RADIO FRANCE OCCITANIE MONTPELLIER : ALFREDO RODRIGUEZ
Le Tour de France est terminé mais le tour du jazz continue au festival, avec le pianiste cubain Alfredo Rodriguez
Dès 20h30 la musique prend ses quartiers sous la pinède du Domaine d’O avec le Trio Zylia : un groupe qui vient de bénéficier d’un résidence dans le cadre de l’association Jazz en Languedoc Roussillon (Jazz en L’R), et qui présente sur scène le fruit de son travail. C’est un étonnant mélange de jazz et de musiques expérimentales, où des mélodies parfois atonales répondent à des harmonies mystérieuses et à un drumming minimaliste ou proactif, mais toujours stimulant. Samuel Mastorakis est au vibraphone, synthétiseur et autres machines, Rémi Ploton aux claviers, Julien Grégoire à la batterie (acoustique et numérique)
ALFREDO RODRIGUEZ TRIO
Alfredo Rodriguez (piano, synthétiseur, effets, voix), Reinier Elizarde Ruano ‘El Negrón’ (contrebasse), Michael Olivera (batterie)
En coproduction avec Jazz à Junas et Millau Jazz Festival
Montpellier, Amphithéâtre du Domaine d’O, 23 juillet 2017, 22h
Le pianiste cubain a choisi pour ce concert de mêler des titres de son plus récent CD, «Tocoroco», et du précédent, «The Invasion Parade». C’est par ce dernier qu’il va commencer : après une introduction rhapsodique en solo, la rythmique »envoie du bois », et c’est parti pour un feu d’artifice, variations énervées autour d’une harmonie simple, en boucle, avec le crescendo explosif propre à soulever la foule…. et ça marche : ovation dès la conclusion de cette première séquence. La suivante procède d’une autre démarche, avec Besame Mucho, amoureusement joué avec une sobriété qui rappelle John Lewis. Après un solo de contrebasse, le pianiste s’anime avec des phrases très accentuées, aux résonances sèches, ‘à la Tristano’, ce qui ne l’empêche pas pour quelques mesures de garnériser un peu. Vient ensuite Yemayá , une composition inspirée par l’antique civilisation sud-américaine, où il va chanter, usant d’effets électroniques qui font de sa voix un choeur. C’est un curieux mélange de thème tribal et de pop anglaise, qui va déboucher sur le piano seul, dans une variation obstinée et virtuose autour des notes d’un seul accord. Viendra ensuite Guantanamera, puis des titres, moins connus sous nos contrées, de la musique latino-américaine. Après un premier rappel consacré à Quizás, Quizás, Quizás, boléro cubain immortalisé par Nat King Cole, le pianiste revient, seul cette fois, pour un dernière variation virtuose. Public aux anges, chroniqueur perplexe, partagé entre l’admiration pour les grands moments de musicalité et la quête, parfois exacerbée, de l’adulation….
Xavier Prévost
Ce concert sera diffusé sur France Musique le 7 octobre 2017 à 19h dans l’émission ‘Le Jazz Club’ |Le Tour de France est terminé mais le tour du jazz continue au festival, avec le pianiste cubain Alfredo Rodriguez
Dès 20h30 la musique prend ses quartiers sous la pinède du Domaine d’O avec le Trio Zylia : un groupe qui vient de bénéficier d’un résidence dans le cadre de l’association Jazz en Languedoc Roussillon (Jazz en L’R), et qui présente sur scène le fruit de son travail. C’est un étonnant mélange de jazz et de musiques expérimentales, où des mélodies parfois atonales répondent à des harmonies mystérieuses et à un drumming minimaliste ou proactif, mais toujours stimulant. Samuel Mastorakis est au vibraphone, synthétiseur et autres machines, Rémi Ploton aux claviers, Julien Grégoire à la batterie (acoustique et numérique)
ALFREDO RODRIGUEZ TRIO
Alfredo Rodriguez (piano, synthétiseur, effets, voix), Reinier Elizarde Ruano ‘El Negrón’ (contrebasse), Michael Olivera (batterie)
En coproduction avec Jazz à Junas et Millau Jazz Festival
Montpellier, Amphithéâtre du Domaine d’O, 23 juillet 2017, 22h
Le pianiste cubain a choisi pour ce concert de mêler des titres de son plus récent CD, «Tocoroco», et du précédent, «The Invasion Parade». C’est par ce dernier qu’il va commencer : après une introduction rhapsodique en solo, la rythmique »envoie du bois », et c’est parti pour un feu d’artifice, variations énervées autour d’une harmonie simple, en boucle, avec le crescendo explosif propre à soulever la foule…. et ça marche : ovation dès la conclusion de cette première séquence. La suivante procède d’une autre démarche, avec Besame Mucho, amoureusement joué avec une sobriété qui rappelle John Lewis. Après un solo de contrebasse, le pianiste s’anime avec des phrases très accentuées, aux résonances sèches, ‘à la Tristano’, ce qui ne l’empêche pas pour quelques mesures de garnériser un peu. Vient ensuite Yemayá , une composition inspirée par l’antique civilisation sud-américaine, où il va chanter, usant d’effets électroniques qui font de sa voix un choeur. C’est un curieux mélange de thème tribal et de pop anglaise, qui va déboucher sur le piano seul, dans une variation obstinée et virtuose autour des notes d’un seul accord. Viendra ensuite Guantanamera, puis des titres, moins connus sous nos contrées, de la musique latino-américaine. Après un premier rappel consacré à Quizás, Quizás, Quizás, boléro cubain immortalisé par Nat King Cole, le pianiste revient, seul cette fois, pour un dernière variation virtuose. Public aux anges, chroniqueur perplexe, partagé entre l’admiration pour les grands moments de musicalité et la quête, parfois exacerbée, de l’adulation….
Xavier Prévost
Ce concert sera diffusé sur France Musique le 7 octobre 2017 à 19h dans l’émission ‘Le Jazz Club’ |Le Tour de France est terminé mais le tour du jazz continue au festival, avec le pianiste cubain Alfredo Rodriguez
Dès 20h30 la musique prend ses quartiers sous la pinède du Domaine d’O avec le Trio Zylia : un groupe qui vient de bénéficier d’un résidence dans le cadre de l’association Jazz en Languedoc Roussillon (Jazz en L’R), et qui présente sur scène le fruit de son travail. C’est un étonnant mélange de jazz et de musiques expérimentales, où des mélodies parfois atonales répondent à des harmonies mystérieuses et à un drumming minimaliste ou proactif, mais toujours stimulant. Samuel Mastorakis est au vibraphone, synthétiseur et autres machines, Rémi Ploton aux claviers, Julien Grégoire à la batterie (acoustique et numérique)
ALFREDO RODRIGUEZ TRIO
Alfredo Rodriguez (piano, synthétiseur, effets, voix), Reinier Elizarde Ruano ‘El Negrón’ (contrebasse), Michael Olivera (batterie)
En coproduction avec Jazz à Junas et Millau Jazz Festival
Montpellier, Amphithéâtre du Domaine d’O, 23 juillet 2017, 22h
Le pianiste cubain a choisi pour ce concert de mêler des titres de son plus récent CD, «Tocoroco», et du précédent, «The Invasion Parade». C’est par ce dernier qu’il va commencer : après une introduction rhapsodique en solo, la rythmique »envoie du bois », et c’est parti pour un feu d’artifice, variations énervées autour d’une harmonie simple, en boucle, avec le crescendo explosif propre à soulever la foule…. et ça marche : ovation dès la conclusion de cette première séquence. La suivante procède d’une autre démarche, avec Besame Mucho, amoureusement joué avec une sobriété qui rappelle John Lewis. Après un solo de contrebasse, le pianiste s’anime avec des phrases très accentuées, aux résonances sèches, ‘à la Tristano’, ce qui ne l’empêche pas pour quelques mesures de garnériser un peu. Vient ensuite Yemayá , une composition inspirée par l’antique civilisation sud-américaine, où il va chanter, usant d’effets électroniques qui font de sa voix un choeur. C’est un curieux mélange de thème tribal et de pop anglaise, qui va déboucher sur le piano seul, dans une variation obstinée et virtuose autour des notes d’un seul accord. Viendra ensuite Guantanamera, puis des titres, moins connus sous nos contrées, de la musique latino-américaine. Après un premier rappel consacré à Quizás, Quizás, Quizás, boléro cubain immortalisé par Nat King Cole, le pianiste revient, seul cette fois, pour un dernière variation virtuose. Public aux anges, chroniqueur perplexe, partagé entre l’admiration pour les grands moments de musicalité et la quête, parfois exacerbée, de l’adulation….
Xavier Prévost
Ce concert sera diffusé sur France Musique le 7 octobre 2017 à 19h dans l’émission ‘Le Jazz Club’ |Le Tour de France est terminé mais le tour du jazz continue au festival, avec le pianiste cubain Alfredo Rodriguez
Dès 20h30 la musique prend ses quartiers sous la pinède du Domaine d’O avec le Trio Zylia : un groupe qui vient de bénéficier d’un résidence dans le cadre de l’association Jazz en Languedoc Roussillon (Jazz en L’R), et qui présente sur scène le fruit de son travail. C’est un étonnant mélange de jazz et de musiques expérimentales, où des mélodies parfois atonales répondent à des harmonies mystérieuses et à un drumming minimaliste ou proactif, mais toujours stimulant. Samuel Mastorakis est au vibraphone, synthétiseur et autres machines, Rémi Ploton aux claviers, Julien Grégoire à la batterie (acoustique et numérique)
ALFREDO RODRIGUEZ TRIO
Alfredo Rodriguez (piano, synthétiseur, effets, voix), Reinier Elizarde Ruano ‘El Negrón’ (contrebasse), Michael Olivera (batterie)
En coproduction avec Jazz à Junas et Millau Jazz Festival
Montpellier, Amphithéâtre du Domaine d’O, 23 juillet 2017, 22h
Le pianiste cubain a choisi pour ce concert de mêler des titres de son plus récent CD, «Tocoroco», et du précédent, «The Invasion Parade». C’est par ce dernier qu’il va commencer : après une introduction rhapsodique en solo, la rythmique »envoie du bois », et c’est parti pour un feu d’artifice, variations énervées autour d’une harmonie simple, en boucle, avec le crescendo explosif propre à soulever la foule…. et ça marche : ovation dès la conclusion de cette première séquence. La suivante procède d’une autre démarche, avec Besame Mucho, amoureusement joué avec une sobriété qui rappelle John Lewis. Après un solo de contrebasse, le pianiste s’anime avec des phrases très accentuées, aux résonances sèches, ‘à la Tristano’, ce qui ne l’empêche pas pour quelques mesures de garnériser un peu. Vient ensuite Yemayá , une composition inspirée par l’antique civilisation sud-américaine, où il va chanter, usant d’effets électroniques qui font de sa voix un choeur. C’est un curieux mélange de thème tribal et de pop anglaise, qui va déboucher sur le piano seul, dans une variation obstinée et virtuose autour des notes d’un seul accord. Viendra ensuite Guantanamera, puis des titres, moins connus sous nos contrées, de la musique latino-américaine. Après un premier rappel consacré à Quizás, Quizás, Quizás, boléro cubain immortalisé par Nat King Cole, le pianiste revient, seul cette fois, pour un dernière variation virtuose. Public aux anges, chroniqueur perplexe, partagé entre l’admiration pour les grands moments de musicalité et la quête, parfois exacerbée, de l’adulation….
Xavier Prévost
Ce concert sera diffusé sur France Musique le 7 octobre 2017 à 19h dans l’émission ‘Le Jazz Club’