RADIO FRANCE OCCITANIE MONTPELLIER : KEVIN NORWOOD
Pour la deuxième soirée de jazz du festival, Pascal Rozat a joué le contraste : après l’effervescence joyeuse et militante du Kelin-Kelin’ Orchestra, c’est l’intimisme chaleureux du chanteur Kevin Norwood qui va conquérir le public de l’Amphithéâtre du Domaine d’O.
La soirée s’était ouverte, dans la pinède en contre-haut de l’Amphithéâtre, avec ‘Once Quartet’, rassemblé autour du trompettiste (et joueur de bugle) Alain Micas. Comme chaque soir un très nombreux public se tient sur les rangées de chaises près de la scène, ou autour des tables disséminées sous les pins, pour boire et manger en profitant de l’avant-concert (qui est aussi un concert !). ‘Once Quartet’ est un bon groupe, qui mêle standards et compositions originales, inspirées notamment par les racines malgaches de la chanteuse-percussionniste Louisa Rabeson et du guitariste Francis Rabeson.
KEVIN NORWOOD QUARTET
Kevin Norwood (voix, textes et musiques), Rémi Ploton (piano et claviers numériques), Sam Favreau (contrebasse), Cedric Bec (batterie)
Montpellier, Amphithéâtre du Domaine d’O, 18 juillet 2017, 22h
Le chanteur, né en Avignon et désormais marseillais, s’exprime dans la langue de ses origines anglo-saxonnes. Adoubé par David Linx (on connaît des légitimations plus ingrates….), il s’impose d’emblée par une présence forte, un charisme sans ostentation, et une passion de communiquer avec l’intime de chaque auditeur-spectateur. Les mélodies sont richement élaborées, et leur caractère sinueux augmente encore les possibilités d’expression sur chaque articulation, musicale ou prosodique. Chaque mot, chaque phrase, semble une adresse à chacun, auditeur vite captif qui répond à cette sollicitation de communiquer plus haut que le raz-de-terre du quotidien. Le déroulement de chaque chanson est scénarisé, selon une progression maitrisée de l’émoi, et chaque membre du quartette a sa place dans ce processus résolument collectif. Le dialogue s’effectue, tout à tour, avec la batterie, la contrebasse, le piano, dans une sorte d’intimité ouverte où le public est accueilli. Chanteur à la voix travaillée, maîtrisée (mais jamais au détriment de l’expression), Kevin Norwood scatte en se rappelant son passé de saxophoniste, et les mouvements de ses doigts trahissent cette ancienne pratique. Le répertoire se partage entre les thèmes du disque « Reborn » (enregistré en 2013 et publié en 2015 par Ajmiseries) et quatre nouvelles compositions. On est en plein jazz, et si l’un ou l’autre thème paraît relever de la pop (très) sophistiquée, l’esprit collectif de l’interprétation le ramène assurément dans le champ jazzistique. Bref ce fut un moment, très intense, de pure musicalité communicative. Un concert diffusé en direct sur France Musique, et à revivre en suivant le lien ci-dessous.
Xavier Prévost
|Pour la deuxième soirée de jazz du festival, Pascal Rozat a joué le contraste : après l’effervescence joyeuse et militante du Kelin-Kelin’ Orchestra, c’est l’intimisme chaleureux du chanteur Kevin Norwood qui va conquérir le public de l’Amphithéâtre du Domaine d’O.
La soirée s’était ouverte, dans la pinède en contre-haut de l’Amphithéâtre, avec ‘Once Quartet’, rassemblé autour du trompettiste (et joueur de bugle) Alain Micas. Comme chaque soir un très nombreux public se tient sur les rangées de chaises près de la scène, ou autour des tables disséminées sous les pins, pour boire et manger en profitant de l’avant-concert (qui est aussi un concert !). ‘Once Quartet’ est un bon groupe, qui mêle standards et compositions originales, inspirées notamment par les racines malgaches de la chanteuse-percussionniste Louisa Rabeson et du guitariste Francis Rabeson.
KEVIN NORWOOD QUARTET
Kevin Norwood (voix, textes et musiques), Rémi Ploton (piano et claviers numériques), Sam Favreau (contrebasse), Cedric Bec (batterie)
Montpellier, Amphithéâtre du Domaine d’O, 18 juillet 2017, 22h
Le chanteur, né en Avignon et désormais marseillais, s’exprime dans la langue de ses origines anglo-saxonnes. Adoubé par David Linx (on connaît des légitimations plus ingrates….), il s’impose d’emblée par une présence forte, un charisme sans ostentation, et une passion de communiquer avec l’intime de chaque auditeur-spectateur. Les mélodies sont richement élaborées, et leur caractère sinueux augmente encore les possibilités d’expression sur chaque articulation, musicale ou prosodique. Chaque mot, chaque phrase, semble une adresse à chacun, auditeur vite captif qui répond à cette sollicitation de communiquer plus haut que le raz-de-terre du quotidien. Le déroulement de chaque chanson est scénarisé, selon une progression maitrisée de l’émoi, et chaque membre du quartette a sa place dans ce processus résolument collectif. Le dialogue s’effectue, tout à tour, avec la batterie, la contrebasse, le piano, dans une sorte d’intimité ouverte où le public est accueilli. Chanteur à la voix travaillée, maîtrisée (mais jamais au détriment de l’expression), Kevin Norwood scatte en se rappelant son passé de saxophoniste, et les mouvements de ses doigts trahissent cette ancienne pratique. Le répertoire se partage entre les thèmes du disque « Reborn » (enregistré en 2013 et publié en 2015 par Ajmiseries) et quatre nouvelles compositions. On est en plein jazz, et si l’un ou l’autre thème paraît relever de la pop (très) sophistiquée, l’esprit collectif de l’interprétation le ramène assurément dans le champ jazzistique. Bref ce fut un moment, très intense, de pure musicalité communicative. Un concert diffusé en direct sur France Musique, et à revivre en suivant le lien ci-dessous.
Xavier Prévost
|Pour la deuxième soirée de jazz du festival, Pascal Rozat a joué le contraste : après l’effervescence joyeuse et militante du Kelin-Kelin’ Orchestra, c’est l’intimisme chaleureux du chanteur Kevin Norwood qui va conquérir le public de l’Amphithéâtre du Domaine d’O.
La soirée s’était ouverte, dans la pinède en contre-haut de l’Amphithéâtre, avec ‘Once Quartet’, rassemblé autour du trompettiste (et joueur de bugle) Alain Micas. Comme chaque soir un très nombreux public se tient sur les rangées de chaises près de la scène, ou autour des tables disséminées sous les pins, pour boire et manger en profitant de l’avant-concert (qui est aussi un concert !). ‘Once Quartet’ est un bon groupe, qui mêle standards et compositions originales, inspirées notamment par les racines malgaches de la chanteuse-percussionniste Louisa Rabeson et du guitariste Francis Rabeson.
KEVIN NORWOOD QUARTET
Kevin Norwood (voix, textes et musiques), Rémi Ploton (piano et claviers numériques), Sam Favreau (contrebasse), Cedric Bec (batterie)
Montpellier, Amphithéâtre du Domaine d’O, 18 juillet 2017, 22h
Le chanteur, né en Avignon et désormais marseillais, s’exprime dans la langue de ses origines anglo-saxonnes. Adoubé par David Linx (on connaît des légitimations plus ingrates….), il s’impose d’emblée par une présence forte, un charisme sans ostentation, et une passion de communiquer avec l’intime de chaque auditeur-spectateur. Les mélodies sont richement élaborées, et leur caractère sinueux augmente encore les possibilités d’expression sur chaque articulation, musicale ou prosodique. Chaque mot, chaque phrase, semble une adresse à chacun, auditeur vite captif qui répond à cette sollicitation de communiquer plus haut que le raz-de-terre du quotidien. Le déroulement de chaque chanson est scénarisé, selon une progression maitrisée de l’émoi, et chaque membre du quartette a sa place dans ce processus résolument collectif. Le dialogue s’effectue, tout à tour, avec la batterie, la contrebasse, le piano, dans une sorte d’intimité ouverte où le public est accueilli. Chanteur à la voix travaillée, maîtrisée (mais jamais au détriment de l’expression), Kevin Norwood scatte en se rappelant son passé de saxophoniste, et les mouvements de ses doigts trahissent cette ancienne pratique. Le répertoire se partage entre les thèmes du disque « Reborn » (enregistré en 2013 et publié en 2015 par Ajmiseries) et quatre nouvelles compositions. On est en plein jazz, et si l’un ou l’autre thème paraît relever de la pop (très) sophistiquée, l’esprit collectif de l’interprétation le ramène assurément dans le champ jazzistique. Bref ce fut un moment, très intense, de pure musicalité communicative. Un concert diffusé en direct sur France Musique, et à revivre en suivant le lien ci-dessous.
Xavier Prévost
|Pour la deuxième soirée de jazz du festival, Pascal Rozat a joué le contraste : après l’effervescence joyeuse et militante du Kelin-Kelin’ Orchestra, c’est l’intimisme chaleureux du chanteur Kevin Norwood qui va conquérir le public de l’Amphithéâtre du Domaine d’O.
La soirée s’était ouverte, dans la pinède en contre-haut de l’Amphithéâtre, avec ‘Once Quartet’, rassemblé autour du trompettiste (et joueur de bugle) Alain Micas. Comme chaque soir un très nombreux public se tient sur les rangées de chaises près de la scène, ou autour des tables disséminées sous les pins, pour boire et manger en profitant de l’avant-concert (qui est aussi un concert !). ‘Once Quartet’ est un bon groupe, qui mêle standards et compositions originales, inspirées notamment par les racines malgaches de la chanteuse-percussionniste Louisa Rabeson et du guitariste Francis Rabeson.
KEVIN NORWOOD QUARTET
Kevin Norwood (voix, textes et musiques), Rémi Ploton (piano et claviers numériques), Sam Favreau (contrebasse), Cedric Bec (batterie)
Montpellier, Amphithéâtre du Domaine d’O, 18 juillet 2017, 22h
Le chanteur, né en Avignon et désormais marseillais, s’exprime dans la langue de ses origines anglo-saxonnes. Adoubé par David Linx (on connaît des légitimations plus ingrates….), il s’impose d’emblée par une présence forte, un charisme sans ostentation, et une passion de communiquer avec l’intime de chaque auditeur-spectateur. Les mélodies sont richement élaborées, et leur caractère sinueux augmente encore les possibilités d’expression sur chaque articulation, musicale ou prosodique. Chaque mot, chaque phrase, semble une adresse à chacun, auditeur vite captif qui répond à cette sollicitation de communiquer plus haut que le raz-de-terre du quotidien. Le déroulement de chaque chanson est scénarisé, selon une progression maitrisée de l’émoi, et chaque membre du quartette a sa place dans ce processus résolument collectif. Le dialogue s’effectue, tout à tour, avec la batterie, la contrebasse, le piano, dans une sorte d’intimité ouverte où le public est accueilli. Chanteur à la voix travaillée, maîtrisée (mais jamais au détriment de l’expression), Kevin Norwood scatte en se rappelant son passé de saxophoniste, et les mouvements de ses doigts trahissent cette ancienne pratique. Le répertoire se partage entre les thèmes du disque « Reborn » (enregistré en 2013 et publié en 2015 par Ajmiseries) et quatre nouvelles compositions. On est en plein jazz, et si l’un ou l’autre thème paraît relever de la pop (très) sophistiquée, l’esprit collectif de l’interprétation le ramène assurément dans le champ jazzistique. Bref ce fut un moment, très intense, de pure musicalité communicative. Un concert diffusé en direct sur France Musique, et à revivre en suivant le lien ci-dessous.
Xavier Prévost