi, en souriant toujours, la fréquentation de ce festival, qui ne cesse d’augmenter. Des salles de 150 à 200 personnes tous les soirs quand la programmation reste très exigeante et fait appel à des musiciens peu connus, c’est le signe que la confiance règne. Et bien sûr, quand il s’agit de Youn Sun Nah, ou comme ce soir de Michel Portal avec Bruno Chevillon et Daniel Humair, on peut s’attendre à beaucoup plus.
Philippe Méziat
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J’avais entendu ce même trio à Tampere en Finlande, fin 2009 (voir article sur ce même site), et j’en avais un excellent souvenir. Confirmé. Myra Melford (p), Mark Dresser (b) et Matt Wilson (dm) ont même encore muri leur complicité joyeuse, la musique est de plus en plus débridée, ouverte, ce qui offre des opportunités étonnantes, comme ce thème dont je n’ai pas le titre mais qui fonctionne un peu comme le Kinda Dukish que Duke Ellington avait l’habitude de jouer dans les années 60/70 en introduction de Rockin’In Rhythm. Soit une façon d’accepter que le « swing » revienne sous cette forme première, sans écarter l’autre, celui qui prédomina en première partie, ce swing océanique caractéristique des années du free, qui repose sur des lames de fond d’inégales valeurs. La musique de Myra et de ses deux complices est très énergique dans son écriture, elle est parfois aussi dansante que celle d’Ornette Coleman, jamais tournée vers la mélancolie, rieuse, drôle (Matt Wilson, impayable).
C’est un trait qui est revenu souvent cette semaine, celui du sourire. Il est également présent d’une façon récurrente dans les photos de Frank Bigotte, exposées dans le café voisin. Une vingtaine de portraits en noir et blanc, parfois en situation « hors scène », dont l’identité commune repose sur le côté avenant que le photographe a cherché en chaque occasion dans ses modèles, d’Enrico Rava à Archie Shepp en passant par Youn Sun Nah, Stéphan Oliva et Vincent Peirani. On surlignera aussi, en souriant toujours, la fréquentation de ce festival, qui ne cesse d’augmenter. Des salles de 150 à 200 personnes tous les soirs quand la programmation reste très exigeante et fait appel à des musiciens peu connus, c’est le signe que la confiance règne. Et bien sûr, quand il s’agit de Youn Sun Nah, ou comme ce soir de Michel Portal avec Bruno Chevillon et Daniel Humair, on peut s’attendre à beaucoup plus.
Philippe Méziat