North Sea Jazz Festival (4) : Donny McCaslin lauréat du prix Paul Acket
Les trois compte-rendus du North Sea Jazz postés sur ce blog ne seraient pas complets sans évoquer la (quasi) conclusion du festival, à savoir la remise au saxophoniste Donny McCaslin du prix Paul Acket soutenu par la Fondation BNP Paribas.
Vous vous demandez peut-être ce que l’un des principaux groupes bancaires français vient faire dans cette histoire toute néerlandaise, et vous aurez tort : en effet, le nom de « Paribas » dérive historiquement de la contraction de « Banque de Paris et des Pays-Bas ! ». Quant à la Fondation, active dans 51 pays, elle soutient, sous l’impulsion de son président Jean-Jacques Goron, des projets ayant trait à la solidarité, à l’environnement, et… au jazz (ah oui, on allait presque oublier la danse, aussi !). Une aide financière d’autant plus bienvenue qu’elle s’inscrit généralement dans la durée, loin des spéculations à court terme des salles de marché : ainsi, Baptiste Trotignon se voit soutenu depuis 2010, le Festival Jazz à Saint-Germain-des-Prés depuis 2009…
Au North Sea Jazz, l’apport de BNP Paribas s’exprime sous deux formes : aux côtés d’autres sponsor tels que le port de Rotterdam ou Heineken, la filiale néerlandaise de la banque apporte son concours financier au festival, tandis que la Fondation, elle, soutient plus spécifiquement d’une part un événement à destination des enfants, North Sea Jazz for Kids, et d’autre part le prix Paul Acket, du nom du père fondateur de la manifestation. Décerné à Tigran Hamasyan en 2015 et à Cécile McLorin Salvant en 2016, cette distinction est moins destinée à des nouveaux venus qu’à des artistes se situant déjà à un premier tournant de leur carrière.
Cette année, c’est donc au tour de Donny McCaslin : à cinquante ans tout rond, le saxophoniste est loin d’être une nouvelle tête sur la scène new-yorkaise, mais sa carrière a pris une toute autre dimension depuis sa participation à l’album “Black Star” de David Bowie. Avant de se voir remettre le prix par Jan Willem Luyken (à gauche sur la photo), directeur du festival, sous le regard bienveillant de Jean-Jacques Goron (à droite), le lauréat est d’abord interviewé en toute décontraction par le critique américain Dan Ouellette : il revient d’abord sur son histoire personnelle avec le North Sea Jazz Festival, où il eut l’occasion de se produire dès l’âge de quatorze ans, au cours d’une rocambolesque tournée européenne avec le big band de son lycée où il dut être opéré d’urgence de l’appendicite ! Très en verve, il évoque ensuite les deux grandes expériences musicales de sa carrière, le big band de Maria Schneider (pour lequel il fut nominé deux fois aux Grammy Awards), et bien sûr Bowie, dont il avoue d’ailleurs qu’il n’était pas forcément un grand connaisseur avant de le rencontrer.
Plus tard dans la soirée (à 22h15 pour être précis : on ne plaisante pas avec les horaires au North Sea Jazz !), notre homme conclut le festival par un set explosif avec son groupe, dont le casting a été légèrement remanié, agenda des tournées oblige : tandis que Jason Lindner restait fidèle aux postes aux claviers, Tim Lefebvre était remplacé par le bassiste Jonathan Maron (repéré dans la dernière création électro de Dave Douglas), tandis que Mark Giuliana, qui se produisait l’avant-veille avec son propre groupe, cédait son siège à Nate Wood, batteur du groupe Kneebody, entre autres. On vous rassure, la musique n’y perdait rien de son indomptable énergie rock : bouchons d’oreilles de rigueur !
Pascal Rozat|Les trois compte-rendus du North Sea Jazz postés sur ce blog ne seraient pas complets sans évoquer la (quasi) conclusion du festival, à savoir la remise au saxophoniste Donny McCaslin du prix Paul Acket soutenu par la Fondation BNP Paribas.
Vous vous demandez peut-être ce que l’un des principaux groupes bancaires français vient faire dans cette histoire toute néerlandaise, et vous aurez tort : en effet, le nom de « Paribas » dérive historiquement de la contraction de « Banque de Paris et des Pays-Bas ! ». Quant à la Fondation, active dans 51 pays, elle soutient, sous l’impulsion de son président Jean-Jacques Goron, des projets ayant trait à la solidarité, à l’environnement, et… au jazz (ah oui, on allait presque oublier la danse, aussi !). Une aide financière d’autant plus bienvenue qu’elle s’inscrit généralement dans la durée, loin des spéculations à court terme des salles de marché : ainsi, Baptiste Trotignon se voit soutenu depuis 2010, le Festival Jazz à Saint-Germain-des-Prés depuis 2009…
Au North Sea Jazz, l’apport de BNP Paribas s’exprime sous deux formes : aux côtés d’autres sponsor tels que le port de Rotterdam ou Heineken, la filiale néerlandaise de la banque apporte son concours financier au festival, tandis que la Fondation, elle, soutient plus spécifiquement d’une part un événement à destination des enfants, North Sea Jazz for Kids, et d’autre part le prix Paul Acket, du nom du père fondateur de la manifestation. Décerné à Tigran Hamasyan en 2015 et à Cécile McLorin Salvant en 2016, cette distinction est moins destinée à des nouveaux venus qu’à des artistes se situant déjà à un premier tournant de leur carrière.
Cette année, c’est donc au tour de Donny McCaslin : à cinquante ans tout rond, le saxophoniste est loin d’être une nouvelle tête sur la scène new-yorkaise, mais sa carrière a pris une toute autre dimension depuis sa participation à l’album “Black Star” de David Bowie. Avant de se voir remettre le prix par Jan Willem Luyken (à gauche sur la photo), directeur du festival, sous le regard bienveillant de Jean-Jacques Goron (à droite), le lauréat est d’abord interviewé en toute décontraction par le critique américain Dan Ouellette : il revient d’abord sur son histoire personnelle avec le North Sea Jazz Festival, où il eut l’occasion de se produire dès l’âge de quatorze ans, au cours d’une rocambolesque tournée européenne avec le big band de son lycée où il dut être opéré d’urgence de l’appendicite ! Très en verve, il évoque ensuite les deux grandes expériences musicales de sa carrière, le big band de Maria Schneider (pour lequel il fut nominé deux fois aux Grammy Awards), et bien sûr Bowie, dont il avoue d’ailleurs qu’il n’était pas forcément un grand connaisseur avant de le rencontrer.
Plus tard dans la soirée (à 22h15 pour être précis : on ne plaisante pas avec les horaires au North Sea Jazz !), notre homme conclut le festival par un set explosif avec son groupe, dont le casting a été légèrement remanié, agenda des tournées oblige : tandis que Jason Lindner restait fidèle aux postes aux claviers, Tim Lefebvre était remplacé par le bassiste Jonathan Maron (repéré dans la dernière création électro de Dave Douglas), tandis que Mark Giuliana, qui se produisait l’avant-veille avec son propre groupe, cédait son siège à Nate Wood, batteur du groupe Kneebody, entre autres. On vous rassure, la musique n’y perdait rien de son indomptable énergie rock : bouchons d’oreilles de rigueur !
Pascal Rozat|Les trois compte-rendus du North Sea Jazz postés sur ce blog ne seraient pas complets sans évoquer la (quasi) conclusion du festival, à savoir la remise au saxophoniste Donny McCaslin du prix Paul Acket soutenu par la Fondation BNP Paribas.
Vous vous demandez peut-être ce que l’un des principaux groupes bancaires français vient faire dans cette histoire toute néerlandaise, et vous aurez tort : en effet, le nom de « Paribas » dérive historiquement de la contraction de « Banque de Paris et des Pays-Bas ! ». Quant à la Fondation, active dans 51 pays, elle soutient, sous l’impulsion de son président Jean-Jacques Goron, des projets ayant trait à la solidarité, à l’environnement, et… au jazz (ah oui, on allait presque oublier la danse, aussi !). Une aide financière d’autant plus bienvenue qu’elle s’inscrit généralement dans la durée, loin des spéculations à court terme des salles de marché : ainsi, Baptiste Trotignon se voit soutenu depuis 2010, le Festival Jazz à Saint-Germain-des-Prés depuis 2009…
Au North Sea Jazz, l’apport de BNP Paribas s’exprime sous deux formes : aux côtés d’autres sponsor tels que le port de Rotterdam ou Heineken, la filiale néerlandaise de la banque apporte son concours financier au festival, tandis que la Fondation, elle, soutient plus spécifiquement d’une part un événement à destination des enfants, North Sea Jazz for Kids, et d’autre part le prix Paul Acket, du nom du père fondateur de la manifestation. Décerné à Tigran Hamasyan en 2015 et à Cécile McLorin Salvant en 2016, cette distinction est moins destinée à des nouveaux venus qu’à des artistes se situant déjà à un premier tournant de leur carrière.
Cette année, c’est donc au tour de Donny McCaslin : à cinquante ans tout rond, le saxophoniste est loin d’être une nouvelle tête sur la scène new-yorkaise, mais sa carrière a pris une toute autre dimension depuis sa participation à l’album “Black Star” de David Bowie. Avant de se voir remettre le prix par Jan Willem Luyken (à gauche sur la photo), directeur du festival, sous le regard bienveillant de Jean-Jacques Goron (à droite), le lauréat est d’abord interviewé en toute décontraction par le critique américain Dan Ouellette : il revient d’abord sur son histoire personnelle avec le North Sea Jazz Festival, où il eut l’occasion de se produire dès l’âge de quatorze ans, au cours d’une rocambolesque tournée européenne avec le big band de son lycée où il dut être opéré d’urgence de l’appendicite ! Très en verve, il évoque ensuite les deux grandes expériences musicales de sa carrière, le big band de Maria Schneider (pour lequel il fut nominé deux fois aux Grammy Awards), et bien sûr Bowie, dont il avoue d’ailleurs qu’il n’était pas forcément un grand connaisseur avant de le rencontrer.
Plus tard dans la soirée (à 22h15 pour être précis : on ne plaisante pas avec les horaires au North Sea Jazz !), notre homme conclut le festival par un set explosif avec son groupe, dont le casting a été légèrement remanié, agenda des tournées oblige : tandis que Jason Lindner restait fidèle aux postes aux claviers, Tim Lefebvre était remplacé par le bassiste Jonathan Maron (repéré dans la dernière création électro de Dave Douglas), tandis que Mark Giuliana, qui se produisait l’avant-veille avec son propre groupe, cédait son siège à Nate Wood, batteur du groupe Kneebody, entre autres. On vous rassure, la musique n’y perdait rien de son indomptable énergie rock : bouchons d’oreilles de rigueur !
Pascal Rozat|Les trois compte-rendus du North Sea Jazz postés sur ce blog ne seraient pas complets sans évoquer la (quasi) conclusion du festival, à savoir la remise au saxophoniste Donny McCaslin du prix Paul Acket soutenu par la Fondation BNP Paribas.
Vous vous demandez peut-être ce que l’un des principaux groupes bancaires français vient faire dans cette histoire toute néerlandaise, et vous aurez tort : en effet, le nom de « Paribas » dérive historiquement de la contraction de « Banque de Paris et des Pays-Bas ! ». Quant à la Fondation, active dans 51 pays, elle soutient, sous l’impulsion de son président Jean-Jacques Goron, des projets ayant trait à la solidarité, à l’environnement, et… au jazz (ah oui, on allait presque oublier la danse, aussi !). Une aide financière d’autant plus bienvenue qu’elle s’inscrit généralement dans la durée, loin des spéculations à court terme des salles de marché : ainsi, Baptiste Trotignon se voit soutenu depuis 2010, le Festival Jazz à Saint-Germain-des-Prés depuis 2009…
Au North Sea Jazz, l’apport de BNP Paribas s’exprime sous deux formes : aux côtés d’autres sponsor tels que le port de Rotterdam ou Heineken, la filiale néerlandaise de la banque apporte son concours financier au festival, tandis que la Fondation, elle, soutient plus spécifiquement d’une part un événement à destination des enfants, North Sea Jazz for Kids, et d’autre part le prix Paul Acket, du nom du père fondateur de la manifestation. Décerné à Tigran Hamasyan en 2015 et à Cécile McLorin Salvant en 2016, cette distinction est moins destinée à des nouveaux venus qu’à des artistes se situant déjà à un premier tournant de leur carrière.
Cette année, c’est donc au tour de Donny McCaslin : à cinquante ans tout rond, le saxophoniste est loin d’être une nouvelle tête sur la scène new-yorkaise, mais sa carrière a pris une toute autre dimension depuis sa participation à l’album “Black Star” de David Bowie. Avant de se voir remettre le prix par Jan Willem Luyken (à gauche sur la photo), directeur du festival, sous le regard bienveillant de Jean-Jacques Goron (à droite), le lauréat est d’abord interviewé en toute décontraction par le critique américain Dan Ouellette : il revient d’abord sur son histoire personnelle avec le North Sea Jazz Festival, où il eut l’occasion de se produire dès l’âge de quatorze ans, au cours d’une rocambolesque tournée européenne avec le big band de son lycée où il dut être opéré d’urgence de l’appendicite ! Très en verve, il évoque ensuite les deux grandes expériences musicales de sa carrière, le big band de Maria Schneider (pour lequel il fut nominé deux fois aux Grammy Awards), et bien sûr Bowie, dont il avoue d’ailleurs qu’il n’était pas forcément un grand connaisseur avant de le rencontrer.
Plus tard dans la soirée (à 22h15 pour être précis : on ne plaisante pas avec les horaires au North Sea Jazz !), notre homme conclut le festival par un set explosif avec son groupe, dont le casting a été légèrement remanié, agenda des tournées oblige : tandis que Jason Lindner restait fidèle aux postes aux claviers, Tim Lefebvre était remplacé par le bassiste Jonathan Maron (repéré dans la dernière création électro de Dave Douglas), tandis que Mark Giuliana, qui se produisait l’avant-veille avec son propre groupe, cédait son siège à Nate Wood, batteur du groupe Kneebody, entre autres. On vous rassure, la musique n’y perdait rien de son indomptable énergie rock : bouchons d’oreilles de rigueur !
Pascal Rozat