Nicole Mitchell complète mandingue
Non, la flûtiste n’est pas folle. Au contraire, elle conduit son aventure avec une conscience telle qu’elle lui permet de l’accroître sans cesse. A preuve, cet horizon déjà connu – la musique malienne de son partenaire et maître de la kora Ballaké Sissoko – mais toujours nouveau que l’ancienne présidente de l’Aacm a dévoilé avec un charme inouï et des associé(e)s au diapason, deux soirs durant au musée du quai Branly : “Beyond Black” fut moins un dialogue de cultures ou une pseudo fusion qu’un langage de l’être pour une fois ondoyant et festif où chacun s’est reconnu.
Nicole Mitchell-Ballaké Sissoko : Beyond Black
Samedi 18 octobre 2014, Paris, musée du quai Branly, amphithéâtre CLaude Lévi-Strauss.
Nicole Mitchell (dir, fl), Ballaké Sissoko (dir, kora), Babani Koné, Mankwe Ndosi (voc), Fassey Diabaté (balafon), Felton Offard (g), Joshua Abrams (b), JoVia Armstrong (dm, perc).
Une sorte de double quartette où la parité n’est pas la règle mais se constate : quatre hommes, quatre femmes se retrouvent à deux pas de la tour Eiffel et rivalisent avec elle en majesté, en grâce, en architecture. Et en ondulations avec lesquelles la grande dame de ferraille ne pourra bien sûr jamais rivaliser.
Tout commence par une leçon d’éclairage. L’obscurité de l’amphithéâtre Levi-Strauss se fait nuit bleutée où clignotent des soleils orange. Comme une caravane, les musiciens vont prendre place, qui derrière son balafon, qui derrière son micro, qui derrière sa contrebasse. Justement, c’est sur un rythme très doux, très lent, très lancinant que Joshua Abrams – un nom prédestiné qui vous envoie direct à l’Aacm ! – entame ce dernier des trois concerts que Nicole Mitchell et Ballaké Sissoko préparent depuis une quinzaine de jours, si j’ai bien compris, et ce par-dessus les clivages continentaux, linguistiques, musicaux. Le morceau porte le nom de l’événement, Beyond Black, et c’est une improvisation collective où se dévoile et s’accomplit le sens même de ce projet : « inventer un espace musical nécessairement hybride et continuant sans cesse de s’hybrider, que les humains du monde entier puissent déchiffrer, dans lequel ils puissent se reconnaître, se découvrir, se transformer, sans tomber dans la complaisance d’une survalorisation de la couleur de la peau », selon les termes excellents de la présentation du programme. De fait, cette capacité de parler à chacun son langage à travers une musique issue de territoires aussi dissemblables que l’Afrique sub-saharienne et les grandes mégapoles nord-américaines tiendrait presque du prodige si elle n’était l’aboutissement perpétuellement réinventé de ce qui innerve cette Great Music qui parle à ce que chacun a de Black en soi. Joyeuseté et mélancolie, fête et profondeur, corps et pensée, jamais (c’est une façon de dire) le double adjectif “africain-américain” n’a paru si justifié, ne s’est si joliment et intensément incarné. A défaut du son qui a chez moi (comme chez d’autres) la mauvaise manie de se nuagiser dans le souvenir avant de disparaître, ma mémoire a enregistré les images de Mankwe Ndosi dans ses invocations de My Ancestors, sa voix filant vers le ciel de tous les vivants ; de sa sister Babani Koné claquant du doigt non avec le pouce et le majeur, mais avec l’auriculaire dans sa main formant corolle et chambre d’écho ; Felton Offard, si caché derrière les éblouissantes, mais si pertinent dans son solo ; JoVia Armstrong, elle aussi en retrait, mais drummant à la fois de la main et de la baguette pour rythmer efficacement et sans démonstration ; Fassery Diabaté, apparemment nonchalant, en fait légèrement grippé, et pourtant virtuose dans cette percussion résonante à la fois sourde et précise ; Ballaké Sissoko, aussi brillant instrumentiste que compositeur, avec ses vagues de sons qui voltigent comme en ce moment les feuilles, dansant au fil de l’air ; Nicole Mitchell enfin, heureuse, partageuse, inventeuse, charmeuse, qui fit éprouver ce bon vieux jazz irrésistible dans le chaloupé mandingue ; et tous et toutes, public compris et conquis, réunis dans un Chicago-Bamako joué dans un rappel qu’on aurait voulu littéralement infini, sans fin, comme cette vérité atteinte au-delà de soi, beyond black.
FRS
P. S. Nicole Mitchell s’est dite « littéralement transformée » par cette expérience et le site www.concert.arte.tv nous promet de la diffuser en différé. En espérant, pour ceux et celles qui ont le malheur de ne pas être là, un CD et pourquoi pas un DVD, la vision des sisters dansant toutes les trois main dans la main et chacune à sa façon tout en étant synchrone offrant l’image de ce que fut cette inoubliable prestation.
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Non, la flûtiste n’est pas folle. Au contraire, elle conduit son aventure avec une conscience telle qu’elle lui permet de l’accroître sans cesse. A preuve, cet horizon déjà connu – la musique malienne de son partenaire et maître de la kora Ballaké Sissoko – mais toujours nouveau que l’ancienne présidente de l’Aacm a dévoilé avec un charme inouï et des associé(e)s au diapason, deux soirs durant au musée du quai Branly : “Beyond Black” fut moins un dialogue de cultures ou une pseudo fusion qu’un langage de l’être pour une fois ondoyant et festif où chacun s’est reconnu.
Nicole Mitchell-Ballaké Sissoko : Beyond Black
Samedi 18 octobre 2014, Paris, musée du quai Branly, amphithéâtre CLaude Lévi-Strauss.
Nicole Mitchell (dir, fl), Ballaké Sissoko (dir, kora), Babani Koné, Mankwe Ndosi (voc), Fassey Diabaté (balafon), Felton Offard (g), Joshua Abrams (b), JoVia Armstrong (dm, perc).
Une sorte de double quartette où la parité n’est pas la règle mais se constate : quatre hommes, quatre femmes se retrouvent à deux pas de la tour Eiffel et rivalisent avec elle en majesté, en grâce, en architecture. Et en ondulations avec lesquelles la grande dame de ferraille ne pourra bien sûr jamais rivaliser.
Tout commence par une leçon d’éclairage. L’obscurité de l’amphithéâtre Levi-Strauss se fait nuit bleutée où clignotent des soleils orange. Comme une caravane, les musiciens vont prendre place, qui derrière son balafon, qui derrière son micro, qui derrière sa contrebasse. Justement, c’est sur un rythme très doux, très lent, très lancinant que Joshua Abrams – un nom prédestiné qui vous envoie direct à l’Aacm ! – entame ce dernier des trois concerts que Nicole Mitchell et Ballaké Sissoko préparent depuis une quinzaine de jours, si j’ai bien compris, et ce par-dessus les clivages continentaux, linguistiques, musicaux. Le morceau porte le nom de l’événement, Beyond Black, et c’est une improvisation collective où se dévoile et s’accomplit le sens même de ce projet : « inventer un espace musical nécessairement hybride et continuant sans cesse de s’hybrider, que les humains du monde entier puissent déchiffrer, dans lequel ils puissent se reconnaître, se découvrir, se transformer, sans tomber dans la complaisance d’une survalorisation de la couleur de la peau », selon les termes excellents de la présentation du programme. De fait, cette capacité de parler à chacun son langage à travers une musique issue de territoires aussi dissemblables que l’Afrique sub-saharienne et les grandes mégapoles nord-américaines tiendrait presque du prodige si elle n’était l’aboutissement perpétuellement réinventé de ce qui innerve cette Great Music qui parle à ce que chacun a de Black en soi. Joyeuseté et mélancolie, fête et profondeur, corps et pensée, jamais (c’est une façon de dire) le double adjectif “africain-américain” n’a paru si justifié, ne s’est si joliment et intensément incarné. A défaut du son qui a chez moi (comme chez d’autres) la mauvaise manie de se nuagiser dans le souvenir avant de disparaître, ma mémoire a enregistré les images de Mankwe Ndosi dans ses invocations de My Ancestors, sa voix filant vers le ciel de tous les vivants ; de sa sister Babani Koné claquant du doigt non avec le pouce et le majeur, mais avec l’auriculaire dans sa main formant corolle et chambre d’écho ; Felton Offard, si caché derrière les éblouissantes, mais si pertinent dans son solo ; JoVia Armstrong, elle aussi en retrait, mais drummant à la fois de la main et de la baguette pour rythmer efficacement et sans démonstration ; Fassery Diabaté, apparemment nonchalant, en fait légèrement grippé, et pourtant virtuose dans cette percussion résonante à la fois sourde et précise ; Ballaké Sissoko, aussi brillant instrumentiste que compositeur, avec ses vagues de sons qui voltigent comme en ce moment les feuilles, dansant au fil de l’air ; Nicole Mitchell enfin, heureuse, partageuse, inventeuse, charmeuse, qui fit éprouver ce bon vieux jazz irrésistible dans le chaloupé mandingue ; et tous et toutes, public compris et conquis, réunis dans un Chicago-Bamako joué dans un rappel qu’on aurait voulu littéralement infini, sans fin, comme cette vérité atteinte au-delà de soi, beyond black.
FRS
P. S. Nicole Mitchell s’est dite « littéralement transformée » par cette expérience et le site www.concert.arte.tv nous promet de la diffuser en différé. En espérant, pour ceux et celles qui ont le malheur de ne pas être là, un CD et pourquoi pas un DVD, la vision des sisters dansant toutes les trois main dans la main et chacune à sa façon tout en étant synchrone offrant l’image de ce que fut cette inoubliable prestation.
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Non, la flûtiste n’est pas folle. Au contraire, elle conduit son aventure avec une conscience telle qu’elle lui permet de l’accroître sans cesse. A preuve, cet horizon déjà connu – la musique malienne de son partenaire et maître de la kora Ballaké Sissoko – mais toujours nouveau que l’ancienne présidente de l’Aacm a dévoilé avec un charme inouï et des associé(e)s au diapason, deux soirs durant au musée du quai Branly : “Beyond Black” fut moins un dialogue de cultures ou une pseudo fusion qu’un langage de l’être pour une fois ondoyant et festif où chacun s’est reconnu.
Nicole Mitchell-Ballaké Sissoko : Beyond Black
Samedi 18 octobre 2014, Paris, musée du quai Branly, amphithéâtre CLaude Lévi-Strauss.
Nicole Mitchell (dir, fl), Ballaké Sissoko (dir, kora), Babani Koné, Mankwe Ndosi (voc), Fassey Diabaté (balafon), Felton Offard (g), Joshua Abrams (b), JoVia Armstrong (dm, perc).
Une sorte de double quartette où la parité n’est pas la règle mais se constate : quatre hommes, quatre femmes se retrouvent à deux pas de la tour Eiffel et rivalisent avec elle en majesté, en grâce, en architecture. Et en ondulations avec lesquelles la grande dame de ferraille ne pourra bien sûr jamais rivaliser.
Tout commence par une leçon d’éclairage. L’obscurité de l’amphithéâtre Levi-Strauss se fait nuit bleutée où clignotent des soleils orange. Comme une caravane, les musiciens vont prendre place, qui derrière son balafon, qui derrière son micro, qui derrière sa contrebasse. Justement, c’est sur un rythme très doux, très lent, très lancinant que Joshua Abrams – un nom prédestiné qui vous envoie direct à l’Aacm ! – entame ce dernier des trois concerts que Nicole Mitchell et Ballaké Sissoko préparent depuis une quinzaine de jours, si j’ai bien compris, et ce par-dessus les clivages continentaux, linguistiques, musicaux. Le morceau porte le nom de l’événement, Beyond Black, et c’est une improvisation collective où se dévoile et s’accomplit le sens même de ce projet : « inventer un espace musical nécessairement hybride et continuant sans cesse de s’hybrider, que les humains du monde entier puissent déchiffrer, dans lequel ils puissent se reconnaître, se découvrir, se transformer, sans tomber dans la complaisance d’une survalorisation de la couleur de la peau », selon les termes excellents de la présentation du programme. De fait, cette capacité de parler à chacun son langage à travers une musique issue de territoires aussi dissemblables que l’Afrique sub-saharienne et les grandes mégapoles nord-américaines tiendrait presque du prodige si elle n’était l’aboutissement perpétuellement réinventé de ce qui innerve cette Great Music qui parle à ce que chacun a de Black en soi. Joyeuseté et mélancolie, fête et profondeur, corps et pensée, jamais (c’est une façon de dire) le double adjectif “africain-américain” n’a paru si justifié, ne s’est si joliment et intensément incarné. A défaut du son qui a chez moi (comme chez d’autres) la mauvaise manie de se nuagiser dans le souvenir avant de disparaître, ma mémoire a enregistré les images de Mankwe Ndosi dans ses invocations de My Ancestors, sa voix filant vers le ciel de tous les vivants ; de sa sister Babani Koné claquant du doigt non avec le pouce et le majeur, mais avec l’auriculaire dans sa main formant corolle et chambre d’écho ; Felton Offard, si caché derrière les éblouissantes, mais si pertinent dans son solo ; JoVia Armstrong, elle aussi en retrait, mais drummant à la fois de la main et de la baguette pour rythmer efficacement et sans démonstration ; Fassery Diabaté, apparemment nonchalant, en fait légèrement grippé, et pourtant virtuose dans cette percussion résonante à la fois sourde et précise ; Ballaké Sissoko, aussi brillant instrumentiste que compositeur, avec ses vagues de sons qui voltigent comme en ce moment les feuilles, dansant au fil de l’air ; Nicole Mitchell enfin, heureuse, partageuse, inventeuse, charmeuse, qui fit éprouver ce bon vieux jazz irrésistible dans le chaloupé mandingue ; et tous et toutes, public compris et conquis, réunis dans un Chicago-Bamako joué dans un rappel qu’on aurait voulu littéralement infini, sans fin, comme cette vérité atteinte au-delà de soi, beyond black.
FRS
P. S. Nicole Mitchell s’est dite « littéralement transformée » par cette expérience et le site www.concert.arte.tv nous promet de la diffuser en différé. En espérant, pour ceux et celles qui ont le malheur de ne pas être là, un CD et pourquoi pas un DVD, la vision des sisters dansant toutes les trois main dans la main et chacune à sa façon tout en étant synchrone offrant l’image de ce que fut cette inoubliable prestation.
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Non, la flûtiste n’est pas folle. Au contraire, elle conduit son aventure avec une conscience telle qu’elle lui permet de l’accroître sans cesse. A preuve, cet horizon déjà connu – la musique malienne de son partenaire et maître de la kora Ballaké Sissoko – mais toujours nouveau que l’ancienne présidente de l’Aacm a dévoilé avec un charme inouï et des associé(e)s au diapason, deux soirs durant au musée du quai Branly : “Beyond Black” fut moins un dialogue de cultures ou une pseudo fusion qu’un langage de l’être pour une fois ondoyant et festif où chacun s’est reconnu.
Nicole Mitchell-Ballaké Sissoko : Beyond Black
Samedi 18 octobre 2014, Paris, musée du quai Branly, amphithéâtre CLaude Lévi-Strauss.
Nicole Mitchell (dir, fl), Ballaké Sissoko (dir, kora), Babani Koné, Mankwe Ndosi (voc), Fassey Diabaté (balafon), Felton Offard (g), Joshua Abrams (b), JoVia Armstrong (dm, perc).
Une sorte de double quartette où la parité n’est pas la règle mais se constate : quatre hommes, quatre femmes se retrouvent à deux pas de la tour Eiffel et rivalisent avec elle en majesté, en grâce, en architecture. Et en ondulations avec lesquelles la grande dame de ferraille ne pourra bien sûr jamais rivaliser.
Tout commence par une leçon d’éclairage. L’obscurité de l’amphithéâtre Levi-Strauss se fait nuit bleutée où clignotent des soleils orange. Comme une caravane, les musiciens vont prendre place, qui derrière son balafon, qui derrière son micro, qui derrière sa contrebasse. Justement, c’est sur un rythme très doux, très lent, très lancinant que Joshua Abrams – un nom prédestiné qui vous envoie direct à l’Aacm ! – entame ce dernier des trois concerts que Nicole Mitchell et Ballaké Sissoko préparent depuis une quinzaine de jours, si j’ai bien compris, et ce par-dessus les clivages continentaux, linguistiques, musicaux. Le morceau porte le nom de l’événement, Beyond Black, et c’est une improvisation collective où se dévoile et s’accomplit le sens même de ce projet : « inventer un espace musical nécessairement hybride et continuant sans cesse de s’hybrider, que les humains du monde entier puissent déchiffrer, dans lequel ils puissent se reconnaître, se découvrir, se transformer, sans tomber dans la complaisance d’une survalorisation de la couleur de la peau », selon les termes excellents de la présentation du programme. De fait, cette capacité de parler à chacun son langage à travers une musique issue de territoires aussi dissemblables que l’Afrique sub-saharienne et les grandes mégapoles nord-américaines tiendrait presque du prodige si elle n’était l’aboutissement perpétuellement réinventé de ce qui innerve cette Great Music qui parle à ce que chacun a de Black en soi. Joyeuseté et mélancolie, fête et profondeur, corps et pensée, jamais (c’est une façon de dire) le double adjectif “africain-américain” n’a paru si justifié, ne s’est si joliment et intensément incarné. A défaut du son qui a chez moi (comme chez d’autres) la mauvaise manie de se nuagiser dans le souvenir avant de disparaître, ma mémoire a enregistré les images de Mankwe Ndosi dans ses invocations de My Ancestors, sa voix filant vers le ciel de tous les vivants ; de sa sister Babani Koné claquant du doigt non avec le pouce et le majeur, mais avec l’auriculaire dans sa main formant corolle et chambre d’écho ; Felton Offard, si caché derrière les éblouissantes, mais si pertinent dans son solo ; JoVia Armstrong, elle aussi en retrait, mais drummant à la fois de la main et de la baguette pour rythmer efficacement et sans démonstration ; Fassery Diabaté, apparemment nonchalant, en fait légèrement grippé, et pourtant virtuose dans cette percussion résonante à la fois sourde et précise ; Ballaké Sissoko, aussi brillant instrumentiste que compositeur, avec ses vagues de sons qui voltigent comme en ce moment les feuilles, dansant au fil de l’air ; Nicole Mitchell enfin, heureuse, partageuse, inventeuse, charmeuse, qui fit éprouver ce bon vieux jazz irrésistible dans le chaloupé mandingue ; et tous et toutes, public compris et conquis, réunis dans un Chicago-Bamako joué dans un rappel qu’on aurait voulu littéralement infini, sans fin, comme cette vérité atteinte au-delà de soi, beyond black.
FRS
P. S. Nicole Mitchell s’est dite « littéralement transformée » par cette expérience et le site www.concert.arte.tv nous promet de la diffuser en différé. En espérant, pour ceux et celles qui ont le malheur de ne pas être là, un CD et pourquoi pas un DVD, la vision des sisters dansant toutes les trois main dans la main et chacune à sa façon tout en étant synchrone offrant l’image de ce que fut cette inoubliable prestation.