No Noise No Reduction
N’avez-vous jamais observé des hippopotames nager sous l’eau ? En avez-vous déjà vus charger ? Dans les deux situations, ces animaux en apparence balourds font preuve autant d’agilité que de puissance. J’ai pensé à ces hippopotamidae en écoutant les trois gros saxophones qui ont donné une prestation remarquable à Toulouse.
Vendredi 31 janvier 2014, Pizzeria Belfort, Toulouse (31), 20h30
No Noise No Reduction
Marc Démereau (sax baryton, mégaphone), Marc Maffiolo (sax basse), Florian Nastorg (sax basse)
Pour présenter ce groupe assemblé par Marc Maffiolo, un texte publié sur le net précise : « No Noise No Reduction exhume les brûlots sonores des années 1990 via Sonic Youth, The Melvins, This Heat, Lightning Bolt… sans renier l’héritage free des années 1970. Une relecture du beau bruit, sans batterie, sans électricité, mais avec des c… ». Voilà qui donne le ton !
Effectivement, la première pièce ne laissa pas le temps au public de s’échauffer, sorte de hard core dont Peter Brötzman aurait été le soliste principal, l’absence de batterie pour cette approche musicale permettant à l’ensemble de justement ne pas paraître lourdingue ! La cave voutée de la Pizzeria Belfort est merveilleusement adaptée pour la formation : les auditeurs sont plongés au cœur d’un son puissant, plein et hautement chaleureux qui donne quelque chose de tribal aux exécutions.
Les pièces suivantes n’ont rien à voir avec la première. Telle composition consiste en un jeu de mises en place délicat suivi d’une improvisation processuelle d’où émerge finalement la pulsation initiale ; telle autre prend appui sur un travail sur le son dans la nuance la plus douce (curieux comme les hippopotames paraissent gracieux dans les flux) ; puis c’est un choral (qui m’évoque par moment la version en re-recording de Max mon amour par Portal). Fin orchestrateur, l’auteur de cette dernière pièce joue avec les effets sonores de ces instruments riches en harmoniques : ce ne sont pas trois voix, mais bien plus que l’on entend, chaque instrument renforçant les partiels des deux autres, donnant l’impression d’un orchestre bien plus fourni.
La seconde partie du concert débute par une chanson enfantine cauchemardesque, au rire acidulé, à mi-chemin entre la Marche funèbre pour une marionnette de Gounod (générique de la série Hitchcock) et un chant trash réalisé au mégaphone. Je retiens aussi une pièce conséquente qui débute par une pulsation affirmée façon guitare électrique hard rock qui, peu à peu, se transforme en musique répétitive à la Phil Glass.
No Noise No Reduction : un trio grave !
Marc Démereau Marc Maffiolo Florian Nastorg
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N’avez-vous jamais observé des hippopotames nager sous l’eau ? En avez-vous déjà vus charger ? Dans les deux situations, ces animaux en apparence balourds font preuve autant d’agilité que de puissance. J’ai pensé à ces hippopotamidae en écoutant les trois gros saxophones qui ont donné une prestation remarquable à Toulouse.
Vendredi 31 janvier 2014, Pizzeria Belfort, Toulouse (31), 20h30
No Noise No Reduction
Marc Démereau (sax baryton, mégaphone), Marc Maffiolo (sax basse), Florian Nastorg (sax basse)
Pour présenter ce groupe assemblé par Marc Maffiolo, un texte publié sur le net précise : « No Noise No Reduction exhume les brûlots sonores des années 1990 via Sonic Youth, The Melvins, This Heat, Lightning Bolt… sans renier l’héritage free des années 1970. Une relecture du beau bruit, sans batterie, sans électricité, mais avec des c… ». Voilà qui donne le ton !
Effectivement, la première pièce ne laissa pas le temps au public de s’échauffer, sorte de hard core dont Peter Brötzman aurait été le soliste principal, l’absence de batterie pour cette approche musicale permettant à l’ensemble de justement ne pas paraître lourdingue ! La cave voutée de la Pizzeria Belfort est merveilleusement adaptée pour la formation : les auditeurs sont plongés au cœur d’un son puissant, plein et hautement chaleureux qui donne quelque chose de tribal aux exécutions.
Les pièces suivantes n’ont rien à voir avec la première. Telle composition consiste en un jeu de mises en place délicat suivi d’une improvisation processuelle d’où émerge finalement la pulsation initiale ; telle autre prend appui sur un travail sur le son dans la nuance la plus douce (curieux comme les hippopotames paraissent gracieux dans les flux) ; puis c’est un choral (qui m’évoque par moment la version en re-recording de Max mon amour par Portal). Fin orchestrateur, l’auteur de cette dernière pièce joue avec les effets sonores de ces instruments riches en harmoniques : ce ne sont pas trois voix, mais bien plus que l’on entend, chaque instrument renforçant les partiels des deux autres, donnant l’impression d’un orchestre bien plus fourni.
La seconde partie du concert débute par une chanson enfantine cauchemardesque, au rire acidulé, à mi-chemin entre la Marche funèbre pour une marionnette de Gounod (générique de la série Hitchcock) et un chant trash réalisé au mégaphone. Je retiens aussi une pièce conséquente qui débute par une pulsation affirmée façon guitare électrique hard rock qui, peu à peu, se transforme en musique répétitive à la Phil Glass.
No Noise No Reduction : un trio grave !
Marc Démereau Marc Maffiolo Florian Nastorg
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N’avez-vous jamais observé des hippopotames nager sous l’eau ? En avez-vous déjà vus charger ? Dans les deux situations, ces animaux en apparence balourds font preuve autant d’agilité que de puissance. J’ai pensé à ces hippopotamidae en écoutant les trois gros saxophones qui ont donné une prestation remarquable à Toulouse.
Vendredi 31 janvier 2014, Pizzeria Belfort, Toulouse (31), 20h30
No Noise No Reduction
Marc Démereau (sax baryton, mégaphone), Marc Maffiolo (sax basse), Florian Nastorg (sax basse)
Pour présenter ce groupe assemblé par Marc Maffiolo, un texte publié sur le net précise : « No Noise No Reduction exhume les brûlots sonores des années 1990 via Sonic Youth, The Melvins, This Heat, Lightning Bolt… sans renier l’héritage free des années 1970. Une relecture du beau bruit, sans batterie, sans électricité, mais avec des c… ». Voilà qui donne le ton !
Effectivement, la première pièce ne laissa pas le temps au public de s’échauffer, sorte de hard core dont Peter Brötzman aurait été le soliste principal, l’absence de batterie pour cette approche musicale permettant à l’ensemble de justement ne pas paraître lourdingue ! La cave voutée de la Pizzeria Belfort est merveilleusement adaptée pour la formation : les auditeurs sont plongés au cœur d’un son puissant, plein et hautement chaleureux qui donne quelque chose de tribal aux exécutions.
Les pièces suivantes n’ont rien à voir avec la première. Telle composition consiste en un jeu de mises en place délicat suivi d’une improvisation processuelle d’où émerge finalement la pulsation initiale ; telle autre prend appui sur un travail sur le son dans la nuance la plus douce (curieux comme les hippopotames paraissent gracieux dans les flux) ; puis c’est un choral (qui m’évoque par moment la version en re-recording de Max mon amour par Portal). Fin orchestrateur, l’auteur de cette dernière pièce joue avec les effets sonores de ces instruments riches en harmoniques : ce ne sont pas trois voix, mais bien plus que l’on entend, chaque instrument renforçant les partiels des deux autres, donnant l’impression d’un orchestre bien plus fourni.
La seconde partie du concert débute par une chanson enfantine cauchemardesque, au rire acidulé, à mi-chemin entre la Marche funèbre pour une marionnette de Gounod (générique de la série Hitchcock) et un chant trash réalisé au mégaphone. Je retiens aussi une pièce conséquente qui débute par une pulsation affirmée façon guitare électrique hard rock qui, peu à peu, se transforme en musique répétitive à la Phil Glass.
No Noise No Reduction : un trio grave !
Marc Démereau Marc Maffiolo Florian Nastorg
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N’avez-vous jamais observé des hippopotames nager sous l’eau ? En avez-vous déjà vus charger ? Dans les deux situations, ces animaux en apparence balourds font preuve autant d’agilité que de puissance. J’ai pensé à ces hippopotamidae en écoutant les trois gros saxophones qui ont donné une prestation remarquable à Toulouse.
Vendredi 31 janvier 2014, Pizzeria Belfort, Toulouse (31), 20h30
No Noise No Reduction
Marc Démereau (sax baryton, mégaphone), Marc Maffiolo (sax basse), Florian Nastorg (sax basse)
Pour présenter ce groupe assemblé par Marc Maffiolo, un texte publié sur le net précise : « No Noise No Reduction exhume les brûlots sonores des années 1990 via Sonic Youth, The Melvins, This Heat, Lightning Bolt… sans renier l’héritage free des années 1970. Une relecture du beau bruit, sans batterie, sans électricité, mais avec des c… ». Voilà qui donne le ton !
Effectivement, la première pièce ne laissa pas le temps au public de s’échauffer, sorte de hard core dont Peter Brötzman aurait été le soliste principal, l’absence de batterie pour cette approche musicale permettant à l’ensemble de justement ne pas paraître lourdingue ! La cave voutée de la Pizzeria Belfort est merveilleusement adaptée pour la formation : les auditeurs sont plongés au cœur d’un son puissant, plein et hautement chaleureux qui donne quelque chose de tribal aux exécutions.
Les pièces suivantes n’ont rien à voir avec la première. Telle composition consiste en un jeu de mises en place délicat suivi d’une improvisation processuelle d’où émerge finalement la pulsation initiale ; telle autre prend appui sur un travail sur le son dans la nuance la plus douce (curieux comme les hippopotames paraissent gracieux dans les flux) ; puis c’est un choral (qui m’évoque par moment la version en re-recording de Max mon amour par Portal). Fin orchestrateur, l’auteur de cette dernière pièce joue avec les effets sonores de ces instruments riches en harmoniques : ce ne sont pas trois voix, mais bien plus que l’on entend, chaque instrument renforçant les partiels des deux autres, donnant l’impression d’un orchestre bien plus fourni.
La seconde partie du concert débute par une chanson enfantine cauchemardesque, au rire acidulé, à mi-chemin entre la Marche funèbre pour une marionnette de Gounod (générique de la série Hitchcock) et un chant trash réalisé au mégaphone. Je retiens aussi une pièce conséquente qui débute par une pulsation affirmée façon guitare électrique hard rock qui, peu à peu, se transforme en musique répétitive à la Phil Glass.
No Noise No Reduction : un trio grave !
Marc Démereau Marc Maffiolo Florian Nastorg