Le triomphe de Fred Hersch à Coutances
« Good Things Happen Slowly ». Les bonnes choses arrivent lentement. Tel est le titre des mémoires que Fred Hersch publiera cet automne chez Crow Archetype. C’est ainsi que devrait être aussi intitulé ce compte rendu tardif (de plus d’un mois !) du concert fabuleux, stratosphérique, que donna le pianiste le 25 mai, jeudi de l’Ascension, à Coutances, dans un théâtre archicomble, dans le cadre de Jazz Sous Les Pommiers.
S’il est un mot qui vient immédiatement sous la plume quand on veut qualifier Fred Hersch et son style, c’est bien celui-ci : la classe. À savoir, cette distinction naturelle faîte d’un subtil mélange de rigueur et d’élégance, de force et de finesse, de légèreté et de profondeur. Oui, de la profondeur ! On se souvient qu’en 2008 suite à une pneumonie, Fred Hersch plongea pendant deux mois dans un coma …profond. A sa sortie, il ne pouvait plus parler ni manger, encore moins jouer du piano. Aujourd’hui, revigoré par cette expérience des profondeurs, avec l’énergie inépuisable du « survivor », il joue mieux que jamais. « Peut-être qu’après avoir vécu quelque chose comme ça, rien d’autre que la musique n’a autant d’importance désormais pour moi. J’y ai appris à lâcher prise sur certaines choses vaines et inutiles. A présent, je me sens plus libre et j’ai gagné en profondeur ».
“Mais où faut-il mettre la profondeur ? se demanda un jour Hugo Von Hofmannsthal. Il faut la cacher à la surface”. C’est la même réponse que nous donne ici Fred Hersch sur son clavier enchanté. Délicatesse du toucher, sens infime de l’articulation, raffinement de l’attaque, fluidité lyrique de la phrase, ravissement harmonique, splendeur intériorisée du son, sophistication ailée du discours, tout confirme dans son jeu que ce styliste hors pair est l’un des très grands pianistes d’aujourd’hui. En l’écoutant à Coutances me revient en mémoire ce génial lipogramme monovocalique (avec que des “e” comme voyelles) de George Perec qui convient parfaitement à Fred Hersch : « Je cherche en même temps l’éternel et l’éphémère » en donnant au piano une vibration intime qui bouleverse d’emblée l’âme et le corps, sans jamais abandonner la pulsation vitale du jazz.
Félicitons chaleureusement Denis Le Bas et son équipe de programmateurs d’avoir eu le courage de programmer le trio de Fred Hersch. Il faut savoir que quelques jours avant ce concert mémorable, Stéphane Portet avait du annuler la dernière des trois prestations que le trio devait donner au Sunside…faute de réservations. On croit rêver quand on sait qu’aujourd’hui à 61 ans Fred Hersch est au sommet de son art. « Je crois, confiait-il récemment dans les colonnes de Jazz Magazine à Stéphane Ollivier, que chacun peut reconnaître que j’ai trouvé mon propre style.» C’est vrai, il y a une griffe, un son qui le rend immédiatement reconnaissable, unique et magique. Pourquoi donc son triomphant trio est-il absent encore une fois des festivals d’été ? Question d’agent ou de tourneur ? Peut-être, mais j’en doute. L’inculture jazziste, la paresse auditive et le manque de curiosité de beaucoup de programmateurs semblent la seule raison de ce scandale. Un de plus !
Pour qu’un concert soit exceptionnel, il faut souvent l’expliquer par des causes contingentes. Ainsi, en ce jeudi torride d’Ascension, c’est après neuf heures de galères en voiture, suite à une avalanches de bouchons sur l’A13 entre Paris et Caen, que Fred et ses musiciens arrivèrent finalement à Coutances. Juste le temps de faire une balance en quatrième vitesse et les voilà sur scène du théâtre archi complet. La fatigue, on a pu le vérifier, délivre souvent les musiciens de leurs habitudes de jeu en leur permettant de lâcher prise et d’improviser au delà de ce qu’ils savent. Ce fut heureusement le cas à Coutances en cette très chaude journée. Avec ses compagnons d’aventure, John Herbert à la contrebasse et Eric McPherson (un trio qui existe depuis déjà sept ans), Fred Hersch se permit toute les audaces grâce à sa conception très ouverte du trio où l’interaction est la règle du jeu. Constamment en alerte, très concentré, il fit sonner son clavier avec ce mélange de force et délicatesse dans les forte les plus percussifs comme dans les pianos les plus subtils et retenus. Pendant le concert il déroula principalement les titres contenus dans son dernier album « Sunday Night at the Village Vanguard » (Palmetto Records), nous gratifiant néanmoins de quelques surprises comme ce calypso dédié à Rollins et un « Tenor Madness » en rappel. Pour finir, bien sûr, en solo, comme il le fait, tel un rituel, par Valentine sublime splendeur méditative. Résultat : standing ovation pour un concert de légende. •
Merci Coutances !|« Good Things Happen Slowly ». Les bonnes choses arrivent lentement. Tel est le titre des mémoires que Fred Hersch publiera cet automne chez Crow Archetype. C’est ainsi que devrait être aussi intitulé ce compte rendu tardif (de plus d’un mois !) du concert fabuleux, stratosphérique, que donna le pianiste le 25 mai, jeudi de l’Ascension, à Coutances, dans un théâtre archicomble, dans le cadre de Jazz Sous Les Pommiers.
S’il est un mot qui vient immédiatement sous la plume quand on veut qualifier Fred Hersch et son style, c’est bien celui-ci : la classe. À savoir, cette distinction naturelle faîte d’un subtil mélange de rigueur et d’élégance, de force et de finesse, de légèreté et de profondeur. Oui, de la profondeur ! On se souvient qu’en 2008 suite à une pneumonie, Fred Hersch plongea pendant deux mois dans un coma …profond. A sa sortie, il ne pouvait plus parler ni manger, encore moins jouer du piano. Aujourd’hui, revigoré par cette expérience des profondeurs, avec l’énergie inépuisable du « survivor », il joue mieux que jamais. « Peut-être qu’après avoir vécu quelque chose comme ça, rien d’autre que la musique n’a autant d’importance désormais pour moi. J’y ai appris à lâcher prise sur certaines choses vaines et inutiles. A présent, je me sens plus libre et j’ai gagné en profondeur ».
“Mais où faut-il mettre la profondeur ? se demanda un jour Hugo Von Hofmannsthal. Il faut la cacher à la surface”. C’est la même réponse que nous donne ici Fred Hersch sur son clavier enchanté. Délicatesse du toucher, sens infime de l’articulation, raffinement de l’attaque, fluidité lyrique de la phrase, ravissement harmonique, splendeur intériorisée du son, sophistication ailée du discours, tout confirme dans son jeu que ce styliste hors pair est l’un des très grands pianistes d’aujourd’hui. En l’écoutant à Coutances me revient en mémoire ce génial lipogramme monovocalique (avec que des “e” comme voyelles) de George Perec qui convient parfaitement à Fred Hersch : « Je cherche en même temps l’éternel et l’éphémère » en donnant au piano une vibration intime qui bouleverse d’emblée l’âme et le corps, sans jamais abandonner la pulsation vitale du jazz.
Félicitons chaleureusement Denis Le Bas et son équipe de programmateurs d’avoir eu le courage de programmer le trio de Fred Hersch. Il faut savoir que quelques jours avant ce concert mémorable, Stéphane Portet avait du annuler la dernière des trois prestations que le trio devait donner au Sunside…faute de réservations. On croit rêver quand on sait qu’aujourd’hui à 61 ans Fred Hersch est au sommet de son art. « Je crois, confiait-il récemment dans les colonnes de Jazz Magazine à Stéphane Ollivier, que chacun peut reconnaître que j’ai trouvé mon propre style.» C’est vrai, il y a une griffe, un son qui le rend immédiatement reconnaissable, unique et magique. Pourquoi donc son triomphant trio est-il absent encore une fois des festivals d’été ? Question d’agent ou de tourneur ? Peut-être, mais j’en doute. L’inculture jazziste, la paresse auditive et le manque de curiosité de beaucoup de programmateurs semblent la seule raison de ce scandale. Un de plus !
Pour qu’un concert soit exceptionnel, il faut souvent l’expliquer par des causes contingentes. Ainsi, en ce jeudi torride d’Ascension, c’est après neuf heures de galères en voiture, suite à une avalanches de bouchons sur l’A13 entre Paris et Caen, que Fred et ses musiciens arrivèrent finalement à Coutances. Juste le temps de faire une balance en quatrième vitesse et les voilà sur scène du théâtre archi complet. La fatigue, on a pu le vérifier, délivre souvent les musiciens de leurs habitudes de jeu en leur permettant de lâcher prise et d’improviser au delà de ce qu’ils savent. Ce fut heureusement le cas à Coutances en cette très chaude journée. Avec ses compagnons d’aventure, John Herbert à la contrebasse et Eric McPherson (un trio qui existe depuis déjà sept ans), Fred Hersch se permit toute les audaces grâce à sa conception très ouverte du trio où l’interaction est la règle du jeu. Constamment en alerte, très concentré, il fit sonner son clavier avec ce mélange de force et délicatesse dans les forte les plus percussifs comme dans les pianos les plus subtils et retenus. Pendant le concert il déroula principalement les titres contenus dans son dernier album « Sunday Night at the Village Vanguard » (Palmetto Records), nous gratifiant néanmoins de quelques surprises comme ce calypso dédié à Rollins et un « Tenor Madness » en rappel. Pour finir, bien sûr, en solo, comme il le fait, tel un rituel, par Valentine sublime splendeur méditative. Résultat : standing ovation pour un concert de légende. •
Merci Coutances !|« Good Things Happen Slowly ». Les bonnes choses arrivent lentement. Tel est le titre des mémoires que Fred Hersch publiera cet automne chez Crow Archetype. C’est ainsi que devrait être aussi intitulé ce compte rendu tardif (de plus d’un mois !) du concert fabuleux, stratosphérique, que donna le pianiste le 25 mai, jeudi de l’Ascension, à Coutances, dans un théâtre archicomble, dans le cadre de Jazz Sous Les Pommiers.
S’il est un mot qui vient immédiatement sous la plume quand on veut qualifier Fred Hersch et son style, c’est bien celui-ci : la classe. À savoir, cette distinction naturelle faîte d’un subtil mélange de rigueur et d’élégance, de force et de finesse, de légèreté et de profondeur. Oui, de la profondeur ! On se souvient qu’en 2008 suite à une pneumonie, Fred Hersch plongea pendant deux mois dans un coma …profond. A sa sortie, il ne pouvait plus parler ni manger, encore moins jouer du piano. Aujourd’hui, revigoré par cette expérience des profondeurs, avec l’énergie inépuisable du « survivor », il joue mieux que jamais. « Peut-être qu’après avoir vécu quelque chose comme ça, rien d’autre que la musique n’a autant d’importance désormais pour moi. J’y ai appris à lâcher prise sur certaines choses vaines et inutiles. A présent, je me sens plus libre et j’ai gagné en profondeur ».
“Mais où faut-il mettre la profondeur ? se demanda un jour Hugo Von Hofmannsthal. Il faut la cacher à la surface”. C’est la même réponse que nous donne ici Fred Hersch sur son clavier enchanté. Délicatesse du toucher, sens infime de l’articulation, raffinement de l’attaque, fluidité lyrique de la phrase, ravissement harmonique, splendeur intériorisée du son, sophistication ailée du discours, tout confirme dans son jeu que ce styliste hors pair est l’un des très grands pianistes d’aujourd’hui. En l’écoutant à Coutances me revient en mémoire ce génial lipogramme monovocalique (avec que des “e” comme voyelles) de George Perec qui convient parfaitement à Fred Hersch : « Je cherche en même temps l’éternel et l’éphémère » en donnant au piano une vibration intime qui bouleverse d’emblée l’âme et le corps, sans jamais abandonner la pulsation vitale du jazz.
Félicitons chaleureusement Denis Le Bas et son équipe de programmateurs d’avoir eu le courage de programmer le trio de Fred Hersch. Il faut savoir que quelques jours avant ce concert mémorable, Stéphane Portet avait du annuler la dernière des trois prestations que le trio devait donner au Sunside…faute de réservations. On croit rêver quand on sait qu’aujourd’hui à 61 ans Fred Hersch est au sommet de son art. « Je crois, confiait-il récemment dans les colonnes de Jazz Magazine à Stéphane Ollivier, que chacun peut reconnaître que j’ai trouvé mon propre style.» C’est vrai, il y a une griffe, un son qui le rend immédiatement reconnaissable, unique et magique. Pourquoi donc son triomphant trio est-il absent encore une fois des festivals d’été ? Question d’agent ou de tourneur ? Peut-être, mais j’en doute. L’inculture jazziste, la paresse auditive et le manque de curiosité de beaucoup de programmateurs semblent la seule raison de ce scandale. Un de plus !
Pour qu’un concert soit exceptionnel, il faut souvent l’expliquer par des causes contingentes. Ainsi, en ce jeudi torride d’Ascension, c’est après neuf heures de galères en voiture, suite à une avalanches de bouchons sur l’A13 entre Paris et Caen, que Fred et ses musiciens arrivèrent finalement à Coutances. Juste le temps de faire une balance en quatrième vitesse et les voilà sur scène du théâtre archi complet. La fatigue, on a pu le vérifier, délivre souvent les musiciens de leurs habitudes de jeu en leur permettant de lâcher prise et d’improviser au delà de ce qu’ils savent. Ce fut heureusement le cas à Coutances en cette très chaude journée. Avec ses compagnons d’aventure, John Herbert à la contrebasse et Eric McPherson (un trio qui existe depuis déjà sept ans), Fred Hersch se permit toute les audaces grâce à sa conception très ouverte du trio où l’interaction est la règle du jeu. Constamment en alerte, très concentré, il fit sonner son clavier avec ce mélange de force et délicatesse dans les forte les plus percussifs comme dans les pianos les plus subtils et retenus. Pendant le concert il déroula principalement les titres contenus dans son dernier album « Sunday Night at the Village Vanguard » (Palmetto Records), nous gratifiant néanmoins de quelques surprises comme ce calypso dédié à Rollins et un « Tenor Madness » en rappel. Pour finir, bien sûr, en solo, comme il le fait, tel un rituel, par Valentine sublime splendeur méditative. Résultat : standing ovation pour un concert de légende. •
Merci Coutances !|« Good Things Happen Slowly ». Les bonnes choses arrivent lentement. Tel est le titre des mémoires que Fred Hersch publiera cet automne chez Crow Archetype. C’est ainsi que devrait être aussi intitulé ce compte rendu tardif (de plus d’un mois !) du concert fabuleux, stratosphérique, que donna le pianiste le 25 mai, jeudi de l’Ascension, à Coutances, dans un théâtre archicomble, dans le cadre de Jazz Sous Les Pommiers.
S’il est un mot qui vient immédiatement sous la plume quand on veut qualifier Fred Hersch et son style, c’est bien celui-ci : la classe. À savoir, cette distinction naturelle faîte d’un subtil mélange de rigueur et d’élégance, de force et de finesse, de légèreté et de profondeur. Oui, de la profondeur ! On se souvient qu’en 2008 suite à une pneumonie, Fred Hersch plongea pendant deux mois dans un coma …profond. A sa sortie, il ne pouvait plus parler ni manger, encore moins jouer du piano. Aujourd’hui, revigoré par cette expérience des profondeurs, avec l’énergie inépuisable du « survivor », il joue mieux que jamais. « Peut-être qu’après avoir vécu quelque chose comme ça, rien d’autre que la musique n’a autant d’importance désormais pour moi. J’y ai appris à lâcher prise sur certaines choses vaines et inutiles. A présent, je me sens plus libre et j’ai gagné en profondeur ».
“Mais où faut-il mettre la profondeur ? se demanda un jour Hugo Von Hofmannsthal. Il faut la cacher à la surface”. C’est la même réponse que nous donne ici Fred Hersch sur son clavier enchanté. Délicatesse du toucher, sens infime de l’articulation, raffinement de l’attaque, fluidité lyrique de la phrase, ravissement harmonique, splendeur intériorisée du son, sophistication ailée du discours, tout confirme dans son jeu que ce styliste hors pair est l’un des très grands pianistes d’aujourd’hui. En l’écoutant à Coutances me revient en mémoire ce génial lipogramme monovocalique (avec que des “e” comme voyelles) de George Perec qui convient parfaitement à Fred Hersch : « Je cherche en même temps l’éternel et l’éphémère » en donnant au piano une vibration intime qui bouleverse d’emblée l’âme et le corps, sans jamais abandonner la pulsation vitale du jazz.
Félicitons chaleureusement Denis Le Bas et son équipe de programmateurs d’avoir eu le courage de programmer le trio de Fred Hersch. Il faut savoir que quelques jours avant ce concert mémorable, Stéphane Portet avait du annuler la dernière des trois prestations que le trio devait donner au Sunside…faute de réservations. On croit rêver quand on sait qu’aujourd’hui à 61 ans Fred Hersch est au sommet de son art. « Je crois, confiait-il récemment dans les colonnes de Jazz Magazine à Stéphane Ollivier, que chacun peut reconnaître que j’ai trouvé mon propre style.» C’est vrai, il y a une griffe, un son qui le rend immédiatement reconnaissable, unique et magique. Pourquoi donc son triomphant trio est-il absent encore une fois des festivals d’été ? Question d’agent ou de tourneur ? Peut-être, mais j’en doute. L’inculture jazziste, la paresse auditive et le manque de curiosité de beaucoup de programmateurs semblent la seule raison de ce scandale. Un de plus !
Pour qu’un concert soit exceptionnel, il faut souvent l’expliquer par des causes contingentes. Ainsi, en ce jeudi torride d’Ascension, c’est après neuf heures de galères en voiture, suite à une avalanches de bouchons sur l’A13 entre Paris et Caen, que Fred et ses musiciens arrivèrent finalement à Coutances. Juste le temps de faire une balance en quatrième vitesse et les voilà sur scène du théâtre archi complet. La fatigue, on a pu le vérifier, délivre souvent les musiciens de leurs habitudes de jeu en leur permettant de lâcher prise et d’improviser au delà de ce qu’ils savent. Ce fut heureusement le cas à Coutances en cette très chaude journée. Avec ses compagnons d’aventure, John Herbert à la contrebasse et Eric McPherson (un trio qui existe depuis déjà sept ans), Fred Hersch se permit toute les audaces grâce à sa conception très ouverte du trio où l’interaction est la règle du jeu. Constamment en alerte, très concentré, il fit sonner son clavier avec ce mélange de force et délicatesse dans les forte les plus percussifs comme dans les pianos les plus subtils et retenus. Pendant le concert il déroula principalement les titres contenus dans son dernier album « Sunday Night at the Village Vanguard » (Palmetto Records), nous gratifiant néanmoins de quelques surprises comme ce calypso dédié à Rollins et un « Tenor Madness » en rappel. Pour finir, bien sûr, en solo, comme il le fait, tel un rituel, par Valentine sublime splendeur méditative. Résultat : standing ovation pour un concert de légende. •
Merci Coutances !