Saint-Émilion Jazz Festival (1)
On dira une autre fois, et ailleurs, les tenants et aboutissants de cette affaire de « jazz et de vin » dans la région bordelaise, qui n’en est pas à son coup d’essai dans ce domaine. Toujours est-il que voici la première édition du « Saint Emilion Jazz Festival », qu’on y va pour écouter de la musique, et que la première impression est que tout a été fait dans les règles et en grand, lieux d’accueil du public, espaces de convivialité, scènes ouvertes et espaces clos, pianos solos de l’après-midi, grands concerts du soir avec en point de mire (c’est complet déjà) Earth, Wind and Fire dimanche soir.
Thierry Maillard succèdait hier soir vers 18.00 à François Faure, pianiste secret et talentueux qui s’était exprimé la veille sur le Yamaha tout neuf de la salle des Dominicains. Public réduit, public choisi, attentif au jeu brillant du partenaire de Debora Seffer, déjà auteur de nombreux disques, d’importantes musiques de films et autres preuves de son talent. Il s’exprime essentiellement sur des compositions personnelles, sur des tempos rapides, avec une juste balance dans l’utilisation des deux mains, une technique sans faille, trop brillante presque. La musique semble d’inspiration traditionnelle française, elle évoque une sorte de folklore imaginaire, elle coule facilement, raconte parfois un peu toujours la même histoire. Conclusion brillante sur un thème de Miles Davis, histoire de rappeler que dans son dernier double CD, Thierry Maillard a consacré un disque entier en solo à l’oeuvre du grand trompettiste.
Brady Winterstein (g solo), son frère Hono (g), Xavier Nikq (b) constituent la base d’un groupe dit « de jazz manouche », dont on rappelera encore une fois qu’il conviendrait plutôt de parler de « style Django » tant la marque de fabrique du grand gitan se retrouve dès la première mesure, et produit de ce fait une musique infiniment prévisible, donc lassante à la longue. Mais les producteurs du concert, avisés, ont su glisser ici et là quelques surprises, Dominique Di Piazza (el-b) venant par exemple rivaliser de rapidité d’exécution avec Brady sur son lourd instrument, et Minimo Garay venant éclairer de son lumieux sourire (et de ses couleurs percussives) la musique réglée au cordeau du trio. Quant à Martin Weiss (violon) ils vient apporter une touche « gypsy » au violon qui renvoie, pour le coup de nouveau, au célèbre quintet fondé par Reinhardt et Grappeli.
Le trio annoncé de Jacky Terrasson est en fait un quartet, composé de Minimo Garay déjà cité, du très placide et efficace contrebassiste Burniss Travis et du jeune et époustouflant batteur Justin Faulkner. Soit le lineup du futur CD à sortir fin août chez Universal sous le titre « Gouache », avec les invités prévus et quelques surprises qui auront donné à ce concert un côté JATP un peu étrange et fort sympathique. Car si les premiers temps font entendre l’habituelle musique dynamique, percussive et physique dont Jacky Terrasson est coutumier, au fil des « guests » on verra se dessiner un voyage très diversifié, entre mélodie française (superbe Je Te Veux d’Eric Satie, chanté par Cecile McLorin Salvant, très convaincante malgré une très légère tendance à la sophistication), chansons de notre répertoire (La Javanaise) interprété à la clarinette-basse par Michel Portal, et standards de jazz dont un Caravan venu de loin, ou Portal et Glenn Ferris (tb) rivalisent de déhanchement, et de petits riffs à ravir les intégristes du free. Ajoutons la participation de Malia (voc), d’une Kelly Jones qui n’est pas le chanteur mais la chanteuse, et de l’harmoniciste Grégoire Maret qui nous a semblé très ouvert, attentif à la musique qui vient, soucieux de laisser des espaces. Deux heures de musiques un peu folles et débridées, dans une ambiance chaleureuse, qui auront, on n’en doute pas, causé un grand bonheur à Dominique Renard (notre photo avec Michel Portal), fondateur et premier mécène du festival.
De plus en plus familier de l’échange (suite à ses nombreux duos), Jacky Terrasson s’ouvre de plus en plus également à la musique des autres (c’est bien), et il manifeste par aileurs une curieuse identification aux musiciens de la réitération, de l’insistance, comme… John Coltrane par exemple, dont il a cité hier soir à deux reprises A Love Supreme. Excellent accompagnateur, sa vérité musicale est peut-être paradoxalement dans ces moments de folie où il répète une formule rythmique jusqu’à en perdre haleine, jusqu’à une sorte d’hypnose qui finit par gagner l’auditoire. A noter enfin que lors d’un chapitre spécial de la Jurade de St Emilion, Jacky Terrasson a été intronisé, avec quelques autres dont nous reparlerons. A cette occasion, il a composé (et joué) le nouvel hymne de la Jurade, un thème d’inspiration baroque dont on aurait bien aimé qu’il le fasse suivre de quelque 32 variations, à la mode Goldberg…
Philippe Méziat
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On dira une autre fois, et ailleurs, les tenants et aboutissants de cette affaire de « jazz et de vin » dans la région bordelaise, qui n’en est pas à son coup d’essai dans ce domaine. Toujours est-il que voici la première édition du « Saint Emilion Jazz Festival », qu’on y va pour écouter de la musique, et que la première impression est que tout a été fait dans les règles et en grand, lieux d’accueil du public, espaces de convivialité, scènes ouvertes et espaces clos, pianos solos de l’après-midi, grands concerts du soir avec en point de mire (c’est complet déjà) Earth, Wind and Fire dimanche soir.
Thierry Maillard succèdait hier soir vers 18.00 à François Faure, pianiste secret et talentueux qui s’était exprimé la veille sur le Yamaha tout neuf de la salle des Dominicains. Public réduit, public choisi, attentif au jeu brillant du partenaire de Debora Seffer, déjà auteur de nombreux disques, d’importantes musiques de films et autres preuves de son talent. Il s’exprime essentiellement sur des compositions personnelles, sur des tempos rapides, avec une juste balance dans l’utilisation des deux mains, une technique sans faille, trop brillante presque. La musique semble d’inspiration traditionnelle française, elle évoque une sorte de folklore imaginaire, elle coule facilement, raconte parfois un peu toujours la même histoire. Conclusion brillante sur un thème de Miles Davis, histoire de rappeler que dans son dernier double CD, Thierry Maillard a consacré un disque entier en solo à l’oeuvre du grand trompettiste.
Brady Winterstein (g solo), son frère Hono (g), Xavier Nikq (b) constituent la base d’un groupe dit « de jazz manouche », dont on rappelera encore une fois qu’il conviendrait plutôt de parler de « style Django » tant la marque de fabrique du grand gitan se retrouve dès la première mesure, et produit de ce fait une musique infiniment prévisible, donc lassante à la longue. Mais les producteurs du concert, avisés, ont su glisser ici et là quelques surprises, Dominique Di Piazza (el-b) venant par exemple rivaliser de rapidité d’exécution avec Brady sur son lourd instrument, et Minimo Garay venant éclairer de son lumieux sourire (et de ses couleurs percussives) la musique réglée au cordeau du trio. Quant à Martin Weiss (violon) ils vient apporter une touche « gypsy » au violon qui renvoie, pour le coup de nouveau, au célèbre quintet fondé par Reinhardt et Grappeli.
Le trio annoncé de Jacky Terrasson est en fait un quartet, composé de Minimo Garay déjà cité, du très placide et efficace contrebassiste Burniss Travis et du jeune et époustouflant batteur Justin Faulkner. Soit le lineup du futur CD à sortir fin août chez Universal sous le titre « Gouache », avec les invités prévus et quelques surprises qui auront donné à ce concert un côté JATP un peu étrange et fort sympathique. Car si les premiers temps font entendre l’habituelle musique dynamique, percussive et physique dont Jacky Terrasson est coutumier, au fil des « guests » on verra se dessiner un voyage très diversifié, entre mélodie française (superbe Je Te Veux d’Eric Satie, chanté par Cecile McLorin Salvant, très convaincante malgré une très légère tendance à la sophistication), chansons de notre répertoire (La Javanaise) interprété à la clarinette-basse par Michel Portal, et standards de jazz dont un Caravan venu de loin, ou Portal et Glenn Ferris (tb) rivalisent de déhanchement, et de petits riffs à ravir les intégristes du free. Ajoutons la participation de Malia (voc), d’une Kelly Jones qui n’est pas le chanteur mais la chanteuse, et de l’harmoniciste Grégoire Maret qui nous a semblé très ouvert, attentif à la musique qui vient, soucieux de laisser des espaces. Deux heures de musiques un peu folles et débridées, dans une ambiance chaleureuse, qui auront, on n’en doute pas, causé un grand bonheur à Dominique Renard (notre photo avec Michel Portal), fondateur et premier mécène du festival.
De plus en plus familier de l’échange (suite à ses nombreux duos), Jacky Terrasson s’ouvre de plus en plus également à la musique des autres (c’est bien), et il manifeste par aileurs une curieuse identification aux musiciens de la réitération, de l’insistance, comme… John Coltrane par exemple, dont il a cité hier soir à deux reprises A Love Supreme. Excellent accompagnateur, sa vérité musicale est peut-être paradoxalement dans ces moments de folie où il répète une formule rythmique jusqu’à en perdre haleine, jusqu’à une sorte d’hypnose qui finit par gagner l’auditoire. A noter enfin que lors d’un chapitre spécial de la Jurade de St Emilion, Jacky Terrasson a été intronisé, avec quelques autres dont nous reparlerons. A cette occasion, il a composé (et joué) le nouvel hymne de la Jurade, un thème d’inspiration baroque dont on aurait bien aimé qu’il le fasse suivre de quelque 32 variations, à la mode Goldberg…
Philippe Méziat
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On dira une autre fois, et ailleurs, les tenants et aboutissants de cette affaire de « jazz et de vin » dans la région bordelaise, qui n’en est pas à son coup d’essai dans ce domaine. Toujours est-il que voici la première édition du « Saint Emilion Jazz Festival », qu’on y va pour écouter de la musique, et que la première impression est que tout a été fait dans les règles et en grand, lieux d’accueil du public, espaces de convivialité, scènes ouvertes et espaces clos, pianos solos de l’après-midi, grands concerts du soir avec en point de mire (c’est complet déjà) Earth, Wind and Fire dimanche soir.
Thierry Maillard succèdait hier soir vers 18.00 à François Faure, pianiste secret et talentueux qui s’était exprimé la veille sur le Yamaha tout neuf de la salle des Dominicains. Public réduit, public choisi, attentif au jeu brillant du partenaire de Debora Seffer, déjà auteur de nombreux disques, d’importantes musiques de films et autres preuves de son talent. Il s’exprime essentiellement sur des compositions personnelles, sur des tempos rapides, avec une juste balance dans l’utilisation des deux mains, une technique sans faille, trop brillante presque. La musique semble d’inspiration traditionnelle française, elle évoque une sorte de folklore imaginaire, elle coule facilement, raconte parfois un peu toujours la même histoire. Conclusion brillante sur un thème de Miles Davis, histoire de rappeler que dans son dernier double CD, Thierry Maillard a consacré un disque entier en solo à l’oeuvre du grand trompettiste.
Brady Winterstein (g solo), son frère Hono (g), Xavier Nikq (b) constituent la base d’un groupe dit « de jazz manouche », dont on rappelera encore une fois qu’il conviendrait plutôt de parler de « style Django » tant la marque de fabrique du grand gitan se retrouve dès la première mesure, et produit de ce fait une musique infiniment prévisible, donc lassante à la longue. Mais les producteurs du concert, avisés, ont su glisser ici et là quelques surprises, Dominique Di Piazza (el-b) venant par exemple rivaliser de rapidité d’exécution avec Brady sur son lourd instrument, et Minimo Garay venant éclairer de son lumieux sourire (et de ses couleurs percussives) la musique réglée au cordeau du trio. Quant à Martin Weiss (violon) ils vient apporter une touche « gypsy » au violon qui renvoie, pour le coup de nouveau, au célèbre quintet fondé par Reinhardt et Grappeli.
Le trio annoncé de Jacky Terrasson est en fait un quartet, composé de Minimo Garay déjà cité, du très placide et efficace contrebassiste Burniss Travis et du jeune et époustouflant batteur Justin Faulkner. Soit le lineup du futur CD à sortir fin août chez Universal sous le titre « Gouache », avec les invités prévus et quelques surprises qui auront donné à ce concert un côté JATP un peu étrange et fort sympathique. Car si les premiers temps font entendre l’habituelle musique dynamique, percussive et physique dont Jacky Terrasson est coutumier, au fil des « guests » on verra se dessiner un voyage très diversifié, entre mélodie française (superbe Je Te Veux d’Eric Satie, chanté par Cecile McLorin Salvant, très convaincante malgré une très légère tendance à la sophistication), chansons de notre répertoire (La Javanaise) interprété à la clarinette-basse par Michel Portal, et standards de jazz dont un Caravan venu de loin, ou Portal et Glenn Ferris (tb) rivalisent de déhanchement, et de petits riffs à ravir les intégristes du free. Ajoutons la participation de Malia (voc), d’une Kelly Jones qui n’est pas le chanteur mais la chanteuse, et de l’harmoniciste Grégoire Maret qui nous a semblé très ouvert, attentif à la musique qui vient, soucieux de laisser des espaces. Deux heures de musiques un peu folles et débridées, dans une ambiance chaleureuse, qui auront, on n’en doute pas, causé un grand bonheur à Dominique Renard (notre photo avec Michel Portal), fondateur et premier mécène du festival.
De plus en plus familier de l’échange (suite à ses nombreux duos), Jacky Terrasson s’ouvre de plus en plus également à la musique des autres (c’est bien), et il manifeste par aileurs une curieuse identification aux musiciens de la réitération, de l’insistance, comme… John Coltrane par exemple, dont il a cité hier soir à deux reprises A Love Supreme. Excellent accompagnateur, sa vérité musicale est peut-être paradoxalement dans ces moments de folie où il répète une formule rythmique jusqu’à en perdre haleine, jusqu’à une sorte d’hypnose qui finit par gagner l’auditoire. A noter enfin que lors d’un chapitre spécial de la Jurade de St Emilion, Jacky Terrasson a été intronisé, avec quelques autres dont nous reparlerons. A cette occasion, il a composé (et joué) le nouvel hymne de la Jurade, un thème d’inspiration baroque dont on aurait bien aimé qu’il le fasse suivre de quelque 32 variations, à la mode Goldberg…
Philippe Méziat
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On dira une autre fois, et ailleurs, les tenants et aboutissants de cette affaire de « jazz et de vin » dans la région bordelaise, qui n’en est pas à son coup d’essai dans ce domaine. Toujours est-il que voici la première édition du « Saint Emilion Jazz Festival », qu’on y va pour écouter de la musique, et que la première impression est que tout a été fait dans les règles et en grand, lieux d’accueil du public, espaces de convivialité, scènes ouvertes et espaces clos, pianos solos de l’après-midi, grands concerts du soir avec en point de mire (c’est complet déjà) Earth, Wind and Fire dimanche soir.
Thierry Maillard succèdait hier soir vers 18.00 à François Faure, pianiste secret et talentueux qui s’était exprimé la veille sur le Yamaha tout neuf de la salle des Dominicains. Public réduit, public choisi, attentif au jeu brillant du partenaire de Debora Seffer, déjà auteur de nombreux disques, d’importantes musiques de films et autres preuves de son talent. Il s’exprime essentiellement sur des compositions personnelles, sur des tempos rapides, avec une juste balance dans l’utilisation des deux mains, une technique sans faille, trop brillante presque. La musique semble d’inspiration traditionnelle française, elle évoque une sorte de folklore imaginaire, elle coule facilement, raconte parfois un peu toujours la même histoire. Conclusion brillante sur un thème de Miles Davis, histoire de rappeler que dans son dernier double CD, Thierry Maillard a consacré un disque entier en solo à l’oeuvre du grand trompettiste.
Brady Winterstein (g solo), son frère Hono (g), Xavier Nikq (b) constituent la base d’un groupe dit « de jazz manouche », dont on rappelera encore une fois qu’il conviendrait plutôt de parler de « style Django » tant la marque de fabrique du grand gitan se retrouve dès la première mesure, et produit de ce fait une musique infiniment prévisible, donc lassante à la longue. Mais les producteurs du concert, avisés, ont su glisser ici et là quelques surprises, Dominique Di Piazza (el-b) venant par exemple rivaliser de rapidité d’exécution avec Brady sur son lourd instrument, et Minimo Garay venant éclairer de son lumieux sourire (et de ses couleurs percussives) la musique réglée au cordeau du trio. Quant à Martin Weiss (violon) ils vient apporter une touche « gypsy » au violon qui renvoie, pour le coup de nouveau, au célèbre quintet fondé par Reinhardt et Grappeli.
Le trio annoncé de Jacky Terrasson est en fait un quartet, composé de Minimo Garay déjà cité, du très placide et efficace contrebassiste Burniss Travis et du jeune et époustouflant batteur Justin Faulkner. Soit le lineup du futur CD à sortir fin août chez Universal sous le titre « Gouache », avec les invités prévus et quelques surprises qui auront donné à ce concert un côté JATP un peu étrange et fort sympathique. Car si les premiers temps font entendre l’habituelle musique dynamique, percussive et physique dont Jacky Terrasson est coutumier, au fil des « guests » on verra se dessiner un voyage très diversifié, entre mélodie française (superbe Je Te Veux d’Eric Satie, chanté par Cecile McLorin Salvant, très convaincante malgré une très légère tendance à la sophistication), chansons de notre répertoire (La Javanaise) interprété à la clarinette-basse par Michel Portal, et standards de jazz dont un Caravan venu de loin, ou Portal et Glenn Ferris (tb) rivalisent de déhanchement, et de petits riffs à ravir les intégristes du free. Ajoutons la participation de Malia (voc), d’une Kelly Jones qui n’est pas le chanteur mais la chanteuse, et de l’harmoniciste Grégoire Maret qui nous a semblé très ouvert, attentif à la musique qui vient, soucieux de laisser des espaces. Deux heures de musiques un peu folles et débridées, dans une ambiance chaleureuse, qui auront, on n’en doute pas, causé un grand bonheur à Dominique Renard (notre photo avec Michel Portal), fondateur et premier mécène du festival.
De plus en plus familier de l’échange (suite à ses nombreux duos), Jacky Terrasson s’ouvre de plus en plus également à la musique des autres (c’est bien), et il manifeste par aileurs une curieuse identification aux musiciens de la réitération, de l’insistance, comme… John Coltrane par exemple, dont il a cité hier soir à deux reprises A Love Supreme. Excellent accompagnateur, sa vérité musicale est peut-être paradoxalement dans ces moments de folie où il répète une formule rythmique jusqu’à en perdre haleine, jusqu’à une sorte d’hypnose qui finit par gagner l’auditoire. A noter enfin que lors d’un chapitre spécial de la Jurade de St Emilion, Jacky Terrasson a été intronisé, avec quelques autres dont nous reparlerons. A cette occasion, il a composé (et joué) le nouvel hymne de la Jurade, un thème d’inspiration baroque dont on aurait bien aimé qu’il le fasse suivre de quelque 32 variations, à la mode Goldberg…
Philippe Méziat