Jazz sous les pommiers 2017 : les raisons d’une cuvée exceptionnelle
Quand on demande à Denis Le Bas, comment il qualifierait cette 36iéme édition, il répond avec un sourire aussi radieux que malicieux : « Avec une nuance de Très Bien. ». Explications lumineuses du toujours placide, modeste et disponible chef d’orchestre d’un festival de jazz unique en France par sa convivialité, sa programmation et son organisation à échelle humaine.C’est désormais une certitude, beau temps aidant, dopé par une programmation variée, riche et innovante, le festival a connu cette année un succès populaire tout à fait exceptionnel. Mais comment explique-t-il aujourd’hui cette étonnante réussite. « La raison en est finalement simple : la fidélité à une certaine philosophie de l’évolution de notre festival dans la durée ». Festina lente, pourrions-nous ajouter. « Tout son développement s’est fait en 36 ans progressivement, de manière continue et régulière. C’est pas à pas que nous avons gravi chaque marche. Depuis quelques années, les marches sont moins hautes parce qu’on a su au fil des éditions trouver la forme idéale du festival. On a vite compris qu’aller au-delà, ce serait prendre le risque de passer à une autre formule qui ne correspondrait plus au projet qu’on souhaite porté. »
« On a bien conscience aujourd’hui que le festival ne peut plus évoluer dans sa forme. C’est seulement à l’intérieur de la même boite que les évolutions pourraient ou pourront se faire. Notre évolution doit être prudente et dans un cadre établi. On ne peut pas et on ne veut pas changer de taille. On a atteint nos limites, tant au niveau budgétaire qu’au niveau des moyens humains. 129 professionnels et 254 bénévoles ont été en 2017 pendant une semaine sur le pont pour faire de cet événement une réussite collective exceptionnelle. Sans eux, le festival serait impossible à monter et réaliser. »
Et Denis Le Bas de préciser : « On souhaite également maintenir des salles à taille humaine (1350 places pour la salle Marcel-Hélie, 600 pour le théâtre, 300 pour le Magic Mirrors, etc.) avec des moyens techniques adaptés au monde jazz. Les limites en matière d‘accueil et d’hébergement sont aujourd’hui telles qu’on ne peut pas aller raisonnablement plus loin. Depuis quelques années on assiste à une stabilisation de la fréquentation avec, divine surprise cette année, une légère mais significative augmentation. En 2011 on avait dénombré 75 0000 festivaliers dont 32 000 spectateurs payants. Cette année, on a rassemblé plus de 80 000 spectateurs. Un record de fréquentation avec 96% de taux de remplissage. Soit 37 500 billets émis, sur une jauge totale de 39 000 ; 41 concerts complets, 3311 abonnés (record battu !). Rappelons-nous que lors de la première édition de JSLP en 1982 nous ne comptions que 4 000 spectateurs. Le budget était alors de 25 0000 euros. Il est passé aujourd’hui 1 million 700 000 d’euros. Notre autofinancement est marqué par un taux rare de 51%. On a, il faut le souligner, beaucoup de créations et de résidences qui nous imposent ce pourcentage. » • Pascal Anquetil|Quand on demande à Denis Le Bas, comment il qualifierait cette 36iéme édition, il répond avec un sourire aussi radieux que malicieux : « Avec une nuance de Très Bien. ». Explications lumineuses du toujours placide, modeste et disponible chef d’orchestre d’un festival de jazz unique en France par sa convivialité, sa programmation et son organisation à échelle humaine.C’est désormais une certitude, beau temps aidant, dopé par une programmation variée, riche et innovante, le festival a connu cette année un succès populaire tout à fait exceptionnel. Mais comment explique-t-il aujourd’hui cette étonnante réussite. « La raison en est finalement simple : la fidélité à une certaine philosophie de l’évolution de notre festival dans la durée ». Festina lente, pourrions-nous ajouter. « Tout son développement s’est fait en 36 ans progressivement, de manière continue et régulière. C’est pas à pas que nous avons gravi chaque marche. Depuis quelques années, les marches sont moins hautes parce qu’on a su au fil des éditions trouver la forme idéale du festival. On a vite compris qu’aller au-delà, ce serait prendre le risque de passer à une autre formule qui ne correspondrait plus au projet qu’on souhaite porté. »
« On a bien conscience aujourd’hui que le festival ne peut plus évoluer dans sa forme. C’est seulement à l’intérieur de la même boite que les évolutions pourraient ou pourront se faire. Notre évolution doit être prudente et dans un cadre établi. On ne peut pas et on ne veut pas changer de taille. On a atteint nos limites, tant au niveau budgétaire qu’au niveau des moyens humains. 129 professionnels et 254 bénévoles ont été en 2017 pendant une semaine sur le pont pour faire de cet événement une réussite collective exceptionnelle. Sans eux, le festival serait impossible à monter et réaliser. »
Et Denis Le Bas de préciser : « On souhaite également maintenir des salles à taille humaine (1350 places pour la salle Marcel-Hélie, 600 pour le théâtre, 300 pour le Magic Mirrors, etc.) avec des moyens techniques adaptés au monde jazz. Les limites en matière d‘accueil et d’hébergement sont aujourd’hui telles qu’on ne peut pas aller raisonnablement plus loin. Depuis quelques années on assiste à une stabilisation de la fréquentation avec, divine surprise cette année, une légère mais significative augmentation. En 2011 on avait dénombré 75 0000 festivaliers dont 32 000 spectateurs payants. Cette année, on a rassemblé plus de 80 000 spectateurs. Un record de fréquentation avec 96% de taux de remplissage. Soit 37 500 billets émis, sur une jauge totale de 39 000 ; 41 concerts complets, 3311 abonnés (record battu !). Rappelons-nous que lors de la première édition de JSLP en 1982 nous ne comptions que 4 000 spectateurs. Le budget était alors de 25 0000 euros. Il est passé aujourd’hui 1 million 700 000 d’euros. Notre autofinancement est marqué par un taux rare de 51%. On a, il faut le souligner, beaucoup de créations et de résidences qui nous imposent ce pourcentage. » • Pascal Anquetil|Quand on demande à Denis Le Bas, comment il qualifierait cette 36iéme édition, il répond avec un sourire aussi radieux que malicieux : « Avec une nuance de Très Bien. ». Explications lumineuses du toujours placide, modeste et disponible chef d’orchestre d’un festival de jazz unique en France par sa convivialité, sa programmation et son organisation à échelle humaine.C’est désormais une certitude, beau temps aidant, dopé par une programmation variée, riche et innovante, le festival a connu cette année un succès populaire tout à fait exceptionnel. Mais comment explique-t-il aujourd’hui cette étonnante réussite. « La raison en est finalement simple : la fidélité à une certaine philosophie de l’évolution de notre festival dans la durée ». Festina lente, pourrions-nous ajouter. « Tout son développement s’est fait en 36 ans progressivement, de manière continue et régulière. C’est pas à pas que nous avons gravi chaque marche. Depuis quelques années, les marches sont moins hautes parce qu’on a su au fil des éditions trouver la forme idéale du festival. On a vite compris qu’aller au-delà, ce serait prendre le risque de passer à une autre formule qui ne correspondrait plus au projet qu’on souhaite porté. »
« On a bien conscience aujourd’hui que le festival ne peut plus évoluer dans sa forme. C’est seulement à l’intérieur de la même boite que les évolutions pourraient ou pourront se faire. Notre évolution doit être prudente et dans un cadre établi. On ne peut pas et on ne veut pas changer de taille. On a atteint nos limites, tant au niveau budgétaire qu’au niveau des moyens humains. 129 professionnels et 254 bénévoles ont été en 2017 pendant une semaine sur le pont pour faire de cet événement une réussite collective exceptionnelle. Sans eux, le festival serait impossible à monter et réaliser. »
Et Denis Le Bas de préciser : « On souhaite également maintenir des salles à taille humaine (1350 places pour la salle Marcel-Hélie, 600 pour le théâtre, 300 pour le Magic Mirrors, etc.) avec des moyens techniques adaptés au monde jazz. Les limites en matière d‘accueil et d’hébergement sont aujourd’hui telles qu’on ne peut pas aller raisonnablement plus loin. Depuis quelques années on assiste à une stabilisation de la fréquentation avec, divine surprise cette année, une légère mais significative augmentation. En 2011 on avait dénombré 75 0000 festivaliers dont 32 000 spectateurs payants. Cette année, on a rassemblé plus de 80 000 spectateurs. Un record de fréquentation avec 96% de taux de remplissage. Soit 37 500 billets émis, sur une jauge totale de 39 000 ; 41 concerts complets, 3311 abonnés (record battu !). Rappelons-nous que lors de la première édition de JSLP en 1982 nous ne comptions que 4 000 spectateurs. Le budget était alors de 25 0000 euros. Il est passé aujourd’hui 1 million 700 000 d’euros. Notre autofinancement est marqué par un taux rare de 51%. On a, il faut le souligner, beaucoup de créations et de résidences qui nous imposent ce pourcentage. » • Pascal Anquetil|Quand on demande à Denis Le Bas, comment il qualifierait cette 36iéme édition, il répond avec un sourire aussi radieux que malicieux : « Avec une nuance de Très Bien. ». Explications lumineuses du toujours placide, modeste et disponible chef d’orchestre d’un festival de jazz unique en France par sa convivialité, sa programmation et son organisation à échelle humaine.C’est désormais une certitude, beau temps aidant, dopé par une programmation variée, riche et innovante, le festival a connu cette année un succès populaire tout à fait exceptionnel. Mais comment explique-t-il aujourd’hui cette étonnante réussite. « La raison en est finalement simple : la fidélité à une certaine philosophie de l’évolution de notre festival dans la durée ». Festina lente, pourrions-nous ajouter. « Tout son développement s’est fait en 36 ans progressivement, de manière continue et régulière. C’est pas à pas que nous avons gravi chaque marche. Depuis quelques années, les marches sont moins hautes parce qu’on a su au fil des éditions trouver la forme idéale du festival. On a vite compris qu’aller au-delà, ce serait prendre le risque de passer à une autre formule qui ne correspondrait plus au projet qu’on souhaite porté. »
« On a bien conscience aujourd’hui que le festival ne peut plus évoluer dans sa forme. C’est seulement à l’intérieur de la même boite que les évolutions pourraient ou pourront se faire. Notre évolution doit être prudente et dans un cadre établi. On ne peut pas et on ne veut pas changer de taille. On a atteint nos limites, tant au niveau budgétaire qu’au niveau des moyens humains. 129 professionnels et 254 bénévoles ont été en 2017 pendant une semaine sur le pont pour faire de cet événement une réussite collective exceptionnelle. Sans eux, le festival serait impossible à monter et réaliser. »
Et Denis Le Bas de préciser : « On souhaite également maintenir des salles à taille humaine (1350 places pour la salle Marcel-Hélie, 600 pour le théâtre, 300 pour le Magic Mirrors, etc.) avec des moyens techniques adaptés au monde jazz. Les limites en matière d‘accueil et d’hébergement sont aujourd’hui telles qu’on ne peut pas aller raisonnablement plus loin. Depuis quelques années on assiste à une stabilisation de la fréquentation avec, divine surprise cette année, une légère mais significative augmentation. En 2011 on avait dénombré 75 0000 festivaliers dont 32 000 spectateurs payants. Cette année, on a rassemblé plus de 80 000 spectateurs. Un record de fréquentation avec 96% de taux de remplissage. Soit 37 500 billets émis, sur une jauge totale de 39 000 ; 41 concerts complets, 3311 abonnés (record battu !). Rappelons-nous que lors de la première édition de JSLP en 1982 nous ne comptions que 4 000 spectateurs. Le budget était alors de 25 0000 euros. Il est passé aujourd’hui 1 million 700 000 d’euros. Notre autofinancement est marqué par un taux rare de 51%. On a, il faut le souligner, beaucoup de créations et de résidences qui nous imposent ce pourcentage. » • Pascal Anquetil