Jazz in Arles : Michel Benita/Michaël Wollny
« Jazz in Arles » a commencé depuis le 12 mai, logiquement – pour une ville qui abrite l’éditeur (et principal soutien de la manifestation) « Actes Sud » – par le duo de Marc Copland et Michel Butor, pour une lecture musicale. S’ensuivirent un concert rencontre de « Wood », la formation de Sébastien Boisseau et Matthieu Donarier, un apéro-concert avec Nelson Veras et Airelle Besson et deux concerts pour les scolaires, avec Élise Caron, Christine Chazelle et Michel Musseau. Comme on le voit, rien que des musiciens de talent, dont nous parlons souvent ici même… Mais nous avions rendez-vous hier soir avec Michel Benita et Michaël Wollny, sans Vincent Peirani, mis au repos forcé pendant un mois pour des problèmes de santé (tendinite), qui vont se résoudre avec le repos.
Michel Benita (b), Michaël Wollny (p), invitée surprise Élise Caron (chant)
Duo inédit, dont le répertoire « improvisé » fut constitué de pièces écrites par l’un ou l’autre des protagonistes, et même – pour une belle surprise finale – interprété par Élise Caron, qui chantera ce soir dans la formation de Roberto Negro, et dans la « Loving Suite For Birdy So ». Le « song » était celui-là même qu’elle chantait dans le film « Un soir au club », composé par Michel Benita. Dans la catégorie des duos piano/contrebasse, celui que forment désormais Benita et Wollny se rapproche davantage de ce qu’a pu être la paire Jarrett/Haden que de ce qu’ont été Ellington et Blanton. Avec, du côté de notre contrebassiste une forme de vélocité supérieure, et du côté du pianiste allemand une originalité réelle, qui le fait aller vers des choses plus explicitement martelées, ou bien ourlées différemment. En tous cas un concert plein et fort bien écouté, applaudi et redemandé pour des « encores » répétés.
Dix neuf ans que ce festival existe et qu’il remplit la chapelle St Martin du Méjan. J’y ai vu et entendu nombre de musiciens et musiciennes , comme Joe Maneri, Joachim Kühn, Sophie Agnel, François Couturier. Mais encore Marilyn Crispell, Youn Sun Nah, Aki Takase, Myra Melford, Claudia Solal, Géraldine Laurent, Sheila Jordan, Meredith d’Ambrosio, Christine Wodraska, Linda Sharrock et tant d’autres. Les femmes du jazz, c’est le thème d’une conférence de l’actuel programmateur de « Jazz In Arles », Jean-Paul Ricard, auteur récent d’un triple CD chez Frémeaux et Cie sur Mary-Lou Williams (très recommandé, des perles qui se suivent comme s’il en pleuvait), et qui devrait sortir chez les mêmes une anthologie, justement, des « femmes du jazz ». Fondateur de l’AJMI, puis directeur de la dite association quand ce fut devenu possible (à l’époque on avançait pas à pas), Jean-Paul Ricard a réussi le plus difficile : passer la main. Cette opération rarement réussie place l’AJMI au rang des « clubs » qui comptent dans la paysage national, avec son nouveau directeur Pierre Villeret. Avignon, siège de l’AJMI, n’est pas loin d’Arles. Une belle concentration de talents dans une région a priori difficile.
Ce soir donc, la « Loving Suite pour Birdy So » de Roberto Negro, avec le pianiste et compositeur, Élise Caron dont on retrouvera la voix, le talent, l’humour, Federico Casagrande (g), Théo Ceccaldi (violon), Valentin Ceccaldi (violoncelle), Nicolas Bianci (b). Textes et poèmes de Xavier Machault. A 20.30
Philippe Méziat
|
« Jazz in Arles » a commencé depuis le 12 mai, logiquement – pour une ville qui abrite l’éditeur (et principal soutien de la manifestation) « Actes Sud » – par le duo de Marc Copland et Michel Butor, pour une lecture musicale. S’ensuivirent un concert rencontre de « Wood », la formation de Sébastien Boisseau et Matthieu Donarier, un apéro-concert avec Nelson Veras et Airelle Besson et deux concerts pour les scolaires, avec Élise Caron, Christine Chazelle et Michel Musseau. Comme on le voit, rien que des musiciens de talent, dont nous parlons souvent ici même… Mais nous avions rendez-vous hier soir avec Michel Benita et Michaël Wollny, sans Vincent Peirani, mis au repos forcé pendant un mois pour des problèmes de santé (tendinite), qui vont se résoudre avec le repos.
Michel Benita (b), Michaël Wollny (p), invitée surprise Élise Caron (chant)
Duo inédit, dont le répertoire « improvisé » fut constitué de pièces écrites par l’un ou l’autre des protagonistes, et même – pour une belle surprise finale – interprété par Élise Caron, qui chantera ce soir dans la formation de Roberto Negro, et dans la « Loving Suite For Birdy So ». Le « song » était celui-là même qu’elle chantait dans le film « Un soir au club », composé par Michel Benita. Dans la catégorie des duos piano/contrebasse, celui que forment désormais Benita et Wollny se rapproche davantage de ce qu’a pu être la paire Jarrett/Haden que de ce qu’ont été Ellington et Blanton. Avec, du côté de notre contrebassiste une forme de vélocité supérieure, et du côté du pianiste allemand une originalité réelle, qui le fait aller vers des choses plus explicitement martelées, ou bien ourlées différemment. En tous cas un concert plein et fort bien écouté, applaudi et redemandé pour des « encores » répétés.
Dix neuf ans que ce festival existe et qu’il remplit la chapelle St Martin du Méjan. J’y ai vu et entendu nombre de musiciens et musiciennes , comme Joe Maneri, Joachim Kühn, Sophie Agnel, François Couturier. Mais encore Marilyn Crispell, Youn Sun Nah, Aki Takase, Myra Melford, Claudia Solal, Géraldine Laurent, Sheila Jordan, Meredith d’Ambrosio, Christine Wodraska, Linda Sharrock et tant d’autres. Les femmes du jazz, c’est le thème d’une conférence de l’actuel programmateur de « Jazz In Arles », Jean-Paul Ricard, auteur récent d’un triple CD chez Frémeaux et Cie sur Mary-Lou Williams (très recommandé, des perles qui se suivent comme s’il en pleuvait), et qui devrait sortir chez les mêmes une anthologie, justement, des « femmes du jazz ». Fondateur de l’AJMI, puis directeur de la dite association quand ce fut devenu possible (à l’époque on avançait pas à pas), Jean-Paul Ricard a réussi le plus difficile : passer la main. Cette opération rarement réussie place l’AJMI au rang des « clubs » qui comptent dans la paysage national, avec son nouveau directeur Pierre Villeret. Avignon, siège de l’AJMI, n’est pas loin d’Arles. Une belle concentration de talents dans une région a priori difficile.
Ce soir donc, la « Loving Suite pour Birdy So » de Roberto Negro, avec le pianiste et compositeur, Élise Caron dont on retrouvera la voix, le talent, l’humour, Federico Casagrande (g), Théo Ceccaldi (violon), Valentin Ceccaldi (violoncelle), Nicolas Bianci (b). Textes et poèmes de Xavier Machault. A 20.30
Philippe Méziat
|
« Jazz in Arles » a commencé depuis le 12 mai, logiquement – pour une ville qui abrite l’éditeur (et principal soutien de la manifestation) « Actes Sud » – par le duo de Marc Copland et Michel Butor, pour une lecture musicale. S’ensuivirent un concert rencontre de « Wood », la formation de Sébastien Boisseau et Matthieu Donarier, un apéro-concert avec Nelson Veras et Airelle Besson et deux concerts pour les scolaires, avec Élise Caron, Christine Chazelle et Michel Musseau. Comme on le voit, rien que des musiciens de talent, dont nous parlons souvent ici même… Mais nous avions rendez-vous hier soir avec Michel Benita et Michaël Wollny, sans Vincent Peirani, mis au repos forcé pendant un mois pour des problèmes de santé (tendinite), qui vont se résoudre avec le repos.
Michel Benita (b), Michaël Wollny (p), invitée surprise Élise Caron (chant)
Duo inédit, dont le répertoire « improvisé » fut constitué de pièces écrites par l’un ou l’autre des protagonistes, et même – pour une belle surprise finale – interprété par Élise Caron, qui chantera ce soir dans la formation de Roberto Negro, et dans la « Loving Suite For Birdy So ». Le « song » était celui-là même qu’elle chantait dans le film « Un soir au club », composé par Michel Benita. Dans la catégorie des duos piano/contrebasse, celui que forment désormais Benita et Wollny se rapproche davantage de ce qu’a pu être la paire Jarrett/Haden que de ce qu’ont été Ellington et Blanton. Avec, du côté de notre contrebassiste une forme de vélocité supérieure, et du côté du pianiste allemand une originalité réelle, qui le fait aller vers des choses plus explicitement martelées, ou bien ourlées différemment. En tous cas un concert plein et fort bien écouté, applaudi et redemandé pour des « encores » répétés.
Dix neuf ans que ce festival existe et qu’il remplit la chapelle St Martin du Méjan. J’y ai vu et entendu nombre de musiciens et musiciennes , comme Joe Maneri, Joachim Kühn, Sophie Agnel, François Couturier. Mais encore Marilyn Crispell, Youn Sun Nah, Aki Takase, Myra Melford, Claudia Solal, Géraldine Laurent, Sheila Jordan, Meredith d’Ambrosio, Christine Wodraska, Linda Sharrock et tant d’autres. Les femmes du jazz, c’est le thème d’une conférence de l’actuel programmateur de « Jazz In Arles », Jean-Paul Ricard, auteur récent d’un triple CD chez Frémeaux et Cie sur Mary-Lou Williams (très recommandé, des perles qui se suivent comme s’il en pleuvait), et qui devrait sortir chez les mêmes une anthologie, justement, des « femmes du jazz ». Fondateur de l’AJMI, puis directeur de la dite association quand ce fut devenu possible (à l’époque on avançait pas à pas), Jean-Paul Ricard a réussi le plus difficile : passer la main. Cette opération rarement réussie place l’AJMI au rang des « clubs » qui comptent dans la paysage national, avec son nouveau directeur Pierre Villeret. Avignon, siège de l’AJMI, n’est pas loin d’Arles. Une belle concentration de talents dans une région a priori difficile.
Ce soir donc, la « Loving Suite pour Birdy So » de Roberto Negro, avec le pianiste et compositeur, Élise Caron dont on retrouvera la voix, le talent, l’humour, Federico Casagrande (g), Théo Ceccaldi (violon), Valentin Ceccaldi (violoncelle), Nicolas Bianci (b). Textes et poèmes de Xavier Machault. A 20.30
Philippe Méziat
|
« Jazz in Arles » a commencé depuis le 12 mai, logiquement – pour une ville qui abrite l’éditeur (et principal soutien de la manifestation) « Actes Sud » – par le duo de Marc Copland et Michel Butor, pour une lecture musicale. S’ensuivirent un concert rencontre de « Wood », la formation de Sébastien Boisseau et Matthieu Donarier, un apéro-concert avec Nelson Veras et Airelle Besson et deux concerts pour les scolaires, avec Élise Caron, Christine Chazelle et Michel Musseau. Comme on le voit, rien que des musiciens de talent, dont nous parlons souvent ici même… Mais nous avions rendez-vous hier soir avec Michel Benita et Michaël Wollny, sans Vincent Peirani, mis au repos forcé pendant un mois pour des problèmes de santé (tendinite), qui vont se résoudre avec le repos.
Michel Benita (b), Michaël Wollny (p), invitée surprise Élise Caron (chant)
Duo inédit, dont le répertoire « improvisé » fut constitué de pièces écrites par l’un ou l’autre des protagonistes, et même – pour une belle surprise finale – interprété par Élise Caron, qui chantera ce soir dans la formation de Roberto Negro, et dans la « Loving Suite For Birdy So ». Le « song » était celui-là même qu’elle chantait dans le film « Un soir au club », composé par Michel Benita. Dans la catégorie des duos piano/contrebasse, celui que forment désormais Benita et Wollny se rapproche davantage de ce qu’a pu être la paire Jarrett/Haden que de ce qu’ont été Ellington et Blanton. Avec, du côté de notre contrebassiste une forme de vélocité supérieure, et du côté du pianiste allemand une originalité réelle, qui le fait aller vers des choses plus explicitement martelées, ou bien ourlées différemment. En tous cas un concert plein et fort bien écouté, applaudi et redemandé pour des « encores » répétés.
Dix neuf ans que ce festival existe et qu’il remplit la chapelle St Martin du Méjan. J’y ai vu et entendu nombre de musiciens et musiciennes , comme Joe Maneri, Joachim Kühn, Sophie Agnel, François Couturier. Mais encore Marilyn Crispell, Youn Sun Nah, Aki Takase, Myra Melford, Claudia Solal, Géraldine Laurent, Sheila Jordan, Meredith d’Ambrosio, Christine Wodraska, Linda Sharrock et tant d’autres. Les femmes du jazz, c’est le thème d’une conférence de l’actuel programmateur de « Jazz In Arles », Jean-Paul Ricard, auteur récent d’un triple CD chez Frémeaux et Cie sur Mary-Lou Williams (très recommandé, des perles qui se suivent comme s’il en pleuvait), et qui devrait sortir chez les mêmes une anthologie, justement, des « femmes du jazz ». Fondateur de l’AJMI, puis directeur de la dite association quand ce fut devenu possible (à l’époque on avançait pas à pas), Jean-Paul Ricard a réussi le plus difficile : passer la main. Cette opération rarement réussie place l’AJMI au rang des « clubs » qui comptent dans la paysage national, avec son nouveau directeur Pierre Villeret. Avignon, siège de l’AJMI, n’est pas loin d’Arles. Une belle concentration de talents dans une région a priori difficile.
Ce soir donc, la « Loving Suite pour Birdy So » de Roberto Negro, avec le pianiste et compositeur, Élise Caron dont on retrouvera la voix, le talent, l’humour, Federico Casagrande (g), Théo Ceccaldi (violon), Valentin Ceccaldi (violoncelle), Nicolas Bianci (b). Textes et poèmes de Xavier Machault. A 20.30
Philippe Méziat