Jazz live
Publié le 21 Juil 2017

San Sebastian (1): quand le jazz fait son marché en Euskadi

Quinze scènes de la vieille ville à la plage, une centaine de concerts de jazz et courants périphériques. Au bout d’un demi siècle d’existence le Festival de Jazz de San Sebastian éclate de musiques dans la lumineuse cité balnéaire basque. Sans détour Miguel Martin, patron du festival affiche quelques principes et certitudes.

Marché « Chaque année nous partons sur une idée pour construire l’affiche. Il nous faut examiner les noms qui s’imposent pour leur niveau de créativité, la qualité du travail proposé. Comme tous les festivals nous devons compter toutefois avec les circonstances, l’existant: les tournées, les prix, la concurrence. Soyons clairs: en matière de festival de jazz, d’évènement musical nous nous situons dans un marché concurrentiel avec ses obligations. Ceci dit même s’il impose des produits  ce même marché offre également des possibilités nouvelles, des choses inédites. Il faut savoir ouvrir les yeux et les oreilles, aller voir ailleurs, fouiller partout… »

Europe « Pas d’exclusive en ce qui concerne le contenu musical du festival. Nous allons chercher la qualité là où elle se trouve. Aux Etat Unis bien sur, mais pas seulement. Par exemple je tiens à ce que les musiciens de jazz du Pays Basque soient toujours représentés. Il y en de plus en plus et de qualité. Depuis quelques années nous cherchons également beaucoup du côté de l’Europe. C’est notre continent. Le jazz y puise une grande variété, une richesse de création. Il est vrai aussi que la désignation pour 2016, l’an passé, de San Sebastian comme Capitale Européenne de la Culture a encore accentué cet effort de recherche »

Dimension « Jazzaldia offre beaucoup de lieux, une quinzaine de scènes, d’espaces ouvert à la musique. Cette diversité nous oblige, oui, mais représente une chance également. Le Musée San Telmo  permet d’accueillir une centaine de personnes. La grande scène de la plage de la Zurriola peu rassemble jusqu’à 40 000 spectateurs…Dans la programmation il faut donc choisir les lieux adéquat, la bonne taille, la jauge idéale en fonction de la musique proposée. Le travail consiste à offrir au public des propositions très différentes, autant d’options qui confèrent une richesse musicale particulière à notre festival. Nous nous sentons de ce fait obligés d’élargir le spectre du contenu artistique afin que le maximum de musiques dans le jazz et ses genres cousins y soient représentées.

Budget « A franchement parler je ne connais pas forcément le budget des autres festivals d’été en Espagne comme en Europe d’ailleurs. Je ne m’en préoccupe pas plus que cela. Nous avons nous le support d’une grande firme, Heineken pour ne pas la nommer, laquelle figure dans l’Intitulé du festival. Là je sais ce que cela nous apporte, ce que cette participation commerciale nous permet. Dans le cadre particulier de l’Espagne, et ici du Pays Basque, si l’on ne devait compter que sur la vente des billets, l’apport du public ou les seules subventions institutionnelles le festival perdrait automatiquement de son importance en jours, en nombre de concerts comme d’artistes invités. Le sponsoring permet également de proposer chaque jour un bon nombre de concerts gratuits. Je dois cependant mettre en exergue le rôle de la ville de San Sebastian. Toute l’organisation du festival dépend directement du Service Culturel de la Mairie de la ville, les infrastructures techniques, la promotion en particulier.

Sécurité « Le festival tient sa place dans tout le centre de la ville en période de pointe estivale. Face aux risques du terrorisme en Euskadi,  des actions d’ETA, depuis longtemps nous sommes vus obligés de renforcer les mesures de sécurité autour du festival. Nous avons développé des contacts, une collaboration avec la Police Nationale, comme avec la « Ertzaintza », la Police Basque. Heureusement ce problème particulier se trouve désormais derrière nous. Nous gardons pourtant  dans le contexte plus général actuel un haut niveau d’exigence en relation avec les forces de sécurité. »

Publics au pluriel  « Il n’existe pas une typologie particulière de public vis à vis du festival. Il me parait aussi divers que les propositions musicales auxquelles il répond. Il change aussi en fonction des lieux: la Plaza de la Trinidad, en plein air au coeur de la vieille ville et ses bars, ses restaurants ; le théâtre Victoria Eugenia, beau théâtre à l’italienne, le Musée San Telmo, son mélange de vieilles pierres et d’architecture contemporaine; le Kursaal, grand auditorium ultra moderne; les scènes ouvertes de la plage…J’ai l’impression qu’ici, à Donosti/San Sebastian, les spectateurs veulent aussi découvrir des musiciens, aborder des musiques de formes nouvelles. En ce qui concerne la composition nous avons effectué une étude : 40% du public vient de la ville de San Sebastian, 40% des autres régions d’Espagne, 15% de pays étrangers, 5% de la Communauté Autonome d’Euskadi (Pays Basque)

Propos recueillis par Robert Latxague

Heineken Jazzaldia Donostia/SanSebastian (Espagne/Euskadi) www.heinekenjazzaldia.eu

Vendredi 21 juillet, 18 H 30, Auditorium Kursaal: Wayne Shorter Quartet

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Quinze scènes de la vieille ville à la plage, une centaine de concerts de jazz et courants périphériques. Au bout d’un demi siècle d’existence le Festival de Jazz de San Sebastian éclate de musiques dans la lumineuse cité balnéaire basque. Sans détour Miguel Martin, patron du festival affiche quelques principes et certitudes.

Marché « Chaque année nous partons sur une idée pour construire l’affiche. Il nous faut examiner les noms qui s’imposent pour leur niveau de créativité, la qualité du travail proposé. Comme tous les festivals nous devons compter toutefois avec les circonstances, l’existant: les tournées, les prix, la concurrence. Soyons clairs: en matière de festival de jazz, d’évènement musical nous nous situons dans un marché concurrentiel avec ses obligations. Ceci dit même s’il impose des produits  ce même marché offre également des possibilités nouvelles, des choses inédites. Il faut savoir ouvrir les yeux et les oreilles, aller voir ailleurs, fouiller partout… »

Europe « Pas d’exclusive en ce qui concerne le contenu musical du festival. Nous allons chercher la qualité là où elle se trouve. Aux Etat Unis bien sur, mais pas seulement. Par exemple je tiens à ce que les musiciens de jazz du Pays Basque soient toujours représentés. Il y en de plus en plus et de qualité. Depuis quelques années nous cherchons également beaucoup du côté de l’Europe. C’est notre continent. Le jazz y puise une grande variété, une richesse de création. Il est vrai aussi que la désignation pour 2016, l’an passé, de San Sebastian comme Capitale Européenne de la Culture a encore accentué cet effort de recherche »

Dimension « Jazzaldia offre beaucoup de lieux, une quinzaine de scènes, d’espaces ouvert à la musique. Cette diversité nous oblige, oui, mais représente une chance également. Le Musée San Telmo  permet d’accueillir une centaine de personnes. La grande scène de la plage de la Zurriola peu rassemble jusqu’à 40 000 spectateurs…Dans la programmation il faut donc choisir les lieux adéquat, la bonne taille, la jauge idéale en fonction de la musique proposée. Le travail consiste à offrir au public des propositions très différentes, autant d’options qui confèrent une richesse musicale particulière à notre festival. Nous nous sentons de ce fait obligés d’élargir le spectre du contenu artistique afin que le maximum de musiques dans le jazz et ses genres cousins y soient représentées.

Budget « A franchement parler je ne connais pas forcément le budget des autres festivals d’été en Espagne comme en Europe d’ailleurs. Je ne m’en préoccupe pas plus que cela. Nous avons nous le support d’une grande firme, Heineken pour ne pas la nommer, laquelle figure dans l’Intitulé du festival. Là je sais ce que cela nous apporte, ce que cette participation commerciale nous permet. Dans le cadre particulier de l’Espagne, et ici du Pays Basque, si l’on ne devait compter que sur la vente des billets, l’apport du public ou les seules subventions institutionnelles le festival perdrait automatiquement de son importance en jours, en nombre de concerts comme d’artistes invités. Le sponsoring permet également de proposer chaque jour un bon nombre de concerts gratuits. Je dois cependant mettre en exergue le rôle de la ville de San Sebastian. Toute l’organisation du festival dépend directement du Service Culturel de la Mairie de la ville, les infrastructures techniques, la promotion en particulier.

Sécurité « Le festival tient sa place dans tout le centre de la ville en période de pointe estivale. Face aux risques du terrorisme en Euskadi,  des actions d’ETA, depuis longtemps nous sommes vus obligés de renforcer les mesures de sécurité autour du festival. Nous avons développé des contacts, une collaboration avec la Police Nationale, comme avec la « Ertzaintza », la Police Basque. Heureusement ce problème particulier se trouve désormais derrière nous. Nous gardons pourtant  dans le contexte plus général actuel un haut niveau d’exigence en relation avec les forces de sécurité. »

Publics au pluriel  « Il n’existe pas une typologie particulière de public vis à vis du festival. Il me parait aussi divers que les propositions musicales auxquelles il répond. Il change aussi en fonction des lieux: la Plaza de la Trinidad, en plein air au coeur de la vieille ville et ses bars, ses restaurants ; le théâtre Victoria Eugenia, beau théâtre à l’italienne, le Musée San Telmo, son mélange de vieilles pierres et d’architecture contemporaine; le Kursaal, grand auditorium ultra moderne; les scènes ouvertes de la plage…J’ai l’impression qu’ici, à Donosti/San Sebastian, les spectateurs veulent aussi découvrir des musiciens, aborder des musiques de formes nouvelles. En ce qui concerne la composition nous avons effectué une étude : 40% du public vient de la ville de San Sebastian, 40% des autres régions d’Espagne, 15% de pays étrangers, 5% de la Communauté Autonome d’Euskadi (Pays Basque)

Propos recueillis par Robert Latxague

Heineken Jazzaldia Donostia/SanSebastian (Espagne/Euskadi) www.heinekenjazzaldia.eu

Vendredi 21 juillet, 18 H 30, Auditorium Kursaal: Wayne Shorter Quartet

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Quinze scènes de la vieille ville à la plage, une centaine de concerts de jazz et courants périphériques. Au bout d’un demi siècle d’existence le Festival de Jazz de San Sebastian éclate de musiques dans la lumineuse cité balnéaire basque. Sans détour Miguel Martin, patron du festival affiche quelques principes et certitudes.

Marché « Chaque année nous partons sur une idée pour construire l’affiche. Il nous faut examiner les noms qui s’imposent pour leur niveau de créativité, la qualité du travail proposé. Comme tous les festivals nous devons compter toutefois avec les circonstances, l’existant: les tournées, les prix, la concurrence. Soyons clairs: en matière de festival de jazz, d’évènement musical nous nous situons dans un marché concurrentiel avec ses obligations. Ceci dit même s’il impose des produits  ce même marché offre également des possibilités nouvelles, des choses inédites. Il faut savoir ouvrir les yeux et les oreilles, aller voir ailleurs, fouiller partout… »

Europe « Pas d’exclusive en ce qui concerne le contenu musical du festival. Nous allons chercher la qualité là où elle se trouve. Aux Etat Unis bien sur, mais pas seulement. Par exemple je tiens à ce que les musiciens de jazz du Pays Basque soient toujours représentés. Il y en de plus en plus et de qualité. Depuis quelques années nous cherchons également beaucoup du côté de l’Europe. C’est notre continent. Le jazz y puise une grande variété, une richesse de création. Il est vrai aussi que la désignation pour 2016, l’an passé, de San Sebastian comme Capitale Européenne de la Culture a encore accentué cet effort de recherche »

Dimension « Jazzaldia offre beaucoup de lieux, une quinzaine de scènes, d’espaces ouvert à la musique. Cette diversité nous oblige, oui, mais représente une chance également. Le Musée San Telmo  permet d’accueillir une centaine de personnes. La grande scène de la plage de la Zurriola peu rassemble jusqu’à 40 000 spectateurs…Dans la programmation il faut donc choisir les lieux adéquat, la bonne taille, la jauge idéale en fonction de la musique proposée. Le travail consiste à offrir au public des propositions très différentes, autant d’options qui confèrent une richesse musicale particulière à notre festival. Nous nous sentons de ce fait obligés d’élargir le spectre du contenu artistique afin que le maximum de musiques dans le jazz et ses genres cousins y soient représentées.

Budget « A franchement parler je ne connais pas forcément le budget des autres festivals d’été en Espagne comme en Europe d’ailleurs. Je ne m’en préoccupe pas plus que cela. Nous avons nous le support d’une grande firme, Heineken pour ne pas la nommer, laquelle figure dans l’Intitulé du festival. Là je sais ce que cela nous apporte, ce que cette participation commerciale nous permet. Dans le cadre particulier de l’Espagne, et ici du Pays Basque, si l’on ne devait compter que sur la vente des billets, l’apport du public ou les seules subventions institutionnelles le festival perdrait automatiquement de son importance en jours, en nombre de concerts comme d’artistes invités. Le sponsoring permet également de proposer chaque jour un bon nombre de concerts gratuits. Je dois cependant mettre en exergue le rôle de la ville de San Sebastian. Toute l’organisation du festival dépend directement du Service Culturel de la Mairie de la ville, les infrastructures techniques, la promotion en particulier.

Sécurité « Le festival tient sa place dans tout le centre de la ville en période de pointe estivale. Face aux risques du terrorisme en Euskadi,  des actions d’ETA, depuis longtemps nous sommes vus obligés de renforcer les mesures de sécurité autour du festival. Nous avons développé des contacts, une collaboration avec la Police Nationale, comme avec la « Ertzaintza », la Police Basque. Heureusement ce problème particulier se trouve désormais derrière nous. Nous gardons pourtant  dans le contexte plus général actuel un haut niveau d’exigence en relation avec les forces de sécurité. »

Publics au pluriel  « Il n’existe pas une typologie particulière de public vis à vis du festival. Il me parait aussi divers que les propositions musicales auxquelles il répond. Il change aussi en fonction des lieux: la Plaza de la Trinidad, en plein air au coeur de la vieille ville et ses bars, ses restaurants ; le théâtre Victoria Eugenia, beau théâtre à l’italienne, le Musée San Telmo, son mélange de vieilles pierres et d’architecture contemporaine; le Kursaal, grand auditorium ultra moderne; les scènes ouvertes de la plage…J’ai l’impression qu’ici, à Donosti/San Sebastian, les spectateurs veulent aussi découvrir des musiciens, aborder des musiques de formes nouvelles. En ce qui concerne la composition nous avons effectué une étude : 40% du public vient de la ville de San Sebastian, 40% des autres régions d’Espagne, 15% de pays étrangers, 5% de la Communauté Autonome d’Euskadi (Pays Basque)

Propos recueillis par Robert Latxague

Heineken Jazzaldia Donostia/SanSebastian (Espagne/Euskadi) www.heinekenjazzaldia.eu

Vendredi 21 juillet, 18 H 30, Auditorium Kursaal: Wayne Shorter Quartet

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Quinze scènes de la vieille ville à la plage, une centaine de concerts de jazz et courants périphériques. Au bout d’un demi siècle d’existence le Festival de Jazz de San Sebastian éclate de musiques dans la lumineuse cité balnéaire basque. Sans détour Miguel Martin, patron du festival affiche quelques principes et certitudes.

Marché « Chaque année nous partons sur une idée pour construire l’affiche. Il nous faut examiner les noms qui s’imposent pour leur niveau de créativité, la qualité du travail proposé. Comme tous les festivals nous devons compter toutefois avec les circonstances, l’existant: les tournées, les prix, la concurrence. Soyons clairs: en matière de festival de jazz, d’évènement musical nous nous situons dans un marché concurrentiel avec ses obligations. Ceci dit même s’il impose des produits  ce même marché offre également des possibilités nouvelles, des choses inédites. Il faut savoir ouvrir les yeux et les oreilles, aller voir ailleurs, fouiller partout… »

Europe « Pas d’exclusive en ce qui concerne le contenu musical du festival. Nous allons chercher la qualité là où elle se trouve. Aux Etat Unis bien sur, mais pas seulement. Par exemple je tiens à ce que les musiciens de jazz du Pays Basque soient toujours représentés. Il y en de plus en plus et de qualité. Depuis quelques années nous cherchons également beaucoup du côté de l’Europe. C’est notre continent. Le jazz y puise une grande variété, une richesse de création. Il est vrai aussi que la désignation pour 2016, l’an passé, de San Sebastian comme Capitale Européenne de la Culture a encore accentué cet effort de recherche »

Dimension « Jazzaldia offre beaucoup de lieux, une quinzaine de scènes, d’espaces ouvert à la musique. Cette diversité nous oblige, oui, mais représente une chance également. Le Musée San Telmo  permet d’accueillir une centaine de personnes. La grande scène de la plage de la Zurriola peu rassemble jusqu’à 40 000 spectateurs…Dans la programmation il faut donc choisir les lieux adéquat, la bonne taille, la jauge idéale en fonction de la musique proposée. Le travail consiste à offrir au public des propositions très différentes, autant d’options qui confèrent une richesse musicale particulière à notre festival. Nous nous sentons de ce fait obligés d’élargir le spectre du contenu artistique afin que le maximum de musiques dans le jazz et ses genres cousins y soient représentées.

Budget « A franchement parler je ne connais pas forcément le budget des autres festivals d’été en Espagne comme en Europe d’ailleurs. Je ne m’en préoccupe pas plus que cela. Nous avons nous le support d’une grande firme, Heineken pour ne pas la nommer, laquelle figure dans l’Intitulé du festival. Là je sais ce que cela nous apporte, ce que cette participation commerciale nous permet. Dans le cadre particulier de l’Espagne, et ici du Pays Basque, si l’on ne devait compter que sur la vente des billets, l’apport du public ou les seules subventions institutionnelles le festival perdrait automatiquement de son importance en jours, en nombre de concerts comme d’artistes invités. Le sponsoring permet également de proposer chaque jour un bon nombre de concerts gratuits. Je dois cependant mettre en exergue le rôle de la ville de San Sebastian. Toute l’organisation du festival dépend directement du Service Culturel de la Mairie de la ville, les infrastructures techniques, la promotion en particulier.

Sécurité « Le festival tient sa place dans tout le centre de la ville en période de pointe estivale. Face aux risques du terrorisme en Euskadi,  des actions d’ETA, depuis longtemps nous sommes vus obligés de renforcer les mesures de sécurité autour du festival. Nous avons développé des contacts, une collaboration avec la Police Nationale, comme avec la « Ertzaintza », la Police Basque. Heureusement ce problème particulier se trouve désormais derrière nous. Nous gardons pourtant  dans le contexte plus général actuel un haut niveau d’exigence en relation avec les forces de sécurité. »

Publics au pluriel  « Il n’existe pas une typologie particulière de public vis à vis du festival. Il me parait aussi divers que les propositions musicales auxquelles il répond. Il change aussi en fonction des lieux: la Plaza de la Trinidad, en plein air au coeur de la vieille ville et ses bars, ses restaurants ; le théâtre Victoria Eugenia, beau théâtre à l’italienne, le Musée San Telmo, son mélange de vieilles pierres et d’architecture contemporaine; le Kursaal, grand auditorium ultra moderne; les scènes ouvertes de la plage…J’ai l’impression qu’ici, à Donosti/San Sebastian, les spectateurs veulent aussi découvrir des musiciens, aborder des musiques de formes nouvelles. En ce qui concerne la composition nous avons effectué une étude : 40% du public vient de la ville de San Sebastian, 40% des autres régions d’Espagne, 15% de pays étrangers, 5% de la Communauté Autonome d’Euskadi (Pays Basque)

Propos recueillis par Robert Latxague

Heineken Jazzaldia Donostia/SanSebastian (Espagne/Euskadi) www.heinekenjazzaldia.eu

Vendredi 21 juillet, 18 H 30, Auditorium Kursaal: Wayne Shorter Quartet