Deux trompettes se tiennent en face à face et au beau milieu une basse en régule les flux. Marcus Miller a invité Ibrahim Maalouf a le rejoindre sur scène. On ne peut qu’y penser, rapport à l’instrument: la montée en régime du bassiste s’est opérée il y a vingt ans dans le pavillon d’un trompettiste de légende. Qu’il en parle ou pas l’ombre tutélaire de Miles n’est jamais si loin du chapeau fêtiche de Marcus. Reste que si les parties de Lee Hogans son trompettiste actuel, peuvent quelquefois enchâsser le pas davisien, le son d’Ibrahim Maalouf lui appartient en propre. Question de souffle, de résonances et surtout de vent chargés d’Orient.
Diana Krall (voc, p), Denis Crouch (b), Aram Bajakian, Stuart Duncan (g), Patrick Warren (p, accord, keyb), Jay Bellerose (dm)
Ibrahim Maalouf (tp), Frank Woeste (p), François Delporte (g) Laurent David (b), Xavier Rogé (dm), Youenn Le Cam (tp, biniou)
Matchs Miller (el b, b cl), Alex Han (as,ss), Lee Hogans (tp), Adam Agati (g), Louis Cato. (Dm), Kris Bowers (keyb, keyb)
Elle séjournait Bien sur le Rocher depuis trois ou quatre jours. Mais ne voulait voir ni parler à personne en rapport avec le concert. On ne savait donc pas avant, comment avec la Diva ça allait se passer. Et la première indication claire est venue du décor. Le plateau de scène figure un cabaret des années folles ou de la prohibition. Une ambiance cosy, avec un piano droit installé au mur et des images en noir et blanc (une diapo sur Buster Keaton, des dessins d’animation) défilant sur le mur du fond. Un décor planté pour un récital. Diana Krall est en forme, elle raconte des histoires, parle de sa famille évoque même ses « fiançailles ici » avec Elvis Costello…Le tour de chant ( car c’est bien de cela qu’il s’agit) hyper cadré inclue des standards, des morceaux du nouvel album, des chansons courtes accompagnées au piano droit. Le grain de voix est intact, la guépière hyper provoc des photos promos rangée dans une armore aux souvenirs fantasme. L’image, la musique aussi d’ailleurs font appel à la nostalgie des années vingt. Bref, le produit fonctionne à fond. Normal, le public est venue pour ça. Pour écouter la Diva. Diana, chanteuse de jazz, on repassera…
Ibrahim Maalouf continue de la construire, lui, son image. Dans un show trés carré chaque musicien trouve sa place. Le son général, aérien ou martelé vise aussi à l’effcacité. La musique d’essence modale prêserve des intervalles surprenants. Le trompettiste tire bénéfice de son instrument, trompette qui caresse et qui claque au besoin. Il en raconte lu aussi des histoires et de par ce fait nous fait rentrer dans la sienne. La salle rit, la salle chante à sa demande. Le public monégasque rajeunit soudain. Ibrahim Maalouf en concert pratique la méthode du gagnant gagnant.
Au final comme de bien entendu Marcus avec son band de jeunes fait du Marcus Miller pur jus. Mise en place milllimétrée, temps pas compté pour les solistes, énergie libérée au temps T. Sons surchauffés à propos de Détroit (composition forte sensé valoriser le « funk de cette ville »), New York ou Chicago. Il est de toutes les intros, à grand coup de basse il ne laisse à personne le soin de faire les relances. Cette tournée automne hiver présente la collection complète de l’album Résurgence. Marcus Miller ne connait pas le mode alternatif. Tout dans sa musique alimente la prise d’énergie, fonctionne sur le courant continu. comme les qualifient les coachs du rugby moderne, Marcus est dans le jazz d’aujourd’hui le prototype de l’impact player.Ceux qui font gagner les équipes. Et comme de bien entendu pour le voir, pour l´écouter la salle de l’Opéra Garnier affichait un sold out de bon aloi.
Marcus Miller reviendra à Monte Carlo. Pour le festival 2013 faites vos jeux !
Robert Latxague
PS : quelques heures avant de rédiger ces lignes on a appris que le bus qui transportait tout le staff du Marcus Miller Band avait été victime d’un accident grave dans un canton du Nord de la Suisse. Parti cette nuit de Monaco le bus devait atteindre Amsterdam en fin d’après midi. Le chauffeur à été tué dans le crash. Aux dernières nouvelles les musiciens et les accompagnateurs ( dont Bernard Dulau l’agent de Marcus Miller pour la France et l’Europe) s’en tirent avec des contusions plus ou moins fortes. Ils sont soignés dans un hôpital cantonal du nord de la Suisse…
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Deux trompettes se tiennent en face à face et au beau milieu une basse en régule les flux. Marcus Miller a invité Ibrahim Maalouf a le rejoindre sur scène. On ne peut qu’y penser, rapport à l’instrument: la montée en régime du bassiste s’est opérée il y a vingt ans dans le pavillon d’un trompettiste de légende. Qu’il en parle ou pas l’ombre tutélaire de Miles n’est jamais si loin du chapeau fêtiche de Marcus. Reste que si les parties de Lee Hogans son trompettiste actuel, peuvent quelquefois enchâsser le pas davisien, le son d’Ibrahim Maalouf lui appartient en propre. Question de souffle, de résonances et surtout de vent chargés d’Orient.
Diana Krall (voc, p), Denis Crouch (b), Aram Bajakian, Stuart Duncan (g), Patrick Warren (p, accord, keyb), Jay Bellerose (dm)
Ibrahim Maalouf (tp), Frank Woeste (p), François Delporte (g) Laurent David (b), Xavier Rogé (dm), Youenn Le Cam (tp, biniou)
Matchs Miller (el b, b cl), Alex Han (as,ss), Lee Hogans (tp), Adam Agati (g), Louis Cato. (Dm), Kris Bowers (keyb, keyb)
Elle séjournait Bien sur le Rocher depuis trois ou quatre jours. Mais ne voulait voir ni parler à personne en rapport avec le concert. On ne savait donc pas avant, comment avec la Diva ça allait se passer. Et la première indication claire est venue du décor. Le plateau de scène figure un cabaret des années folles ou de la prohibition. Une ambiance cosy, avec un piano droit installé au mur et des images en noir et blanc (une diapo sur Buster Keaton, des dessins d’animation) défilant sur le mur du fond. Un décor planté pour un récital. Diana Krall est en forme, elle raconte des histoires, parle de sa famille évoque même ses « fiançailles ici » avec Elvis Costello…Le tour de chant ( car c’est bien de cela qu’il s’agit) hyper cadré inclue des standards, des morceaux du nouvel album, des chansons courtes accompagnées au piano droit. Le grain de voix est intact, la guépière hyper provoc des photos promos rangée dans une armore aux souvenirs fantasme. L’image, la musique aussi d’ailleurs font appel à la nostalgie des années vingt. Bref, le produit fonctionne à fond. Normal, le public est venue pour ça. Pour écouter la Diva. Diana, chanteuse de jazz, on repassera…
Ibrahim Maalouf continue de la construire, lui, son image. Dans un show trés carré chaque musicien trouve sa place. Le son général, aérien ou martelé vise aussi à l’effcacité. La musique d’essence modale prêserve des intervalles surprenants. Le trompettiste tire bénéfice de son instrument, trompette qui caresse et qui claque au besoin. Il en raconte lu aussi des histoires et de par ce fait nous fait rentrer dans la sienne. La salle rit, la salle chante à sa demande. Le public monégasque rajeunit soudain. Ibrahim Maalouf en concert pratique la méthode du gagnant gagnant.
Au final comme de bien entendu Marcus avec son band de jeunes fait du Marcus Miller pur jus. Mise en place milllimétrée, temps pas compté pour les solistes, énergie libérée au temps T. Sons surchauffés à propos de Détroit (composition forte sensé valoriser le « funk de cette ville »), New York ou Chicago. Il est de toutes les intros, à grand coup de basse il ne laisse à personne le soin de faire les relances. Cette tournée automne hiver présente la collection complète de l’album Résurgence. Marcus Miller ne connait pas le mode alternatif. Tout dans sa musique alimente la prise d’énergie, fonctionne sur le courant continu. comme les qualifient les coachs du rugby moderne, Marcus est dans le jazz d’aujourd’hui le prototype de l’impact player.Ceux qui font gagner les équipes. Et comme de bien entendu pour le voir, pour l´écouter la salle de l’Opéra Garnier affichait un sold out de bon aloi.
Marcus Miller reviendra à Monte Carlo. Pour le festival 2013 faites vos jeux !
Robert Latxague
PS : quelques heures avant de rédiger ces lignes on a appris que le bus qui transportait tout le staff du Marcus Miller Band avait été victime d’un accident grave dans un canton du Nord de la Suisse. Parti cette nuit de Monaco le bus devait atteindre Amsterdam en fin d’après midi. Le chauffeur à été tué dans le crash. Aux dernières nouvelles les musiciens et les accompagnateurs ( dont Bernard Dulau l’agent de Marcus Miller pour la France et l’Europe) s’en tirent avec des contusions plus ou moins fortes. Ils sont soignés dans un hôpital cantonal du nord de la Suisse…
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Deux trompettes se tiennent en face à face et au beau milieu une basse en régule les flux. Marcus Miller a invité Ibrahim Maalouf a le rejoindre sur scène. On ne peut qu’y penser, rapport à l’instrument: la montée en régime du bassiste s’est opérée il y a vingt ans dans le pavillon d’un trompettiste de légende. Qu’il en parle ou pas l’ombre tutélaire de Miles n’est jamais si loin du chapeau fêtiche de Marcus. Reste que si les parties de Lee Hogans son trompettiste actuel, peuvent quelquefois enchâsser le pas davisien, le son d’Ibrahim Maalouf lui appartient en propre. Question de souffle, de résonances et surtout de vent chargés d’Orient.
Diana Krall (voc, p), Denis Crouch (b), Aram Bajakian, Stuart Duncan (g), Patrick Warren (p, accord, keyb), Jay Bellerose (dm)
Ibrahim Maalouf (tp), Frank Woeste (p), François Delporte (g) Laurent David (b), Xavier Rogé (dm), Youenn Le Cam (tp, biniou)
Matchs Miller (el b, b cl), Alex Han (as,ss), Lee Hogans (tp), Adam Agati (g), Louis Cato. (Dm), Kris Bowers (keyb, keyb)
Elle séjournait Bien sur le Rocher depuis trois ou quatre jours. Mais ne voulait voir ni parler à personne en rapport avec le concert. On ne savait donc pas avant, comment avec la Diva ça allait se passer. Et la première indication claire est venue du décor. Le plateau de scène figure un cabaret des années folles ou de la prohibition. Une ambiance cosy, avec un piano droit installé au mur et des images en noir et blanc (une diapo sur Buster Keaton, des dessins d’animation) défilant sur le mur du fond. Un décor planté pour un récital. Diana Krall est en forme, elle raconte des histoires, parle de sa famille évoque même ses « fiançailles ici » avec Elvis Costello…Le tour de chant ( car c’est bien de cela qu’il s’agit) hyper cadré inclue des standards, des morceaux du nouvel album, des chansons courtes accompagnées au piano droit. Le grain de voix est intact, la guépière hyper provoc des photos promos rangée dans une armore aux souvenirs fantasme. L’image, la musique aussi d’ailleurs font appel à la nostalgie des années vingt. Bref, le produit fonctionne à fond. Normal, le public est venue pour ça. Pour écouter la Diva. Diana, chanteuse de jazz, on repassera…
Ibrahim Maalouf continue de la construire, lui, son image. Dans un show trés carré chaque musicien trouve sa place. Le son général, aérien ou martelé vise aussi à l’effcacité. La musique d’essence modale prêserve des intervalles surprenants. Le trompettiste tire bénéfice de son instrument, trompette qui caresse et qui claque au besoin. Il en raconte lu aussi des histoires et de par ce fait nous fait rentrer dans la sienne. La salle rit, la salle chante à sa demande. Le public monégasque rajeunit soudain. Ibrahim Maalouf en concert pratique la méthode du gagnant gagnant.
Au final comme de bien entendu Marcus avec son band de jeunes fait du Marcus Miller pur jus. Mise en place milllimétrée, temps pas compté pour les solistes, énergie libérée au temps T. Sons surchauffés à propos de Détroit (composition forte sensé valoriser le « funk de cette ville »), New York ou Chicago. Il est de toutes les intros, à grand coup de basse il ne laisse à personne le soin de faire les relances. Cette tournée automne hiver présente la collection complète de l’album Résurgence. Marcus Miller ne connait pas le mode alternatif. Tout dans sa musique alimente la prise d’énergie, fonctionne sur le courant continu. comme les qualifient les coachs du rugby moderne, Marcus est dans le jazz d’aujourd’hui le prototype de l’impact player.Ceux qui font gagner les équipes. Et comme de bien entendu pour le voir, pour l´écouter la salle de l’Opéra Garnier affichait un sold out de bon aloi.
Marcus Miller reviendra à Monte Carlo. Pour le festival 2013 faites vos jeux !
Robert Latxague
PS : quelques heures avant de rédiger ces lignes on a appris que le bus qui transportait tout le staff du Marcus Miller Band avait été victime d’un accident grave dans un canton du Nord de la Suisse. Parti cette nuit de Monaco le bus devait atteindre Amsterdam en fin d’après midi. Le chauffeur à été tué dans le crash. Aux dernières nouvelles les musiciens et les accompagnateurs ( dont Bernard Dulau l’agent de Marcus Miller pour la France et l’Europe) s’en tirent avec des contusions plus ou moins fortes. Ils sont soignés dans un hôpital cantonal du nord de la Suisse…
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Deux trompettes se tiennent en face à face et au beau milieu une basse en régule les flux. Marcus Miller a invité Ibrahim Maalouf a le rejoindre sur scène. On ne peut qu’y penser, rapport à l’instrument: la montée en régime du bassiste s’est opérée il y a vingt ans dans le pavillon d’un trompettiste de légende. Qu’il en parle ou pas l’ombre tutélaire de Miles n’est jamais si loin du chapeau fêtiche de Marcus. Reste que si les parties de Lee Hogans son trompettiste actuel, peuvent quelquefois enchâsser le pas davisien, le son d’Ibrahim Maalouf lui appartient en propre. Question de souffle, de résonances et surtout de vent chargés d’Orient.
Diana Krall (voc, p), Denis Crouch (b), Aram Bajakian, Stuart Duncan (g), Patrick Warren (p, accord, keyb), Jay Bellerose (dm)
Ibrahim Maalouf (tp), Frank Woeste (p), François Delporte (g) Laurent David (b), Xavier Rogé (dm), Youenn Le Cam (tp, biniou)
Matchs Miller (el b, b cl), Alex Han (as,ss), Lee Hogans (tp), Adam Agati (g), Louis Cato. (Dm), Kris Bowers (keyb, keyb)
Elle séjournait Bien sur le Rocher depuis trois ou quatre jours. Mais ne voulait voir ni parler à personne en rapport avec le concert. On ne savait donc pas avant, comment avec la Diva ça allait se passer. Et la première indication claire est venue du décor. Le plateau de scène figure un cabaret des années folles ou de la prohibition. Une ambiance cosy, avec un piano droit installé au mur et des images en noir et blanc (une diapo sur Buster Keaton, des dessins d’animation) défilant sur le mur du fond. Un décor planté pour un récital. Diana Krall est en forme, elle raconte des histoires, parle de sa famille évoque même ses « fiançailles ici » avec Elvis Costello…Le tour de chant ( car c’est bien de cela qu’il s’agit) hyper cadré inclue des standards, des morceaux du nouvel album, des chansons courtes accompagnées au piano droit. Le grain de voix est intact, la guépière hyper provoc des photos promos rangée dans une armore aux souvenirs fantasme. L’image, la musique aussi d’ailleurs font appel à la nostalgie des années vingt. Bref, le produit fonctionne à fond. Normal, le public est venue pour ça. Pour écouter la Diva. Diana, chanteuse de jazz, on repassera…
Ibrahim Maalouf continue de la construire, lui, son image. Dans un show trés carré chaque musicien trouve sa place. Le son général, aérien ou martelé vise aussi à l’effcacité. La musique d’essence modale prêserve des intervalles surprenants. Le trompettiste tire bénéfice de son instrument, trompette qui caresse et qui claque au besoin. Il en raconte lu aussi des histoires et de par ce fait nous fait rentrer dans la sienne. La salle rit, la salle chante à sa demande. Le public monégasque rajeunit soudain. Ibrahim Maalouf en concert pratique la méthode du gagnant gagnant.
Au final comme de bien entendu Marcus avec son band de jeunes fait du Marcus Miller pur jus. Mise en place milllimétrée, temps pas compté pour les solistes, énergie libérée au temps T. Sons surchauffés à propos de Détroit (composition forte sensé valoriser le « funk de cette ville »), New York ou Chicago. Il est de toutes les intros, à grand coup de basse il ne laisse à personne le soin de faire les relances. Cette tournée automne hiver présente la collection complète de l’album Résurgence. Marcus Miller ne connait pas le mode alternatif. Tout dans sa musique alimente la prise d’énergie, fonctionne sur le courant continu. comme les qualifient les coachs du rugby moderne, Marcus est dans le jazz d’aujourd’hui le prototype de l’impact player.Ceux qui font gagner les équipes. Et comme de bien entendu pour le voir, pour l´écouter la salle de l’Opéra Garnier affichait un sold out de bon aloi.
Marcus Miller reviendra à Monte Carlo. Pour le festival 2013 faites vos jeux !
Robert Latxague
PS : quelques heures avant de rédiger ces lignes on a appris que le bus qui transportait tout le staff du Marcus Miller Band avait été victime d’un accident grave dans un canton du Nord de la Suisse. Parti cette nuit de Monaco le bus devait atteindre Amsterdam en fin d’après midi. Le chauffeur à été tué dans le crash. Aux dernières nouvelles les musiciens et les accompagnateurs ( dont Bernard Dulau l’agent de Marcus Miller pour la France et l’Europe) s’en tirent avec des contusions plus ou moins fortes. Ils sont soignés dans un hôpital cantonal du nord de la Suisse…
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Deux trompettes se tiennent en face à face et au beau milieu une basse en régule les flux. Marcus Miller a invité Ibrahim Maalouf a le rejoindre sur scène. On ne peut qu’y penser, rapport à l’instrument: la montée en régime du bassiste s’est opérée il y a vingt ans dans le pavillon d’un trompettiste de légende. Qu’il en parle ou pas l’ombre tutélaire de Miles n’est jamais si loin du chapeau fêtiche de Marcus. Reste que si les parties de Lee Hogans son trompettiste actuel, peuvent quelquefois enchâsser le pas davisien, le son d’Ibrahim Maalouf lui appartient en propre. Question de souffle, de résonances et surtout de vent chargés d’Orient.
Diana Krall (voc, p), Denis Crouch (b), Aram Bajakian, Stuart Duncan (g), Patrick Warren (p, accord, keyb), Jay Bellerose (dm)
Ibrahim Maalouf (tp), Frank Woeste (p), François Delporte (g) Laurent David (b), Xavier Rogé (dm), Youenn Le Cam (tp, biniou)
Matchs Miller (el b, b cl), Alex Han (as,ss), Lee Hogans (tp), Adam Agati (g), Louis Cato. (Dm), Kris Bowers (keyb, keyb)
Elle séjournait Bien sur le Rocher depuis trois ou quatre jours. Mais ne voulait voir ni parler à personne en rapport avec le concert. On ne savait donc pas avant, comment avec la Diva ça allait se passer. Et la première indication claire est venue du décor. Le plateau de scène figure un cabaret des années folles ou de la prohibition. Une ambiance cosy, avec un piano droit installé au mur et des images en noir et blanc (une diapo sur Buster Keaton, des dessins d’animation) défilant sur le mur du fond. Un décor planté pour un récital. Diana Krall est en forme, elle raconte des histoires, parle de sa famille évoque même ses « fiançailles ici » avec Elvis Costello…Le tour de chant ( car c’est bien de cela qu’il s’agit) hyper cadré inclue des standards, des morceaux du nouvel album, des chansons courtes accompagnées au piano droit. Le grain de voix est intact, la guépière hyper provoc des photos promos rangée dans une armore aux souvenirs fantasme. L’image, la musique aussi d’ailleurs font appel à la nostalgie des années vingt. Bref, le produit fonctionne à fond. Normal, le public est venue pour ça. Pour écouter la Diva. Diana, chanteuse de jazz, on repassera…
Ibrahim Maalouf continue de la construire, lui, son image. Dans un show trés carré chaque musicien trouve sa place. Le son général, aérien ou martelé vise aussi à l’effcacité. La musique d’essence modale prêserve des intervalles surprenants. Le trompettiste tire bénéfice de son instrument, trompette qui caresse et qui claque au besoin. Il en raconte lu aussi des histoires et de par ce fait nous fait rentrer dans la sienne. La salle rit, la salle chante à sa demande. Le public monégasque rajeunit soudain. Ibrahim Maalouf en concert pratique la méthode du gagnant gagnant.
Au final comme de bien entendu Marcus avec son band de jeunes fait du Marcus Miller pur jus. Mise en place milllimétrée, temps pas compté pour les solistes, énergie libérée au temps T. Sons surchauffés à propos de Détroit (composition forte sensé valoriser le « funk de cette ville »), New York ou Chicago. Il est de toutes les intros, à grand coup de basse il ne laisse à personne le soin de faire les relances. Cette tournée automne hiver présente la collection complète de l’album Résurgence. Marcus Miller ne connait pas le mode alternatif. Tout dans sa musique alimente la prise d’énergie, fonctionne sur le courant continu. comme les qualifient les coachs du rugby moderne, Marcus est dans le jazz d’aujourd’hui le prototype de l’impact player.Ceux qui font gagner les équipes. Et comme de bien entendu pour le voir, pour l´écouter la salle de l’Opéra Garnier affichait un sold out de bon aloi.
Marcus Miller reviendra à Monte Carlo. Pour le festival 2013 faites vos jeux !
Robert Latxague
PS : quelques heures avant de rédiger ces lignes on a appris que le bus qui transportait tout le staff du Marcus Miller Band avait été victime d’un accident grave dans un canton du Nord de la Suisse. Parti cette nuit de Monaco le bus devait atteindre Amsterdam en fin d’après midi. Le chauffeur à été tué dans le crash. Aux dernières nouvelles les musiciens et les accompagnateurs ( dont Bernard Dulau l’agent de Marcus Miller pour la France et l’Europe) s’en tirent avec des contusions plus ou moins fortes. Ils sont soignés dans un hôpital cantonal du nord de la Suisse…
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Deux trompettes se tiennent en face à face et au beau milieu une basse en régule les flux. Marcus Miller a invité Ibrahim Maalouf a le rejoindre sur scène. On ne peut qu’y penser, rapport à l’instrument: la montée en régime du bassiste s’est opérée il y a vingt ans dans le pavillon d’un trompettiste de légende. Qu’il en parle ou pas l’ombre tutélaire de Miles n’est jamais si loin du chapeau fêtiche de Marcus. Reste que si les parties de Lee Hogans son trompettiste actuel, peuvent quelquefois enchâsser le pas davisien, le son d’Ibrahim Maalouf lui appartient en propre. Question de souffle, de résonances et surtout de vent chargés d’Orient.
Diana Krall (voc, p), Denis Crouch (b), Aram Bajakian, Stuart Duncan (g), Patrick Warren (p, accord, keyb), Jay Bellerose (dm)
Ibrahim Maalouf (tp), Frank Woeste (p), François Delporte (g) Laurent David (b), Xavier Rogé (dm), Youenn Le Cam (tp, biniou)
Matchs Miller (el b, b cl), Alex Han (as,ss), Lee Hogans (tp), Adam Agati (g), Louis Cato. (Dm), Kris Bowers (keyb, keyb)
Elle séjournait Bien sur le Rocher depuis trois ou quatre jours. Mais ne voulait voir ni parler à personne en rapport avec le concert. On ne savait donc pas avant, comment avec la Diva ça allait se passer. Et la première indication claire est venue du décor. Le plateau de scène figure un cabaret des années folles ou de la prohibition. Une ambiance cosy, avec un piano droit installé au mur et des images en noir et blanc (une diapo sur Buster Keaton, des dessins d’animation) défilant sur le mur du fond. Un décor planté pour un récital. Diana Krall est en forme, elle raconte des histoires, parle de sa famille évoque même ses « fiançailles ici » avec Elvis Costello…Le tour de chant ( car c’est bien de cela qu’il s’agit) hyper cadré inclue des standards, des morceaux du nouvel album, des chansons courtes accompagnées au piano droit. Le grain de voix est intact, la guépière hyper provoc des photos promos rangée dans une armore aux souvenirs fantasme. L’image, la musique aussi d’ailleurs font appel à la nostalgie des années vingt. Bref, le produit fonctionne à fond. Normal, le public est venue pour ça. Pour écouter la Diva. Diana, chanteuse de jazz, on repassera…
Ibrahim Maalouf continue de la construire, lui, son image. Dans un show trés carré chaque musicien trouve sa place. Le son général, aérien ou martelé vise aussi à l’effcacité. La musique d’essence modale prêserve des intervalles surprenants. Le trompettiste tire bénéfice de son instrument, trompette qui caresse et qui claque au besoin. Il en raconte lu aussi des histoires et de par ce fait nous fait rentrer dans la sienne. La salle rit, la salle chante à sa demande. Le public monégasque rajeunit soudain. Ibrahim Maalouf en concert pratique la méthode du gagnant gagnant.
Au final comme de bien entendu Marcus avec son band de jeunes fait du Marcus Miller pur jus. Mise en place milllimétrée, temps pas compté pour les solistes, énergie libérée au temps T. Sons surchauffés à propos de Détroit (composition forte sensé valoriser le « funk de cette ville »), New York ou Chicago. Il est de toutes les intros, à grand coup de basse il ne laisse à personne le soin de faire les relances. Cette tournée automne hiver présente la collection complète de l’album Résurgence. Marcus Miller ne connait pas le mode alternatif. Tout dans sa musique alimente la prise d’énergie, fonctionne sur le courant continu. comme les qualifient les coachs du rugby moderne, Marcus est dans le jazz d’aujourd’hui le prototype de l’impact player.Ceux qui font gagner les équipes. Et comme de bien entendu pour le voir, pour l´écouter la salle de l’Opéra Garnier affichait un sold out de bon aloi.
Marcus Miller reviendra à Monte Carlo. Pour le festival 2013 faites vos jeux !
Robert Latxague
PS : quelques heures avant de rédiger ces lignes on a appris que le bus qui transportait tout le staff du Marcus Miller Band avait été victime d’un accident grave dans un canton du Nord de la Suisse. Parti cette nuit de Monaco le bus devait atteindre Amsterdam en fin d’après midi. Le chauffeur à été tué dans le crash. Aux dernières nouvelles les musiciens et les accompagnateurs ( dont Bernard Dulau l’agent de Marcus Miller pour la France et l’Europe) s’en tirent avec des contusions plus ou moins fortes. Ils sont soignés dans un hôpital cantonal du nord de la Suisse…
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Deux trompettes se tiennent en face à face et au beau milieu une basse en régule les flux. Marcus Miller a invité Ibrahim Maalouf a le rejoindre sur scène. On ne peut qu’y penser, rapport à l’instrument: la montée en régime du bassiste s’est opérée il y a vingt ans dans le pavillon d’un trompettiste de légende. Qu’il en parle ou pas l’ombre tutélaire de Miles n’est jamais si loin du chapeau fêtiche de Marcus. Reste que si les parties de Lee Hogans son trompettiste actuel, peuvent quelquefois enchâsser le pas davisien, le son d’Ibrahim Maalouf lui appartient en propre. Question de souffle, de résonances et surtout de vent chargés d’Orient.
Diana Krall (voc, p), Denis Crouch (b), Aram Bajakian, Stuart Duncan (g), Patrick Warren (p, accord, keyb), Jay Bellerose (dm)
Ibrahim Maalouf (tp), Frank Woeste (p), François Delporte (g) Laurent David (b), Xavier Rogé (dm), Youenn Le Cam (tp, biniou)
Matchs Miller (el b, b cl), Alex Han (as,ss), Lee Hogans (tp), Adam Agati (g), Louis Cato. (Dm), Kris Bowers (keyb, keyb)
Elle séjournait Bien sur le Rocher depuis trois ou quatre jours. Mais ne voulait voir ni parler à personne en rapport avec le concert. On ne savait donc pas avant, comment avec la Diva ça allait se passer. Et la première indication claire est venue du décor. Le plateau de scène figure un cabaret des années folles ou de la prohibition. Une ambiance cosy, avec un piano droit installé au mur et des images en noir et blanc (une diapo sur Buster Keaton, des dessins d’animation) défilant sur le mur du fond. Un décor planté pour un récital. Diana Krall est en forme, elle raconte des histoires, parle de sa famille évoque même ses « fiançailles ici » avec Elvis Costello…Le tour de chant ( car c’est bien de cela qu’il s’agit) hyper cadré inclue des standards, des morceaux du nouvel album, des chansons courtes accompagnées au piano droit. Le grain de voix est intact, la guépière hyper provoc des photos promos rangée dans une armore aux souvenirs fantasme. L’image, la musique aussi d’ailleurs font appel à la nostalgie des années vingt. Bref, le produit fonctionne à fond. Normal, le public est venue pour ça. Pour écouter la Diva. Diana, chanteuse de jazz, on repassera…
Ibrahim Maalouf continue de la construire, lui, son image. Dans un show trés carré chaque musicien trouve sa place. Le son général, aérien ou martelé vise aussi à l’effcacité. La musique d’essence modale prêserve des intervalles surprenants. Le trompettiste tire bénéfice de son instrument, trompette qui caresse et qui claque au besoin. Il en raconte lu aussi des histoires et de par ce fait nous fait rentrer dans la sienne. La salle rit, la salle chante à sa demande. Le public monégasque rajeunit soudain. Ibrahim Maalouf en concert pratique la méthode du gagnant gagnant.
Au final comme de bien entendu Marcus avec son band de jeunes fait du Marcus Miller pur jus. Mise en place milllimétrée, temps pas compté pour les solistes, énergie libérée au temps T. Sons surchauffés à propos de Détroit (composition forte sensé valoriser le « funk de cette ville »), New York ou Chicago. Il est de toutes les intros, à grand coup de basse il ne laisse à personne le soin de faire les relances. Cette tournée automne hiver présente la collection complète de l’album Résurgence. Marcus Miller ne connait pas le mode alternatif. Tout dans sa musique alimente la prise d’énergie, fonctionne sur le courant continu. comme les qualifient les coachs du rugby moderne, Marcus est dans le jazz d’aujourd’hui le prototype de l’impact player.Ceux qui font gagner les équipes. Et comme de bien entendu pour le voir, pour l´écouter la salle de l’Opéra Garnier affichait un sold out de bon aloi.
Marcus Miller reviendra à Monte Carlo. Pour le festival 2013 faites vos jeux !
Robert Latxague
PS : quelques heures avant de rédiger ces lignes on a appris que le bus qui transportait tout le staff du Marcus Miller Band avait été victime d’un accident grave dans un canton du Nord de la Suisse. Parti cette nuit de Monaco le bus devait atteindre Amsterdam en fin d’après midi. Le chauffeur à été tué dans le crash. Aux dernières nouvelles les musiciens et les accompagnateurs ( dont Bernard Dulau l’agent de Marcus Miller pour la France et l’Europe) s’en tirent avec des contusions plus ou moins fortes. Ils sont soignés dans un hôpital cantonal du nord de la Suisse…
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Deux trompettes se tiennent en face à face et au beau milieu une basse en régule les flux. Marcus Miller a invité Ibrahim Maalouf a le rejoindre sur scène. On ne peut qu’y penser, rapport à l’instrument: la montée en régime du bassiste s’est opérée il y a vingt ans dans le pavillon d’un trompettiste de légende. Qu’il en parle ou pas l’ombre tutélaire de Miles n’est jamais si loin du chapeau fêtiche de Marcus. Reste que si les parties de Lee Hogans son trompettiste actuel, peuvent quelquefois enchâsser le pas davisien, le son d’Ibrahim Maalouf lui appartient en propre. Question de souffle, de résonances et surtout de vent chargés d’Orient.
Diana Krall (voc, p), Denis Crouch (b), Aram Bajakian, Stuart Duncan (g), Patrick Warren (p, accord, keyb), Jay Bellerose (dm)
Ibrahim Maalouf (tp), Frank Woeste (p), François Delporte (g) Laurent David (b), Xavier Rogé (dm), Youenn Le Cam (tp, biniou)
Matchs Miller (el b, b cl), Alex Han (as,ss), Lee Hogans (tp), Adam Agati (g), Louis Cato. (Dm), Kris Bowers (keyb, keyb)
Elle séjournait Bien sur le Rocher depuis trois ou quatre jours. Mais ne voulait voir ni parler à personne en rapport avec le concert. On ne savait donc pas avant, comment avec la Diva ça allait se passer. Et la première indication claire est venue du décor. Le plateau de scène figure un cabaret des années folles ou de la prohibition. Une ambiance cosy, avec un piano droit installé au mur et des images en noir et blanc (une diapo sur Buster Keaton, des dessins d’animation) défilant sur le mur du fond. Un décor planté pour un récital. Diana Krall est en forme, elle raconte des histoires, parle de sa famille évoque même ses « fiançailles ici » avec Elvis Costello…Le tour de chant ( car c’est bien de cela qu’il s’agit) hyper cadré inclue des standards, des morceaux du nouvel album, des chansons courtes accompagnées au piano droit. Le grain de voix est intact, la guépière hyper provoc des photos promos rangée dans une armore aux souvenirs fantasme. L’image, la musique aussi d’ailleurs font appel à la nostalgie des années vingt. Bref, le produit fonctionne à fond. Normal, le public est venue pour ça. Pour écouter la Diva. Diana, chanteuse de jazz, on repassera…
Ibrahim Maalouf continue de la construire, lui, son image. Dans un show trés carré chaque musicien trouve sa place. Le son général, aérien ou martelé vise aussi à l’effcacité. La musique d’essence modale prêserve des intervalles surprenants. Le trompettiste tire bénéfice de son instrument, trompette qui caresse et qui claque au besoin. Il en raconte lu aussi des histoires et de par ce fait nous fait rentrer dans la sienne. La salle rit, la salle chante à sa demande. Le public monégasque rajeunit soudain. Ibrahim Maalouf en concert pratique la méthode du gagnant gagnant.
Au final comme de bien entendu Marcus avec son band de jeunes fait du Marcus Miller pur jus. Mise en place milllimétrée, temps pas compté pour les solistes, énergie libérée au temps T. Sons surchauffés à propos de Détroit (composition forte sensé valoriser le « funk de cette ville »), New York ou Chicago. Il est de toutes les intros, à grand coup de basse il ne laisse à personne le soin de faire les relances. Cette tournée automne hiver présente la collection complète de l’album Résurgence. Marcus Miller ne connait pas le mode alternatif. Tout dans sa musique alimente la prise d’énergie, fonctionne sur le courant continu. comme les qualifient les coachs du rugby moderne, Marcus est dans le jazz d’aujourd’hui le prototype de l’impact player.Ceux qui font gagner les équipes. Et comme de bien entendu pour le voir, pour l´écouter la salle de l’Opéra Garnier affichait un sold out de bon aloi.
Marcus Miller reviendra à Monte Carlo. Pour le festival 2013 faites vos jeux !
Robert Latxague
PS : quelques heures avant de rédiger ces lignes on a appris que le bus qui transportait tout le staff du Marcus Miller Band avait été victime d’un accident grave dans un canton du Nord de la Suisse. Parti cette nuit de Monaco le bus devait atteindre Amsterdam en fin d’après midi. Le chauffeur à été tué dans le crash. Aux dernières nouvelles les musiciens et les accompagnateurs ( dont Bernard Dulau l’agent de Marcus Miller pour la France et l’Europe) s’en tirent avec des contusions plus ou moins fortes. Ils sont soignés dans un hôpital cantonal du nord de la Suisse…