Jazz live
Publié le 29 Juil 2014

Lucky Peterson et Joe Satriani ouvrent Jazz in Marciac

 

Lucky Peterson « The Son of the Bluesman » / Joe Satriani

Lundi 28 juillet, Chapiteau de Jazz in Marciac (32)

 

Lucky Peterson (g, voc, org), Shawn Kellerman (g), Marvin Hollie (kbds), Timothy Waites (b), Raul Valdes (d).

Joe Satriani (g), Mike Keneally (kbd, g), Bryan Beller (b), Marco Minnemann (d)

 

Une grande semaine s’ouvre ici pour votre serviteur, qui n’était pas revenu à Marciac depuis l’édition 2010. Rien ne semble avoir changé, depuis la qualité de l’accueil à l’atmosphère si particulière, cette sorte d’affairement généralisé, tranquille et souriant, qui saisit la moindre parcelle de la cité gersoise.

La météo s’est pourtant chargée, à l’heure de l’inauguration officielle de la 37e édition, de tester tant les capacités d’accueil sous abri que les précautions d’équipement des festivaliers.

En écho à ces intempéries somme toute devenues habituelles, une pluie de décibels s’est abattue sous le grand chapiteau qui accueillait le concert d’ouverture. Ainsi, pour la première fois depuis la vingtaine d’années qu’ils occupent leur fermette située à près de 9 km de là, mes hôtes anglais ont reçu quelques bribes de l’événement sans avoir à se déplacer…

On ne remettra pas en cause le talent ni le charisme de Lucky Peterson, auquel était manifestement confiée la tâche de mettre le feu, d’emblée, ce dont il s’acquitta sans forcer son naturel. Une entrée théâtrale ménagée par son complice et second guitariste Shawn Kellermann sous un déluge de lumières, un programme haletant rythmé par les changements de registre vocal, instrumental et stylistique du leader, une incontestable et parfois touchante générosité dans la performance collective. Beaucoup de démesure aussi, dans la sonorisation comme on l’aura compris, une densité de texture parfois incompréhensible (selon qu’il officie à l’orgue Hammond/clavier ou à la guitare, Peterson est systématiquement doublé par l’un de ses partenaires), une trop longue péroraison solitaire au beau milieu du chapiteau, une exubérance et une communication rendant difficile l’équilibre entre le spectaculaire et l’émotion musicale.

Joe Satriani a commencé à montrer ses muscles de guitar hero lorsque Peterson l’a invité à bisser avec lui sur Johnny Be Good. On sait qu’il assure en quartette le remplacement de Jeff Beck souffrant, sur plusieurs dates dont celle-ci. Le chroniqueur de jazz est ici obligé – en tout cas j’assume cette posture – de déclarer forfait devant ce qui ne relève pas de sa compétence. Mais il est aussi vrai que j’ai été contraint, à défaut des protections auditives adéquates, de quitter les lieux peu après le début de la prestation. Au-delà de la simple question du volume sonore, laquelle peut toujours trouver sa solution, je ne peux ici qu’exprimer ma frustration, voire ma surdité – vous apprécierez le paradoxe – au propos lui-même, qui semble tenir tout entier dans l’alliage entre une certaine conception sonore (que j’ai trouvée à la fois brouillonne et agressive) et une volonté démonstrative, sans qu’émerge de construction ni, plus globalement, d’intention. En dehors des protections auditives qui m’ont tant manqué, j’admets bien volontiers n’être pas armé de tous les outils qui permettraient de développer un jugement argumenté à l’écoute de Joe Satriani. Ecrivant cela, je laisse percevoir mon sentiment profond : c’est ce soir que commencera vraiment Jazz in Marciac. (voir ci-dessous)

 

Mardi 29 juillet, Chapiteau de Marciac 21h

 

Herbie Hancock & Wayne Shorter / Chick Corea & Stanley Clarke Duet « The Songs of Return to Forever »   

|

Une grande semaine s’ouvre ici pour votre serviteur, qui n’était pas revenu à Marciac depuis l’édition 2010. Rien ne semble avoir changé, depuis la qualité de l’accueil à l’atmosphère si particulière, cette sorte d’affairement généralisé, tranquille et souriant, qui saisit la moindre parcelle de la cité gersoise.

Lucky Peterson « The Son of the Bluesman » / Joe Satriani

Lundi 28 juillet, Chapiteau de Jazz in Marciac (32)

Lucky Peterson (g, voc, org), Shawn Kellerman (g), Marvin Hollie (kbds), Timothy Waites (b), Raul Valdes (d).

Joe Satriani (g), Mike Keneally (kbd, g), Bryan Beller (b), Marco Minnemann (d)

 

La météo s’est pourtant chargée, à l’heure de l’inauguration officielle de la 37e édition, de tester tant les capacités d’accueil sous abri que les précautions d’équipement des festivaliers.

En écho à ces intempéries somme toute devenues habituelles, une pluie de décibels s’est abattue sous le grand chapiteau qui accueillait le concert d’ouverture. Ainsi, pour la première fois depuis la vingtaine d’années qu’ils occupent leur fermette située à près de 9 km de là, mes hôtes anglais ont-ils reçu quelques bribes de l’événement sans avoir à se déplacer…

On ne remettra pas en cause le talent ni le charisme de Lucky Peterson, auquel était manifestement confiée la tâche de mettre le feu d’emblée, ce dont il s’acquitta sans forcer son naturel. Une entrée théâtrale ménagée par son complice et second guitariste Shawn Kellermann sous un déluge de lumières, un programme haletant rythmé par les changements de registre vocal, instrumental et stylistique du leader, une incontestable et parfois touchante générosité dans la performance collective. Beaucoup de démesure aussi, dans la sonorisation comme on l’aura compris, une densité de texture parfois incompréhensible (selon qu’il officie à l’orgue Hammond/clavier ou à la guitare, Peterson est systématiquement doublé par l’un de ses partenaires), une trop longue péroraison solitaire au beau milieu du chapiteau, une exubérance et une communication rendant difficile l’équilibre entre le spectaculaire et l’émotion musicale.

Joe Satriani a commencé à montrer ses muscles de guitar hero lorsque Peterson l’a invité à bisser avec lui sur Johnny Be Good. On sait qu’il assure en quartette le remplacement de Jeff Beck souffrant, sur plusieurs dates dont celle-ci. Le chroniqueur de jazz est ici obligé – en tout cas j’assume cette posture – de déclarer forfait devant ce qui ne relève pas de sa compétence. Mais il est aussi vrai que j’ai été contraint, à défaut des protections auditives adéquates, de quitter les lieux peu après le début de la prestation. Au-delà de la simple question du volume sonore, laquelle peut toujours trouver sa solution, je ne peux ici qu’exprimer ma frustration, voire ma surdité – vous apprécierez le paradoxe – au propos lui-même, qui semble tenir tout entier dans l’alliage entre une certaine conception sonore (que j’ai trouvée à la fois brouillonne et agressive) et une volonté démonstrative, sans qu’émerge de construction ni, plus globalement, d’intention. En dehors des protections auditives qui m’ont tant manqué, j’admets bien volontiers n’être pas armé de tous les outils qui permettraient de développer un jugement argumenté à l’écoute de Joe Satriani. Ecrivant cela, je laisse percevoir mon sentiment profond : c’est ce soir que commencera vraiment Jazz in Marciac. (voir ci-dessous)

 

Mardi 29 juillet, Chapiteau de Marciac 21h

 

Herbie Hancock & Wayne Shorter / Chick Corea & Stanley Clarke Duet « The Songs of Return to Forever »   

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Lucky Peterson « The Son of the Bluesman » / Joe Satriani

Lundi 28 juillet, Chapiteau de Jazz in Marciac (32)

 

Lucky Peterson (g, voc, org), Shawn Kellerman (g), Marvin Hollie (kbds), Timothy Waites (b), Raul Valdes (d).

Joe Satriani (g), Mike Keneally (kbd, g), Bryan Beller (b), Marco Minnemann (d)

 

Une grande semaine s’ouvre ici pour votre serviteur, qui n’était pas revenu à Marciac depuis l’édition 2010. Rien ne semble avoir changé, depuis la qualité de l’accueil à l’atmosphère si particulière, cette sorte d’affairement généralisé, tranquille et souriant, qui saisit la moindre parcelle de la cité gersoise.

La météo s’est pourtant chargée, à l’heure de l’inauguration officielle de la 37e édition, de tester tant les capacités d’accueil sous abri que les précautions d’équipement des festivaliers.

En écho à ces intempéries somme toute devenues habituelles, une pluie de décibels s’est abattue sous le grand chapiteau qui accueillait le concert d’ouverture. Ainsi, pour la première fois depuis la vingtaine d’années qu’ils occupent leur fermette située à près de 9 km de là, mes hôtes anglais ont reçu quelques bribes de l’événement sans avoir à se déplacer…

On ne remettra pas en cause le talent ni le charisme de Lucky Peterson, auquel était manifestement confiée la tâche de mettre le feu, d’emblée, ce dont il s’acquitta sans forcer son naturel. Une entrée théâtrale ménagée par son complice et second guitariste Shawn Kellermann sous un déluge de lumières, un programme haletant rythmé par les changements de registre vocal, instrumental et stylistique du leader, une incontestable et parfois touchante générosité dans la performance collective. Beaucoup de démesure aussi, dans la sonorisation comme on l’aura compris, une densité de texture parfois incompréhensible (selon qu’il officie à l’orgue Hammond/clavier ou à la guitare, Peterson est systématiquement doublé par l’un de ses partenaires), une trop longue péroraison solitaire au beau milieu du chapiteau, une exubérance et une communication rendant difficile l’équilibre entre le spectaculaire et l’émotion musicale.

Joe Satriani a commencé à montrer ses muscles de guitar hero lorsque Peterson l’a invité à bisser avec lui sur Johnny Be Good. On sait qu’il assure en quartette le remplacement de Jeff Beck souffrant, sur plusieurs dates dont celle-ci. Le chroniqueur de jazz est ici obligé – en tout cas j’assume cette posture – de déclarer forfait devant ce qui ne relève pas de sa compétence. Mais il est aussi vrai que j’ai été contraint, à défaut des protections auditives adéquates, de quitter les lieux peu après le début de la prestation. Au-delà de la simple question du volume sonore, laquelle peut toujours trouver sa solution, je ne peux ici qu’exprimer ma frustration, voire ma surdité – vous apprécierez le paradoxe – au propos lui-même, qui semble tenir tout entier dans l’alliage entre une certaine conception sonore (que j’ai trouvée à la fois brouillonne et agressive) et une volonté démonstrative, sans qu’émerge de construction ni, plus globalement, d’intention. En dehors des protections auditives qui m’ont tant manqué, j’admets bien volontiers n’être pas armé de tous les outils qui permettraient de développer un jugement argumenté à l’écoute de Joe Satriani. Ecrivant cela, je laisse percevoir mon sentiment profond : c’est ce soir que commencera vraiment Jazz in Marciac. (voir ci-dessous)

 

Mardi 29 juillet, Chapiteau de Marciac 21h

 

Herbie Hancock & Wayne Shorter / Chick Corea & Stanley Clarke Duet « The Songs of Return to Forever »   

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Une grande semaine s’ouvre ici pour votre serviteur, qui n’était pas revenu à Marciac depuis l’édition 2010. Rien ne semble avoir changé, depuis la qualité de l’accueil à l’atmosphère si particulière, cette sorte d’affairement généralisé, tranquille et souriant, qui saisit la moindre parcelle de la cité gersoise.

Lucky Peterson « The Son of the Bluesman » / Joe Satriani

Lundi 28 juillet, Chapiteau de Jazz in Marciac (32)

Lucky Peterson (g, voc, org), Shawn Kellerman (g), Marvin Hollie (kbds), Timothy Waites (b), Raul Valdes (d).

Joe Satriani (g), Mike Keneally (kbd, g), Bryan Beller (b), Marco Minnemann (d)

 

La météo s’est pourtant chargée, à l’heure de l’inauguration officielle de la 37e édition, de tester tant les capacités d’accueil sous abri que les précautions d’équipement des festivaliers.

En écho à ces intempéries somme toute devenues habituelles, une pluie de décibels s’est abattue sous le grand chapiteau qui accueillait le concert d’ouverture. Ainsi, pour la première fois depuis la vingtaine d’années qu’ils occupent leur fermette située à près de 9 km de là, mes hôtes anglais ont-ils reçu quelques bribes de l’événement sans avoir à se déplacer…

On ne remettra pas en cause le talent ni le charisme de Lucky Peterson, auquel était manifestement confiée la tâche de mettre le feu d’emblée, ce dont il s’acquitta sans forcer son naturel. Une entrée théâtrale ménagée par son complice et second guitariste Shawn Kellermann sous un déluge de lumières, un programme haletant rythmé par les changements de registre vocal, instrumental et stylistique du leader, une incontestable et parfois touchante générosité dans la performance collective. Beaucoup de démesure aussi, dans la sonorisation comme on l’aura compris, une densité de texture parfois incompréhensible (selon qu’il officie à l’orgue Hammond/clavier ou à la guitare, Peterson est systématiquement doublé par l’un de ses partenaires), une trop longue péroraison solitaire au beau milieu du chapiteau, une exubérance et une communication rendant difficile l’équilibre entre le spectaculaire et l’émotion musicale.

Joe Satriani a commencé à montrer ses muscles de guitar hero lorsque Peterson l’a invité à bisser avec lui sur Johnny Be Good. On sait qu’il assure en quartette le remplacement de Jeff Beck souffrant, sur plusieurs dates dont celle-ci. Le chroniqueur de jazz est ici obligé – en tout cas j’assume cette posture – de déclarer forfait devant ce qui ne relève pas de sa compétence. Mais il est aussi vrai que j’ai été contraint, à défaut des protections auditives adéquates, de quitter les lieux peu après le début de la prestation. Au-delà de la simple question du volume sonore, laquelle peut toujours trouver sa solution, je ne peux ici qu’exprimer ma frustration, voire ma surdité – vous apprécierez le paradoxe – au propos lui-même, qui semble tenir tout entier dans l’alliage entre une certaine conception sonore (que j’ai trouvée à la fois brouillonne et agressive) et une volonté démonstrative, sans qu’émerge de construction ni, plus globalement, d’intention. En dehors des protections auditives qui m’ont tant manqué, j’admets bien volontiers n’être pas armé de tous les outils qui permettraient de développer un jugement argumenté à l’écoute de Joe Satriani. Ecrivant cela, je laisse percevoir mon sentiment profond : c’est ce soir que commencera vraiment Jazz in Marciac. (voir ci-dessous)

 

Mardi 29 juillet, Chapiteau de Marciac 21h

 

Herbie Hancock & Wayne Shorter / Chick Corea & Stanley Clarke Duet « The Songs of Return to Forever »   

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Lucky Peterson « The Son of the Bluesman » / Joe Satriani

Lundi 28 juillet, Chapiteau de Jazz in Marciac (32)

 

Lucky Peterson (g, voc, org), Shawn Kellerman (g), Marvin Hollie (kbds), Timothy Waites (b), Raul Valdes (d).

Joe Satriani (g), Mike Keneally (kbd, g), Bryan Beller (b), Marco Minnemann (d)

 

Une grande semaine s’ouvre ici pour votre serviteur, qui n’était pas revenu à Marciac depuis l’édition 2010. Rien ne semble avoir changé, depuis la qualité de l’accueil à l’atmosphère si particulière, cette sorte d’affairement généralisé, tranquille et souriant, qui saisit la moindre parcelle de la cité gersoise.

La météo s’est pourtant chargée, à l’heure de l’inauguration officielle de la 37e édition, de tester tant les capacités d’accueil sous abri que les précautions d’équipement des festivaliers.

En écho à ces intempéries somme toute devenues habituelles, une pluie de décibels s’est abattue sous le grand chapiteau qui accueillait le concert d’ouverture. Ainsi, pour la première fois depuis la vingtaine d’années qu’ils occupent leur fermette située à près de 9 km de là, mes hôtes anglais ont reçu quelques bribes de l’événement sans avoir à se déplacer…

On ne remettra pas en cause le talent ni le charisme de Lucky Peterson, auquel était manifestement confiée la tâche de mettre le feu, d’emblée, ce dont il s’acquitta sans forcer son naturel. Une entrée théâtrale ménagée par son complice et second guitariste Shawn Kellermann sous un déluge de lumières, un programme haletant rythmé par les changements de registre vocal, instrumental et stylistique du leader, une incontestable et parfois touchante générosité dans la performance collective. Beaucoup de démesure aussi, dans la sonorisation comme on l’aura compris, une densité de texture parfois incompréhensible (selon qu’il officie à l’orgue Hammond/clavier ou à la guitare, Peterson est systématiquement doublé par l’un de ses partenaires), une trop longue péroraison solitaire au beau milieu du chapiteau, une exubérance et une communication rendant difficile l’équilibre entre le spectaculaire et l’émotion musicale.

Joe Satriani a commencé à montrer ses muscles de guitar hero lorsque Peterson l’a invité à bisser avec lui sur Johnny Be Good. On sait qu’il assure en quartette le remplacement de Jeff Beck souffrant, sur plusieurs dates dont celle-ci. Le chroniqueur de jazz est ici obligé – en tout cas j’assume cette posture – de déclarer forfait devant ce qui ne relève pas de sa compétence. Mais il est aussi vrai que j’ai été contraint, à défaut des protections auditives adéquates, de quitter les lieux peu après le début de la prestation. Au-delà de la simple question du volume sonore, laquelle peut toujours trouver sa solution, je ne peux ici qu’exprimer ma frustration, voire ma surdité – vous apprécierez le paradoxe – au propos lui-même, qui semble tenir tout entier dans l’alliage entre une certaine conception sonore (que j’ai trouvée à la fois brouillonne et agressive) et une volonté démonstrative, sans qu’émerge de construction ni, plus globalement, d’intention. En dehors des protections auditives qui m’ont tant manqué, j’admets bien volontiers n’être pas armé de tous les outils qui permettraient de développer un jugement argumenté à l’écoute de Joe Satriani. Ecrivant cela, je laisse percevoir mon sentiment profond : c’est ce soir que commencera vraiment Jazz in Marciac. (voir ci-dessous)

 

Mardi 29 juillet, Chapiteau de Marciac 21h

 

Herbie Hancock & Wayne Shorter / Chick Corea & Stanley Clarke Duet « The Songs of Return to Forever »   

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Une grande semaine s’ouvre ici pour votre serviteur, qui n’était pas revenu à Marciac depuis l’édition 2010. Rien ne semble avoir changé, depuis la qualité de l’accueil à l’atmosphère si particulière, cette sorte d’affairement généralisé, tranquille et souriant, qui saisit la moindre parcelle de la cité gersoise.

Lucky Peterson « The Son of the Bluesman » / Joe Satriani

Lundi 28 juillet, Chapiteau de Jazz in Marciac (32)

Lucky Peterson (g, voc, org), Shawn Kellerman (g), Marvin Hollie (kbds), Timothy Waites (b), Raul Valdes (d).

Joe Satriani (g), Mike Keneally (kbd, g), Bryan Beller (b), Marco Minnemann (d)

 

La météo s’est pourtant chargée, à l’heure de l’inauguration officielle de la 37e édition, de tester tant les capacités d’accueil sous abri que les précautions d’équipement des festivaliers.

En écho à ces intempéries somme toute devenues habituelles, une pluie de décibels s’est abattue sous le grand chapiteau qui accueillait le concert d’ouverture. Ainsi, pour la première fois depuis la vingtaine d’années qu’ils occupent leur fermette située à près de 9 km de là, mes hôtes anglais ont-ils reçu quelques bribes de l’événement sans avoir à se déplacer…

On ne remettra pas en cause le talent ni le charisme de Lucky Peterson, auquel était manifestement confiée la tâche de mettre le feu d’emblée, ce dont il s’acquitta sans forcer son naturel. Une entrée théâtrale ménagée par son complice et second guitariste Shawn Kellermann sous un déluge de lumières, un programme haletant rythmé par les changements de registre vocal, instrumental et stylistique du leader, une incontestable et parfois touchante générosité dans la performance collective. Beaucoup de démesure aussi, dans la sonorisation comme on l’aura compris, une densité de texture parfois incompréhensible (selon qu’il officie à l’orgue Hammond/clavier ou à la guitare, Peterson est systématiquement doublé par l’un de ses partenaires), une trop longue péroraison solitaire au beau milieu du chapiteau, une exubérance et une communication rendant difficile l’équilibre entre le spectaculaire et l’émotion musicale.

Joe Satriani a commencé à montrer ses muscles de guitar hero lorsque Peterson l’a invité à bisser avec lui sur Johnny Be Good. On sait qu’il assure en quartette le remplacement de Jeff Beck souffrant, sur plusieurs dates dont celle-ci. Le chroniqueur de jazz est ici obligé – en tout cas j’assume cette posture – de déclarer forfait devant ce qui ne relève pas de sa compétence. Mais il est aussi vrai que j’ai été contraint, à défaut des protections auditives adéquates, de quitter les lieux peu après le début de la prestation. Au-delà de la simple question du volume sonore, laquelle peut toujours trouver sa solution, je ne peux ici qu’exprimer ma frustration, voire ma surdité – vous apprécierez le paradoxe – au propos lui-même, qui semble tenir tout entier dans l’alliage entre une certaine conception sonore (que j’ai trouvée à la fois brouillonne et agressive) et une volonté démonstrative, sans qu’émerge de construction ni, plus globalement, d’intention. En dehors des protections auditives qui m’ont tant manqué, j’admets bien volontiers n’être pas armé de tous les outils qui permettraient de développer un jugement argumenté à l’écoute de Joe Satriani. Ecrivant cela, je laisse percevoir mon sentiment profond : c’est ce soir que commencera vraiment Jazz in Marciac. (voir ci-dessous)

 

Mardi 29 juillet, Chapiteau de Marciac 21h

 

Herbie Hancock & Wayne Shorter / Chick Corea & Stanley Clarke Duet « The Songs of Return to Forever »   

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Lucky Peterson « The Son of the Bluesman » / Joe Satriani

Lundi 28 juillet, Chapiteau de Jazz in Marciac (32)

 

Lucky Peterson (g, voc, org), Shawn Kellerman (g), Marvin Hollie (kbds), Timothy Waites (b), Raul Valdes (d).

Joe Satriani (g), Mike Keneally (kbd, g), Bryan Beller (b), Marco Minnemann (d)

 

Une grande semaine s’ouvre ici pour votre serviteur, qui n’était pas revenu à Marciac depuis l’édition 2010. Rien ne semble avoir changé, depuis la qualité de l’accueil à l’atmosphère si particulière, cette sorte d’affairement généralisé, tranquille et souriant, qui saisit la moindre parcelle de la cité gersoise.

La météo s’est pourtant chargée, à l’heure de l’inauguration officielle de la 37e édition, de tester tant les capacités d’accueil sous abri que les précautions d’équipement des festivaliers.

En écho à ces intempéries somme toute devenues habituelles, une pluie de décibels s’est abattue sous le grand chapiteau qui accueillait le concert d’ouverture. Ainsi, pour la première fois depuis la vingtaine d’années qu’ils occupent leur fermette située à près de 9 km de là, mes hôtes anglais ont reçu quelques bribes de l’événement sans avoir à se déplacer…

On ne remettra pas en cause le talent ni le charisme de Lucky Peterson, auquel était manifestement confiée la tâche de mettre le feu, d’emblée, ce dont il s’acquitta sans forcer son naturel. Une entrée théâtrale ménagée par son complice et second guitariste Shawn Kellermann sous un déluge de lumières, un programme haletant rythmé par les changements de registre vocal, instrumental et stylistique du leader, une incontestable et parfois touchante générosité dans la performance collective. Beaucoup de démesure aussi, dans la sonorisation comme on l’aura compris, une densité de texture parfois incompréhensible (selon qu’il officie à l’orgue Hammond/clavier ou à la guitare, Peterson est systématiquement doublé par l’un de ses partenaires), une trop longue péroraison solitaire au beau milieu du chapiteau, une exubérance et une communication rendant difficile l’équilibre entre le spectaculaire et l’émotion musicale.

Joe Satriani a commencé à montrer ses muscles de guitar hero lorsque Peterson l’a invité à bisser avec lui sur Johnny Be Good. On sait qu’il assure en quartette le remplacement de Jeff Beck souffrant, sur plusieurs dates dont celle-ci. Le chroniqueur de jazz est ici obligé – en tout cas j’assume cette posture – de déclarer forfait devant ce qui ne relève pas de sa compétence. Mais il est aussi vrai que j’ai été contraint, à défaut des protections auditives adéquates, de quitter les lieux peu après le début de la prestation. Au-delà de la simple question du volume sonore, laquelle peut toujours trouver sa solution, je ne peux ici qu’exprimer ma frustration, voire ma surdité – vous apprécierez le paradoxe – au propos lui-même, qui semble tenir tout entier dans l’alliage entre une certaine conception sonore (que j’ai trouvée à la fois brouillonne et agressive) et une volonté démonstrative, sans qu’émerge de construction ni, plus globalement, d’intention. En dehors des protections auditives qui m’ont tant manqué, j’admets bien volontiers n’être pas armé de tous les outils qui permettraient de développer un jugement argumenté à l’écoute de Joe Satriani. Ecrivant cela, je laisse percevoir mon sentiment profond : c’est ce soir que commencera vraiment Jazz in Marciac. (voir ci-dessous)

 

Mardi 29 juillet, Chapiteau de Marciac 21h

 

Herbie Hancock & Wayne Shorter / Chick Corea & Stanley Clarke Duet « The Songs of Return to Forever »   

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Une grande semaine s’ouvre ici pour votre serviteur, qui n’était pas revenu à Marciac depuis l’édition 2010. Rien ne semble avoir changé, depuis la qualité de l’accueil à l’atmosphère si particulière, cette sorte d’affairement généralisé, tranquille et souriant, qui saisit la moindre parcelle de la cité gersoise.

Lucky Peterson « The Son of the Bluesman » / Joe Satriani

Lundi 28 juillet, Chapiteau de Jazz in Marciac (32)

Lucky Peterson (g, voc, org), Shawn Kellerman (g), Marvin Hollie (kbds), Timothy Waites (b), Raul Valdes (d).

Joe Satriani (g), Mike Keneally (kbd, g), Bryan Beller (b), Marco Minnemann (d)

 

La météo s’est pourtant chargée, à l’heure de l’inauguration officielle de la 37e édition, de tester tant les capacités d’accueil sous abri que les précautions d’équipement des festivaliers.

En écho à ces intempéries somme toute devenues habituelles, une pluie de décibels s’est abattue sous le grand chapiteau qui accueillait le concert d’ouverture. Ainsi, pour la première fois depuis la vingtaine d’années qu’ils occupent leur fermette située à près de 9 km de là, mes hôtes anglais ont-ils reçu quelques bribes de l’événement sans avoir à se déplacer…

On ne remettra pas en cause le talent ni le charisme de Lucky Peterson, auquel était manifestement confiée la tâche de mettre le feu d’emblée, ce dont il s’acquitta sans forcer son naturel. Une entrée théâtrale ménagée par son complice et second guitariste Shawn Kellermann sous un déluge de lumières, un programme haletant rythmé par les changements de registre vocal, instrumental et stylistique du leader, une incontestable et parfois touchante générosité dans la performance collective. Beaucoup de démesure aussi, dans la sonorisation comme on l’aura compris, une densité de texture parfois incompréhensible (selon qu’il officie à l’orgue Hammond/clavier ou à la guitare, Peterson est systématiquement doublé par l’un de ses partenaires), une trop longue péroraison solitaire au beau milieu du chapiteau, une exubérance et une communication rendant difficile l’équilibre entre le spectaculaire et l’émotion musicale.

Joe Satriani a commencé à montrer ses muscles de guitar hero lorsque Peterson l’a invité à bisser avec lui sur Johnny Be Good. On sait qu’il assure en quartette le remplacement de Jeff Beck souffrant, sur plusieurs dates dont celle-ci. Le chroniqueur de jazz est ici obligé – en tout cas j’assume cette posture – de déclarer forfait devant ce qui ne relève pas de sa compétence. Mais il est aussi vrai que j’ai été contraint, à défaut des protections auditives adéquates, de quitter les lieux peu après le début de la prestation. Au-delà de la simple question du volume sonore, laquelle peut toujours trouver sa solution, je ne peux ici qu’exprimer ma frustration, voire ma surdité – vous apprécierez le paradoxe – au propos lui-même, qui semble tenir tout entier dans l’alliage entre une certaine conception sonore (que j’ai trouvée à la fois brouillonne et agressive) et une volonté démonstrative, sans qu’émerge de construction ni, plus globalement, d’intention. En dehors des protections auditives qui m’ont tant manqué, j’admets bien volontiers n’être pas armé de tous les outils qui permettraient de développer un jugement argumenté à l’écoute de Joe Satriani. Ecrivant cela, je laisse percevoir mon sentiment profond : c’est ce soir que commencera vraiment Jazz in Marciac. (voir ci-dessous)

 

Mardi 29 juillet, Chapiteau de Marciac 21h

 

Herbie Hancock & Wayne Shorter / Chick Corea & Stanley Clarke Duet « The Songs of Return to Forever »