JAZZ SUR LE VIF : ON DUKE'S BIRTHDAY !
Les hasards de la programmation des concerts de Radio France ont fait qu’il était prévu, les vendredi 28 et samedi 29 avril 2017, un week-end consacré au concertiste classique Jean-Yves Thibaudet. Il se trouve que ce pianiste est un authentique jazzfan : il a consacré un CD au répertoire de Bill Evans, et un autre à celui…. de Duke Ellington. Arnaud Merlin n’a pas manqué de lui proposer, dans le cadre de cet hommage, un concert ‘Jazz sur le vif’ du DUKE ORCHESTRA de Laurent Mignard, d’autant que le 29 avril, c’est l’anniversaire de la naissance d’Ellington….
Le Duke Orchestra pendant la balance-répétition, vers 17h30
DUKE ORCHESTRA
Didier Desbois, Aurélie Tropez (saxophones altos, clarinettes), Fred Couderc (saxophones ténor & soprano), Olivier Defays (saxophone ténor), Éric Levrard (saxophone baryton, clarinette, clarinette basse), Benjamin Belloir, Jérôme Etcheberry, Gilles Relisieux, Richard Blanchet (trompettes), Nicolas Grymonprez, Michaël Ballue (trombones), Jerry Edwards (trombone, trompette basse), Philippe Milanta (piano), Bruno Rousselet (contrebasse), Julie Saury (batterie), Laurent Mignard (direction)
Maison de la Radio, studio 104, 29 avril 2017, 20h
Le Duke aurait eu 118 ans ce 29 avril. Belle occasion de composer un programme qui puise dans un demi-siècle de création musicale du légendaire compositeur/pianiste/chef d’orchestre de Washington D.C.. Au printemps de 1984, Mike Westbrook avait donné dans plusieurs festivals français un programme intitulé ‘On Duke’s Birthday’, pour célébrer le 85ème anniversaire de sa naissance, et le dixième anniversaire de sa disparition. C’était une relecture très personnelle, et très hétérodoxe, de l’œuvre d’Ellington. La démarche du Duke Orchestra est évidemment aux antipodes de cette entreprise : elle célèbre le répertoire, dans la fidélité aux versions d’origine ou à leurs évolutions historiques. Black and Tan Fantasy, originellement millésimé 1927 (pour un effectif plus modeste) est repris dans la version du festival de Newport 1956. Perdido renaît dans la version de l’album ‘Piano in the Background’, de 1960. Tout cela repose sur un travail passionné -et savant- de recherche, de relevé des versions phonographiques, de plongée dans les archives des amateurs, collectionneurs, musiciens…. Bref un travail d’orfèvre. Comme on l’a écrit sur le site de la Duke Ellington Music Society (http://www.depanorama.net/dems/092c.htm) à propos de cet orchestre «Si vous voulez écouter Ellington live, allez à Paris». C’est ce que nous avons fait au studio 104 pour ce concert Jazz sur le Vif : ouverture en fanfare enchaînée avec Don’t Get Around Much Anymore, claquements de mains et chaude ambiance dès les premières minutes, fidélité à l’esprit autant qu’à la lettre, solistes impeccables (Jérôme Etcheberry et Aurélie Tropez en tête : l’une et l’autre nous feront vibrer tout au log du concert). Les sections vrombissent ou susurrent, selon les instants, les solistes explosent jusqu’au vertige (Fred Couderc, Olivier Defays, Didier Desbois, Gilles Relisieux…) ou murmurent de troublantes confidences (les saxophonistes déjà cités), et Jerry Edwards nous émeut en troquant son trombone pour une trompette basse dans Caravan, en pleine métamorphose. L’orchestre, sans le pianiste, nous offre une bouleversant version de la Harlem Suite, puis Philippe Milanta en solo nous régale d’un medley labyrinthique, et somptueux. De Casse Noisette à la Far East Suite en passant par l’album ‘Such Sweet Thunder’, avec la suite shakespearienne enregistrée en 1956-57, d’intenses extraits vont nous plonger dans le désir d’entendre plus. Le tout porté par un tandem rythmique (Julie Saury et Bruno Rousselet) qui conjugue fermeté et souplesse jusqu’à l’indicible, et sous la houlette de Laurent Mignard, tantôt dirigeant d’une précision diabolique, tantôt s’abandonnant à la volupté d’écouter son orchestre. On pourrait détailler encore le reste du programme, on n’y trouverait que des pépites de bonheur : une soirée parfaite en somme. Un seul regret : France Musique ne donne toujours pas de dates précises pour les diffusions de ces concerts Jazz sur le Vif. Ce serait pour cet été : on espère…. surtout que l’orchestre se fait plutôt rare dans les festivals d’été : mais que font donc les programmateurs ? Que n’étaient-ils au studio 104 avec nous !
Xavier Prévost
Le Duke Orchestra sur le site de Laurent Mignard
http://www.laurent-mignard.com/dukeorchestra/presentation/
|Les hasards de la programmation des concerts de Radio France ont fait qu’il était prévu, les vendredi 28 et samedi 29 avril 2017, un week-end consacré au concertiste classique Jean-Yves Thibaudet. Il se trouve que ce pianiste est un authentique jazzfan : il a consacré un CD au répertoire de Bill Evans, et un autre à celui…. de Duke Ellington. Arnaud Merlin n’a pas manqué de lui proposer, dans le cadre de cet hommage, un concert ‘Jazz sur le vif’ du DUKE ORCHESTRA de Laurent Mignard, d’autant que le 29 avril, c’est l’anniversaire de la naissance d’Ellington….
Le Duke Orchestra pendant la balance-répétition, vers 17h30
DUKE ORCHESTRA
Didier Desbois, Aurélie Tropez (saxophones altos, clarinettes), Fred Couderc (saxophones ténor & soprano), Olivier Defays (saxophone ténor), Éric Levrard (saxophone baryton, clarinette, clarinette basse), Benjamin Belloir, Jérôme Etcheberry, Gilles Relisieux, Richard Blanchet (trompettes), Nicolas Grymonprez, Michaël Ballue (trombones), Jerry Edwards (trombone, trompette basse), Philippe Milanta (piano), Bruno Rousselet (contrebasse), Julie Saury (batterie), Laurent Mignard (direction)
Maison de la Radio, studio 104, 29 avril 2017, 20h
Le Duke aurait eu 118 ans ce 29 avril. Belle occasion de composer un programme qui puise dans un demi-siècle de création musicale du légendaire compositeur/pianiste/chef d’orchestre de Washington D.C.. Au printemps de 1984, Mike Westbrook avait donné dans plusieurs festivals français un programme intitulé ‘On Duke’s Birthday’, pour célébrer le 85ème anniversaire de sa naissance, et le dixième anniversaire de sa disparition. C’était une relecture très personnelle, et très hétérodoxe, de l’œuvre d’Ellington. La démarche du Duke Orchestra est évidemment aux antipodes de cette entreprise : elle célèbre le répertoire, dans la fidélité aux versions d’origine ou à leurs évolutions historiques. Black and Tan Fantasy, originellement millésimé 1927 (pour un effectif plus modeste) est repris dans la version du festival de Newport 1956. Perdido renaît dans la version de l’album ‘Piano in the Background’, de 1960. Tout cela repose sur un travail passionné -et savant- de recherche, de relevé des versions phonographiques, de plongée dans les archives des amateurs, collectionneurs, musiciens…. Bref un travail d’orfèvre. Comme on l’a écrit sur le site de la Duke Ellington Music Society (http://www.depanorama.net/dems/092c.htm) à propos de cet orchestre «Si vous voulez écouter Ellington live, allez à Paris». C’est ce que nous avons fait au studio 104 pour ce concert Jazz sur le Vif : ouverture en fanfare enchaînée avec Don’t Get Around Much Anymore, claquements de mains et chaude ambiance dès les premières minutes, fidélité à l’esprit autant qu’à la lettre, solistes impeccables (Jérôme Etcheberry et Aurélie Tropez en tête : l’une et l’autre nous feront vibrer tout au log du concert). Les sections vrombissent ou susurrent, selon les instants, les solistes explosent jusqu’au vertige (Fred Couderc, Olivier Defays, Didier Desbois, Gilles Relisieux…) ou murmurent de troublantes confidences (les saxophonistes déjà cités), et Jerry Edwards nous émeut en troquant son trombone pour une trompette basse dans Caravan, en pleine métamorphose. L’orchestre, sans le pianiste, nous offre une bouleversant version de la Harlem Suite, puis Philippe Milanta en solo nous régale d’un medley labyrinthique, et somptueux. De Casse Noisette à la Far East Suite en passant par l’album ‘Such Sweet Thunder’, avec la suite shakespearienne enregistrée en 1956-57, d’intenses extraits vont nous plonger dans le désir d’entendre plus. Le tout porté par un tandem rythmique (Julie Saury et Bruno Rousselet) qui conjugue fermeté et souplesse jusqu’à l’indicible, et sous la houlette de Laurent Mignard, tantôt dirigeant d’une précision diabolique, tantôt s’abandonnant à la volupté d’écouter son orchestre. On pourrait détailler encore le reste du programme, on n’y trouverait que des pépites de bonheur : une soirée parfaite en somme. Un seul regret : France Musique ne donne toujours pas de dates précises pour les diffusions de ces concerts Jazz sur le Vif. Ce serait pour cet été : on espère…. surtout que l’orchestre se fait plutôt rare dans les festivals d’été : mais que font donc les programmateurs ? Que n’étaient-ils au studio 104 avec nous !
Xavier Prévost
Le Duke Orchestra sur le site de Laurent Mignard
http://www.laurent-mignard.com/dukeorchestra/presentation/
|Les hasards de la programmation des concerts de Radio France ont fait qu’il était prévu, les vendredi 28 et samedi 29 avril 2017, un week-end consacré au concertiste classique Jean-Yves Thibaudet. Il se trouve que ce pianiste est un authentique jazzfan : il a consacré un CD au répertoire de Bill Evans, et un autre à celui…. de Duke Ellington. Arnaud Merlin n’a pas manqué de lui proposer, dans le cadre de cet hommage, un concert ‘Jazz sur le vif’ du DUKE ORCHESTRA de Laurent Mignard, d’autant que le 29 avril, c’est l’anniversaire de la naissance d’Ellington….
Le Duke Orchestra pendant la balance-répétition, vers 17h30
DUKE ORCHESTRA
Didier Desbois, Aurélie Tropez (saxophones altos, clarinettes), Fred Couderc (saxophones ténor & soprano), Olivier Defays (saxophone ténor), Éric Levrard (saxophone baryton, clarinette, clarinette basse), Benjamin Belloir, Jérôme Etcheberry, Gilles Relisieux, Richard Blanchet (trompettes), Nicolas Grymonprez, Michaël Ballue (trombones), Jerry Edwards (trombone, trompette basse), Philippe Milanta (piano), Bruno Rousselet (contrebasse), Julie Saury (batterie), Laurent Mignard (direction)
Maison de la Radio, studio 104, 29 avril 2017, 20h
Le Duke aurait eu 118 ans ce 29 avril. Belle occasion de composer un programme qui puise dans un demi-siècle de création musicale du légendaire compositeur/pianiste/chef d’orchestre de Washington D.C.. Au printemps de 1984, Mike Westbrook avait donné dans plusieurs festivals français un programme intitulé ‘On Duke’s Birthday’, pour célébrer le 85ème anniversaire de sa naissance, et le dixième anniversaire de sa disparition. C’était une relecture très personnelle, et très hétérodoxe, de l’œuvre d’Ellington. La démarche du Duke Orchestra est évidemment aux antipodes de cette entreprise : elle célèbre le répertoire, dans la fidélité aux versions d’origine ou à leurs évolutions historiques. Black and Tan Fantasy, originellement millésimé 1927 (pour un effectif plus modeste) est repris dans la version du festival de Newport 1956. Perdido renaît dans la version de l’album ‘Piano in the Background’, de 1960. Tout cela repose sur un travail passionné -et savant- de recherche, de relevé des versions phonographiques, de plongée dans les archives des amateurs, collectionneurs, musiciens…. Bref un travail d’orfèvre. Comme on l’a écrit sur le site de la Duke Ellington Music Society (http://www.depanorama.net/dems/092c.htm) à propos de cet orchestre «Si vous voulez écouter Ellington live, allez à Paris». C’est ce que nous avons fait au studio 104 pour ce concert Jazz sur le Vif : ouverture en fanfare enchaînée avec Don’t Get Around Much Anymore, claquements de mains et chaude ambiance dès les premières minutes, fidélité à l’esprit autant qu’à la lettre, solistes impeccables (Jérôme Etcheberry et Aurélie Tropez en tête : l’une et l’autre nous feront vibrer tout au log du concert). Les sections vrombissent ou susurrent, selon les instants, les solistes explosent jusqu’au vertige (Fred Couderc, Olivier Defays, Didier Desbois, Gilles Relisieux…) ou murmurent de troublantes confidences (les saxophonistes déjà cités), et Jerry Edwards nous émeut en troquant son trombone pour une trompette basse dans Caravan, en pleine métamorphose. L’orchestre, sans le pianiste, nous offre une bouleversant version de la Harlem Suite, puis Philippe Milanta en solo nous régale d’un medley labyrinthique, et somptueux. De Casse Noisette à la Far East Suite en passant par l’album ‘Such Sweet Thunder’, avec la suite shakespearienne enregistrée en 1956-57, d’intenses extraits vont nous plonger dans le désir d’entendre plus. Le tout porté par un tandem rythmique (Julie Saury et Bruno Rousselet) qui conjugue fermeté et souplesse jusqu’à l’indicible, et sous la houlette de Laurent Mignard, tantôt dirigeant d’une précision diabolique, tantôt s’abandonnant à la volupté d’écouter son orchestre. On pourrait détailler encore le reste du programme, on n’y trouverait que des pépites de bonheur : une soirée parfaite en somme. Un seul regret : France Musique ne donne toujours pas de dates précises pour les diffusions de ces concerts Jazz sur le Vif. Ce serait pour cet été : on espère…. surtout que l’orchestre se fait plutôt rare dans les festivals d’été : mais que font donc les programmateurs ? Que n’étaient-ils au studio 104 avec nous !
Xavier Prévost
Le Duke Orchestra sur le site de Laurent Mignard
http://www.laurent-mignard.com/dukeorchestra/presentation/
|Les hasards de la programmation des concerts de Radio France ont fait qu’il était prévu, les vendredi 28 et samedi 29 avril 2017, un week-end consacré au concertiste classique Jean-Yves Thibaudet. Il se trouve que ce pianiste est un authentique jazzfan : il a consacré un CD au répertoire de Bill Evans, et un autre à celui…. de Duke Ellington. Arnaud Merlin n’a pas manqué de lui proposer, dans le cadre de cet hommage, un concert ‘Jazz sur le vif’ du DUKE ORCHESTRA de Laurent Mignard, d’autant que le 29 avril, c’est l’anniversaire de la naissance d’Ellington….
Le Duke Orchestra pendant la balance-répétition, vers 17h30
DUKE ORCHESTRA
Didier Desbois, Aurélie Tropez (saxophones altos, clarinettes), Fred Couderc (saxophones ténor & soprano), Olivier Defays (saxophone ténor), Éric Levrard (saxophone baryton, clarinette, clarinette basse), Benjamin Belloir, Jérôme Etcheberry, Gilles Relisieux, Richard Blanchet (trompettes), Nicolas Grymonprez, Michaël Ballue (trombones), Jerry Edwards (trombone, trompette basse), Philippe Milanta (piano), Bruno Rousselet (contrebasse), Julie Saury (batterie), Laurent Mignard (direction)
Maison de la Radio, studio 104, 29 avril 2017, 20h
Le Duke aurait eu 118 ans ce 29 avril. Belle occasion de composer un programme qui puise dans un demi-siècle de création musicale du légendaire compositeur/pianiste/chef d’orchestre de Washington D.C.. Au printemps de 1984, Mike Westbrook avait donné dans plusieurs festivals français un programme intitulé ‘On Duke’s Birthday’, pour célébrer le 85ème anniversaire de sa naissance, et le dixième anniversaire de sa disparition. C’était une relecture très personnelle, et très hétérodoxe, de l’œuvre d’Ellington. La démarche du Duke Orchestra est évidemment aux antipodes de cette entreprise : elle célèbre le répertoire, dans la fidélité aux versions d’origine ou à leurs évolutions historiques. Black and Tan Fantasy, originellement millésimé 1927 (pour un effectif plus modeste) est repris dans la version du festival de Newport 1956. Perdido renaît dans la version de l’album ‘Piano in the Background’, de 1960. Tout cela repose sur un travail passionné -et savant- de recherche, de relevé des versions phonographiques, de plongée dans les archives des amateurs, collectionneurs, musiciens…. Bref un travail d’orfèvre. Comme on l’a écrit sur le site de la Duke Ellington Music Society (http://www.depanorama.net/dems/092c.htm) à propos de cet orchestre «Si vous voulez écouter Ellington live, allez à Paris». C’est ce que nous avons fait au studio 104 pour ce concert Jazz sur le Vif : ouverture en fanfare enchaînée avec Don’t Get Around Much Anymore, claquements de mains et chaude ambiance dès les premières minutes, fidélité à l’esprit autant qu’à la lettre, solistes impeccables (Jérôme Etcheberry et Aurélie Tropez en tête : l’une et l’autre nous feront vibrer tout au log du concert). Les sections vrombissent ou susurrent, selon les instants, les solistes explosent jusqu’au vertige (Fred Couderc, Olivier Defays, Didier Desbois, Gilles Relisieux…) ou murmurent de troublantes confidences (les saxophonistes déjà cités), et Jerry Edwards nous émeut en troquant son trombone pour une trompette basse dans Caravan, en pleine métamorphose. L’orchestre, sans le pianiste, nous offre une bouleversant version de la Harlem Suite, puis Philippe Milanta en solo nous régale d’un medley labyrinthique, et somptueux. De Casse Noisette à la Far East Suite en passant par l’album ‘Such Sweet Thunder’, avec la suite shakespearienne enregistrée en 1956-57, d’intenses extraits vont nous plonger dans le désir d’entendre plus. Le tout porté par un tandem rythmique (Julie Saury et Bruno Rousselet) qui conjugue fermeté et souplesse jusqu’à l’indicible, et sous la houlette de Laurent Mignard, tantôt dirigeant d’une précision diabolique, tantôt s’abandonnant à la volupté d’écouter son orchestre. On pourrait détailler encore le reste du programme, on n’y trouverait que des pépites de bonheur : une soirée parfaite en somme. Un seul regret : France Musique ne donne toujours pas de dates précises pour les diffusions de ces concerts Jazz sur le Vif. Ce serait pour cet été : on espère…. surtout que l’orchestre se fait plutôt rare dans les festivals d’été : mais que font donc les programmateurs ? Que n’étaient-ils au studio 104 avec nous !
Xavier Prévost
Le Duke Orchestra sur le site de Laurent Mignard