Jazz live
Publié le 9 Sep 2015

Lonely Woman, Lonely No More

En 1981, Joe McPhee enregistre une version (spectaculaire) de Lonely Woman pour le label Hat Hut, avec lui-même au cornet et des vocaux obsédants de Tamia. Trente et un ans plus tard, la bande non montée est retrouvée, soit treize minutes de musique publiées pour la première fois en 2012, Joe McPhee concluant « The Loneliest Woman, ne sera plus jamais lonely ! », jusqu’à ce que le mistral dans les rues de Marseille lui souffle ce poème (communiqué par Philippe Carles).

In 2009 I shared it with Ornette and he loved it.  Here is a poem written in 2012 inspired by a view of life in Marseilles and the recording.

THE LONELIEST WOMAN

 

a dry rain falls

like dust

at least that’s what they call it in Seattle 

a dry rain

cold

damp

touching to the bone

i turn a corner onto a street of dreams

eyes watch me move past construction debris

watch

 me

am I the one

watch me 

make my way

through a judgment free zone

of hope

is he the one

for 

me

 

a dry rain falls

like dust

each drop resounding

separately 

in a thunderous roar of silence

mirroring my foot steps

“ »Hello, hey Joe

You wanna give it a go? »

La Belle

La Belle

space angles from another time

recall the Creole Lady Marmalade’s

“Gitchi gitchi ya ya here”

 

a dry rain falls 

like dust

black umbrellas erupt

like fields of dandelion puffs

in spring time 

shielding portals to the soul

but whose  soul

ask me no questions

i’ll tell you no lies

“Gitchi gitchi ya ya da da

Gitchi gitchi ya ya here”

the work is hard

it takes its toll

beauty fades in the shadows

but it matters not

just take your pleasure

prove your masculinity

move on up the hill to the next

 

stiletto heels

blonde wigs

and somewhat questionable femininity

intice

incite

invite

delights 

of the moment

but this is a judgment free zone

and she live in hope

is he the one

for

me

 

a dry rain falls 

like

the dust of disappointment

i am not the one

i move on

up the hill

on this street of dreams

while Ornette Coleman’s Mona Lisa

dances in my head

 

-Joe McPhee

12/16/2012 MARSEILLE, FRANCE

 

alors que la pluie tombe

comme de la poussière

au moins c’est comme ça qu’ils l’appellent à Seattle

une pluie sèche

froide

humide

touchant l’os

je tourne au coin sur une rue  de rêves

des yeux me suivent alors que je passe des débris

regarde

moi

suis-je celui

regarde moi

trouver mon chemin

au travers d’un endroit sans jugement

d’espoir

est-il fait

pour 

moi 

 

une pluie sèche tombe

comme de la poussière

chaque goutte résonnant

séparément

dans un tonnerre assourdissant de silence

imitant mes pas

« Bonjour, salut Joe

Tu veux essayer? » 

La Belle

La Belle

des angles d’espace d’un autre temps

rappelle le Créole Lady Marmalade

« Glitchi glitchi ya ya here »

 

une pluie sèche tombe

comme de la poussière

des parapluies noirs s’élèvent

comme des champs de boutons de pissenlits

au printemps

protégeant les portails vers l’âme

mais quelle âme

ne me pose pas de question 

je ne te mentirais pas

Ça souffre

la beauté disparait dans les ombres

mais qu’importe

fais toi plaisir

prouve ta masculinité

monte sur une colline, puis la suivante

 

des talons aiguille

de perruques blondes

et une féminité remise en question

aguiche

incite

invite

délices

du moment

au travers d’un endroit sans jugement

d’espoir

est-il fait

pour 

moi 

 

une pluie sèche

comme 

une poussière de déception

ne suis-je pas celui

je gravis 

la colline

sur cette rue de rêves

pendant que la Mona Lisa d’Ornette Coleman

danse dans ma tête 

(traduction Gabriel  Gauffre)

 

 

 

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En 1981, Joe McPhee enregistre une version (spectaculaire) de Lonely Woman pour le label Hat Hut, avec lui-même au cornet et des vocaux obsédants de Tamia. Trente et un ans plus tard, la bande non montée est retrouvée, soit treize minutes de musique publiées pour la première fois en 2012, Joe McPhee concluant « The Loneliest Woman, ne sera plus jamais lonely ! », jusqu’à ce que le mistral dans les rues de Marseille lui souffle ce poème (communiqué par Philippe Carles).

In 2009 I shared it with Ornette and he loved it.  Here is a poem written in 2012 inspired by a view of life in Marseilles and the recording.

THE LONELIEST WOMAN

 

a dry rain falls

like dust

at least that’s what they call it in Seattle 

a dry rain

cold

damp

touching to the bone

i turn a corner onto a street of dreams

eyes watch me move past construction debris

watch

 me

am I the one

watch me 

make my way

through a judgment free zone

of hope

is he the one

for 

me

 

a dry rain falls

like dust

each drop resounding

separately 

in a thunderous roar of silence

mirroring my foot steps

“ »Hello, hey Joe

You wanna give it a go? »

La Belle

La Belle

space angles from another time

recall the Creole Lady Marmalade’s

“Gitchi gitchi ya ya here”

 

a dry rain falls 

like dust

black umbrellas erupt

like fields of dandelion puffs

in spring time 

shielding portals to the soul

but whose  soul

ask me no questions

i’ll tell you no lies

“Gitchi gitchi ya ya da da

Gitchi gitchi ya ya here”

the work is hard

it takes its toll

beauty fades in the shadows

but it matters not

just take your pleasure

prove your masculinity

move on up the hill to the next

 

stiletto heels

blonde wigs

and somewhat questionable femininity

intice

incite

invite

delights 

of the moment

but this is a judgment free zone

and she live in hope

is he the one

for

me

 

a dry rain falls 

like

the dust of disappointment

i am not the one

i move on

up the hill

on this street of dreams

while Ornette Coleman’s Mona Lisa

dances in my head

 

-Joe McPhee

12/16/2012 MARSEILLE, FRANCE

 

alors que la pluie tombe

comme de la poussière

au moins c’est comme ça qu’ils l’appellent à Seattle

une pluie sèche

froide

humide

touchant l’os

je tourne au coin sur une rue  de rêves

des yeux me suivent alors que je passe des débris

regarde

moi

suis-je celui

regarde moi

trouver mon chemin

au travers d’un endroit sans jugement

d’espoir

est-il fait

pour 

moi 

 

une pluie sèche tombe

comme de la poussière

chaque goutte résonnant

séparément

dans un tonnerre assourdissant de silence

imitant mes pas

« Bonjour, salut Joe

Tu veux essayer? » 

La Belle

La Belle

des angles d’espace d’un autre temps

rappelle le Créole Lady Marmalade

« Glitchi glitchi ya ya here »

 

une pluie sèche tombe

comme de la poussière

des parapluies noirs s’élèvent

comme des champs de boutons de pissenlits

au printemps

protégeant les portails vers l’âme

mais quelle âme

ne me pose pas de question 

je ne te mentirais pas

Ça souffre

la beauté disparait dans les ombres

mais qu’importe

fais toi plaisir

prouve ta masculinité

monte sur une colline, puis la suivante

 

des talons aiguille

de perruques blondes

et une féminité remise en question

aguiche

incite

invite

délices

du moment

au travers d’un endroit sans jugement

d’espoir

est-il fait

pour 

moi 

 

une pluie sèche

comme 

une poussière de déception

ne suis-je pas celui

je gravis 

la colline

sur cette rue de rêves

pendant que la Mona Lisa d’Ornette Coleman

danse dans ma tête 

(traduction Gabriel  Gauffre)

 

 

 

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En 1981, Joe McPhee enregistre une version (spectaculaire) de Lonely Woman pour le label Hat Hut, avec lui-même au cornet et des vocaux obsédants de Tamia. Trente et un ans plus tard, la bande non montée est retrouvée, soit treize minutes de musique publiées pour la première fois en 2012, Joe McPhee concluant « The Loneliest Woman, ne sera plus jamais lonely ! », jusqu’à ce que le mistral dans les rues de Marseille lui souffle ce poème (communiqué par Philippe Carles).

In 2009 I shared it with Ornette and he loved it.  Here is a poem written in 2012 inspired by a view of life in Marseilles and the recording.

THE LONELIEST WOMAN

 

a dry rain falls

like dust

at least that’s what they call it in Seattle 

a dry rain

cold

damp

touching to the bone

i turn a corner onto a street of dreams

eyes watch me move past construction debris

watch

 me

am I the one

watch me 

make my way

through a judgment free zone

of hope

is he the one

for 

me

 

a dry rain falls

like dust

each drop resounding

separately 

in a thunderous roar of silence

mirroring my foot steps

“ »Hello, hey Joe

You wanna give it a go? »

La Belle

La Belle

space angles from another time

recall the Creole Lady Marmalade’s

“Gitchi gitchi ya ya here”

 

a dry rain falls 

like dust

black umbrellas erupt

like fields of dandelion puffs

in spring time 

shielding portals to the soul

but whose  soul

ask me no questions

i’ll tell you no lies

“Gitchi gitchi ya ya da da

Gitchi gitchi ya ya here”

the work is hard

it takes its toll

beauty fades in the shadows

but it matters not

just take your pleasure

prove your masculinity

move on up the hill to the next

 

stiletto heels

blonde wigs

and somewhat questionable femininity

intice

incite

invite

delights 

of the moment

but this is a judgment free zone

and she live in hope

is he the one

for

me

 

a dry rain falls 

like

the dust of disappointment

i am not the one

i move on

up the hill

on this street of dreams

while Ornette Coleman’s Mona Lisa

dances in my head

 

-Joe McPhee

12/16/2012 MARSEILLE, FRANCE

 

alors que la pluie tombe

comme de la poussière

au moins c’est comme ça qu’ils l’appellent à Seattle

une pluie sèche

froide

humide

touchant l’os

je tourne au coin sur une rue  de rêves

des yeux me suivent alors que je passe des débris

regarde

moi

suis-je celui

regarde moi

trouver mon chemin

au travers d’un endroit sans jugement

d’espoir

est-il fait

pour 

moi 

 

une pluie sèche tombe

comme de la poussière

chaque goutte résonnant

séparément

dans un tonnerre assourdissant de silence

imitant mes pas

« Bonjour, salut Joe

Tu veux essayer? » 

La Belle

La Belle

des angles d’espace d’un autre temps

rappelle le Créole Lady Marmalade

« Glitchi glitchi ya ya here »

 

une pluie sèche tombe

comme de la poussière

des parapluies noirs s’élèvent

comme des champs de boutons de pissenlits

au printemps

protégeant les portails vers l’âme

mais quelle âme

ne me pose pas de question 

je ne te mentirais pas

Ça souffre

la beauté disparait dans les ombres

mais qu’importe

fais toi plaisir

prouve ta masculinité

monte sur une colline, puis la suivante

 

des talons aiguille

de perruques blondes

et une féminité remise en question

aguiche

incite

invite

délices

du moment

au travers d’un endroit sans jugement

d’espoir

est-il fait

pour 

moi 

 

une pluie sèche

comme 

une poussière de déception

ne suis-je pas celui

je gravis 

la colline

sur cette rue de rêves

pendant que la Mona Lisa d’Ornette Coleman

danse dans ma tête 

(traduction Gabriel  Gauffre)

 

 

 

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En 1981, Joe McPhee enregistre une version (spectaculaire) de Lonely Woman pour le label Hat Hut, avec lui-même au cornet et des vocaux obsédants de Tamia. Trente et un ans plus tard, la bande non montée est retrouvée, soit treize minutes de musique publiées pour la première fois en 2012, Joe McPhee concluant « The Loneliest Woman, ne sera plus jamais lonely ! », jusqu’à ce que le mistral dans les rues de Marseille lui souffle ce poème (communiqué par Philippe Carles).

In 2009 I shared it with Ornette and he loved it.  Here is a poem written in 2012 inspired by a view of life in Marseilles and the recording.

THE LONELIEST WOMAN

 

a dry rain falls

like dust

at least that’s what they call it in Seattle 

a dry rain

cold

damp

touching to the bone

i turn a corner onto a street of dreams

eyes watch me move past construction debris

watch

 me

am I the one

watch me 

make my way

through a judgment free zone

of hope

is he the one

for 

me

 

a dry rain falls

like dust

each drop resounding

separately 

in a thunderous roar of silence

mirroring my foot steps

“ »Hello, hey Joe

You wanna give it a go? »

La Belle

La Belle

space angles from another time

recall the Creole Lady Marmalade’s

“Gitchi gitchi ya ya here”

 

a dry rain falls 

like dust

black umbrellas erupt

like fields of dandelion puffs

in spring time 

shielding portals to the soul

but whose  soul

ask me no questions

i’ll tell you no lies

“Gitchi gitchi ya ya da da

Gitchi gitchi ya ya here”

the work is hard

it takes its toll

beauty fades in the shadows

but it matters not

just take your pleasure

prove your masculinity

move on up the hill to the next

 

stiletto heels

blonde wigs

and somewhat questionable femininity

intice

incite

invite

delights 

of the moment

but this is a judgment free zone

and she live in hope

is he the one

for

me

 

a dry rain falls 

like

the dust of disappointment

i am not the one

i move on

up the hill

on this street of dreams

while Ornette Coleman’s Mona Lisa

dances in my head

 

-Joe McPhee

12/16/2012 MARSEILLE, FRANCE

 

alors que la pluie tombe

comme de la poussière

au moins c’est comme ça qu’ils l’appellent à Seattle

une pluie sèche

froide

humide

touchant l’os

je tourne au coin sur une rue  de rêves

des yeux me suivent alors que je passe des débris

regarde

moi

suis-je celui

regarde moi

trouver mon chemin

au travers d’un endroit sans jugement

d’espoir

est-il fait

pour 

moi 

 

une pluie sèche tombe

comme de la poussière

chaque goutte résonnant

séparément

dans un tonnerre assourdissant de silence

imitant mes pas

« Bonjour, salut Joe

Tu veux essayer? » 

La Belle

La Belle

des angles d’espace d’un autre temps

rappelle le Créole Lady Marmalade

« Glitchi glitchi ya ya here »

 

une pluie sèche tombe

comme de la poussière

des parapluies noirs s’élèvent

comme des champs de boutons de pissenlits

au printemps

protégeant les portails vers l’âme

mais quelle âme

ne me pose pas de question 

je ne te mentirais pas

Ça souffre

la beauté disparait dans les ombres

mais qu’importe

fais toi plaisir

prouve ta masculinité

monte sur une colline, puis la suivante

 

des talons aiguille

de perruques blondes

et une féminité remise en question

aguiche

incite

invite

délices

du moment

au travers d’un endroit sans jugement

d’espoir

est-il fait

pour 

moi 

 

une pluie sèche

comme 

une poussière de déception

ne suis-je pas celui

je gravis 

la colline

sur cette rue de rêves

pendant que la Mona Lisa d’Ornette Coleman

danse dans ma tête 

(traduction Gabriel  Gauffre)