Ua-Tea, Mélanie de Biasio : Rocher de Palmer, Cenon, hier soir.
Pas moyen de trouver la moindre photo de Mélanie de Biasio sur son site. Ce pourquoi, en ouverture de page, vous voyez la pochette du dernier disque de Ua-Tea. Ça tombe bien d’ailleurs, car ce trio sarladais (de Sarlat, Dordogne) est très joliment épicé par la voix de Dawa Salfatti, fondatrice du groupe en 2012.
Ua-Tea : Dawa Salfatti (voix, textes), Galaël « Dunbaar » Renault (b), Raphaël Perrein (dm)
Mélanie de Biasio (voix, flûte), Pascal Paulus (g, claviers), Pascal Mohy (claviers) André Pallemaerts (dm) ???
Ce qui est sûr, c’est que si Dré Pallemaerts est le batteur annoncé sur le site du Rocher, ce n’est pas lui qui officiait hier soir. Mais qu’importe le batteur pourvu qu’on ait l’ivresse, le beat, le rythme, peut-être la bougeotte dans le bon sens du terme. Ce que dit d’ailleurs Mélanie de Biasio quand elle souligne que jouer devant des spectateurs assis la surprend, habituée qu’elle est aux audiences debout. Ce qui expliquerait la dimension intime de sa prestation d’hier. Intime n’est pas le mot exact. Intériorisé plutôt. Minimaliste dit ma voisine de droite, qui adore. Un univers musical marqué de noirceur dit un autre spectateur qui a beaucoup aimé. Les avis divergent : l’une, qui a deux de ses disques, regrette que les morceaux n’aient pas décollé davantage.
J’ai entendu Mélanie de Biasio il y a quelques années à Avignon, dans le cadre d’une résidence d’artiste. Peut-être était-ce à une époque où elle cherchait encore sa voie. Qu’elle ait trouvé sa manière est incontestable. Mais y ajouter l’art me semble plus problématique. Cela dit, tout m’a paru parfaitement calculé. Mince, vêtue d’un collant noir et d’un chemisier blanc, elle joue aussi parfois de la flûte, adresse une gestuelle tirée au cordeau, fait entendre une belle voix profonde, cherche à nous tirer vers elle. Je n’y suis pas sensible, c’est ainsi, mais la « standing » finale (une habitude du lieu apparemment) me cloue le bec. Rideau.
Pendant une bonne quarantaine de minutes, Ua-Tea a fait résonner la voix de Dawa (voir le site de ce groupe) et le fait est que c’est une voix. Perchée, orientée vers une sorte de folk-rock ethnique, elle est le centre d’un trio qui se produit souvent dans la région, et qui mérite d’aller au-delà. Très bonne surprise que cette programmation de dernière minute.
Philippe Méziat|Pas moyen de trouver la moindre photo de Mélanie de Biasio sur son site. Ce pourquoi, en ouverture de page, vous voyez la pochette du dernier disque de Ua-Tea. Ça tombe bien d’ailleurs, car ce trio sarladais (de Sarlat, Dordogne) est très joliment épicé par la voix de Dawa Salfatti, fondatrice du groupe en 2012.
Ua-Tea : Dawa Salfatti (voix, textes), Galaël « Dunbaar » Renault (b), Raphaël Perrein (dm)
Mélanie de Biasio (voix, flûte), Pascal Paulus (g, claviers), Pascal Mohy (claviers) André Pallemaerts (dm) ???
Ce qui est sûr, c’est que si Dré Pallemaerts est le batteur annoncé sur le site du Rocher, ce n’est pas lui qui officiait hier soir. Mais qu’importe le batteur pourvu qu’on ait l’ivresse, le beat, le rythme, peut-être la bougeotte dans le bon sens du terme. Ce que dit d’ailleurs Mélanie de Biasio quand elle souligne que jouer devant des spectateurs assis la surprend, habituée qu’elle est aux audiences debout. Ce qui expliquerait la dimension intime de sa prestation d’hier. Intime n’est pas le mot exact. Intériorisé plutôt. Minimaliste dit ma voisine de droite, qui adore. Un univers musical marqué de noirceur dit un autre spectateur qui a beaucoup aimé. Les avis divergent : l’une, qui a deux de ses disques, regrette que les morceaux n’aient pas décollé davantage.
J’ai entendu Mélanie de Biasio il y a quelques années à Avignon, dans le cadre d’une résidence d’artiste. Peut-être était-ce à une époque où elle cherchait encore sa voie. Qu’elle ait trouvé sa manière est incontestable. Mais y ajouter l’art me semble plus problématique. Cela dit, tout m’a paru parfaitement calculé. Mince, vêtue d’un collant noir et d’un chemisier blanc, elle joue aussi parfois de la flûte, adresse une gestuelle tirée au cordeau, fait entendre une belle voix profonde, cherche à nous tirer vers elle. Je n’y suis pas sensible, c’est ainsi, mais la « standing » finale (une habitude du lieu apparemment) me cloue le bec. Rideau.
Pendant une bonne quarantaine de minutes, Ua-Tea a fait résonner la voix de Dawa (voir le site de ce groupe) et le fait est que c’est une voix. Perchée, orientée vers une sorte de folk-rock ethnique, elle est le centre d’un trio qui se produit souvent dans la région, et qui mérite d’aller au-delà. Très bonne surprise que cette programmation de dernière minute.
Philippe Méziat|Pas moyen de trouver la moindre photo de Mélanie de Biasio sur son site. Ce pourquoi, en ouverture de page, vous voyez la pochette du dernier disque de Ua-Tea. Ça tombe bien d’ailleurs, car ce trio sarladais (de Sarlat, Dordogne) est très joliment épicé par la voix de Dawa Salfatti, fondatrice du groupe en 2012.
Ua-Tea : Dawa Salfatti (voix, textes), Galaël « Dunbaar » Renault (b), Raphaël Perrein (dm)
Mélanie de Biasio (voix, flûte), Pascal Paulus (g, claviers), Pascal Mohy (claviers) André Pallemaerts (dm) ???
Ce qui est sûr, c’est que si Dré Pallemaerts est le batteur annoncé sur le site du Rocher, ce n’est pas lui qui officiait hier soir. Mais qu’importe le batteur pourvu qu’on ait l’ivresse, le beat, le rythme, peut-être la bougeotte dans le bon sens du terme. Ce que dit d’ailleurs Mélanie de Biasio quand elle souligne que jouer devant des spectateurs assis la surprend, habituée qu’elle est aux audiences debout. Ce qui expliquerait la dimension intime de sa prestation d’hier. Intime n’est pas le mot exact. Intériorisé plutôt. Minimaliste dit ma voisine de droite, qui adore. Un univers musical marqué de noirceur dit un autre spectateur qui a beaucoup aimé. Les avis divergent : l’une, qui a deux de ses disques, regrette que les morceaux n’aient pas décollé davantage.
J’ai entendu Mélanie de Biasio il y a quelques années à Avignon, dans le cadre d’une résidence d’artiste. Peut-être était-ce à une époque où elle cherchait encore sa voie. Qu’elle ait trouvé sa manière est incontestable. Mais y ajouter l’art me semble plus problématique. Cela dit, tout m’a paru parfaitement calculé. Mince, vêtue d’un collant noir et d’un chemisier blanc, elle joue aussi parfois de la flûte, adresse une gestuelle tirée au cordeau, fait entendre une belle voix profonde, cherche à nous tirer vers elle. Je n’y suis pas sensible, c’est ainsi, mais la « standing » finale (une habitude du lieu apparemment) me cloue le bec. Rideau.
Pendant une bonne quarantaine de minutes, Ua-Tea a fait résonner la voix de Dawa (voir le site de ce groupe) et le fait est que c’est une voix. Perchée, orientée vers une sorte de folk-rock ethnique, elle est le centre d’un trio qui se produit souvent dans la région, et qui mérite d’aller au-delà. Très bonne surprise que cette programmation de dernière minute.
Philippe Méziat|Pas moyen de trouver la moindre photo de Mélanie de Biasio sur son site. Ce pourquoi, en ouverture de page, vous voyez la pochette du dernier disque de Ua-Tea. Ça tombe bien d’ailleurs, car ce trio sarladais (de Sarlat, Dordogne) est très joliment épicé par la voix de Dawa Salfatti, fondatrice du groupe en 2012.
Ua-Tea : Dawa Salfatti (voix, textes), Galaël « Dunbaar » Renault (b), Raphaël Perrein (dm)
Mélanie de Biasio (voix, flûte), Pascal Paulus (g, claviers), Pascal Mohy (claviers) André Pallemaerts (dm) ???
Ce qui est sûr, c’est que si Dré Pallemaerts est le batteur annoncé sur le site du Rocher, ce n’est pas lui qui officiait hier soir. Mais qu’importe le batteur pourvu qu’on ait l’ivresse, le beat, le rythme, peut-être la bougeotte dans le bon sens du terme. Ce que dit d’ailleurs Mélanie de Biasio quand elle souligne que jouer devant des spectateurs assis la surprend, habituée qu’elle est aux audiences debout. Ce qui expliquerait la dimension intime de sa prestation d’hier. Intime n’est pas le mot exact. Intériorisé plutôt. Minimaliste dit ma voisine de droite, qui adore. Un univers musical marqué de noirceur dit un autre spectateur qui a beaucoup aimé. Les avis divergent : l’une, qui a deux de ses disques, regrette que les morceaux n’aient pas décollé davantage.
J’ai entendu Mélanie de Biasio il y a quelques années à Avignon, dans le cadre d’une résidence d’artiste. Peut-être était-ce à une époque où elle cherchait encore sa voie. Qu’elle ait trouvé sa manière est incontestable. Mais y ajouter l’art me semble plus problématique. Cela dit, tout m’a paru parfaitement calculé. Mince, vêtue d’un collant noir et d’un chemisier blanc, elle joue aussi parfois de la flûte, adresse une gestuelle tirée au cordeau, fait entendre une belle voix profonde, cherche à nous tirer vers elle. Je n’y suis pas sensible, c’est ainsi, mais la « standing » finale (une habitude du lieu apparemment) me cloue le bec. Rideau.
Pendant une bonne quarantaine de minutes, Ua-Tea a fait résonner la voix de Dawa (voir le site de ce groupe) et le fait est que c’est une voix. Perchée, orientée vers une sorte de folk-rock ethnique, elle est le centre d’un trio qui se produit souvent dans la région, et qui mérite d’aller au-delà. Très bonne surprise que cette programmation de dernière minute.
Philippe Méziat