Une matinée au CNSM : Enzo Carniel Sextet & Alexandre Perrot Quartet
Cela fait quelques années que le chroniqueur fréquente les récitals de fin d’année du Département Jazz & Musiques Improvisées du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Dans ses anciennes fonctions de producteur, et programmateur des concerts « Jazz sur le vif » à la radio nationale, le plumitif intermittent avait même coutume d’y découvrir quelques nouveaux talents à engager,avant même leur éclosion officielle. Dans le novlangue du Ministère de la culture, on les dit « artistes émergents » ; les clichés médiatiques les qualifient de « talents prometteurs ». Ce sont des artistes, tout simplement.
Enzo Carniel Sextet : Enzo Carniel (piano, piano électrique, composition), Esteban Pinto Gondim (saxophone alto), Filippo Vignato (trombone), Maxime Hoarau (vibraphone), Alexandre Perrot (contrebasse), Arnaud Biscay (batterie).
Alexandre Perrot Quartet : Alexandre Perrot (contrebasse, composition), Esteban Pinto Gondim (saxophone alto), Thomas Letellier (saxophones ténor & soprano), Ariel Tessier (batterie).
Récital libre, 2ème année de deuxième cycle, Département Jazz et musiques improvisées, CNSMDP, Salle Maurice Fleuret, 16 juin 2015.
Pour son récital, intitulé Suite Nomade n° 2 : Les chants électriques, le pianiste Enzo Carniel a travaillé la forme, et la dramaturgie. Dans le silence qui suit l’annonce de l’appariteur (formalisme oblige : nous sommes au Conservatoire de Paris), des cloches tintent dans la coulisse (en fait les allées d’accotement qui donnent accès au gradin). Et les instrumentistes arrivent sur le plateau, en procession, frappant avec des pilons de bois des bols tibétains. Et la musique s’installe, dense et nuancée, vibrante et tendue. Tout un paysage défile à nos oreilles : le jazz, jusque dans dans ses formes les plus contemporaines, et parfois le rock progressif ou la musique répétitive américaine pointent au détour d’une variation ou d’un solo. Les solistes sont du plus haut vol, et le pianiste-compositeur, après un moment de tension dans son premier solo qui l’entraînait à mêler de manière incommode modalité et chromatisme, sera tout au long du récital impressionnant d’inventivité et de fougue maîtrisée. Ses partenaires évoluent eux aussi dans les plus hautes sphères de la pertinence musicale et de la prise de risque. Il est à remarquer d’ailleurs que, pour les deux récitals de cette matinée comme pour toutes les autres prestations de prix, d’examens de fin de cycle, etc…., chaque compositeur-instrumentiste reçoit le concours des condisciples de son choix, et pour l’avoir maintes fois constaté au fil des ans, je dois dire que le degré d’implication est remarquable.
Pour sa prestation, le contrebassiste Alexandre Perrot a fait d’autres choix : un effectif plus serré, avec un quartette à deux saxophones, et plutôt qu’une suite 4 pièces distinctes (dont deux enchaînées). On est ici plus près du jazz de stricte obédience, mais d’un jazz moderne, audacieux, qui paraît prendre sa source du côté de Lennie Tristano, Eric Dolphy ou George Russell, voire Ornette Coleman, Albert Ayler ou Gato Barbieri, avec aussi un épisode à la fois consonnant et tendu (Raphence) générateur d’un frisson qui rappelle au spectateur Conference of the birds de Dave Holland ; le tout se nourrit manifestement des évolutions récentes du langage de cette musique, en particulier sur le plan rythmique. Et le récital se conclut avec Ferragus, une pièce anguleuse et acérée, pétrie de sentiments contradictoires, comme le fut celui qui l’a inspirée : Ferragus, chef des dévorants, personnage récurrent de La Comédie humaine de Balzac. Et là encore, on évolue vers des sommets musicaux. D’autres récitals, auxquels je n’ai pas assisté faute d’une totale disponibilité, ont suscité des commentaires élogieux, de la part de témoins dignes de foi : par exemple celui du tromboniste Filippo Vignato. Nombre de ces épreuves de fin de cycle ou d’étude sont publiques, quand la disponibilité de salle le permet. On les trouvait, en cette fin d’année scolaire, en suivant ce lien : http://www.conservatoiredeparis.fr/voir-et-entendre/lagenda/recitals-de-fin-dannee-2015/ .
Pour conclure j’évoquerai une discussion récente avec un ami de très longue date (et donc aussi un vieil ami, car il a comme moi dépassé les 65 ans….). Musicien et pédagogue, il me disait trouver que le CNSMDP produisait des artistes « formatés ». Toutes mes expériences de ces dernières années m’incitent à penser le contraire, et je réitèrerai pour vous le conseil donné à cet ami : allez juger sur pièce, à la fin de la prochaine année scolaire !
Xavier Prévost
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Cela fait quelques années que le chroniqueur fréquente les récitals de fin d’année du Département Jazz & Musiques Improvisées du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Dans ses anciennes fonctions de producteur, et programmateur des concerts « Jazz sur le vif » à la radio nationale, le plumitif intermittent avait même coutume d’y découvrir quelques nouveaux talents à engager,avant même leur éclosion officielle. Dans le novlangue du Ministère de la culture, on les dit « artistes émergents » ; les clichés médiatiques les qualifient de « talents prometteurs ». Ce sont des artistes, tout simplement.
Enzo Carniel Sextet : Enzo Carniel (piano, piano électrique, composition), Esteban Pinto Gondim (saxophone alto), Filippo Vignato (trombone), Maxime Hoarau (vibraphone), Alexandre Perrot (contrebasse), Arnaud Biscay (batterie).
Alexandre Perrot Quartet : Alexandre Perrot (contrebasse, composition), Esteban Pinto Gondim (saxophone alto), Thomas Letellier (saxophones ténor & soprano), Ariel Tessier (batterie).
Récital libre, 2ème année de deuxième cycle, Département Jazz et musiques improvisées, CNSMDP, Salle Maurice Fleuret, 16 juin 2015.
Pour son récital, intitulé Suite Nomade n° 2 : Les chants électriques, le pianiste Enzo Carniel a travaillé la forme, et la dramaturgie. Dans le silence qui suit l’annonce de l’appariteur (formalisme oblige : nous sommes au Conservatoire de Paris), des cloches tintent dans la coulisse (en fait les allées d’accotement qui donnent accès au gradin). Et les instrumentistes arrivent sur le plateau, en procession, frappant avec des pilons de bois des bols tibétains. Et la musique s’installe, dense et nuancée, vibrante et tendue. Tout un paysage défile à nos oreilles : le jazz, jusque dans dans ses formes les plus contemporaines, et parfois le rock progressif ou la musique répétitive américaine pointent au détour d’une variation ou d’un solo. Les solistes sont du plus haut vol, et le pianiste-compositeur, après un moment de tension dans son premier solo qui l’entraînait à mêler de manière incommode modalité et chromatisme, sera tout au long du récital impressionnant d’inventivité et de fougue maîtrisée. Ses partenaires évoluent eux aussi dans les plus hautes sphères de la pertinence musicale et de la prise de risque. Il est à remarquer d’ailleurs que, pour les deux récitals de cette matinée comme pour toutes les autres prestations de prix, d’examens de fin de cycle, etc…., chaque compositeur-instrumentiste reçoit le concours des condisciples de son choix, et pour l’avoir maintes fois constaté au fil des ans, je dois dire que le degré d’implication est remarquable.
Pour sa prestation, le contrebassiste Alexandre Perrot a fait d’autres choix : un effectif plus serré, avec un quartette à deux saxophones, et plutôt qu’une suite 4 pièces distinctes (dont deux enchaînées). On est ici plus près du jazz de stricte obédience, mais d’un jazz moderne, audacieux, qui paraît prendre sa source du côté de Lennie Tristano, Eric Dolphy ou George Russell, voire Ornette Coleman, Albert Ayler ou Gato Barbieri, avec aussi un épisode à la fois consonnant et tendu (Raphence) générateur d’un frisson qui rappelle au spectateur Conference of the birds de Dave Holland ; le tout se nourrit manifestement des évolutions récentes du langage de cette musique, en particulier sur le plan rythmique. Et le récital se conclut avec Ferragus, une pièce anguleuse et acérée, pétrie de sentiments contradictoires, comme le fut celui qui l’a inspirée : Ferragus, chef des dévorants, personnage récurrent de La Comédie humaine de Balzac. Et là encore, on évolue vers des sommets musicaux. D’autres récitals, auxquels je n’ai pas assisté faute d’une totale disponibilité, ont suscité des commentaires élogieux, de la part de témoins dignes de foi : par exemple celui du tromboniste Filippo Vignato. Nombre de ces épreuves de fin de cycle ou d’étude sont publiques, quand la disponibilité de salle le permet. On les trouvait, en cette fin d’année scolaire, en suivant ce lien : http://www.conservatoiredeparis.fr/voir-et-entendre/lagenda/recitals-de-fin-dannee-2015/ .
Pour conclure j’évoquerai une discussion récente avec un ami de très longue date (et donc aussi un vieil ami, car il a comme moi dépassé les 65 ans….). Musicien et pédagogue, il me disait trouver que le CNSMDP produisait des artistes « formatés ». Toutes mes expériences de ces dernières années m’incitent à penser le contraire, et je réitèrerai pour vous le conseil donné à cet ami : allez juger sur pièce, à la fin de la prochaine année scolaire !
Xavier Prévost
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Cela fait quelques années que le chroniqueur fréquente les récitals de fin d’année du Département Jazz & Musiques Improvisées du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Dans ses anciennes fonctions de producteur, et programmateur des concerts « Jazz sur le vif » à la radio nationale, le plumitif intermittent avait même coutume d’y découvrir quelques nouveaux talents à engager,avant même leur éclosion officielle. Dans le novlangue du Ministère de la culture, on les dit « artistes émergents » ; les clichés médiatiques les qualifient de « talents prometteurs ». Ce sont des artistes, tout simplement.
Enzo Carniel Sextet : Enzo Carniel (piano, piano électrique, composition), Esteban Pinto Gondim (saxophone alto), Filippo Vignato (trombone), Maxime Hoarau (vibraphone), Alexandre Perrot (contrebasse), Arnaud Biscay (batterie).
Alexandre Perrot Quartet : Alexandre Perrot (contrebasse, composition), Esteban Pinto Gondim (saxophone alto), Thomas Letellier (saxophones ténor & soprano), Ariel Tessier (batterie).
Récital libre, 2ème année de deuxième cycle, Département Jazz et musiques improvisées, CNSMDP, Salle Maurice Fleuret, 16 juin 2015.
Pour son récital, intitulé Suite Nomade n° 2 : Les chants électriques, le pianiste Enzo Carniel a travaillé la forme, et la dramaturgie. Dans le silence qui suit l’annonce de l’appariteur (formalisme oblige : nous sommes au Conservatoire de Paris), des cloches tintent dans la coulisse (en fait les allées d’accotement qui donnent accès au gradin). Et les instrumentistes arrivent sur le plateau, en procession, frappant avec des pilons de bois des bols tibétains. Et la musique s’installe, dense et nuancée, vibrante et tendue. Tout un paysage défile à nos oreilles : le jazz, jusque dans dans ses formes les plus contemporaines, et parfois le rock progressif ou la musique répétitive américaine pointent au détour d’une variation ou d’un solo. Les solistes sont du plus haut vol, et le pianiste-compositeur, après un moment de tension dans son premier solo qui l’entraînait à mêler de manière incommode modalité et chromatisme, sera tout au long du récital impressionnant d’inventivité et de fougue maîtrisée. Ses partenaires évoluent eux aussi dans les plus hautes sphères de la pertinence musicale et de la prise de risque. Il est à remarquer d’ailleurs que, pour les deux récitals de cette matinée comme pour toutes les autres prestations de prix, d’examens de fin de cycle, etc…., chaque compositeur-instrumentiste reçoit le concours des condisciples de son choix, et pour l’avoir maintes fois constaté au fil des ans, je dois dire que le degré d’implication est remarquable.
Pour sa prestation, le contrebassiste Alexandre Perrot a fait d’autres choix : un effectif plus serré, avec un quartette à deux saxophones, et plutôt qu’une suite 4 pièces distinctes (dont deux enchaînées). On est ici plus près du jazz de stricte obédience, mais d’un jazz moderne, audacieux, qui paraît prendre sa source du côté de Lennie Tristano, Eric Dolphy ou George Russell, voire Ornette Coleman, Albert Ayler ou Gato Barbieri, avec aussi un épisode à la fois consonnant et tendu (Raphence) générateur d’un frisson qui rappelle au spectateur Conference of the birds de Dave Holland ; le tout se nourrit manifestement des évolutions récentes du langage de cette musique, en particulier sur le plan rythmique. Et le récital se conclut avec Ferragus, une pièce anguleuse et acérée, pétrie de sentiments contradictoires, comme le fut celui qui l’a inspirée : Ferragus, chef des dévorants, personnage récurrent de La Comédie humaine de Balzac. Et là encore, on évolue vers des sommets musicaux. D’autres récitals, auxquels je n’ai pas assisté faute d’une totale disponibilité, ont suscité des commentaires élogieux, de la part de témoins dignes de foi : par exemple celui du tromboniste Filippo Vignato. Nombre de ces épreuves de fin de cycle ou d’étude sont publiques, quand la disponibilité de salle le permet. On les trouvait, en cette fin d’année scolaire, en suivant ce lien : http://www.conservatoiredeparis.fr/voir-et-entendre/lagenda/recitals-de-fin-dannee-2015/ .
Pour conclure j’évoquerai une discussion récente avec un ami de très longue date (et donc aussi un vieil ami, car il a comme moi dépassé les 65 ans….). Musicien et pédagogue, il me disait trouver que le CNSMDP produisait des artistes « formatés ». Toutes mes expériences de ces dernières années m’incitent à penser le contraire, et je réitèrerai pour vous le conseil donné à cet ami : allez juger sur pièce, à la fin de la prochaine année scolaire !
Xavier Prévost
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Cela fait quelques années que le chroniqueur fréquente les récitals de fin d’année du Département Jazz & Musiques Improvisées du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Dans ses anciennes fonctions de producteur, et programmateur des concerts « Jazz sur le vif » à la radio nationale, le plumitif intermittent avait même coutume d’y découvrir quelques nouveaux talents à engager,avant même leur éclosion officielle. Dans le novlangue du Ministère de la culture, on les dit « artistes émergents » ; les clichés médiatiques les qualifient de « talents prometteurs ». Ce sont des artistes, tout simplement.
Enzo Carniel Sextet : Enzo Carniel (piano, piano électrique, composition), Esteban Pinto Gondim (saxophone alto), Filippo Vignato (trombone), Maxime Hoarau (vibraphone), Alexandre Perrot (contrebasse), Arnaud Biscay (batterie).
Alexandre Perrot Quartet : Alexandre Perrot (contrebasse, composition), Esteban Pinto Gondim (saxophone alto), Thomas Letellier (saxophones ténor & soprano), Ariel Tessier (batterie).
Récital libre, 2ème année de deuxième cycle, Département Jazz et musiques improvisées, CNSMDP, Salle Maurice Fleuret, 16 juin 2015.
Pour son récital, intitulé Suite Nomade n° 2 : Les chants électriques, le pianiste Enzo Carniel a travaillé la forme, et la dramaturgie. Dans le silence qui suit l’annonce de l’appariteur (formalisme oblige : nous sommes au Conservatoire de Paris), des cloches tintent dans la coulisse (en fait les allées d’accotement qui donnent accès au gradin). Et les instrumentistes arrivent sur le plateau, en procession, frappant avec des pilons de bois des bols tibétains. Et la musique s’installe, dense et nuancée, vibrante et tendue. Tout un paysage défile à nos oreilles : le jazz, jusque dans dans ses formes les plus contemporaines, et parfois le rock progressif ou la musique répétitive américaine pointent au détour d’une variation ou d’un solo. Les solistes sont du plus haut vol, et le pianiste-compositeur, après un moment de tension dans son premier solo qui l’entraînait à mêler de manière incommode modalité et chromatisme, sera tout au long du récital impressionnant d’inventivité et de fougue maîtrisée. Ses partenaires évoluent eux aussi dans les plus hautes sphères de la pertinence musicale et de la prise de risque. Il est à remarquer d’ailleurs que, pour les deux récitals de cette matinée comme pour toutes les autres prestations de prix, d’examens de fin de cycle, etc…., chaque compositeur-instrumentiste reçoit le concours des condisciples de son choix, et pour l’avoir maintes fois constaté au fil des ans, je dois dire que le degré d’implication est remarquable.
Pour sa prestation, le contrebassiste Alexandre Perrot a fait d’autres choix : un effectif plus serré, avec un quartette à deux saxophones, et plutôt qu’une suite 4 pièces distinctes (dont deux enchaînées). On est ici plus près du jazz de stricte obédience, mais d’un jazz moderne, audacieux, qui paraît prendre sa source du côté de Lennie Tristano, Eric Dolphy ou George Russell, voire Ornette Coleman, Albert Ayler ou Gato Barbieri, avec aussi un épisode à la fois consonnant et tendu (Raphence) générateur d’un frisson qui rappelle au spectateur Conference of the birds de Dave Holland ; le tout se nourrit manifestement des évolutions récentes du langage de cette musique, en particulier sur le plan rythmique. Et le récital se conclut avec Ferragus, une pièce anguleuse et acérée, pétrie de sentiments contradictoires, comme le fut celui qui l’a inspirée : Ferragus, chef des dévorants, personnage récurrent de La Comédie humaine de Balzac. Et là encore, on évolue vers des sommets musicaux. D’autres récitals, auxquels je n’ai pas assisté faute d’une totale disponibilité, ont suscité des commentaires élogieux, de la part de témoins dignes de foi : par exemple celui du tromboniste Filippo Vignato. Nombre de ces épreuves de fin de cycle ou d’étude sont publiques, quand la disponibilité de salle le permet. On les trouvait, en cette fin d’année scolaire, en suivant ce lien : http://www.conservatoiredeparis.fr/voir-et-entendre/lagenda/recitals-de-fin-dannee-2015/ .
Pour conclure j’évoquerai une discussion récente avec un ami de très longue date (et donc aussi un vieil ami, car il a comme moi dépassé les 65 ans….). Musicien et pédagogue, il me disait trouver que le CNSMDP produisait des artistes « formatés ». Toutes mes expériences de ces dernières années m’incitent à penser le contraire, et je réitèrerai pour vous le conseil donné à cet ami : allez juger sur pièce, à la fin de la prochaine année scolaire !
Xavier Prévost