Journal Intime aux Rendez-vous de l'Erdre
L’arrivée des bateaux le samedi après-midi est toujours un grand moment de ces Rendez-vous, qui associent « jazz et belle plaisance » pour le plus grand plaisir de tous. Ajoutons que l’association culturelle de l’été, qui organise et coordonne sur Nantes un très grand nombre d’événements de cet ordre pendant cette saison, accueille également les bateaux et surtout leurs propriétaires, qui viennent d’Europe, et même de continents étrangers au nôtre. Pas loin de 450 cette année, et la diversité de ces embarcations fait plaisir, depuis la coque de noix solitaire jusqu’au bateau de plusieurs mètres de long. Le point commun étant qu’en aucun cas il ne s’agit de ces yachts qui imposent orgueilleusement leur suffisance dans les ports réservés à cet effet, mais toujours de bateaux modestes et souvent très anciens.
Enrico Rava a eu droit à entretien en direct pour une télévision locale dans un bateau. Les journalistes présents sont invités à la balade, ou à se rendre sur les lieux de diffusion du « mix jazz » dans une frèle embarcation dont le propriétaire est toujours prêt à rendre service. Il n’est pas jusqu’au conférencier désigné cette année pour parler du jazz et de l’Afrique qui n’ait trouvé bon de comparer l’histoire de cette musique non à un arbre, comme il se fait de tradition, mais à un fleuve ! Pendant ce temps, « Journal Intime » vous embarque dans sa visitation de Jimi Hendrix, et ce n’est pas triste. Foxy Lady et autres Little Wing sont repris, prolongés, détournés, découpés, recomposés de très puissante manière, avec un réel souçi de faire partager aux auditeurs la grandeur de cette musique, et le plaisir de la faire résonner à nouveau dans son énergie et sa gloire. Sylvain Bardiau (trompette), Frédéric Gastard (saxophone-basse) et Matthias Mahler forment « Journal Intime », on les a souvent croisés cet été et ce fut à chaque fois une occasion de se réjouir que de telles musiques puissent toucher un aussi grand nombre de personnes.
Notons encore que les « Rendez-vous » ont accueilli plus de 150.000 personnes en trois jours (« plus que Marciac et Vienne », fait observer Armand Meignan), que Michel Portal sera le musicien « tête d’affiche » de l’an prochain, et qu’Armand Meignan rêve encore de McCoy Tyner (« accessible »), mais plus du tout d’Herbie Hancock, Keith Jarrett ou Sonny Rollins, qui dépassent en exigences de cachet le budget artistique total du festival. Voilà qui est rassurant.
Philippe Méziat
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L’arrivée des bateaux le samedi après-midi est toujours un grand moment de ces Rendez-vous, qui associent « jazz et belle plaisance » pour le plus grand plaisir de tous. Ajoutons que l’association culturelle de l’été, qui organise et coordonne sur Nantes un très grand nombre d’événements de cet ordre pendant cette saison, accueille également les bateaux et surtout leurs propriétaires, qui viennent d’Europe, et même de continents étrangers au nôtre. Pas loin de 450 cette année, et la diversité de ces embarcations fait plaisir, depuis la coque de noix solitaire jusqu’au bateau de plusieurs mètres de long. Le point commun étant qu’en aucun cas il ne s’agit de ces yachts qui imposent orgueilleusement leur suffisance dans les ports réservés à cet effet, mais toujours de bateaux modestes et souvent très anciens.
Enrico Rava a eu droit à entretien en direct pour une télévision locale dans un bateau. Les journalistes présents sont invités à la balade, ou à se rendre sur les lieux de diffusion du « mix jazz » dans une frèle embarcation dont le propriétaire est toujours prêt à rendre service. Il n’est pas jusqu’au conférencier désigné cette année pour parler du jazz et de l’Afrique qui n’ait trouvé bon de comparer l’histoire de cette musique non à un arbre, comme il se fait de tradition, mais à un fleuve ! Pendant ce temps, « Journal Intime » vous embarque dans sa visitation de Jimi Hendrix, et ce n’est pas triste. Foxy Lady et autres Little Wing sont repris, prolongés, détournés, découpés, recomposés de très puissante manière, avec un réel souçi de faire partager aux auditeurs la grandeur de cette musique, et le plaisir de la faire résonner à nouveau dans son énergie et sa gloire. Sylvain Bardiau (trompette), Frédéric Gastard (saxophone-basse) et Matthias Mahler forment « Journal Intime », on les a souvent croisés cet été et ce fut à chaque fois une occasion de se réjouir que de telles musiques puissent toucher un aussi grand nombre de personnes.
Notons encore que les « Rendez-vous » ont accueilli plus de 150.000 personnes en trois jours (« plus que Marciac et Vienne », fait observer Armand Meignan), que Michel Portal sera le musicien « tête d’affiche » de l’an prochain, et qu’Armand Meignan rêve encore de McCoy Tyner (« accessible »), mais plus du tout d’Herbie Hancock, Keith Jarrett ou Sonny Rollins, qui dépassent en exigences de cachet le budget artistique total du festival. Voilà qui est rassurant.
Philippe Méziat
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L’arrivée des bateaux le samedi après-midi est toujours un grand moment de ces Rendez-vous, qui associent « jazz et belle plaisance » pour le plus grand plaisir de tous. Ajoutons que l’association culturelle de l’été, qui organise et coordonne sur Nantes un très grand nombre d’événements de cet ordre pendant cette saison, accueille également les bateaux et surtout leurs propriétaires, qui viennent d’Europe, et même de continents étrangers au nôtre. Pas loin de 450 cette année, et la diversité de ces embarcations fait plaisir, depuis la coque de noix solitaire jusqu’au bateau de plusieurs mètres de long. Le point commun étant qu’en aucun cas il ne s’agit de ces yachts qui imposent orgueilleusement leur suffisance dans les ports réservés à cet effet, mais toujours de bateaux modestes et souvent très anciens.
Enrico Rava a eu droit à entretien en direct pour une télévision locale dans un bateau. Les journalistes présents sont invités à la balade, ou à se rendre sur les lieux de diffusion du « mix jazz » dans une frèle embarcation dont le propriétaire est toujours prêt à rendre service. Il n’est pas jusqu’au conférencier désigné cette année pour parler du jazz et de l’Afrique qui n’ait trouvé bon de comparer l’histoire de cette musique non à un arbre, comme il se fait de tradition, mais à un fleuve ! Pendant ce temps, « Journal Intime » vous embarque dans sa visitation de Jimi Hendrix, et ce n’est pas triste. Foxy Lady et autres Little Wing sont repris, prolongés, détournés, découpés, recomposés de très puissante manière, avec un réel souçi de faire partager aux auditeurs la grandeur de cette musique, et le plaisir de la faire résonner à nouveau dans son énergie et sa gloire. Sylvain Bardiau (trompette), Frédéric Gastard (saxophone-basse) et Matthias Mahler forment « Journal Intime », on les a souvent croisés cet été et ce fut à chaque fois une occasion de se réjouir que de telles musiques puissent toucher un aussi grand nombre de personnes.
Notons encore que les « Rendez-vous » ont accueilli plus de 150.000 personnes en trois jours (« plus que Marciac et Vienne », fait observer Armand Meignan), que Michel Portal sera le musicien « tête d’affiche » de l’an prochain, et qu’Armand Meignan rêve encore de McCoy Tyner (« accessible »), mais plus du tout d’Herbie Hancock, Keith Jarrett ou Sonny Rollins, qui dépassent en exigences de cachet le budget artistique total du festival. Voilà qui est rassurant.
Philippe Méziat
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L’arrivée des bateaux le samedi après-midi est toujours un grand moment de ces Rendez-vous, qui associent « jazz et belle plaisance » pour le plus grand plaisir de tous. Ajoutons que l’association culturelle de l’été, qui organise et coordonne sur Nantes un très grand nombre d’événements de cet ordre pendant cette saison, accueille également les bateaux et surtout leurs propriétaires, qui viennent d’Europe, et même de continents étrangers au nôtre. Pas loin de 450 cette année, et la diversité de ces embarcations fait plaisir, depuis la coque de noix solitaire jusqu’au bateau de plusieurs mètres de long. Le point commun étant qu’en aucun cas il ne s’agit de ces yachts qui imposent orgueilleusement leur suffisance dans les ports réservés à cet effet, mais toujours de bateaux modestes et souvent très anciens.
Enrico Rava a eu droit à entretien en direct pour une télévision locale dans un bateau. Les journalistes présents sont invités à la balade, ou à se rendre sur les lieux de diffusion du « mix jazz » dans une frèle embarcation dont le propriétaire est toujours prêt à rendre service. Il n’est pas jusqu’au conférencier désigné cette année pour parler du jazz et de l’Afrique qui n’ait trouvé bon de comparer l’histoire de cette musique non à un arbre, comme il se fait de tradition, mais à un fleuve ! Pendant ce temps, « Journal Intime » vous embarque dans sa visitation de Jimi Hendrix, et ce n’est pas triste. Foxy Lady et autres Little Wing sont repris, prolongés, détournés, découpés, recomposés de très puissante manière, avec un réel souçi de faire partager aux auditeurs la grandeur de cette musique, et le plaisir de la faire résonner à nouveau dans son énergie et sa gloire. Sylvain Bardiau (trompette), Frédéric Gastard (saxophone-basse) et Matthias Mahler forment « Journal Intime », on les a souvent croisés cet été et ce fut à chaque fois une occasion de se réjouir que de telles musiques puissent toucher un aussi grand nombre de personnes.
Notons encore que les « Rendez-vous » ont accueilli plus de 150.000 personnes en trois jours (« plus que Marciac et Vienne », fait observer Armand Meignan), que Michel Portal sera le musicien « tête d’affiche » de l’an prochain, et qu’Armand Meignan rêve encore de McCoy Tyner (« accessible »), mais plus du tout d’Herbie Hancock, Keith Jarrett ou Sonny Rollins, qui dépassent en exigences de cachet le budget artistique total du festival. Voilà qui est rassurant.
Philippe Méziat