Monte Carlo Jazz Festival I : La marque Marcus
Attaque nette sur la corde mi grave, manche de basse qui ronfle gros: Marcus Miller met sur les rails un Come together en mode Motown. Alto sax et trompette rehaussent le thème façon cuivré. Alors retentit l’écho martelé de notes en cascade. Cory Henry, guest, vient de surgir incognito pour griffer la mélodie des Beatles.
Cory Henry (Keyb, voc), Nick Simrad (keyb), Adam Agati (g), Sharay Reed (b), Breton Taron Locket (dm), Denise Stoudmire, Tiffany Stevenson (voc)
Marcus Miller (elb , bcl, voc), Alex Han (as), Pasquale Strizzi (keyb), Marquis Hilll (tp), Alex Bailey (dm)
Jazz in Monte Carlo, Monaco, Opéra Garnier, 16 novembre
En apparence, dans l’approche, la perception immédiate que l’on peut en avoir sur scène la musique de Cory Henry apparaît plutôt simple, directe. A mi chemin entre les couleurs soulignées soul et les accents exfiltrés de la tradition gospel. Sans doute le tissus originel s’est-il quelque peu resserré. Finies les aventures initiales extra conjuguées avec le jazz et ses longues digressions instrumentales, les escapades le long de chemins très improvisés. La structure en ressort plus tramée. Plus cadrée. La substance musicale passe désormais par beaucoup de vocal inséré. La sienne de voix, fluide, chaude, maîtrisée représente l’élément porteur, alimenté par les contrechants, les formules en réponses des deux autres (jeunes) chanteuses. Sur le fond harmonique, outre celui de Cory Henry utilisé en notes tenues façon orgue, un seul autre clavier vient en appui, en apport. Derrière, la rythmique tourne à plein, en découpe plutôt binaire. De fait seule la guitare acide d’Adam Agati (transfuge de chez Marcus Miller) à l’occasion se jette en fer de lance. On passe naturellement du Staying Alive des Bee Gees (finement arrangé) à You gotta believe in something des Pointers Sisters. Au passage on songe éventuellement à une manière Marvin Gaye voire Stevie Wonder remise au goût du jour. Cory Henry ne manque pas au besoin de se faire aussi plaisir dans quelques chorus, ceux là exposés fort savamment. Le jeune musicien et producteur de New York prépare ainsi un nouvel album à venir «Des compositions comme In the water ou Take all time y figureront. Avec ce groupe des Funk Apostols j’ai trouvé ma manière, mon expression musicale du moment. L’heure est venue de les graver »
Elégant, gilet scintillant sur chemise blanche, cravate noire ajustée et sur la tête le chapeau totémique habituel, Marcus Miller va droit au but dans une intro scellée sur une grille de Blues, titre éponyme. Dans cette nouvelle formule en version formation continue à l’occasion d’une tournée européenne qui s’achève ce soir sur le Rocher, le décor est planté: basse et batterie représentent le pilier central. Planté plein centre de la scène du Palais Garnier, le bassiste leader continue de creuse son sillon de rythmes tel un guitar heroe, attirant sur lui lumières autant que regards. Celui que tout un chacun appelle maintenant Marcus affiche une manière propre de convoquer, de mettre en situation, de relancer sinon booster les solistes sous la forme de duels rapprochés. Sur Hylife extrait d’Afrodeezia (Blue Note/Universal) comme de coutume il fait décoller l’alto d’Alex Han. Papa,s got a brand new bag lui fait allumer la fusée polyrythmique Alex Bailey. Puis suite à B’s River, à l’occasion d’une nouveauté baptisée Trip Trap et traitée funky en diable, il ne laisse à personne le soin de monter l’orchestre jusqu’à une intensité maximum tout au long d’un chorus de basse de trois ou quatre minutes « J’ai besoin de mesurer, de tester l’effet de nouvelles compositions sur le public avant de les enregistrer. Ici à Monaco, dans un lieu et face à un public que je connais bien, c’était l’occasion rêvée » Telle se présente la nouvelle marque Marcus. Le bassiste américain sait parfaitement se départir du seul aspect technique de l’instrument. De par le sens donné, fort d’une part d’émotion bien mesurées -en présentation du thème Preacher’s Kid Marcus Miller a raconté avec beaucoup de pudeur l’attachement qu’il garde envers son père aujourd’hui âgé de 92 ans, lequel en son temps a sacrifié son rêve de devenir musicien professionnel pour élever dignement ses enfants- avec une partie spectacle également il fait part de son évolution musicale. Exposer sa démarche revient à pouvoir mieux faire partager sa musique. Sur ce nouveau matériau musical encore en cours d’élaboration le final cut devrait intervenir avant le printemps. Soit un nouvel album à paraître alors sur le label Blue Note…avec sans doute la participation de Cory Henry.
Robert Latxague|Attaque nette sur la corde mi grave, manche de basse qui ronfle gros: Marcus Miller met sur les rails un Come together en mode Motown. Alto sax et trompette rehaussent le thème façon cuivré. Alors retentit l’écho martelé de notes en cascade. Cory Henry, guest, vient de surgir incognito pour griffer la mélodie des Beatles.
Cory Henry (Keyb, voc), Nick Simrad (keyb), Adam Agati (g), Sharay Reed (b), Breton Taron Locket (dm), Denise Stoudmire, Tiffany Stevenson (voc)
Marcus Miller (elb , bcl, voc), Alex Han (as), Pasquale Strizzi (keyb), Marquis Hilll (tp), Alex Bailey (dm)
Jazz in Monte Carlo, Monaco, Opéra Garnier, 16 novembre
En apparence, dans l’approche, la perception immédiate que l’on peut en avoir sur scène la musique de Cory Henry apparaît plutôt simple, directe. A mi chemin entre les couleurs soulignées soul et les accents exfiltrés de la tradition gospel. Sans doute le tissus originel s’est-il quelque peu resserré. Finies les aventures initiales extra conjuguées avec le jazz et ses longues digressions instrumentales, les escapades le long de chemins très improvisés. La structure en ressort plus tramée. Plus cadrée. La substance musicale passe désormais par beaucoup de vocal inséré. La sienne de voix, fluide, chaude, maîtrisée représente l’élément porteur, alimenté par les contrechants, les formules en réponses des deux autres (jeunes) chanteuses. Sur le fond harmonique, outre celui de Cory Henry utilisé en notes tenues façon orgue, un seul autre clavier vient en appui, en apport. Derrière, la rythmique tourne à plein, en découpe plutôt binaire. De fait seule la guitare acide d’Adam Agati (transfuge de chez Marcus Miller) à l’occasion se jette en fer de lance. On passe naturellement du Staying Alive des Bee Gees (finement arrangé) à You gotta believe in something des Pointers Sisters. Au passage on songe éventuellement à une manière Marvin Gaye voire Stevie Wonder remise au goût du jour. Cory Henry ne manque pas au besoin de se faire aussi plaisir dans quelques chorus, ceux là exposés fort savamment. Le jeune musicien et producteur de New York prépare ainsi un nouvel album à venir «Des compositions comme In the water ou Take all time y figureront. Avec ce groupe des Funk Apostols j’ai trouvé ma manière, mon expression musicale du moment. L’heure est venue de les graver »
Elégant, gilet scintillant sur chemise blanche, cravate noire ajustée et sur la tête le chapeau totémique habituel, Marcus Miller va droit au but dans une intro scellée sur une grille de Blues, titre éponyme. Dans cette nouvelle formule en version formation continue à l’occasion d’une tournée européenne qui s’achève ce soir sur le Rocher, le décor est planté: basse et batterie représentent le pilier central. Planté plein centre de la scène du Palais Garnier, le bassiste leader continue de creuse son sillon de rythmes tel un guitar heroe, attirant sur lui lumières autant que regards. Celui que tout un chacun appelle maintenant Marcus affiche une manière propre de convoquer, de mettre en situation, de relancer sinon booster les solistes sous la forme de duels rapprochés. Sur Hylife extrait d’Afrodeezia (Blue Note/Universal) comme de coutume il fait décoller l’alto d’Alex Han. Papa,s got a brand new bag lui fait allumer la fusée polyrythmique Alex Bailey. Puis suite à B’s River, à l’occasion d’une nouveauté baptisée Trip Trap et traitée funky en diable, il ne laisse à personne le soin de monter l’orchestre jusqu’à une intensité maximum tout au long d’un chorus de basse de trois ou quatre minutes « J’ai besoin de mesurer, de tester l’effet de nouvelles compositions sur le public avant de les enregistrer. Ici à Monaco, dans un lieu et face à un public que je connais bien, c’était l’occasion rêvée » Telle se présente la nouvelle marque Marcus. Le bassiste américain sait parfaitement se départir du seul aspect technique de l’instrument. De par le sens donné, fort d’une part d’émotion bien mesurées -en présentation du thème Preacher’s Kid Marcus Miller a raconté avec beaucoup de pudeur l’attachement qu’il garde envers son père aujourd’hui âgé de 92 ans, lequel en son temps a sacrifié son rêve de devenir musicien professionnel pour élever dignement ses enfants- avec une partie spectacle également il fait part de son évolution musicale. Exposer sa démarche revient à pouvoir mieux faire partager sa musique. Sur ce nouveau matériau musical encore en cours d’élaboration le final cut devrait intervenir avant le printemps. Soit un nouvel album à paraître alors sur le label Blue Note…avec sans doute la participation de Cory Henry.
Robert Latxague|Attaque nette sur la corde mi grave, manche de basse qui ronfle gros: Marcus Miller met sur les rails un Come together en mode Motown. Alto sax et trompette rehaussent le thème façon cuivré. Alors retentit l’écho martelé de notes en cascade. Cory Henry, guest, vient de surgir incognito pour griffer la mélodie des Beatles.
Cory Henry (Keyb, voc), Nick Simrad (keyb), Adam Agati (g), Sharay Reed (b), Breton Taron Locket (dm), Denise Stoudmire, Tiffany Stevenson (voc)
Marcus Miller (elb , bcl, voc), Alex Han (as), Pasquale Strizzi (keyb), Marquis Hilll (tp), Alex Bailey (dm)
Jazz in Monte Carlo, Monaco, Opéra Garnier, 16 novembre
En apparence, dans l’approche, la perception immédiate que l’on peut en avoir sur scène la musique de Cory Henry apparaît plutôt simple, directe. A mi chemin entre les couleurs soulignées soul et les accents exfiltrés de la tradition gospel. Sans doute le tissus originel s’est-il quelque peu resserré. Finies les aventures initiales extra conjuguées avec le jazz et ses longues digressions instrumentales, les escapades le long de chemins très improvisés. La structure en ressort plus tramée. Plus cadrée. La substance musicale passe désormais par beaucoup de vocal inséré. La sienne de voix, fluide, chaude, maîtrisée représente l’élément porteur, alimenté par les contrechants, les formules en réponses des deux autres (jeunes) chanteuses. Sur le fond harmonique, outre celui de Cory Henry utilisé en notes tenues façon orgue, un seul autre clavier vient en appui, en apport. Derrière, la rythmique tourne à plein, en découpe plutôt binaire. De fait seule la guitare acide d’Adam Agati (transfuge de chez Marcus Miller) à l’occasion se jette en fer de lance. On passe naturellement du Staying Alive des Bee Gees (finement arrangé) à You gotta believe in something des Pointers Sisters. Au passage on songe éventuellement à une manière Marvin Gaye voire Stevie Wonder remise au goût du jour. Cory Henry ne manque pas au besoin de se faire aussi plaisir dans quelques chorus, ceux là exposés fort savamment. Le jeune musicien et producteur de New York prépare ainsi un nouvel album à venir «Des compositions comme In the water ou Take all time y figureront. Avec ce groupe des Funk Apostols j’ai trouvé ma manière, mon expression musicale du moment. L’heure est venue de les graver »
Elégant, gilet scintillant sur chemise blanche, cravate noire ajustée et sur la tête le chapeau totémique habituel, Marcus Miller va droit au but dans une intro scellée sur une grille de Blues, titre éponyme. Dans cette nouvelle formule en version formation continue à l’occasion d’une tournée européenne qui s’achève ce soir sur le Rocher, le décor est planté: basse et batterie représentent le pilier central. Planté plein centre de la scène du Palais Garnier, le bassiste leader continue de creuse son sillon de rythmes tel un guitar heroe, attirant sur lui lumières autant que regards. Celui que tout un chacun appelle maintenant Marcus affiche une manière propre de convoquer, de mettre en situation, de relancer sinon booster les solistes sous la forme de duels rapprochés. Sur Hylife extrait d’Afrodeezia (Blue Note/Universal) comme de coutume il fait décoller l’alto d’Alex Han. Papa,s got a brand new bag lui fait allumer la fusée polyrythmique Alex Bailey. Puis suite à B’s River, à l’occasion d’une nouveauté baptisée Trip Trap et traitée funky en diable, il ne laisse à personne le soin de monter l’orchestre jusqu’à une intensité maximum tout au long d’un chorus de basse de trois ou quatre minutes « J’ai besoin de mesurer, de tester l’effet de nouvelles compositions sur le public avant de les enregistrer. Ici à Monaco, dans un lieu et face à un public que je connais bien, c’était l’occasion rêvée » Telle se présente la nouvelle marque Marcus. Le bassiste américain sait parfaitement se départir du seul aspect technique de l’instrument. De par le sens donné, fort d’une part d’émotion bien mesurées -en présentation du thème Preacher’s Kid Marcus Miller a raconté avec beaucoup de pudeur l’attachement qu’il garde envers son père aujourd’hui âgé de 92 ans, lequel en son temps a sacrifié son rêve de devenir musicien professionnel pour élever dignement ses enfants- avec une partie spectacle également il fait part de son évolution musicale. Exposer sa démarche revient à pouvoir mieux faire partager sa musique. Sur ce nouveau matériau musical encore en cours d’élaboration le final cut devrait intervenir avant le printemps. Soit un nouvel album à paraître alors sur le label Blue Note…avec sans doute la participation de Cory Henry.
Robert Latxague|Attaque nette sur la corde mi grave, manche de basse qui ronfle gros: Marcus Miller met sur les rails un Come together en mode Motown. Alto sax et trompette rehaussent le thème façon cuivré. Alors retentit l’écho martelé de notes en cascade. Cory Henry, guest, vient de surgir incognito pour griffer la mélodie des Beatles.
Cory Henry (Keyb, voc), Nick Simrad (keyb), Adam Agati (g), Sharay Reed (b), Breton Taron Locket (dm), Denise Stoudmire, Tiffany Stevenson (voc)
Marcus Miller (elb , bcl, voc), Alex Han (as), Pasquale Strizzi (keyb), Marquis Hilll (tp), Alex Bailey (dm)
Jazz in Monte Carlo, Monaco, Opéra Garnier, 16 novembre
En apparence, dans l’approche, la perception immédiate que l’on peut en avoir sur scène la musique de Cory Henry apparaît plutôt simple, directe. A mi chemin entre les couleurs soulignées soul et les accents exfiltrés de la tradition gospel. Sans doute le tissus originel s’est-il quelque peu resserré. Finies les aventures initiales extra conjuguées avec le jazz et ses longues digressions instrumentales, les escapades le long de chemins très improvisés. La structure en ressort plus tramée. Plus cadrée. La substance musicale passe désormais par beaucoup de vocal inséré. La sienne de voix, fluide, chaude, maîtrisée représente l’élément porteur, alimenté par les contrechants, les formules en réponses des deux autres (jeunes) chanteuses. Sur le fond harmonique, outre celui de Cory Henry utilisé en notes tenues façon orgue, un seul autre clavier vient en appui, en apport. Derrière, la rythmique tourne à plein, en découpe plutôt binaire. De fait seule la guitare acide d’Adam Agati (transfuge de chez Marcus Miller) à l’occasion se jette en fer de lance. On passe naturellement du Staying Alive des Bee Gees (finement arrangé) à You gotta believe in something des Pointers Sisters. Au passage on songe éventuellement à une manière Marvin Gaye voire Stevie Wonder remise au goût du jour. Cory Henry ne manque pas au besoin de se faire aussi plaisir dans quelques chorus, ceux là exposés fort savamment. Le jeune musicien et producteur de New York prépare ainsi un nouvel album à venir «Des compositions comme In the water ou Take all time y figureront. Avec ce groupe des Funk Apostols j’ai trouvé ma manière, mon expression musicale du moment. L’heure est venue de les graver »
Elégant, gilet scintillant sur chemise blanche, cravate noire ajustée et sur la tête le chapeau totémique habituel, Marcus Miller va droit au but dans une intro scellée sur une grille de Blues, titre éponyme. Dans cette nouvelle formule en version formation continue à l’occasion d’une tournée européenne qui s’achève ce soir sur le Rocher, le décor est planté: basse et batterie représentent le pilier central. Planté plein centre de la scène du Palais Garnier, le bassiste leader continue de creuse son sillon de rythmes tel un guitar heroe, attirant sur lui lumières autant que regards. Celui que tout un chacun appelle maintenant Marcus affiche une manière propre de convoquer, de mettre en situation, de relancer sinon booster les solistes sous la forme de duels rapprochés. Sur Hylife extrait d’Afrodeezia (Blue Note/Universal) comme de coutume il fait décoller l’alto d’Alex Han. Papa,s got a brand new bag lui fait allumer la fusée polyrythmique Alex Bailey. Puis suite à B’s River, à l’occasion d’une nouveauté baptisée Trip Trap et traitée funky en diable, il ne laisse à personne le soin de monter l’orchestre jusqu’à une intensité maximum tout au long d’un chorus de basse de trois ou quatre minutes « J’ai besoin de mesurer, de tester l’effet de nouvelles compositions sur le public avant de les enregistrer. Ici à Monaco, dans un lieu et face à un public que je connais bien, c’était l’occasion rêvée » Telle se présente la nouvelle marque Marcus. Le bassiste américain sait parfaitement se départir du seul aspect technique de l’instrument. De par le sens donné, fort d’une part d’émotion bien mesurées -en présentation du thème Preacher’s Kid Marcus Miller a raconté avec beaucoup de pudeur l’attachement qu’il garde envers son père aujourd’hui âgé de 92 ans, lequel en son temps a sacrifié son rêve de devenir musicien professionnel pour élever dignement ses enfants- avec une partie spectacle également il fait part de son évolution musicale. Exposer sa démarche revient à pouvoir mieux faire partager sa musique. Sur ce nouveau matériau musical encore en cours d’élaboration le final cut devrait intervenir avant le printemps. Soit un nouvel album à paraître alors sur le label Blue Note…avec sans doute la participation de Cory Henry.
Robert Latxague